Inspecteur Carl Neely

Chapitre 8 : Retour chez soi (2)

4015 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour il y a presque 2 ans

« Pas de garantie possible pour ce qui concerne la sensualité. » Proverbe juif





Le lendemain matin, Carl Neely se rend au travail, salue ses collègues et tout particulièrement Kate Blake, avec qui il mène une enquête commune. La collègue de vipère salue son collègue et les deux se rendent au bureau de Carl Neely. Le détective a remarqué que la blonde a déboutonné sa chemise, lui donnant une vue sur ses seins, le laissant très mal à l'aise, et surtout excité sexuellement, ne cessant de penser à la femme en face de lui. Sa collègue, feignant n'avoir pas vu les réactions du détective commence à lui parler de l'enquête, ce qui le sort de ses rêveries érotiques, rougissant à ses pensées dans un contexte si professionnel. Les deux détectives collaborent comme si rien n'a changé entre eux, même si chacun pense constamment à l'autre comme des amants enflammés, impatients de se connaître, de s'explorer, ce qui dégoûte Camille Deschamps-Neely qui observait la situation. À midi, les deux détectives mangent ensemble, l'un en face de l'autre, Carl Neely évite de la regarder, par peur que des idées perverses à caractère sexuel ne l'assaille et le mette dans l'embarras. Une fois le travail terminé, il salue Kate Blake et rentre chez Faith Clancy, embrasse sa femme, par automatisme, mais, au fond de lui-même, à honte, se sent infidèle. Mila Vasilieva a l'impression que tout n'est pas correct avec Carl Neely, qu'il lui cache quelque chose. L'ex-épouse lui demande, inquiète :

— Carl, t'es correct ? J'ai l'impression que quelque chose ne va pas ? Saches que je peux t'écouter, si tu le veux ?

— C'est correct. Ce n'est rien, hormis un petit trouble qui, je l'espère, sera passager.

— Si tu le dis.... Trouble rattaché à tes enquêtes ?

— On peut le dire, lui répond évasivement Carl Neely en pensant à sa collègue.

— Bon. Alors reposes-toi et tout ira bien. »

Sur ces mots, elle embrasse Carl Neely sur les lèvres qui ne lui rend pas son bisou, mais demeure le regard perdu à regarder le vide. Le soir, le détective, trop obsédé par sa collègue, dort dans son coin du lit, refusant de réchauffer Mila Vasilieva contre sa poitrine, l'inquiétant. Camille Deschamps-Neely, inquiète pour son mari, informe Mila Vasilieva, en rêve, de la source du trouble de Carl Neely.


Le lendemain matin, Carl Neely saluant Faith Clancy et Mila Vasilieva, sourit à sa fille et part au travail. Arrivé à son bureau, sa collègue Kate Blake l'attend avec impatience, feignant ne pas avoir vu la réaction physique de Carl Neely lorsqu'il la voit, l'informe :

— Carl, nous irons faire un peu d'enquête de terrain aujourd'hui, rattachée au dossier numéro 1695623. C'est correct ?

— Oui, oui, lui répond vaguement Carl Neely, perdu dans ses pensées, déconcentré par la présence de sa collègue.

— Très bien. Allons-y !

Les deux détectives se rendent dans la ville de Westview, ville éloignée de quelques deux cent kilomètres de Grandview. Les deux détectives devront passer deux jours là-bas, le temps qu'ils font l'enquête et devront dormir dans un hôtel. Camille Deschamps-Neely n'est guère contente de l'opportunité d'infidélité qui se présente. Elle a une idée et informe l'illustre ancêtre de Jim Clancy :

— Monsieur Bogdanov, ce mouvement de la vipère engendrera nécessairement infidélité, pensez-vous que je puisse agir sur mon mari ?

— J'ignore, mais vous pouvez toujours régler votre compte avec la vipère, avant que l'irrémédiable soit fait, celui d'avoir un enfant de leur aventure... C'est plus intéressant et ce peut nous aider, en plus d'aider Monsieur Neely, puisque, si la vipère est blessée, qu'elle doit être à l'hôpital ou que vous la rendez folle, indépendamment de la magie noire pratiquée, Carl Neely ne pourra rien faire avec elle, un peu difficile de forniquer avec une femme dans un lit d'hôpital,.. sans oublier qu'une femme a des moments plutôt restreints où elle peut être enceinte après un rapport sexuel... Sur cet aspect de vengeance entre femme, je vous laisse tout le plaisir, Madame Deschamps-Neely, de faire comme bon vous semble, d'influencer votre mari ou de poursuivre la vipère, la jeter en bas de l'escalier, devenir son pire cauchemar, moi, je m'occupe d'un autre front, plus de mon domaine. Bien sûr, je peux vous aider au besoin, mon grand cœur slave et patriotique me le commande.

— Merci, Monsieur Bogdanov. À plus tard.

Sur ces mots, le Russe disparaît de la droite du détective pour aller écouter les plans des criminels à Grandview. Camille Deschamps-Neely n'est pas contente de voir que son mari conduit la voiture, alors que la vipère de collègue est co-conducteur, lui touchant occasionnellement la cuisse, gênant Carl Neely. Ce dernier demande à Kate Blake d'un ton un peu sec pour camoufler son intérêt à aller plus loin :

— Collègue, gardez vos mains proche de vous, vous me dérangez. Si vous êtes incapable, prenez le siège arrière, comme les enfants. Merci.

Kate Blake, offusquée du ton de son collègue, tient ses mains tranquilles pendant le reste du voyage, impatiente d'arriver à la chambre d'hôtel pour connaître le détective d'une manière plus intime... Ainsi la conduite de deux heures et demie de route s'est faite dans le calme et le silence. Dès qu'ils sont arrivés à leur destination, une maison au apparence paisible et calme, belle et bonne à vivre pour une famille de deux enfants les attendait, Carl Neely dicte à sa collègue :

— Madame Kate Blake, vous prenez l'allée de gauche, moi celle de droite et nous nous rencontrons dans le jardin. Vous fouillez le sous-sol, moi, le grenier et le garage. C'est bon ?...

La vipère de collègue hoche la tête pour toute réponse.

— ... Mais, avant de commencer, je vais informer ma femme que je ne pourrai rentrer à la maison pour deux jours, question qu'elle ne s'inquiète pas.

Carl Neely s'éloigne de sa collègue et, dans une cabine téléphonique, appelle le numéro de Faith Clancy pour informer Mila Vasilieva qu'il doit faire enquête qui l'empêchera de rentrer à la maison pour deux jours.

Les détectives explorent la maison, recueillent des indices et Carl Neely note aussi ses visions, qui sont très perturbantes. Camille Deschamps-Neely seconde son mari à sa droite et a une idée pour se débarrasser de la vipère. À midi, les deux collègues mangent dans un petit restaurant de la ville et continuent à discuter de leur enquête, surtout que Carl Neely veut convaincre Kate Blake de son point du vue, mais sans lui relever que ses informations lui proviennent des visions. Une fois le repas terminé, Carl Neely paie le tout et les deux détectives rentrent dans leur chambre d'hôtel, chambres qui sont voisines. En après-midi, les deux détectives commencent une autre enquête, toujours dans la même ville. Ils explorent l'endroit, un grand domaine inhabité depuis plusieurs années. Après avoir explorés l'endroit, notés et récupérés les indices intéressants, les deux détectives reviennent à leur chambre d'hôtel. Dès qu'ils sont arrivés dans leur chambre d'hôtel, Kate Blake suit Carl Neely dans sa chambre, sous prétexte de discuter des enquêtes et des pistes de solutions et des prochaines personnes à interroger pour demain. La vipère de collègue remarque bien que Carl Neely est fort perturbé, gêné, par sa proximité physique et par sa chemise déboutonnée qui lui donne une vue sur ses seins généreux, faisant rougir le détective. Carl Neely, lui, écoutait distraitement Kate Blake, profondément dérangé par la tension sexuelle entre eux. Vers la fin de la discussion, Carl Neely est étonné de retrouver Kate Blake assise sur ses genoux, lui donnant une meilleure vue sur son décolleté, le gênant et l'excitant en même temps, alors qu'elle commence à lui déboutonner sa chemise. D'un geste Carl Neely, sorti de sa rêverie, lui retient les mains en les tordant un peu et lui somme, malgré sa voix qui trahissait son excitation et son envie :

— Collègue, s'il vous plaît, un peu de retenue, nous sommes au travail... nous ne sommes pas ici pour nous connaître plus à fond, plus intimement... Pouvez-vous bien descendre de moi et vous assoir en face, il y a suffisamment de place...

Kate Blake obéit, quelque peu déçue. Carl Neely, profondément gêné de ce qui vient d'arriver entre eux, congédie Kate Blake.

Une fois seul, Carl Neely fâché commente à voix haute en français :

— Sérieusement, Carl,... t'es infidèle et t'es pas capable de résister... comme quoi t'es guère meilleur que le reste de la famille... Espèce de vieux pervers, Carl... T'es pas capable de ne pas fantasmer sur une autre femme et de la trouver excitante, que tu voudrais la pénétrer, l'accoupler, la baiser... T'es un vieux pervers, Carl... alors que t'es parvenu après beaucoup d'efforts à revenir avec ta Mila... maintenant tu gâches toutes tes chances... Sérieux, je me demande même si je ne serais en crise de la quarantaine... Ah ! Elle est bonne celle-là, je suis un vieux pervers en pleine crise... et infidèle, j'ai trop honte de revenir avec ma Mila maintenant, elle est plus intelligente que moi... et conclura que je l'ai trompé... Bravo, Carl ! Tu viens de te gagner la réputation d'infidèle et de coureur de jupons... Tu viens de briser l'un des principes que tu t'es donné, ne jamais flirter ou s'engager dans une aventure avec une collègue,... alors à quoi bon mes autres principes... Aussi bien fait d'aggraver mon cas... aussi bien fait de violer mes autres principes, puisque j'étais capable d'en transgresser un... je ne m'oblige plus à ne pas boire au travail alors... de toute manière, je peux oublier de revenir avec Mila, elle n'est pas aveugle ni stupide comme moi... Génial, dans quel pétrin tu t'es mis, Carl...

Sur cette pensée, déprimé, et influencé par Jean-Antoine-Philippe-Adolf de Kermadec et François-Paul de Kermadec, il est sorti de sa chambre pour descendre dans le bar rattaché au restaurant de l'hôtel pour prendre un verre de vodka pour se remonter le moral. Il s'étonne de voir sa collègue vêtue de manière décontractée s'approcher de lui. Il paye ses consommations (il a consommé deux verres de vodka pour, qu'au matin, sa collègue ne percevra pas à son haleine qu'il a bu) et se dépêche de s'éclipser avant que Kate Blake ne le rejoint, mais, lorsqu'il débarre la porte de la chambre d'hôtel, titubant sous l'effet de l'alcool un peu trop fort pour lui, la vipère de collègue le rattrape et lui touche les bras, entrant dans sa chambre, Camille Deschamps-Neely n'est guère contente de la situation et une idée lui vient, sachant que, si la vipère s'accouple aujourd'hui avec Carl Neely, elle a 90% de possibilité d'être enceinte, alors que si elle s'accouple demain, la possibilité tombe à 50%, elle influence son mari, à défaut de pouvoir le posséder, pour qu'il ne fasse pas l'acte sexuel avec la vipère, la refuser, la repousser. Carl Neely referme la porte derrière lui, n'ayant pas réussi à expulser sa collègue de sa chambre, qui comme un serpent s'est enroulée autour de lui, François-Paul de Kermadec donne des idées à Carl Neely sur ce qu'il pourrait faire avec Kate Blake. Le détective affirme à Kate Blake, d'une voix qui se veut neutre, inexpressive, pour camoufler les idées perverses qui lui traversent l'esprit :

— Collègue, laissez-moi, je ne peux me permettre une aventure en pleine enquête... en plus que j'ai un peu bu... veuillez bien retourner dans votre chambre et laissez moi seul...

Mais comme sa collègue ne bouge pas et se colle à lui encore plus.

— ... Très bien... Si vous pensez que je vais céder et vous satisfaire sexuellement, vous rêvez. Je n'ai pas envie d'employer la force pour vous expulser... alors sortez par vous même.

Kate Blake ne réagit pas plus et, jouant son jeu de séduction, elle lui murmure à l'oreille :

— D'accord, on va commencer alors par un petit réchauffement, non ?

Carl Neely, rouge comme une tomate de toutes ses idées perverses à caractère sexuel et des mains de Kate Blake qui se promènent en-dessous de sa chemise, lui câlinant le torse, n'eut pas la force de résister et lui réplique :

— Par contre, aujourd'hui, le programme ne sera pas au classique, je m'y refuse, essayons autres choses... quelque chose de plus osée,.. lui faisant un clin d'œil pervers, espérant la faire fuir ainsi, ... si vous voulez... je dois l'avouer qu'avec aucune de mes épouses je n'oserais suggérer si ouvertement d'autres pratiques perverses de mes fantasmes,... encore moins pour un premier contact... mais vous, c'est différent... Acceptez ou partez... à vous de décider... mais je vous rappelle que j'ai beaucoup d'idées pour pimenter nos pratiques dans le lit...

La vipère de collègue hésite pendant une fraction de seconde, mais décide de rester, dans l'espoir, qu'il changera d'avis. Camille Deschamps-Neely, devant la porte de la chambre (elle n'avait pas envie de voir l'infidélité perverse de Carl Neely avec la vipère plus en détail, elle n'est pas voyeur), espérant que la vipère de collègue sortira bientôt, attend impatiente et inquiète pour Carl Neely. Pour la grande joie de la défunte épouse, Kate Blake est rapidement sortie de la chambre, mécontente, penaude, n'ayant pas réussie à s'accoupler avec son collègue, ni même à faire quelque pratique plus perverse avec son collègue, puisque l'influence de Camille Deschamps-Neely est venu à l'esprit du détective, faisant en sorte qu'il n'a pas passer à l'acte.

Un peu plus tard, Carl Neely, lui, n'est pas parvenu à s'endormir ne cessant de remâcher en lui la pensée suivante :

« Carl, t'es con... tu viens de tromper ta Mila... Vieux pervers incapable de garder ton sexe dans tes pantalons... tu penses le donner à la première femme enflammée et perverse qui se montre insistante...T'as quand même vu une autre femme nue... et reconnais que t'aurais aller plus loin, si tu ne t'es pas en souvenu de ta Mila... au moins, t'as eu le courage de ne pas forniquer avec elle ou qu'elle te fasse une pipe,... mais quand même... t'es infidèle... et t'es pervers... t'es stupide et ta Mila ne voudrait certainement pas te pardonner... Et c'est pas une excuse parce que t'es divorcé, que t'es pas marié... ou que t'as un peu, beaucoup bu... t'aurais fait la même chose si t'aurais été marié... ton alliance ne t'aurais pas sauver de l'infidélité... Je pense que je devrais me ressaisir... ou, au moins essayer de ne pas tromper à nouveau ma Mila... Mais il est trop tard maintenant... »

Dès que Kate Blake est sortie de la chambre du détective, Camille Deschamps-Neely la pousse en bas de l'escalier, escalier qui n'est pas loin de la porte de chambre du détective, brisant son bras droit. Carl Neely est sorti de la chambre en entendant le bruit lourd de la chute et appelle les urgences. Les ambulanciers ont amené Kate Blake à l'hôpital pour vérifier son bras cassé et ses autres blessures.


Le lendemain matin, Carl Neely, malgré son manque de sommeil, remis de ses consommations d'alcool de la veille, se rend à l'hôpital pour s'informer de l'état de sa collègue. Kate Blake revient au travail, mais doit faire attention à son bras dans le plâtre. Alors Carl Neely lui dit :

— Collègue, Kate Blake, reposez-vous, je m'occuperais de terminer les enquêtes et de faire les enquêtes sur le terrain. Je vous informerez de la progression et de mes conclusions, je solliciterais votre avis, bien entendu.

Kate Blake hoche la tête pour toute réponse, sachant qu'il a raison et qu'aucune argumentation n'est nécessaire avec lui. La vipère, malgré qu'elle passe toute la journée dans sa chambre d'hôtel, ne cesse de planifier les prochains coups pour se glisser dans le lit du détective et avoir un enfant de lui. Carl Neely, lui, content que sa tentation soit loin, fait son enquête avec beaucoup de plaisir et n'a aucunement besoin d'avoir peur que sa collègue ne le surprend alors qu'il est dans une vision. À midi, il mange avec sa collègue, tout en lui expliquant ses conclusions des enquêtes. Le soir, tout est tranquille pour Carl Neely qui dort enfin d'un sommeil profond, malgré son sentiment de culpabilité d'avoir été infidèle à sa femme, à sa Mila. Kate Blake, elle, dort dans sa chambre, contente de son prochain plan.


Le lendemain matin, les deux inspecteurs reviennent à Northview sans incident. Après deux heures et demie de conduite, ils reviennent à la station de police. Le détective Carl Neely rédige un rapport pour chacune des enquêtes. Une fois ce travail terminé, au moment où Carl Neely voulait ouvrir sa porte de bureau pour porter les rapports à son supérieur, Kate Blake rentre, fait un clin d'œil à son collègue, qui, lui, rougit de honte, et lui demande :

— Carl, t'as fini avec les rapports, aurais-tu un peu de temps pour m'aider ?

— T'aider ?..., bredouille le détective fort mal à l'aise en souvenir de leur dernier contact trop intime et inapproprié, pour quoi ? ... Expliquez-vous, collègue.

— J'ai besoin d'aide pour rendre un nouvel ordre dans mon bureau, mais avec un bras dans le plâtre, c'est difficile.

Carl Neely ne fait qu'hocher la tête pour toute réponse et suit sa collègue jusqu'au bureau, ne cessant de penser les phrases suivantes :

« Carl, t'es sérieusement un vieux pervers, quand de toutes les possibilités rationnelles d'aide entre collègues de sexe opposé tu ne penses qu'à la possibilité sexuelle, et perverse en plus,... Je reconnais que c'était bizarrement excitant... Non, vieux esprit pervers! Arrêtes d'y penser... Juste à y penser, à se remémorer l'action avec ta collègue, et encore plus à réaliser certains fantasmes... tu t'excites et tu ne penses qu'à ça. Beurkh! Je ne pense pas que ma Mila voudrait revenir avec moi. Je ferais mieux de la quitter, de ne pas revenir chez Faith Clancy aujourd'hui,... je ne pourrais regarder ma fille et ma Mila comme si rien n'était... comme si je n'ai pas trompé ma femme... J'ai quand même connu une autre femme, et en plus de quelle manière et dans quel état! Ah ! Ah ! Ce n'est pas reluisant. Je ne peux de honte revenir, sauf si je veux tomber six pieds sous terre.... Bravo, Carl dans quelle merde tu t'es mis. Carl, je me mets dans de beaux draps maintenant... Mais où aller ? Si je convaincs Kate qu'elle m'héberge, le temps que je trouve un appartement... Oui ! Quelle bonne idée ! D'ailleurs que je commette infidélité jusqu'à la fin, ce n'est pas un grand pas à faire... »

Une fois que Kate Blake a dicté à Carl Neely et à un autre collègue, Jonathan Jackson, les changements pour son bureau, elle les remercie et les congédie. Seul Carl Neely est resté. La blonde l'interroge :

— Carl, quelle est la raison de rester à mon bureau ? Sauf, continue-t-elle en lui faisant un clin d'œil chargé de sous-entendu, si c'est pour autre chose ?

— Disons, répond le détective, aussi rouge qu'une tomate à l'allusion de Kate Blake, que je solliciterais votre aide pour que vous me loger chez vous pour un maximum d'une semaine, le temps que je trouve un appartement... Bien sûr, je vous payerais un loyer si vous le voulez.

— Carl, pas besoin de payer de loyer, nous nous entendrons d'une autre manière.

Sur ces mots, le détective est sorti du bureau, encore plus honteux et désespéré de sa situation.

Ivan Petrovich Bogdanov apparaît à la droite de Camille Deschamps-Neely et l'informe :

— Madame Deschamps-Neely, je sais ce que trame ces sombres nazis criminels et je vous informe de mon plan d'action. Ces imbéciles planifient en décembre, si Carl Neely est toujours vivant, de le tuer en l'attirant avec la complicité d'une prostituée, cette femme est Kate Blake, qui l'attire dans une rue sombre de la ville pour le tuer, eux trois sur lui, dans le noir. Puis prendre ses vêtements et documents pour retrouver Mila Vasilieva, qui est, soit dit en passant, enceinte, mais elle n'est pas encore certaine, et tuer la Bulgare et Marie Neely lorsque Faith Clancy n'est pas dans la maison, si elle s'y trouve, ils la tueront également, ne voulant laisser aucun témoin derrière eux. Ainsi, mon plan est le suivant : je m'occupe à rentre fou la bande d'homosexuels, les trois criminels se connaissent d'une manière très intime, je les poursuivrais inlassablement et leur instillant une peur de trahison entre eux, ce qui est un réel danger pour ces nazis. Ainsi entre aujourd'hui, fin novembre, et fin décembre, un mois, les nazis peuvent s'éliminer entre eux, sans qu'ils parviennent à éliminer Carl Neely. Qu'en pensez-vous de mon plan ?

— Monsieur Bogdanov, vous êtes militaire, la tactique est votre affaire, je vous fais confiance.

— J'en suis honoré Madame Deschamps-Neely. Nous nous revoyons dès que la bande nazie est inexistante.

Il parle ainsi et le Russe s'en va pour mettre en action son plan. Camille Deschamps-Neely est rassurée que son mari pourra s'en sortir du plan machiavélique de la bande de John Calvaro.

Carl Neely revient à son bureau et réfléchit au moyen de récupérer ses affaires qui sont chez Faith Clancy sans croiser ni la vielle femme, ni sa Mila, mais ne trouve aucune possibilité et décide d'abandonner son idée de récupérer ses affaires. En après-midi, il décide d'appeler Mila Vasilieva pour l'informer qu'il ne viendra pas ce soir et qu'il ignore son retour, mais qu'elle considère qu'ils ne sont plus en couple. Il raccroche le téléphone avant que Mila Vasilieva n'ait le temps de lui demander la raison, ne voulant aucunement se justifier auprès de sa Mila, il a trop honte, et il ne veut pas lui mentir. Une fois que le téléphone est raccroché, Carl Neely se sent plus léger, puisqu'au moins, il considère qu'il a libéré sa Mila de l'illusion d'être en couple avec lui, même si, au fond de son cœur, il est marri de sa situation, ne cessant de se répéter qu'il est un vieux pervers infidèle. Une fois qu'il a terminé son travail, il attend sa collègue Kate Blake pour partir avec elle. Elle vit dans un appartement. Carl Neely la remercie de l'aider, elle lui sourit et, malgré son bras encore dans le plâtre, elle essaie de l'attirer vers son lit, le détective, ensorcelé par la femme, ne lui présente pas de résistance et termine dans son lit, satisfaisant ses basses pulsions sexuelles.

« Très animalier comme comportement », pense Camille Deschamps-Neely en voyant la lueur grossièrement lubrique dans le regard de Carl Neely avant qu'il ne referme la porte de la chambre suivi de la vipère, « Heureusement qu'il n'était pas comme ça lorsqu'on s'est marié, parce qu'il pourrait se satisfaire seul alors. C'est juste grossier ! ».




À suivre.

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