Une autre fin et d'autres solutions
Chapitre 3 : Suite des enquêtes, Seconde partie
4804 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour il y a 4 mois
Deux semaines et demie après la « mort » de Carl Neely, à Belview.
Jim Clancy/Boris Roussopoulos avec ses deux alliés, Ahmad Ebrahim et David Rosenberg, réfléchissent à un moyen pour entrer dans la demeure familiale d'Olivier Clancy. Après une heure de réflexion, il les quitte. L'ex-ambulancier et actuel inspecteur rentre chez lui, dans son appartement. Dès qu'il franchit le seuil de son appartement, il remet son alliance à sa main gauche et retire les verres de contact colorés et salue son père et son frère qui sont à sa droite. Après le repas du soir, il consulte le dossier de sa famille.
Ainsi, son arrière-arrière-grand-père paternel, Marc-Hubert Clancy, un banquier, avait deux sœurs, Hélène-Marie Clancy-Vuković et Sophie-Anne Clancy-Jung, sur lesquelles Marc-Hubert Clancy, avec l'accord tacite des parents, a poussé une malédiction familiale sur elles et sur ses propres descendants. Cette malédiction est le résultat d'une action malhonnête, perfide de Marc-Hubert Clancy, qui, au lieu de payer pour son malhonnêteté, à savoir d'avoir séduit la femme d'un collègue, Hannah Bergson-Bergmann, de lui avoir fait un enfant et d'avoir préméditer l'assassinat du collègue, Jonah Bergmann, la pousse sur les autres. Avant de mourir, Jonah Bergmann a maudit Marc-Hubert Clancy et sa femme de connaître une fin similaire à la sienne. Marc-Hubert Clancy, pour éviter de mourir tôt, pousse la malédiction sur ses sœurs et ses descendants. Et comme les générations suivantes repoussaient toujours la malédiction, elle a fini par tomber sur Aiden Clancy, son père qui meurt plutôt jeune, et sur Daniel Clancy, son frère. Jim Clancy comprend qu'il doit faire cesser cette malédiction pour que sa femme puisse accoucher de leur fils. Il a compris que la fausse-couche de sa femme est en rapport avec cette malédiction. L'ex-ambulancier sait qu'il doit retrouver le collier d'Hélène-Marie Clancy-Vuković et le détruire le plus rapidement possible. Mais, maintenant, la seule difficulté est se rendre dans la demeure de son grand-père pour récupérer le collier qui l'intéresse.
Alors qu'il range les dossiers, il voit Caitlin Mahoney se manifester à sa droite, lui sourit, et lui révèle :
— Mon beau-père, Carl Neely, est parmi les vivants. Toute une histoire, puisqu'il a compris, grâce à mon aide un peu maladroite, la vipère qu'est ma mère. J'ai contactée votre épouse pour lui donner l'idée de simuler sa mort. Il est vivant sous l'identité de Franck Fischer, inspecteur. Présentement, il est un sans-abri dans la ville de Bigview et n'a pas encore commencé l'enquête qu'il doit faire, et je pense le diriger vers vous. Il pourra vous aider, si vous le voulez. D'ailleurs, il est veuf de ma mère, mais il ne le sait pas encore.
— Je ne refuse pas un renfort aussi efficace, ni de revoir un bon ami.
— D'accord. Je pense que d'ici une à deux semaines, il sera proche de votre appartement. Vous le reconnaîtrez facilement, mais ne lui dites pas si tôt que vous savez qu'il est Carl Neely, puisqu'il ignore que vous êtes Jim Clancy. Aussi, Carl Neely sait les capacités surnaturelles de votre femme.
Sur ces mots, la belle-fille de Carl Neely s'en va. Jim Clancy sourit à l'idée de revoir son ami l'inspecteur.
Daniel Clancy commente à son frère la situation :
— Mon frère, tu peux te considérer très chanceux d'avoir Carl Neely de notre côté. Je pense qu'il vous aidera à avoir accès à la demeure de notre grand-père et récupérer le collier. Je te laisse, tu as une joyeuse visite ce soir, mais, pour te consoler, ta femme, Mélinda, a deux prétendants, qui sont tes anciens collègues. Alors, le retour à la maison ne sera pas si calme que tu le penses.
Son frère s'évapore de sa vue avant que Jim Clancy ne lui demande l'identité des prétendants.
L'ex-ambulancier/actuel inspecteur soupire en entendant quelqu'un frapper à sa porte, puisqu'il sait que c'est Mary Smith, la belle vipère qui veut se glisser dans son lit. Il l'ignore comme toujours, ne lui ouvrant même pas la porte. Jim Clancy, lors de ses enquêtes, a bien croisé plusieurs femmes qui ne manquent pas de charme et de beauté, mais il a résisté à ces sirènes, se rappelant de sa Mélinda et de son alliance.
Une semaine plus tard, Jim Clancy, lorsqu'il termine sa journée de travail au commissariat, remarque Caitlin Mahoney à sa droite qui s'exprime ainsi :
— Comme promis, mon beau-père est à l'entrée du bâtiment.
L'ambulancier chuchoteur d'esprits hoche la tête et voit, effectivement, à l'entrée du bâtiment, un homme dans un état plutôt triste, manifestement un sans-abri, suivi par un esprit errant d'un octogénaire alcoolique. Jim Clancy salue le sans-abri et lui demande s'il a des papiers, Carl Neely/Franck Fischer, qui s'est réveillé, sursaute et le supplie :
— Vous êtes un policier. Je ne faisais rien d'autre que dormir un peu, puisque j'arrive rarement à dormir. Je quitte l'endroit maintenant, il n'y a pas de problème. Mais pitié, ne me maltraitez pas.
Carl Neely se redresse sur ses pieds.
— Attendez, ne partez pas si vite. D'abord, déclinez-vous, vous avez un nom et un métier, je peux toujours vous aider à trouver un métier, j'ai beaucoup de contacts et je peux vous héberger chez moi le temps nécessaire pour vous trouver un logis acceptable.
— Je suis... C..., non, je suis... Franck Fischer, j'étais inspecteur. Je ne comprends pas pourquoi vous m'aiderez, alors que depuis deux-trois semaines je vis ainsi, sans emploi, ni lieu fixe pour dormir, ni de quoi manger ou boire, et personne ne s'en souci. Je n'ai ni femme ni enfant, un inspecteur désespéré qui n'a plus aucun espoir de revenir dans le métier, surtout après ce que j'ai fait... mais bon. J'ai eu l'illusion de croire qu'en m'enfuyant de ma ville sans arme et sans médicaments que je pourrai refaire ma vie, oublier mon passé, mais il me rattrape ce passé. Je me sens tellement coupable que je regrette d'être encore parmi les vivants. J'étais optimiste deux semaines plus tôt, mais maintenant, j'ai perdu tout espoir, je ne suis qu'un bon à rien...
— Monsieur Franck Fischer, vous êtes un collègue à moi et nous cherchons justement un candidat au poste, alors je peux vous aider, venez chez moi. Je veux vous aider.
— Vous ne savez rien de moi, peut-être suis-je un meurtrier ? Je suis étonné que vous ne soyez pas plus méfiant.
Jim Clancy/Boris Roussopoulos et Caitlin Mahoney, exaspérés du comportement si pessimiste de Carl Neely, influencé par son ancêtre à sa gauche, décident, tacitement, de passer à l'action; la belle-fille essaie d'influencer son beau-père, alors que Jim Clancy le maîtrise pour l'amener dans son appartement. Carl Neely, n'ayant aucune force pour résister à Jim Clancy, se laisse faire.
Carl Neely/Franck Fischer assit en face de Jim Clancy/Boris Roussopoulos baisse les yeux, se regardant les pieds, puisqu'il s'attendait à un interrogatoire de la part de l'inspecteur. Contre toute attente, Jim Clancy/Boris Roussopoulos donne à son ami de la nourriture, de l'eau, du jus et un peu de vin. Carl Neely lui sourit timidement et commence à se nourrir tranquillement, alors que, sous les yeux de Jim Clancy, le mauvais esprit chuchote à son ami toutes sortes d'idées et accusations. Il voit bien que les propos de l'esprit a une influence sur son ami, contribuant à le rendre pessimiste, alors Jim Clancy se permet d'intervenir, au grand étonnement de Carl Neely qui faillit avaler de travers sa nourriture, en ces termes :
— Mon cher collègue, il n'est pas étonnant que vous soyez si pessimiste, puisqu'un mauvais esprit vous suit et vous nuit. Cet esprit est un vieil homme alcoolique qui ne cesse de vous chuchoter et suggérer toutes sortes d'inepties. D'ailleurs, dit le chuchoteur d'esprits au mauvais esprit errant, laissez Franck Fischer en paix, je sais qu'il est un très bon inspecteur, cessez de le culpabiliser pour quelque chose qu'il n'a jamais commis. Sachez que j'ai des alliés très efficace et vous, vieil alcoolique démoniaque, ne pourrez pas empêcher mon collègue de le détourner de son enquête.
Le mauvais esprit errant éclate de rire et lui annonce :
— Vous pensez me faire peur, vous n'oubliez pas que je connais mieux Carl Neely que vous. Vous l'ignorez, mais il est alcoolique et est un bisexuel latent. Ah!Ah!
Sur ces mots, le méchant esprit s'évapore de la vue, de l'ouïe et du nez de Jim Clancy. Carl Neely, devenu blême lorsque son ami a mentionné son enquête qu'il n'a pas encore commencé, ayant peur qu'il soit découvert, lui demande, pour faire divergence :
— Vous communiquez aussi avec les esprits ? J'ai moi-même rencontré une femme, lorsque j'étais dans une ville non loin d'ici, qui m'avait expliqué qu'elle voyait les esprits et c'est elle qui m'avait donné la mission d'enquêter sur le cas d'un ancêtre obscur de Carl Neely, un collègue et ami, mort depuis quelques semaines. Enquête que je n'ai pas encore commencé, puisque je n'ai encore aucun emploi qui me permettrais de justifier d'avoir accès à certains endroits. Mais bon... laissons mes problèmes personnels de côté, aurez-vous encore un peu de vin ?
— Mon cher collègue, j'ignore tout de la nature de votre enquête, c'est votre enquête, mais je pense savoir la femme et la ville où vous avez été, est-ce Mélinda Gordon, épouse de l'ambulancier Jim Clancy, veuve depuis deux mois, qui vit dans la ville de Grandview ?
— Comment avez-vous deviné ?
Carl Neely est devenu encore plus blême.
— Jim Clancy m'a donné une enquête, je dois l'aider, pour que sa femme et leur enfant soient en sécurité. Mon enquête principale, qui piétine un peu sur place maintenant, est le cas de la famille Clancy. Je dois retrouver un certain collier qui est dans une demeure, mais mon équipe et moi ignorons comment nous pourrons rentrer avec une raison valide.
— Mais, c'est simple, vous n'avez qu'à demander à un juge qu'il vous donne une autorisation écrite pour faire une perquisition dans la demeure.
— Malheureusement, nous n'avons trouvé aucun juge.
— Dans ce cas, il y a toujours l'option d'observer l'endroit et d'essayer de voir s'il y a des activités suspectes. À partir du moment que nous doutons de la présence d'activités suspectes et dangereuses, n'importe quel juge nous donnera les autorisations. Ainsi, d'une pierre deux mouches, nous réglons un problème et vous récupérez le collier. Sinon, il y a toujours l'option de faire une perquisition sans autorisation, mais c'est illégal. Si vous n'avez plus de vin, vous pouvez toujours me donner un digestif ?
— Mon collègue, je ne pense pas que Carl Neely serait très fier de vous si vous commencez votre enquête après avoir bu. Ressaisissez-vous, vous êtes clairement un inspecteur compétent, sinon Carl Neely ne vous aurait pas confié cette enquête. Et je sais de Jim Clancy que Carl Neely est un inspecteur très intègre, compétent et sérieux.
— C'est gentil de me flatter...
Carl Neely affiche un petit sourire forcé à la remarque de son ami et continue à parler.
— ... mais vous ignorez encore à quel fou vous avez affaire. Bon, je prendrais de l'eau alors.
Carl Neely/Franck Fischer vide d'un seul trait deux verres d'eau et réfléchit pendant quelques minutes avant d'affirmer timidement à son collègue :
— J'accepte votre offre, si vous ne vous y opposez pas.
— Je ne m'oppose aucunement.
— D'accord. Alors, je vais me préparer pour trouver un emploi le plus rapidement possible, question que je ne sois pas un fardeau pour vous. Je ne pense pas que vous pourrez me supporter bien longtemps, je suis un malade de mon espèce. J'ai, selon le psychiatre consulté, une psychose paranoïaque précoce et, pour calmer mes crises, je consommais des somnifères, des anxiolytiques et des antipsychotiques, ces médicaments étaient très efficaces. Je ne consomme plus ces médicaments depuis que j'ai fui ma ville, puisque mon supérieur, qui était l'amant de ma femme, avait prémédité mon meurtre. Et je l'ai échappé de peu.
Sur ces mots, Carl Neely se tait et observe son collègue en face de lui. Jim Clancy/Boris Roussopoulos ne dit rien, puisqu'il écoute la réelle explication des évènements que Caitlin Mahoney lui narre, tout en lui précisant que les médicaments n'avaient aucun effet bénéfique pour son beau-père, le laissant amorphe et sans aucune volonté toute la journée. Le chuchoteur d'esprits se racle un peu la gorge, réfléchissant ce qu'il dirait pour ne pas effrayer son ami, et lui annonce :
— Collègue, sérieusement, n'essayez pas de m"effrayer, vous ne pouvez être un tel homme. Je vous fais confiance, puisque Carl Neely vous a choisi pour mener à bien cette enquête, tout comme que j'ai l'enquête de Jim Clancy à faire. Je pourrais être un précieux allié pour vous, comme vous pour moi. N'écoutez pas les propos pernicieux de ce mauvais esprit et tout ira mieux.
Carl Neely hoche la tête pour toute réponse. Jim Clancy lui a préparé une chambre d'invité.
Le soir, chacun des deux hommes dorment dans leur lit, mais Carl Neely a une nuit très agitée, ne parvenant pas à dormir, n'ayant que des cauchemars que le mauvais esprit lui présente. Il se lève pour se diriger, comme un somnambule, vers la cuisine. Dès qu'il est arrivé dans la cuisine, il voit un couteau voler et se planter à deux centimètres de lui, le laissant mort de frayeur.
À ce moment, Jim Clancy entre dans la pièce et dit au mauvais esprit de laisser l'inspecteur tranquille, de cesser son jeu perfide. Le mauvais esprit éclate de rire et fait voler un dernier couteau vers Carl Neely, le blessant, et disparaît. Jim Clancy/Boris Roussopoulos se dépêche d'aider Carl Neely, le soignant. Carl Neely commente, après l'intervention de premiers soins de l'ex-ambulancier :
— Merci de votre aide. Mais je vous ai bien dit que je suis un fou, voir des couteaux volés sans que quelqu'un les ait pris...
— Cessez vos balivernes, mon collègue, je vous le dis qu'il est affaire d'esprit. C'est ce mauvais esprit alcoolique qui vous joue le tour. Heureusement, je l'ai chassé, puisque j'ai du renfort dans le monde des esprits.
— Merci.
Un silence gênant s'installe entre les deux hommes. Après plusieurs minutes dans un silence pesant, Jim Clancy demande à son ami :
— Vous ne parveniez pas dormir, n'est-ce pas ?
— Exactement.
— Pour quelle raison ? Un cauchemar ?
— Oui, c'est terrible.
— Quel est votre cauchemar, si la question n'est pas indiscrète ?
— Disons...
Carl Neely regarde ses pieds, réfléchissant à ce qu'il lui répondrait.
— ... Tantôt c'est une répétition de ma plus grande erreur de ma carrière, tantôt, c'est des rêves à caractère érotique qui me dégoûte, tantôt c'est la répétition de la mort de quelqu'un que j'apprécie beaucoup qui ne cesse de m'accuser de sa mort. Ces cauchemars se répètent tous les soirs, raison de mon insomnie.
— Vous n'êtes pas obligé de me donner plus de détails si vous ne le voulez pas. Retournez dormir et tout sera correct.
Carl Neely/Franck Fischer ne fait qu'opiner du chef pour toute réponse et revient dans son lit.
Le lendemain matin, Carl Neely/Franck Fischer postule au poste d'inspecteur au commissariat de la ville. Dès le lendemain après-midi, il reçoit un appel d'entrevue d'embauche pour le lendemain. Dès qu'il arrive à l'entrevue, il est étonné de voir, parmi ses interlocuteurs, Boris Roussopoulos, mais n'affiche pas son étonnement.
La semaine prochaine, Carl Neely est embauché comme inspecteur et se joint, à la demande de Jim Clancy/Boris Roussopoulos à son équipe.
David Rosenberg et son gendre sont partis faire une observation du terrain, pour voir s'il y a des activités inhabituelles ou dangereuses dans la demeure d'Olivier Clancy depuis deux semaines. Les deux inspecteurs reviennent à leur poste après trois semaines d'observation. David Rosenberg avise à Jim Clancy/Boris Roussopoulos du résultat de leur observation :
— Monsieur Boris Roussopolous, nous avons remarqué une activité bizarre dans la maison, il y a toutes sortes d'individus masqués qui entrent et sortent, se réunissant une fois par semaine, et, par le bruit qui nous parvient à l'extérieur, il est évident qu'à un moment c'est une fête, voire des orgies, à un autre moment c'est un air solennel, quasi religieux, mais je trouve que ces individus sont plus mécréants que rien d'autres. Avis que mon gendre partage avec moi. Je pense que nous avons une fort bonne raison d'entrer, puisqu'il est évident qu'il y a des activités illicites qui se passent, puisqu'il y a beaucoup de mouvements des automobiles à la demeure et vice-versa dans la plus grande discrétion chaque deux à trois jours.
L'intéressé écoute sans dire de commentaire, hochant la tête pour marquer son approbation à la perquisition de la demeure au courant de la semaine.
Jim Clancy/Boris Roussopoulos aide aussi Carl Neely/Franck Fischer dans son enquête. Depuis que Carl Neely a commencé son enquête sur sa famille, le méchant esprit errant du vieil alcoolique essaie de plus en plus de l'influencer en ne lui suggérant qu'un pessimisme qui commence sérieusement à avoir un effet sur son ami. Jim Clancy a remarqué que l’inspecteur d'une semaine à l'autre présente de moins en moins d'intérêt à son travail, l'évite de plus en plus et soupçonne qu'il a commencé à consommer de l'alcool plus que d'habitude, puisqu'il voit que le mauvais esprit errant qui le suit sourit ironiquement au chuchoteur d'esprits. Jim Clancy/Boris Roussopoulos décide de filer son ami, même s'il n'est guère intéressé à le faire. Carl Neely continue son enquête sur sa famille est trouve que son père, Andrew Neely, policier de métier, marié à Marianne Hervé-Neely, est le fils de Frédérick Neely, juge, et Erika McOnnar-Neely. Ce Frédérick Neely est lui-même fils d'un juge, Antoine Neely, et de Fenella Macpherson-Neely. L'arrière-grand-père est le mauvais esprit qui influence négativement Carl Neely, mais l'ami inspecteur de Jim Clancy l'ignore, puisque Jim Clancy n'est pas encore parvenu à l'informer, puisque, à chaque fois qu'il voulait l'informer, Antoine Neely, l'esprit errant du vieil alcoolique, détourne et dérange son arrière-petit-fils. En filant Carl Neely, Jim Clancy remarque qu’il ne cesse de feuilleter son dossier de recherche, ne cesse de soupirer d'exaspération, comme si la tâche était insurmontable, et ne cesse de murmurer contre lui-même et de s'accuser d'incapacité. Pour oublier ses sombres pensées, l’inspecteur, outre son verre de vin habituel, se console dans un verre de scotch, évitant soigneusement de s'enivrer trop, mais suffisamment pour s'assommer un peu avec l'alcool. Il est clairement ivre, n'étant jamais habitué à boire de si fort alcool en quantité plus importante.
Jim Clancy et Caitlin Mahoney, qui se présente à la droite de Jim Clancy, soupirent en voyant le comportement de l’inspecteur Carl Neely et la belle-fille s'inquiète :
— Mon beau-père commence sérieusement à tomber sous l'influence de ce mauvais esprit, je n'apprécie pas le désespoir qui l'a attrapé sous l'influence de ce vieil alcoolique, je vais essayer de l'influencer, mais sans aucune garantie. Vous pouvez toujours essayer, de votre côté, de lui remonter le moral.
— Pardonnez-moi de mon indiscrétion, mais restez-vous encore parmi les vivants pour aider votre beau-père ?
— Oui, je ne veux pas qu'il sombre dans le désespoir et l'alcool, alors qu'il est un bon homme, certes très rationnel, mais intègre.
Sur ce discours, Caitlin Mahoney disparaît de la vue de Jim Clancy pour être à la droite de son beau-père.
Jim Clancy revient chez lui, réfléchissant à ce qu'il pourra faire. En entrant dans son appartement, Daniel et Aiden Clancy l'informent qu'Antoine Neely a commencé à s'intéresser à lui, surtout depuis qu'il a compris qu'il veut sérieusement aidé Carl Neely à mener son enquête. La nuit n'a pas été calme ni pour Carl Neely, ni pour Jim Clancy.
Le lendemain matin, Jim Clancy comprend, à partir de son rêve, qu'Antoine Neely, surnommé de son vivant Gaylord, était alcoolique, bisexuel et adepte de Satan, qui pousse sa malédiction sur son arrière-petit-fils et qui essaie de l'entraîner dans son camp. Pour briser cette malédiction, il faut que Carl Neely se débarrasse d'une bague que son grand-père lui a donné lorsqu'il était un jeune homme. Cette bague est ensorcelée et est celle qui attire autant de malheurs sur lui, en plus de son arrière-grand-père qui le dérange. Dès son réveil, Jim Clancy discerne Caitlin Mahoney, paniquée, lui hurler :
— Aide urgente dans l'appartement de Carl Neely! Si vous ne voulez pas qu'il quitte définitivement le monde des vivants!
Carl Neely, un peu avant que sa belle-fille accoure chez Jim Clancy, a vécu une expérience de mort imminente, entre la consommation d'alcool et la réalisation en rêve sur son ancêtre. Ce dernier veut le piéger, le fatiguer, le pourchasser, le harceler et le menacer, désirant le posséder. Alors Carl Neely, ne pouvant plus supporter la pression, décide de ne plus animer son corps au matin. Et c'est à ce moment que le mari de Mélinda Gordon fait irruption dans la chambre. Depuis cette expérience de mort imminente, l’inspecteur a acquis une capacité surnaturelle, celle de rétrocognition, c'est-à-dire en étant dans une salle ou en touchant un objet, il a des visions de ce qui s'était passé, l'aidant à résoudre des énigmes policières.
Jim Clancy, aussi rapide que l'éclair, se rend chez Carl Neely, qui, heureusement, habite l'appartement voisin au sien, et procède à sa réanimation, puisqu'il a vu son âme proche de la fenêtre de sa chambre totalement désorientée et fatiguée, frappée par une soudaine réalisation. Comme Jim Clancy ne cesse de le réanimer, en plus de le convaincre par des mots de revenir parmi les vivants jusqu'à ce que l'âme de Carl Neely revienne dans son corps, l’inspecteur finit par ouvrir les yeux, étonné de voir Jim Clancy/Boris Roussopoulos à côté de lui, vérifiant ses signes vitaux, lui murmure :
— Vous n'avez aucune obligation à venir me sauver, mais merci de votre aide. Vous êtes inspecteur, mais vous semblez avoir des connaissances plus que minimales en secourisme. Est-ce un esprit qui vous a informé de mon état pour que vous venez si rapidement ?
— Oui.
— Qui est-ce ?
— Caitlin Mahoney, votre belle-fille.
— Merde! Vous avez alors compris depuis le début que je suis Carl Neely, et que Franck Fischer est un pseudonyme qui m'a permis de fuir de Grandview.
— Vous avez très exactement compris, Monsieur Carl Neely, mais je jouais votre jeu, pour votre sécurité. Et, soyez rassuré, je ne vous trahirais pas, je ne relèverais à personne votre réelle identité. Au contraire, j'ai des informations très importantes à vous confier concernant ce mauvais esprit qu'est votre arrière-grand-père, mais j'attendrais que vous vous rétablissez un peu.
— Merci beaucoup, Monsieur Boris Roussopoulos.
Carl Neely soupire de joie, étonné d'être encore parmi les vivants, surtout après la longue nuit parsemée de cauchemars et de luttes avec son arrière-grand-père. Jim Clancy, saluant son ami, quitte son appartement pour rentrer chez lui.
Un peu plus tard, au travail, Jim Clancy/Boris Roussopoulos demande à Carl Neely de venir à son bureau, ayant des informations importantes concernant son enquête familiale. L'ex-ambulancier/actuel détective explique à l’inspecteur ses conclusions concernant la malédiction qui l'avait frappé et le moyen de s'en débarrasser. Dès qu'il commence à expliquer le moyen pour mettre fin à la malédiction, Jim Clancy voit Antoine Neely, furieux, essaie d'influencer son arrière-petit-fils, mais il déguerpit vite lorsqu'il voit Aiden et Daniel Clancy se rapprocher de lui. Carl Neely, étonné des révélations de son ami, retire de son index une bague, puisqu'elle est cette bague ensorcelée. Il remercie Jim Clancy/Boris Roussopoulos de l'avoir aidé et part jeter dans la rivière la bague. Dès qu'il est de retour à son bureau, Jim Clancy remarque que Carl Neely est beaucoup plus léger et optimiste. D'ailleurs, Antoine Neely a tout simplement disparu, emporté par ses démons sous la terre, aspiré par le monde souterrain.
La même journée, les deux alliés de Jim Clancy lui annoncent une bonne nouvelle qui fera avancer leur enquête, à savoir qu'un juge leur a donné une autorisation pour une perquisition de la demeure d'Olivier Clancy, maintenant demeure d'un cousin obscur à Jim Clancy, un certain Erwin Clancy. Jim Clancy/Boris Roussopoulos, content, somme aux trois autres collègues :
— Messieurs Rosenberg, Ebrahim et Fischer, demain, nous irons enfin faire la dernière étape de mon enquête. J'attends de vous une collaboration sans faille, ce que je ne doute pas. Ainsi, nous nous rencontrerons directement sur le terrain, demain à 7 h 00.
Sur ces mots, les quatre inspecteurs rentrent chacun chez soi.
Le lendemain, les quatre inspecteurs s'attendent proche de la demeure à perquisitionner avant 7 h 00. Jim Clancy/Boris Roussopoulos s'organise avec ses collègues pour faire rapidement leur travail :
— Vous vous occupez de perquisitionner tous objets suspects, alors que je m'occupe de mon enquête des Clancy.
Les quatre hommes, forçant la porte, procèdent à leur travail. Les trois inspecteurs trouvent de curieux objets anciens et, dans le sous-sol, des tonnes de bouteilles d'alcool et de drogues en tout genre et un journal chiffré qui traite d'un commerce illicite. Jim Clancy, guidé par son père, a trouvé le collier qui l'intéresse. Il range le collier dans sa poche et vient aider ses collègues.
Après deux heures de travail, les agents de l’ordre reviennent au commissariat, signalant à d'autres collègues les activités illicites trouvées lors de leur perquisition, leur laissant le soin de s'occuper du cas. Jim Clancy/Boris Roussopoulos remercie ses collègues de leur collaboration et leur dit qu'il doit maintenant passer à une autre étape qui ne les concerne pas, mais que Franck Fischer peut l'aider. Carl Neely, étonné, accepte de l'aider et le suit jusqu'à son appartement. L'ex-ambulancier/actuel détective avise Carl Neely, une fois rendu dans son appartement :
— Monsieur Carl Neely, j'aurais besoin de votre aide pour la dernière étape de mon enquête. Une fois que j'aurais détruit le collier, il faut revenir à Grandview pour donner une leçon aux prétendants de Mélinda Gordon, vous me seconderez dans la tâche. Aussi, il faut enquêter sur ces deux prétendants. D'accord ?
— Tout est clair. J'accepte.
— Excellent. Demain, nous irons à Grandview. Pour votre information, vous êtes réellement veuf de Marguerite Smith-Neely deux semaines après la simulation de votre mort. Votre belle-fille s'en est occupée personnellement et, depuis que vous avez jeté la bague, elle est partie dans la Lumière.
À ces mots, Carl Neely est ému et remercie son collègue de l'information.
Le lendemain matin, Aiden Clancy dit un dernier au revoir à son fils et part dans la Lumière, alors que Daniel Clancy demeure encore parmi les vivants, informant son frère, dès qu'il est arrivé à Grandview, de l'identité des deux prétendants.
Simultanément à la venue de Jim Clancy et de Carl Neely à Grandview. À Grandview même.
Mélinda Gordon rangeant des nouvelles acquisitions voit Daniel Clancy qui lui annonce le prochain retour de son mari à la maison, et le retour de leur ami Carl Neely. La future mère, contente, remercie son beau-frère de lui faire parvenir de si bonne nouvelle.
— Mais, l'avertit Daniel Clancy, ne vous réjouissez pas si vite, n'oubliez pas que vous avez deux prétendants et que votre mari doit les vaincre. Vous ignorez tout d'eux et ils sont plus obscurs qu'ils ne le paraissent.
Sur ces mots, il s'en va, laissant Mélinda Gordon perplexe et inquiète pour son mari.
À suivre.