Histoire de famille, les Clancy

Chapitre 2 : Une fois que la boîte de Pandore familiale est ouverte

Chapitre final

8303 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 02/03/2023 00:45

Lorsque le couple arrive chez Robert Clancy et Jessica Cohen-Clancy, avant de frapper à la porte, Mélinda fait un signe à son mari qu’un esprit est devant la porte. L’esprit ressemble à un homme septuagénaire vêtu d’un costume classique noir. Il les avertit :

— Jolie famille et merveilleuse descendance! Je ne vous laisserais plus en paix, maintenant que vous êtes venu.

Sur ces mots, l’esprit errant disparaît.

Jim Clancy frappe à la porte, accueilli par son grand-père. Ce dernier fait une petite visite de l’ensemble de la maison. Visite sans incident. Lorsque Mélinda Clancy s’est assise sur le divan, elle est transportée dans une vision.

Dans la vision, elle voit Robert Clancy dans la trentaine assis sur le divan attendant quelqu’un. L’homme tourne le regard vers Mélinda Clancy avec une lueur effrayante, maladive et possédée dans le regard et, à une femme qui est entrée à sa gauche, lui présente un siège en face de lui. La femme âgée de quarante ans ressemblait à une diseuse de bonne aventure. La femme sort des cartes de tarot pour pratiquer la cartomancie. La femme lui interprète que l’un de ses petits-fils est particulièrement dangereux, puisqu’il parviendra à découvrir des sombres vérités et secrets de la famille, secondé par sa femme, femme qui a des capacités hors du commun, mais que ses enfants seront encore plus dangereux. Robert Clancy ne fait qu’hocher la tête et affiche un sourire malsain avant de quitter la pièce.

Fin de la vision.


Jim Clancy qui regardait du coin de l’œil sa femme est visiblement inquiet pour elle, surtout de la réaction de son grand-père. Mais, heureusement, lorsque Mélinda Clancy avait été dans sa vision, Jessica Cohen-Clancy est rentrée dans la pièce, détournant l’attention de son mari de Mélinda en discutant avec lui, captant son attention. Mélinda Clancy sourit à Jessica Cohen-Clancy, la remerciant du regard, et voit que la vieille femme a été guidée par un esprit errant, sa mère ou sa grand-mère, une octogénaire vêtue d’une longue robe beige et un voile sur la tête de la même couleur qui sourit à Mélinda Clancy et qui lui murmure :

— Vous avez beaucoup d’ennemis, mais vous avez aussi des alliés. Нека вас Бог чува и води [Que Dieu vous protège et vous guide]. Je protège ma petite-fille Jessica et mon petit-fils David.

Sur ces mots, l’esprit disparaît de la vue de la plus jeune femme. Robert Clancy ne pose aucune question à Mélinda.

Dès que Jessica Cohen-Clancy et Mélinda Gordon sont seules, alors Robert Clancy était dans le jardin et Jim Clancy était aux toilettes, cette dernière demande à la première si elle sait que sa grand-mère l’a guidée. L’intéressée lui sourit et lui dit que sa grand-mère, Sabrina Jovanovic, femme très pieuse et voyante, lui avait dit, lorsqu’elle était petite, de bien faire attention à ses petits-fils, puisque ses arrières-petits-fils sont destinés à des grandes missions par Dieu. Ils sont destinés, par leur lignée, autant du côté paternel que maternel, à avoir une influence et un pouvoir sur les hommes, à être des juges des hommes. Leur voix est importante dans les Cieux. Ils ne sont pas n’importe qui, mais ils n’en sont pas encore pleinement conscients de leur influence. Sa grand-mère est celle qui a fait en sorte que son grand-père, Jean Benhamou, se convertisse à l’orthodoxie. Sa mère, Sarah Benhamou, élevée dans la foi orthodoxe, était une femme a l’âme très douce, tendre, et calme et les seuls moments où elle haussait la voix c’était pour gronder les enfants. Aussi, elle était excellente cuisinière.


Lorsque Jessica Cohen parlait, la plus jeune femme voit un esprit à sa droite, celui d’un homme, un nonagénaire, qui est manifestement le père de Jessica Cohen étant donné la ressemblance entre les deux.


Le vieil esprit errant sourit aux deux femmes et prévient Mélinda Gordon-Clancy en ces termes :

— Je vous avertis, épouse de mon arrière-petit-fils, que Robert Clancy n’est pas tel qu’il vous apparaît. Je me demande même comment ma fille pouvait se marier à un tel homme! Sachez que je ne resterais pas les bras croisés devant la sérieuse menace du père de mon gendre.

— Excusez-moi de vous interrompre, Monsieur Cohen, mais savez-vous le nom de cet homme ?

— Oui, le père de mon gendre est Albert Clancy.

Sur ces mots, Salomon Cohen, le père de Jessica, disparaît de la vue de Mélinda Clancy.


La vieille femme, qui n’a entendu que la question de Mélinda, lui demande sur l’identité de l’esprit vu. L’épouse de Jim Clancy lui dit que l’esprit est son père qui lui faisait savoir qu’il ne sera pas inactif si Albert Clancy essaye de faire du mal à sa famille. Jessica Cohen-Clancy sourit à Mélinda Clancy et lui dit qu’elle est toujours à sa disposition pour toutes informations. La plus jeune femme la remercie et les deux femmes partent dans le jardin où leur mari respectif les attendaient. Mélinda Clancy voit à la droite de son mari l’esprit errant d’une vieille femme vêtue d’une chemise blanche et d’une jupe verte qui est la mère de Robert Clancy l'informe :

— Mon arrière-petit-fils, méfie toi de l’apparente bonté d’un homme qui veut cacher sous le tapis les saletés de la famille, c’est le cas de mon fils et de mon mari, d’Albert et de Robert. Je t’avertis parce que j’ai compris que Georges Clancy, mon beau-père, est un fils de pute, un salaud de la pire espèce, et que mon mari ne veut pas que les descendants le sache.

Sur ces mots, l’esprit errant s'en va.


Le plus jeune couple suive le plus vieux jusqu’à la véranda et se séparent. Les plus vieux vont dans le salon et les plus jeunes sortent à l’extérieur dans le jardin, permettant ainsi à Mélinda Clancy d’expliquer à son mari les esprits errants qu’elle a vu et leur message, laissant Jim perplexe. Au même moment, Mélinda Clancy voit à sa gauche le vieil Italien du siècle passé avec un sourire ironique et s'exclame :

— Vous commencez à trop fouiller à mon goût dans les histoires de famille. N’oubliez pas que la curiosité à tuer le chat. Et que l’histoire peut se répéter. Ah ! Ah !

Sur ces mots, il disparaît.


Jim, voyant sa femme blêmir, lui demande ce que l’esprit errant lui a dit. Dès que sa femme lui rapporte, il se fâche après cet ancêtre qui ose menacer sa famille. Jim Clancy et sa femme retourne chez eux.

À leur arrivée, Faith Clancy les accueille avec un sourire sincère. Mélinda Clancy voit, à la droite de son mari, son beau-père et son beau-frère qui lui sourient tristement avant de disparaître. Un peu plus tard dans la soirée, alors que Jim Clancy et sa femme allaient dormir, Mélinda Clancy voit le vieil Italien, un sourire narquois aux lèvres, la nargue :

Per mio Dio [Par mon Dieu], vous êtes encore vivants ! Alors vous aurez le droit de savoir certains secrets de famille que vous ne pourrez plus communiquer à personne. À ce soir.

Sur ces mots, l’esprit errant s'évapore.


Le couple s’endorme néanmoins, mais la nuit n’était pas tranquille pour le couple, parsemée de cauchemars. Mélinda Clancy fait un cauchemar. En se réveillant, elle voit que son mari dormait profondément, alors que son âme est à côté d’elle, visiblement rassuré qu’elle soit vivante. Mélinda demande à Jim la raison de son inquiétude et la raison de ne pas regagner son corps. Il lui répond :

— Je n’ai pas encore regagné mon corps, parce qu’il fallait que je te protège pour que tu puisse revenir dans ton corps, mes ancêtres, surtout mon grand-père et arrière-grand-père paternel, mais aussi mon grand-père maternel et arrière-grand-père maternel voulaient t’empêcher de revenir dans ton corps, tuer ton corps lors de ton sommeil. Alors, mon père, mon frère, Abraham Libermann et moi avons lutté toute la nuit pour les vaincre. Je t’aime beaucoup ma chérie et je ne peux accepter de te perdre pour une stupide histoire de famille.

Sur ces mots, Jim Clancy regagne son corps. Il ouvre les yeux, fatigué, se retourne et s’endort.

Jim Clancy fait un cauchemar. 


Le lendemain, le couple se raconte leur cauchemar. Jim Clancy conclut que leurs cauchemars ont un rapport avec sa famille, son rêve ayant un rapport avec ses arrières-grands-parents du côté de sa grand-mère maternelle, à savoir Samuel Bergman et Catherine Kvapil-Bergman, et leur pratique échangiste et voyeuriste avec un couple d'amis, alors que le rêve de Mélinda a un rapport avec sa famille, un cas d'infidélité, mais il ne saurait dire le degré, ni les individus concernés. Jim Clancy appelle le détective Alexandre Weisbach pour lui demander de rechercher le rapport entre les Clancy et des familles nobles italiennes. Le détective, étonné de la demande, accepte le travail et l’informe qu’il l’appellera dès qu’il aura trouvé l’information.

Jim Clancy propose à sa femme de rendre visite à ses cousins, à savoir Gertrude et Hugo Vogelfrei (pour ses cousins du côté paternel) et Diane Bischoff (pour sa cousine du côté maternelle) dans deux jours. Jim Clancy avant d’appeler ses cousins accompagne sa mère jusqu’à la gare de train, la remercie de sa visite et retourne chez lui. Dès qu’il est de retour, Jim Clancy demande à sa femme si elle veut venir avec lui lors de sa visite des cousins, elle répond affirmativement. Aiden Clancy, le père de Jim Clancy, se présente dans la salle et somme à sa bru :

— Regardez la bague des Bischoff, vous comprendrez mieux certains détails de la malédiction. Et dites à mon fils qu’il ne cherche pas de contact avec Gertrude Vogelfrei, ou plutôt devrais-je dire Gertrude Clancy-Bischoff, sinon il s’attira les mêmes démons que j’ai réveillé.

— Mon beau-père, vous voulez insinuer que sa cousine paternelle et aussi sa cousine maternelle et qu’elle est une bâtarde!

Mélinda ne pouvait cacher son étonnement.

— Exactement. Je peux l’affirmer avec autant de certitude qu’un jour, alors que j’allais me marier avec Faith, j’étais de passage chez mon beau-frère, John Bischoff, et ma sœur est sortie de son appartement avec un drôle de comportement, surtout une drôle de lueur dans le regard, une satisfaction. Mon beau-frère, à l’époque, ne s’est pas encore marié, mais ma sœur, elle, était mariée depuis un an avec Jonathan Vogelfrei. Deux mois après cette visite, ma sœur m’avait annoncé qu’elle était enceinte, et elle accoucha d’une fille, Gertrude. Plus la fille grandissait, plus je voyais sa similitude avec mon beau-frère, puisqu’il est le père de la fille, et non avec celui qui est écrit officiellement sur les papiers. J’ai, un jour, dit mes réflexions à ma femme qui, à cette époque l'avait étonnée, mais, avec le temps, en voyant la fille grandir, se rendit à mon raisonnement. Bien sûr, n'allez jamais le dire à personne, puisque vous pourrez vous attirer la haine à la fois de ma sœur qui n’aime pas que quelqu’un détruit l’image de la belle famille, de son mari qui a remarqué que la fille n’est pas la sienne, mais il n’a cure de l’information et ne veut pas reconnaître que sa femme lui a été infidèle, de la fille Gertrude, même si qu’elle sait qui est son père, les Vogelfrei sont une famille assez bien réputée, et son père gagne beaucoup d’argent comme électricien, et de mon beau-frère qui ne veut pas ruiner sa réputation. Malheureusement, ma sœur qui avait connaissance de la malédiction familiale s'est occupée de détourner la malédiction sur moi, depuis que je l'ai surpris avec mon beau-frère, puisqu'elle a eu peur que je fasse des recherches sur les sombres secrets de famille, ce que je n’avais nullement l’intention.

Sur ces mots, l’esprit disparaît de la vue de Mélinda Clancy qui rapporte à son mari les propos de son défunt père.

Jim Clancy s’assoit et conclut :

— Au moins, tu comprends mieux ton rêve, probablement qu’il se réfère à ma tante Caroline, sauf si nous faisons fausse piste. Et merci père pour l’avertissement.


Mélinda Clancy est partie chercher la bague maudite des Bischoff, la prend dans ses mains et est transportée dans une vision.

Elle voit un homme dans la trentaine rentrer dans une maison avec un petit sourire, il est accueilli par sa femme qui l’embrasse. Il monte s’enfermer dans son bureau. Mélinda est à côté de l’homme et regarde ce qui se passe. L’homme sort d’une poche une bague qu’il ferme dans une boîte noire et commence un monologue bizarre qui devient un dialogue. Il parlait avec des sombres entités, des démons et des mauvais esprits, les appelant et les implorant de demeurer loin de lui de son vivant, mais qu’ils peuvent librement s’attaquer à ses petits-enfants et arrières-petits-enfants. Une fois le pacte passé avec les entités, il met la bague sur son majeur et commence une invocation des démons et son corps git inanimé, alors que son âme part voyager, pour revenir plus forte qu’avant.

Fin de la vision.

Jim Clancy tient sa femme pour qu’elle ne se frappe pas sur le bord du meuble et l’interroge du regard, attendant patiemment que sa femme revienne de la vision. Mélinda Clancy lui rapporte sa vision qui concerne Wolfgang Bischoff, l’arrière-arrière-grand-père maternel de Jim Clancy. Il était un redoutable sorcier, adepte du satanisme, loup-garou et vampire. Dès qu’elle a terminé d’expliquer sa vision à Jim Clancy, Mélinda voit Wolfgang Bischoff à la gauche de son mari. Il la menace :

— Vous êtes trop dangereux maintenant. Il faut que j’agisse.

Il s’approche de Jim Clancy le traversant de part en part, lui coupant le souffle suffisamment longtemps pour que son âme sorte de son corps. Mélinda se dirigeant vers le téléphone, qu’au même moment Aiden et David rentre la pièce et, voyant l’esprit errant et leur père, se rapprochent de leur père et chassent Wolfgang Bischoff en encerclant de leur bras le corps de leur père. Wolfgang Bischoff déguerpit dès que les enfants sont autour de leur père et disparaît. Mélinda Clancy a appelé l’urgence, alors que l’âme de Jim est revenue dans son corps. David dit à sa mère qu’elle seule peut ranimer leur père. Mélinda fait le bouche-à-bouche à son mari. Ce dernier après quelques minutes lui sourit et l’embrasse tendrement. L’épouse de Jim Clancy demande à son mari s’il veut se reposer un peu, ce qu’il ne refuse pas. Mélinda décide de chercher sur Albert Clancy, le père du grand-père de Jim, et ne trouve pas beaucoup d’informations, à savoir qu’il s’est marié avec Minerve Dietrich à vingt ans et deux ans plus tard, le couple a un fils, Robert. Albert est le fils Georges Clancy et Martha Lyon. Lorsqu’elle termine sa recherche, elle voit le vieil Italien lui sourire ironiquement et disparaître aussitôt. La femme se dirige vers sa chambre, où son mari se reposait. En entrant, elle voit que son mari va mieux, mais qu’il mène un dialogue avec Salomon Cohen. L’esprit errant sourit à Mélinda Clancy et salue Jim avant de disparaître. L’épouse de Jim Clancy demande à son mari s’il peut voir ou entendre les esprits errants.

Son mari dit que depuis que Wolfgang Bischoff a provoqué une sortie de son son âme hors de son corps, et donc, une expérience de mort imminente, il est capable d’entendre et de sentir les esprits et les âmes, autant des défunts que des vivants. Il se redresse du lit pour embrasser chastement sur les joues sa femme et lui murmure :

— Ma belle et charmante rose, j’aimerai bien dépasser le stade enfantin des bisous, mais ce sera, malheureusement, pour une autre fois, mon corps ne me permet pas d’actions énergivores.

Sur ces douces paroles, Mélinda Clancy tourne la tête de droite à gauche et lui murmure :

— Toujours aussi incorrigible, Monsieur Clancy, mais tu sais bien que je t’aime.

Elle s’allonge sur son mari, l’enlaçant amoureusement et le couple s’endorme ainsi, n’ayant pas vu que Jean Benhamou et son épouse les regardaient depuis l’embrasure de la porte avec un petit sourire, avant de disparaître pour réapparaître auprès des enfants, Aiden et David, pour les surveiller. Une heure plus tard, Mélinda et Jim se réveillent, plus dispos que jamais, et descendent voir les enfants. Jim Clancy remercie ses deux fils de l’avoir sauvé de la mort, les embrasse paternellement sur le front et part dans la cuisine, suivi par sa femme.


Il appelle sa mère, question de l’informer de sa visite dans quatre jours. Dès qu’il raccroche le téléphone, il n’eut pas le temps de compter jusqu’à dix qu’il sonne. Il répond à l’appareil, puisque le détective Weisbach a appelé. Il l’informe qu’il a trouvé l’information demandée, mais qu’il préférerait lui communiquer de vive voix lorsque possible. Les deux hommes se donnent rendez-vous dans deux jours.


Le soir, alors que le couple va dans leur lit, Albert et Georges Clancy sont présents dans leur chambre, Jim les ait senti et son épouse les ait vu, et crient au couple :

— Vous êtes maintenant trop dangereux, mais vous n’oubliez pas que nous pouvons nous attaquer à vos chers enfants. Ah!Ah!

—Sachez, les interrompt Jim Clancy, que vous ne me faites pas peur ordure d’ancêtres. La famille n’est pas reluisante et je ne trouve pas intéressant de connaître vos saletés et vices. Vous, Georges Clancy, vous n’êtes qu’une ordure de la pire espèce, votre odeur putride et excrémentiel me donne des nausées. Vous portez sur vous l’odeur excessive du sperme et d'alcool, ce qui me dégoûte profondément. Et vous, Albert Clancy, vous n’êtes qu’un misérable ver de terre, un misérable invertébré, vous sentez la terre.

— Quelle audace, disent les deux esprits à l’unisson, mais nous verrons qui rira le dernier.

Sur ces mots, les deux ancêtres disparaissent de la vue et du nez du couple.


Jim s’est levé du lit pour descendre à la porte des lits des enfants pour revenir, rassurer que les deux ancêtres ne sont partis menacer les enfants, puisque une belle et douce odeur de miel envahit ses narines, il sourit, ayant reconnu la présence de Sabrina Jovanovic. Cette dernière le rassure :

— Ne vous inquiétez pas, je veillerais sur mes arrière-arrière-arrière-petits-fils. Sachez que rien ne peut les menacer, puisque je suis auprès d’eux.

Sur ces mots, Jim Clancy murmure des remerciements et revient à pas de loup dans sa chambre auprès de sa femme. le couple s’endorme, mais leur sommeil est agité de cauchemar.

Jim Clancy rêve qu’il est spectateur d’une tranche de la vie de Samuel Bergman et Catherine Kvapil et une voix se fait entendre télépathiquement par Jim Clancy qui l’informe que de cette infidélité, avec le Polonais, Catherine Kvapil-Bergman est enceinte de sa seconde fille, Anne. Et cette Anne est sa grand-mère maternelle. Jim Clancy demande l’identité du couple d’amis échangistes, que sont le Polonais et l'Anglaise, et la réponse télépathique est brève, à savoir qu’il le saura bientôt.

Fin du cauchemar de Jim Clancy.


Mélinda Clancy rêve qu’Albert et Georges Clancy la menacent, la poursuivent, dans l’intention de la tuer et ne cessent de lui répéter :

— Vous savez trop d’informations. Nous devons vous éliminer.

Elle court dans une grande salle qui s’apparente à un hall d’un château qui présente de chaque côté plusieurs portes. Haletante de sa course, elle ouvre une porte et est plongée au moment où elle était enceinte la première fois, mais qu’elle a perdu l’embryon, l’attristant. Elle entend Daniel Clancy lui expliquer que la perte de son premier fils est le résultat de la malédiction de la famille Clancy et Bischoff, puisque tout le monde repousse constamment, consciemment et inconsciemment, la malédiction et est, malheureusement, tombée sur eux, sur leur premier enfant, engendrant une fausse-couche pour Mélinda Clancy et les mauvais esprits espéraient qu’ils divorceraient ou, au moins, que l’un d’eux commette infidélité et ait un enfant à l’extérieur des liens du mariage. Mais, heureusement, le couple est suffisamment solide pour qu’il n’y ait ni divorce, ni infidélité. La femme est étonnée de l’explication du frère de son mari et voulait lui poser une question, mais se réveille avant.

Fin du cauchemar de Mélinda Clancy.


Le lendemain, le couple s’explique leur rêve, et Jim Clancy est étonné de la raison de la fausse-couche de sa femme et des implications des esprits et malédictions. Mélinda Clancy se blottit contre son mari, alors qu’il l’enlace amoureusement et lui murmure à l’oreille des mots doux. La femme se dégage de l’étreinte de son mari pour aller se changer, alors que son mari la regarde distraitement, réfléchissant à l’histoire de la malédiction de la famille et aux visions que sa femme lui avait expliqué lors de leur visite de ses grands-parents, les propos du vieil Italien et la mort de son frère Daniel. Mélinda, en se retournant, voit son mari perdu dans ses pensées, se penche vers lui est l’embrasse tendrement sur les lèvres, ce qui le fait réagir immédiatement, enlaçant sa femme pour l’allonger sur lui et la chatouiller un peu. Après quelques minutes, le couple se lève et descende préparer la petit-déjeuner. Une fois ce premier repas terminé, Aiden et David disent à l’unisson :

— Papa et maman, il faut que vous soyez prudents aujourd’hui. Il y a beaucoup de méchants esprits qui sont contre vous.

Jim Clancy sourit à ses enfants et les rassure :

— Vous n’avez pas à vous inquiéter pour nous, nous sommes toujours prudents.

Il se lève et touche affectueusement, paternellement, la tête des enfants et embrasse sa femme sur les joues et salue sa famille, pour aller travailler. Après son travail, il rencontre le détective Weisbach. Ce dernier le salue et l’informe que, dans la famille Clancy, il y a un rapport avec une noble famille italienne, les Di Medici, ou De Médicis. Plus précisément, son arrière-arrière-arrière-grand-père, Luke Clancy, s’est marié à Diane Leemans-De Médicis, fille d’Émile De Médicis et Geneviève Leemans, et ont deux enfants, une fille, Joanne, et un garçon, Georges. Jim Clancy prend en note les noms, remercie le détective pour son travail et les deux hommes se quittent.


Dès que le détective est parti, Jim Clancy ressent une odeur agressive de parfum qui ne parvient pas à camoufler l’odeur putride et nauséabonde de l’esprit qui lui dit, avec un fort accent italien :

— Vous comprenez maintenant quelle noble lignée coule dans vos veines. N’oubliez pas que mon sang et aussi le vôtre. Ne jouez pas la sainte-nitouche! Reconnaissez que vous aurez tromper votre femme il y a bien longtemps, que vous aimerez qu’une autre femme ou un homme réalise vos fantasmes pervers, qu’il vous soit soumis, agenouillé pour vous satisfaire par tous les moyens…

Jim Clancy, ne pouvant plus supporter les balivernes d’Émile De Médicis, l’interrompt abruptement et lui hurle :

— Allez au Diable, vous et votre famille! Cessez de vous baser sur votre esprit dévergondé et maladif. Votre parfum est tellement vulgaire qu’il ne cache pas votre odeur nauséabonde. Fuyez loin de moi.

Sur ces mots, Émile de Médicis disparaît, puisqu’une belle odeur de fleurs des champs et d’un parfum viril parviennent au sens de Jim Clancy. Les deux esprits, Salomon et Sarah Cohen, parents de sa grand-mère paternelle, lui disent, Sarah commençant la phrase et Salomon la terminant :

— Vous comprendrez l’origine de la malédiction des Clancy dans un futur très proche, mais ne la dites pas aux mauvaises personnes. Faites un choix judicieux, aidez-vous de votre nez.

Sur ces mots, les parents de sa grand-mère paternelle disparaissent de son odorat. 


Le lendemain matin, Jim Clancy va chez sa mère pour regarder les photos de famille, puisque c’est elle qui a hérité une partie de la collection de ses grands-parents. Lorsqu’il regarde les photos, il sent la présence de son père à ses côtés qui lui commente certaines anecdotes des photographies. Faith Clancy donne à son fils une photographie de la famille, où Aiden, Faith, Daniel et lui-même étaient sur la photographie, les deux fils n’ayant que six et cinq ans respectivement à l’époque, à savoir deux ans avant la mort de leur père. Jim accepte la photographie ému. Lorsque Jim Clancy quitte sa mère pour retourner auprès de sa famille, sa femme et ses fils, il sent la présence de son frère. Ce dernier lui commente :

— Au moins tu sais ce que vaut notre mère.

— En quel sens ?

— Tu n’as pas remarqué son comportement et son odeur ?

— Oui pour l’odeur, et non pour le comportement.

— D’accord. Alors qu’elle est son odeur ?

— Je ne saurais mettre un mot, mais l'odeur est agréable.

— Alors ouvre le Livre et la réponse y sera.

— Quel livre ?

— Tu le sais, sinon demande à ta femme. Mais revenons au comportement de notre mère. Son comportement a trahi, pendant une fraction de seconde, une culpabilité et une honte. Mais elle n'a aucune raison de l'être. »

Sur ces mots, Daniel Clancy s'en alla, laissant son frère perplexe.


Jim Clancy revient chez lui sans incident. À son arrivée, il embrasse sa femme et l’informe du résultat de l’enquête du détective et que le vieil Italien est Émile de Médicis, le père de l’épouse de Luke Clancy, son arrière-arrière-arrière-grand-père paternel. Il explique à sa femme sa visite à sa mère et la remarque de son frère. Mélinda Clancy lui répond :

— Concernant l’identité du couple échangiste, et le vrai père d’Anne Bergman, il faut que tu consultes les photographies de tes grands-parents maternels, puisqu’il y aura nécessairement une photo des deux couples ensemble. Concernant la remarque des Cohen au sujet de la malédiction familiale, elle est clairement rattachée à Luke Clancy et ses enfants, Joanne et Georges. Concernant le Livre mentionné par ton frère, il s’agit de la Bible. D’ailleurs, Abraham Libermann t’a déjà mentionné de lire les Saintes Écritures. S’il n’est pas question de la Bible, alors c’est le Livre des changements gardé chez notre ami Élie James. Commence par trouver la réponse dans la Bible et, si nécessaire, nous contacterons notre ami. Concernant la réaction et l’odeur de ma belle-mère, je ne saurais rien te dire, sauf si elle est consciente de la malédiction et qu’elle se sent coupable et fautive pour la mort de son mari et de son fils et qu'elle ne voudrait pas te perdre à cause d'une malédiction familiale, surtout depuis qu'elle a compris que tu fais une enquête sur la famille. Malgré son affirmation a ne pas croire en la malédiction, elle est toujours préoccupée de ne pas te perdre, étant son dernier fils. Mais ce n’est qu’une hypothèse, tu peux toujours demander à Élie James, il n’est pas psychologue pour rien.

Jim Clancy sourit à sa femme et l’embrasse pour toute réponse. À ce moment, Émile de Médicis se présente dans la pièce, souriant ironiquement au couple et avertit :

— Madame Clancy, vous ignorez dans quelle folie vous vous embarquez en vous mariant à votre mari. Vous ignorez le caractère génétique des De Médicis, si vous le saviez, vous regarderez autrement votre mari. N’oubliez pas que la pomme ne tombe pas loin de l’arbre.

Sur ces mots, l’esprit errant disparaît, laissant Jim Clancy fâché après son ancêtre de ses insinuations et Mélinda Clancy perplexe.


Mélinda part s’occuper de faire les biscuits pour la famille, alors que son mari est parti lire la Bible pour trouver la réponse et fut étonné de la réponse. Il dépose le Livre sur la table et s'exclame :

— J’ai répété trois fois le même procédé à intervalles réguliers et chaque je trouve des extraits différents qui se complètent. De ces extraits, je conclus que ma mère est une femme de caractère, qui, malgré les apparences d'indifférence, est de notre côté, du côté du Bien, des vrais croyants, et qu'elle fait tout ce qui est en ses moyens pour nous aider, même si qu'elle ne dit rien ouvertement. Une femme qui, si elle est convaincue de son point, demeura fermement sur sa voie, une femme de confidence, fiable. Son odeur est celle de la myrte.

À ce moment, son père, Aiden, et son frère, Daniel, se présentent à la droite de Jim Clancy et lui confirment :

— Au moins tu sais que tu peux lui faire confiance.

— Et, renchérit Daniel, je peux maintenant te dire ce que je voulais te dire depuis ma mort concernant notre mère, à savoir qu’elle est fondamentalement et sous ses apparences de femme rationnelle, une femme qui est à l'écoute de ses enfants, et les prend au sérieux, même si ce qu'elle entend lui semble farfelu et impossible, puisque la sécurité et la vie de ses enfants et de sa famille l'importent au plus haut point. Sa plus grande crainte est de perte ses enfants à cause d'une malédiction familiale. D'ailleurs, elle a été la première à croire à ma petite-amie lorsqu'elle m'avait prédit ma mort, et, le jour de l'événement tragique, a été la première qui voulait me dissuader d'y aller. Malheureusement, je ne l'avais pas écouté, et je me suis en souvenu au dernier moment. Raison pour laquelle elle se sent fautive et coupable, alors qu'elle n'a pas de raison de l'être. Console-la au moins. Et ne la laisse pas dans l'ignorance de tes capacités et de celles de ton épouse.

Sur ces mots, père et fils disparaissent de la vue et de l’odorat de Jim et Mélinda Clancy, laissant le couple perplexe, mais content.


Après quelques minutes dans un silence gênant pour le couple, le mari rompt le silence en aidant sa femme dans la cuisine. Plus tard, dans la soirée, alors que les enfants sont partis dormir, Mélinda Clancy est partie se changer et se retourne, sentant qu’un regard insistant la regarde, et voit Georges Clancy dans le cadre de la porte la regarder lubriquement, malsainement, comme un morceau de viande pour assouvir ses désirs pervers, la femme se dépêche de s’habiller. À ce moment, Jim Clancy se rapproche de la porte et somme, voyant sa femme s’habiller en vitesse et l’odeur putride caractéristique de l’esprit errant : « Georges Clancy, dégagez immédiatement de ma femme, ma belle rose. Vous, sale ordure, ne pourrez jamais avoir une aussi bonne et belle âme qu’est ma femme. Dégagez de ma vue, de mon ouïe et de mon odorat. » Sur ces mots, l’esprit errant disparaît.


Mélinda sourit à son mari et lui demande sérieusement si son odeur est celle de la rose, puisque, depuis qu’elle a les enfants, elle ne se parfume guère, sauf lors des anniversaires et de leur anniversaire de mariage, et choisit toujours le parfum de rose. Son mari lui répond à l’affirmative, se change et rejoint sa femme dans leur lit. La nuit n’était pas de tout repos pour Mélinda, elle fait un cauchemar. Jim Clancy, lui, dans son rêve, se promène dans les différentes salles de la maison familiale, accompagné de son frère, Daniel, qui lui explique que Robert Clancy, depuis longtemps, depuis qu’il a consulté une diseuse de bonne aventure, une voyante plus sorcière que rien d’autre, sait que l’un de ses petits-enfants a le potentiel de briser la malédiction familiale en la faisant retomber sur les fautifs et non plus sur les innocents ou à continuer à pousser la malédiction à la génération suivante. Il prit peur. Ainsi, il a engagé la sorcière pour qu’elle pratique un rituel de magie noire envers lui, Daniel, pensant qu’il est le prédestiné, puisque sa petite-amie, Cassandre Zlatković, était une voyante. Il est exact qu’il était prédestiné, mais, Robert a oublié que Jim Clancy pourrait l’être aussi et il l’est. Il ne lui manque que la pièce la plus importante, à savoir le cas de Luke et Georges Clancy. Ces deux ancêtres sont à l’origine de la malédiction qui frappe la famille, tout comme Wolfgang Bischoff l’est pour la famille maternelle par son commerce avec les entités sombres er démoniaques. Et lui, Daniel Clancy, a eu la malchance d’être le bouc-émissaire des deux familles. Il y eut une conjonction d’intérêt tacite entre les deux familles qui aboutit à sa mort, mais Faith Clancy n'était aucunement impliquée. Daniel Clancy explique à son frère qu’il a compris, maintenant depuis trois ans, que la seule manière de briser la malédiction de la bague des Bischoff est de la jeter dans une rivière, et non de la transmettre à la génération suivante, pour qu’elle soit perdue pour toujours. Daniel Clancy précise à son frère qu’il ne pouvait rien faire pour le sauver lors de l’accident, puisque Émile de Médicis, avec Luke et Georges Clancy et Wolfgang et Friedrich Bischoff, ont été impliqués dans l’accident qui engendre sa mort, et qu’ils étaient appelés par leurs grands-pères paternel et maternel. Aussi, les évènements avec Hunter Clayton dans la cabane ne sont pas au hasard, la famille y était mêler dans le but de l’éliminer, mais heureusement, leur sombre dessein ne s’est pas réalisé. Jim Clancy qui écoutait son frère, était un peu étonné que sa famille a provoqué la mort de son frère et qu’elle voulait l’éliminer. Il promet à Daniel Clancy qu’il fera l’action nécessaire pour faire cesser la malédiction de la bague. Fin du rêve de Jim Clancy.


Mélinda Clancy se réveille en sueur. Son mari, réveillé aussi, la rassure en la berçant tendrement contre lui. Lorsque l’épouse de Jim Clancy s’est calmée, elle lui explique son cauchemar, puis son mari lui dit : « Je comprends que Georges et Luke Clancy sont à l'origine de la malédiction familiale des Clancy, mais tout ne m'est pas encore très clair. Il est évident que l'inceste, l'homosexualité et la sorcellerie, ou pire les trois ensemble, sont déclencheurs de la malédiction. Dans un autre ordre d’idées, j’ai mieux compris la mort de mon frère et la manière de rompre la malédiction de la bague des Bischoff. Je m’occuperais de régler le plus rapidement ce cas, suivant les instructions de Daniel. » Sur ces mots, il berce sa femme contre lui, attendant une heure plus appropriée pour se lever. 


Le lendemain matin, Jim Clancy rend visite à Carl Bischoff et Anne Bergman sous un prétexte anodin pour qu’il ait accès aux photographies. Anne Bergman ne doutant de rien, puisque Faith Clancy avait appelé un peu plus tôt expliquant la situation, en omettant la vraie raison, de la venue de son fils à sa demande, lui donne accès à la collection. En feuilletant les photographies et en interrogeant sur l’identité des personnes sur les photographies, même s’il n’avait aucun intérêt à connaître le nom de ses gens, Jim Clancy finit par trouver plusieurs photographies qui présentent un intérêt pour lui, pour connaître l’identité du couple échangiste vu en rêve. Il apprend de sa grand-mère que le couple est Lucien Baranovski et son épouse, Adèle Locke. Une fois qu’il a terminé sa visite des photographies et qu’il sort de la maison de ses grands-parents, il sent la présence de Samuel Bergman et de Catherine Kvapil. Le couple l'interroge à l’unisson :

— Pourquoi devez-vous vous mêler des affaires des autres ? N’avez-vous pas pensé que nous pouvons toujours vous rendre fous, vous et votre femme ? D’ailleurs, ne me dites pas que vous étiez insensible à la scène d’infidélité de votre chère épouse, scène que vous avez observer pour vous exciter ? Vous n’êtes pas différent de nous, alors cessez de jouer le saint et reconnaissez que vous n’êtes qu’un pervers sexuel au fantasme débridé, mais qui n’a pas la force de passer à l’action, et que votre femme, lorsqu’elle se donne à vous, fantasme probablement sur un autre homme…

— Cessez ces balivernes, ma femme m’est fidèle.

— Êtes-vous si certain ?

Le couple d’esprits errants disparait.


Jim Clancy revient chez lui, fatigué d’un si long voyage. Mélinda Clancy accueille son mari gentiment, l’aidant à ranger ce qu’il a amené avec lui pour son voyage, et à le guider jusqu’au salon pour qu’il s’endort un peu sur le canapé. Le sommeil n’est pas calme, assailli par Wolfgang et Friedrich Bischoff, par Luke, Georges et Albert Clancy et par Émile De Médicis. Les esprits errants le poursuivaient. Dans sa course, il entend par télépathie les pièges à éviter et les meilleurs coins pour semer ses poursuivants. Il comprend qu’il est question de vie ou de mort. Fin du cauchemar, Jim Clancy se réveille en sueur, encore plus fatigué qu’avant. Il se lève, embrasse sa femme et fouille dans le tiroir pour retrouver la bague maudite des Bischoff. Lorsqu’il la prend dans sa main, il sursaute en voyant des traces de sang sur ses doigts, la range rapidement dans sa poche, rejoint sa femme dans la cuisine, l’embrasse et lui dit :

— J’ai des affaires à régler. Je serais bientôt de retour.


Il sort de la maison et se rend à pied jusqu’à la rivière la plus proche. Rendu proche de la rivière, il sort la bague de sa poche et sent la présence de Wolfgang Bischoff très furieux qui n’ose agir en raison de la présence de Daniel Clancy aux côtés de son frère. Ainsi, Jim Clancy jette la bague maudite dans la rivière annihilant la malédiction. Des sombres entités sortent de la bague et entraînent Wolfgang Bischoff sous la terre malgré ses protestations. Les deux frères regardent l’horizon, un sourire aux lèvres, contents qu’une malédiction soit interrompue. Daniel Clancy informe son frère qu’il aurait bientôt des nouvelles de Carl Bischoff. Sur ces mots, il s'évapore. Jim Clancy rentre chez lui, léger et content, sachant qu’il ne reste qu’à comprendre le cas de Luke, Georges et Albert Clancy. Les deux jours et les deux nuits après l’annihilation de la malédiction des Bischoff étaient calmes, mais ce calme est comme le calme qui précède l’orage. 


Le troisième jour, Jim Clancy est de plus en plus nerveux et inquiet, ayant compris que la soirée d’aujourd’hui sera décisive. Aussi, il reçoit un appel téléphonique de sa mère lui annonçant la mort de Carl Bischoff hier soir mystérieusement étouffé, et, naïvement, ayant la vague intuition que tout n'est plus comme avant, demande à son fils ce qu'il a fait avec la bague des Bischoff, il lui répond qu'il s'en est débarrassé. La nuit, Jim Clancy ne fait que des cauchemars et comprend l’origine de la malédiction de la famille Clancy. Une fois qu’il a tout compris, ni Émile De Médicis, ni Carl et Friedrich Bischoff, ni Luke, ni Georges, ni Albert Clancy ne le laissent en paix, voulant empêcher son âme de regagner son corps. Les six méchants esprits errants le narguent, se moquent de Jim Clancy et de ses amis. Alors que Jim Clancy, fatigué de lutter, voulait presque abandonner, il entend la voix de son fils David dans sa tête lui dire que les renforts sont arrivés. Jim Clancy se retourne et voit son fils David, à la tête de l’armée d’esprits qui sont ses alliés, son frère, son père, Abraham Libermann, Jean Benhamou, Sabrina Jovanovic, Salomon Cohen et Sarah Benhamou. David et ses alliés engendre une débandade des méchants esprits, permettant à Jim Clancy de retourner dans son corps avant qu’il ne soit trop tard. À son réveil, Jim Clancy est plus fatigué qu’avant, mais, au moins, il est content et a compris l’origine de la malédiction et la manière de l’interrompre.


Le lendemain matin, il explique à sa femme ce qu’il a compris. Ainsi, Luke Clancy, riche banquier très influent en Irlande, se marie à la fille d’Émile De Médicis, Diane Leemans-De Médicis. Le couple n’a qu’une fille, prénommée Joanne, et un fils, Georges. Aussi, il a un fils illégitime avec Edna McDonagh prénommé Arthur. Luke Clancy était un sorcier très puissant, adepte de Satan, et était bisexuel, entretenant une relation avec le père et le frère de sa femme. Georges Clancy, lui, se marie avec Martha Lyon, fille d’un riche industriel, et le couple n’a qu’un fils, Albert. Georges et Martha étaient infidèles l’un à l’autre, mais n’ont jamais divorcé. Georges Clancy était un parfait trou de cul, sans morale, ni scrupule, bisexuel, alcoolique, et a même commis inceste avec sa sœur Joanne Clancy et son demi-frère Albert McAlerc. Et Joanne Clancy a maudit son frère, mais celui-ci à trouver un moyen de détourner la malédiction pour qu’elle tombe sur les générations suivantes. La malédiction vient à la fois de Luke Clancy (de son commerce avec les démons) et de Georges Clancy (de ses incestes). Et c'est Joanne Clancy qui a poussé Albert McAlerc à tuer son amant, Georges Clancy, cinq ans plus tard. Albert Clancy, lui, ne voulait que préserver l’image d’une bonne famille bien située et exemplaire et c'est lui qui a enfermé une partie de l'âme de Joanne Clancy dans un pendentif sur les instructions de son grand-père. La seule manière de faire cesser la malédiction et qu’une bonne âme de la famille Clancy jette dans la rivière le pendentif qui appartenait à Joanne Clancy. Ce pendentif est presque mythique pour les Clancy et serait en Écosse dans un coffre scellé. Alors que Jim Clancy pensait planifier des vacances en Écosse, il reçoit un appel d’Élie James. Ce dernier lui demande s’il cherche un pendentif familial, puisqu’il l’a dans son cabinet, don d’un patient écossais. Ainsi, Jim Clancy et sa femme planifièrent leur vacance au Canada, à Estevan. 


Au mois de juin, un peu avant de partir au Canada, Jim Clancy est informé que son grand-père paternel est décédé. À la moitié du mois, la famille se rende au Canada pour rendre visite à Élie James et à sa famille. Élie James les attendait impatiemment, désireux d’avoir de leurs nouvelles de premières mains. Une fois que les deux familles se sont informées de leur situation respective, Élie James demande à Jim Clancy de venir avec lui à son cabinet. Il lui montre le pendentif ayant appartenu à Joanne Clancy qu’il garde dans un coffre scellé. Jim Clancy lui demande la raison de garder un tel objet dans son bureau. Le psychologue lui répond qu’en traitant son patient, un Écossais, il a compris que le pendentif est maudit et a conseillé à ce patient de s’en débarrasser, et lui-même se serait débarrassé de l’objet depuis quatre mois déjà, mais un esprit, Aiden Clancy, lui a dit qu’il doit le donner à Jim Clancy. L’ambulancier remercie le professeur de psychologie de son aide, prend le pendentif et, avec sa femme, se rend à une rivière. Rendu à l’endroit, le couple perçoive que Luke et Georges Clancy les attendent. Jim Clancy ne se laisse pas impressionner par ses ancêtres et murmure :

— Ils ont commis une perversion : leur sang sera sur eux; ceux qui ont péchés, c’est eux qui mourront et paieront et personne d’autre, ni fils, ni descendants ne payeront pour leur crime*.

Les paroles sont accompagnées de geste ; il jette le pendentif dans la rivière et ressent la présence de Joanne Clancy qui fond sur les deux mauvais esprits, les emportant, les entraînant avec elle, sous la terre, disparaissant de la vue et de l’ouïe du couple. Jim Clancy soupire, content, ressentant qu’un lourd poids n’est plus sur ses épaules, enlace sa femme et le couple revienne chez les James, où les fils jouent. Après trois semaines de vacance, la famille revient chez elle.

À la fin du mois de juin, Jim Clancy a obtenu l’information que ses grands-parents maternels sont morts à un jour d’intervalle.

En juillet, Jessica Cohen, sa grand-mère paternelle, est décédée.

À la mi-août, Jim Clancy entend, à la radio, que la ville de Grandview a soudainement disparu de la surface de la Terre, victime de plusieurs ouvertures souterraines qui affaiblissent la ville, en une seule journée, combiné avec un feu d’origine encore inconnu. Mélinda Clancy, étonnée, dit à son mari :

— Heureusement, nous avons écouté l’épouse d’Élie James, Cassandra Rabinovich-James, et avons suivi son conseil. Nous sommes ainsi encore vivants. Quelle mort atroce pour les habitants, mourir enterrés vivants ou mourir brûlés. J’espère qu’ils ne seront pas des esprits errants. À vrai dire, je n’ai pas trop envie de les voir.

Jim Clancy sourit à sa femme, l’embrasse tendrement et ajoute :

— Ma belle rose, tu n’as pas besoin de t’inquiéter inutilement. S'ils viennent, ils seront notre préoccupation, s'ils ne viennent pas, tant mieux.

Le mari éteint la radio et, avec sa famille, part faire les achats nécessaires pour la journée.


À la fin du mois d’août, tous les bons esprits errants, Aiden et Daniel Clancy, Salomon Cohen et Sarah Benhamou-Cohen, Sabrina Jovanovic et Jean Benhamou, ainsi qu’Anna Libermann et son père, partent définitivement dans la Lumière. Alors que Jim Clancy continue à être en contact avec sa mère, Faith Clancy, et lui a confié ses nouvelles capacités olfactives, auditives et visuelles des esprits, tout en lui expliquant le cas de Mélinda, lui expliquant rétrospectivement le comportement de Mélinda Clancy lors de sa première visite. Elle accepte les explications de son fils, le croyant sur parole.



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* Références un peu modifiées à Bible Lv 20,13 et Ez 18,20.

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