Histoire de famille, les Clancy

Chapitre 1 : Ouvrir la boîte de Pandore

3500 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 25/02/2023 17:47

Personnages

Mélinda Clancy

Jim Clancy

Aiden Clancy (12 ans)

David Clancy (11 ans)

Faith Clancy, née Bischoff, (mère de Jim Clancy et Daniel Clancy†, veuve d'Aiden Clancy†, fille de Carl Bischoff et Anne Bergman)

Aiden Clancy (défunt mari de Faith Clancy, fils de Robert Clancy et Jessica Cohen)

John Bischoff (frère de Faith Clancy, fils aîné de Carl Bischoff et Anne Bergman) (oncle maternel)

Caroline Clancy-Vogelfrei (sœur d’Aiden Clancy, épouse de Jonathan Vogelfrei et mère de deux enfants, une fille, Gertrude, et un garçon, Hugo) (tante paternelle)

Robert Clancy (fils d’Albert Clancy et Minerve Dietrich) (grand-père paternel)

Jessica Cohen (fille de Salomon Cohen et de Sarah Benhamou) (grand-mère paternelle)

Carl Bischoff (fils de Friedrich Bischoff et Anna Libermann) (grand-père maternel)

Anne Bergman, fille de Samuel Bergman et Catherine Kvapil (grand-mère maternelle)

Élie James (professeur de psychologie à l'Université Est, au Canada)

Cassandra Rabinovich-James (épouse d'Élie James et mère de Myriam, Salomon et Isaac)

Alexandre Weisbach (vivant, détective à Grandview)

Émile de Medici (esprit errant du siècle passé, de son vivant, il était banquier)


Précision concernant ce chapitre : Jim Clancy et sa famille vivent depuis un an et demi dans la ville d'Eastbourg, aux États-Unis, et Élie James et sa famille vivent à Estevan, au Canada, depuis un peu moins de deux ans.



Un jour, Mélinda Clancy avec sa belle-mère, Faith Clancy, qui était venue rendre visite à son fils et ses petits-enfants, va au marché de la ville, alors que son mari est au travail et les enfants à l’école. Sur le chemin du retour, la plus jeune des femmes remarque qu’une entité, plus précisément un esprit les suivait. Cet esprit est celui d’un homme âgé, un octogénaire, vêtu d’une redingote noire, d’un pantalon noir et d’une chemise blanche du siècle passé. Dès que les femmes rentrent à la maison, l’esprit disparaît. Mélinda Clancy et sa belle-mère s’occupent du repas et des desserts pour la famille. Un peu plus tard en soirée, alors que la famille a terminé de manger et de laver la vaisselle, Mélinda Clancy demande à Faith Clancy si elle veut bien rester à la maison, le temps, qu’eux, son mari et elle, vont faire une promenade. La belle-mère accepte, sans trop comprendre. Dès que le couple est à l’extérieur de la maison, Mélinda Clancy voit à nouveau l’esprit à sa gauche et remarque que le vieil homme a une alliance à sa main gauche et une bague gravée à son annulaire droit. L’esprit errant a une assurance limitrophe à l’arrogance lorsqu’il regarde et sourit, un sourire carnassier, au couple. Mélinda Clancy explique à son mari l’esprit qu’elle a vu et qui est à sa gauche. Jim Clancy ne dit mot, ne faisant qu’écouter sa femme. L’esprit errant prend enfin la parole et affirme, avec un fort accent italien :

— Vous pensez m’échapper, je n’ai qu’à répéter la même histoire avec vos fils.

Sur ces mots, il part d’un rire diabolique et disparaît de la vue de Mélinda Clancy. Dès que l’épouse a rapporté à son mari les propos de l’esprit errant, celui-ci est perplexe, mais à la vague intuition qu’il est concerné par les propos de cet esprit errant.


Lors de leur promenade, l’épouse de Jim Clancy voit à nouveau l’esprit errant qui lui murmure :

— Votre mari devrait me connaître, je suis son lointain noble ancêtre, et vous, femme d’illustre famille royale, vous devez savoir que je suis d’une noble lignée et que mon sang coule dans les veines de votre mari. À votre place, je me méfierais de votre mari. Les apparences sont trompeuses.

Sur ces mots, l’esprit errant disparaît, laissant une Mélinda Clancy perplexe.

Son mari lui demande ce que l’esprit lui a dit, elle lui rapporte le propos de l’esprit, laissant Jim Clancy perplexe, mais surtout fâché des mauvaises intentions de l’esprit à vouloir engendrer une dispute et une méfiance entre sa femme et lui. Le couple rentre chez eux sans dire un seul mot.

Faith Clancy sourit au couple, feignant ne pas percevoir la tension entre le couple, et dit à son fils :

— Mon cher Jim, j’ai un cadeau que je voulais te donner depuis longtemps, c’est une bague qui avait appartenu à ton père, une bague qui est un héritage, qu’il n’a plus porté cette bague depuis dix ans.

Elle lui donne la bague.


Dès que Jim Clancy prend la bague et l’observe, son épouse voit l’esprit errant dans un coin de la pièce avec un sourire ironique au coin des lèvres qui part à rire et disparaît. Jim Clancy remercie sa mère et range la bague dans un tiroir. Dès que la mère de Jim Clancy est partie dans le lit réservé pour elle par le couple, Mélinda explique à son mari ce qu’elle a vu, laissant son mari inquiet. Elle se dirige vers le tiroir pour prendre la bague et l’observe, mais au moment elle la tient entre ses mains, elle voit l’esprit errant à sa gauche rire et est transportée dans une vision.

Dans cette vision, elle conduit une voiture et ressent qu’une entité invisible prend le contrôle en guidant sa main droite, main dont l’annulaire portait la bague, à tourner le volant, engendrant un accident.

Fin de la vision.


Mélinda Gordon ouvre les yeux et voit son mari qui la soutient l’interrogeant du regard. Elle lui explique ce qu'elle a est conclu que la bague, qui avait appartenu à Aiden Clancy, est une bague maudite, maléfique qui avait engendré l’accident et c’est probablement à ce moment que son père a compris que la bague est une malédiction et ne la portait plus.

Le soir, le couple s’endorme dans leur lit et eut une nuit plutôt agité par des cauchemars.


Le lendemain matin, Jim Clancy et sa femme se racontent leurs cauchemars respectifs et comprennent que la bague à une histoire plus sombre qui semble avoir son origine non pas chez les Clancy, mais chez les Bischoff, c’est-à-dire du côté maternel de Jim. Et cette bague maudite, pour une raison incompréhensible, a été donné à Aiden Clancy, son père. Jim Clancy a compris, à partir de ses cauchemars que s’il pense enquêter sur cette bague, qu’il ouvrira alors une boîte de Pandore et devra mener son enquête en totalité, autant du côté maternel que paternel de la famille, il ne pourra plus faire marche arrière.

Jim Clancy décide de demander naïvement à sa mère sur l’origine de la bague. Faith Clancy lui explique que cette bague avait appartenu à son père, Carl Bischoff, qui l’a donné à son mari, Aiden Clancy, le jour de leur mariage, puisque son frère, John, ne voulait pas porter cette bague. Et son père a cette bague de Friedrich Bischoff, son grand-père, qui lui-même a cette bague de son propre père, Wolfgang Bischoff. Bref, la bague avait appartenu à son arrière-grand-père et se transmettait de génération en génération, mais elle n’a jamais vu son père porter cette bague, sauf une seule fois lorsqu’elle était petite. Bague qui a été donné à son frère, puis à son mari, mais elle ignore la raison de son père et de son frère à ne pas porter la bague. Jim Clancy demande à sa mère si elle a entendu des histoires autour de la bague. Elle lui répond affirmativement, ayant entendu des voisins, des amis et des connaissances de la famille que la bague, selon la rumeur, est maudite, sujet à malédiction, mais qu’elle n’y croit pas. Le fils remercie sa mère des informations et rejoint sa femme.


Dès que Mélinda Clancy a entendu les propos de son mari concernant la bague, elle dit :

— Je comprends mieux la vision, à savoir que ton grand-père maternel, Carl Bischoff, a compris que la bague est maléfique, raison pour laquelle il ne l’avait jamais porté et voulait s’en débarrasser en la donnant à son fils ou à son gendre, et l’a donné à ton père, Aiden Clancy. Ton père comprit que la bague est maudite lorsqu’il eut un accident. La malédiction doit nécessairement remonter à ton arrière-arrière grand-père maternel, Wolfgang Bischoff. Probablement que nous aurons un indice si nous rendons visite à ton grand-père, s’il est encore vivant.

Jim Clancy lui confirme que son grand-père maternel, Carl Bischoff, est encore en vie, tout comme son grand-père paternel, Robert Clancy. Alors Mélinda Clancy dit à son mari qu’ils peuvent toujours rendre visite à ses grands-parents, s’il le veut, bien sûr. Jim Clancy lui dit qu’il réfléchirait encore un peu, parce qu’il a la vague impression qu’en les rendant visite qu’il sera forcé de mener une enquête sur sa famille. L’épouse de Jim Clancy suggère à son mari d’engager le détective Alexandre Weisbach s’il pense enquêter sur sa famille, mais qu’il n’est pas obligé de mener enquête s’il pense qu’il aura plus d’ennuis que rien d’autres. Il embrasse tendrement sa femme pour toute réponse.

En après-midi, Jim Clancy a décidé de contacter ses grands-parents. Il appelle Carl Bischoff et Robert Clancy pour leur annoncer la visite de leur petit-fils avec sa femme, respectivement demain matin et demain après-midi. 


Le matin, Jim Clancy, accourant dans la chambre d'invités, demande, penaud, à sa mère, si elle peut garder les enfants, puisqu’ils ne peuvent amener leurs enfants avec eux, que le trajet est long et que la concentration leur ait nécessaire. Faith Clancy, étonnée, accepte, à sa plus grande joie. Le couple rende visite d’abord à Carl Bischoff et Anne Bergman-Bischoff. À leur arrivée, le vieux couple accueille Jim Clancy et sa femme avec un enthousiasme forcé. Cet enthousiasme met le couple aux aguets. Jim salue ses grands-parents maternels et prend leurs nouvelles. Jim et sa femme se promènent dans toute la maison. Alors que Carl Bischoff et sa femme laissent Jim et Mélinda Clancy dans le jardin, Mélinda dit à son mari qu’elle a vu un esprit errant, une femme d’une trentaine d’années vêtue d’une longue robe bleue jusqu’au cheville avec une grosse tâche de sang séché à l’endroit du cœur, sang qui a laissé sa marque sur la robe par endroit, visiblement morte tuée à coup de couteau. La femme pourrait être la mère de Carl Bischoff, puisqu'il lui ressemble suffisamment pour être son fils. L’esprit errant était visiblement inquiète pour Jim Clancy.

D’ailleurs, l’esprit errant était à la droite de Jim Clancy, lui murmurant de se méfier de son mari, Friedrich, et de son fils, Carl, s’il veut être encore parmi les vivants. Mélinda demande à l’esprit errant son nom, les circonstances de sa mort et les raisons pour rester encore parmi les vivants. L’esprit errant lui répond :

— Je suis Anna Bischoff, née Libermann, épouse de Friedrich, mère de deux enfants, Emma et Carl, fille unique d’Abraham Libermann et Anne-Marie Burset-Libermann. Mon père est décédé lorsque j’avais douze ans. Femme au foyer de mon vivant, provenant d’un milieu intellectuel et d’une famille bien située, mon père était médecin et sa famille était réputée pour pratiquer des professions libérales, mon oncle, Samuel, était juge, mon grand-père, Josué, avocat et ma tante, Rebecca, sage-femme. Depuis mon enfance, j’avais accès à la bibliothèque de mon père. Bibliothèque très riche en divers livres en français, en allemand, en anglais, en espagnol, en russe, en yiddish et en hébreu, allant des classiques littéraires, en passant par la philosophie, le droit, l’architecture et la médecine, pour terminer avec la religion, les Saintes Écritures. À vingt ans, je me suis mariée à Friedrich Bischoff. Deux ans plus tard, j’ai accouché d’une fille, Emma, et, deux ans plus tard, j’ai donné naissance à un garçon, Carl. Ma vie était plutôt calme, hormis quelques disputes avec mon mari les trois dernières années de ma vie. Depuis ces disputes, j’essayais d’être plus prudente, mais rien n’y faisait. Je suis morte lorsque mon fils avait dix ans. Morte tuée par mon mari dans un accès de colère, un jour, alors que les enfants étaient à l’école et que je rangeait les chemises et vêtements que j’avais repassés. Dès que je suis sortie de mon corps, j’ai vu que mon mari était influencé par son défunt père, Wolfgang Bischoff — un sorcier, loup-garou et vampire — et qu’à mes côtés, mon défunt père me souriait tristement, affirmant qu’il essayait de me protéger, afin que le crime de ma mère ne retombe pas sur moi, mais il a échoué dans sa mission. C’est ainsi que j’ai demandé à mon père les circonstances de sa mort, puisque sa mort a été manifestement tragique et sanglante, et la nature du crime de ma mère. Abraham Libermann m’explique qu’il est mort tué par sa femme, ma mère, et qu’avant, il y eut une tentative d’empoisonnement et une fausse accusation de viol d’une femme, Aurélie Descombes, qu’il avait eu comme patiente. Ces évènements eurent lieu à partir du moment où il commençait à douter de la fidélité de ma mère et, avec des sérieuses raisons, lui proposa le divorce. Il avait des raisons de croire que sa femme entretenait une relation adultère avec son frère, Samuel Libermann, mais il ne les ait jamais surpris. Depuis ses soupçons, ma mère se disputait souvent avec mon père. Une fois mort, ce dernier a tout vu et compris, à savoir que sa femme avait à la fois une relation adultère avec Samuel Libermann et avec Aurélie Descombes et qu’elle voulait qu’il lui dise où est caché la richesse de la famille Libermann. Richesse qui était sa unique raison de son mariage avec lui. Mon père comprenait enfin la remarque de sa sœur le jour de son mariage, lorsqu’elle lui avait dit de se méfier de cette goy qu’est Anne-Marie Burset et leur frère Samuel. Ma mère est morte dix ans plus tard assassinée par Aurélie Descombes. Voilà pour ce qui est de mon histoire. Concernant le père de mon mari, Wolfgang Bischoff, pour l’avoir vu plusieurs fois lorsqu’il était encore vivant, les voisins disaient qu’il était un sorcier et loup-garou, responsable des morts mystérieuses de plusieurs êtres humains et d’évènements inexplicables et tragiques survenus à des habitants du quartier. Et même le jour de notre mariage, j’ai trouvé bizarre la bonne entente tacite entre ma mère et le père de mon mari. Maintenant, je comprends mieux, chacun veut repousser le temps du châtiment de leur méfait pour que leurs enfants, voire leurs petits-enfants, paient pour leurs actions, mais je ne laisserais pas que cette injustice arrive. Raison pour laquelle je suis encore parmi les vivants. Ainsi, j’ai protégé ma petite-fille, Faith, en lui disant des conseils dans ses rêves et des endroits à éviter. J’ai protégé mon arrière-petit-fils, Jim, pour qu’il ne meure pas le même jour que son frère. Malheureusement, je ne suis pas parvenue à protéger mon autre arrière-petit-fils, Daniel Clancy, puisqu’une sombre et néfaste entité appelée par un proche a engendré l’accident, le tuant sur le coup.

Sur ces mots, Anna Libermann-Bischoff voit son père, Abraham Libermann, se présenter à sa droite et sourit à Jim et Mélinda Clancy. L’esprit errant ressemblait à un homme de trente-cinq ans, élégamment vêtu avec des traces de sang séché sur les vêtements. Il prie, en voyant le couple vivant, en ces termes :

— Que Dieu vous bénisse, vous et votre descendance. Que le Très-Haut vous donne la force et le courage de demeurer dans la bonne voie et qu’Il met vos ennemis à vos pieds. J’ai réalisé que vous, Monsieur Jim Clancy et vos enfants, êtes mes descendants qui devraient rétablir la justice, rendre de l’ordre, distinguer vos réels amis de vos ennemis, rendre à chacun ce qui lui est dû, autant parmi les morts que les vivants. Que Notre Seigneur vous assiste et vous protège. Mon cher descendant, je vous conseille, en toute piété, de relire les Saintes Écritures, l’Ancien et le Nouveau Testaments. Beaucoup de réponses s’y retrouve, je l’ai compris lorsque je me suis converti au christianisme trois jours avant mon mariage. D’ailleurs, j’étais plus sincère croyant lorsque j’étais officiellement juif que ma femme toute sa vie, ironique n’est-ce pas ?

Sur ces mots, Abraham Libermann et sa fille disparaissent de la vue de Mélinda Clancy. Cette dernière rapporte à son mari les propos d’Anna Libermann-Bischoff et d’Abraham Libermann, laissant celui-ci perplexe.


À ce moment, Carl Bischoff et son épouse arrivent dans le jardin. Mélinda Clancy voit à la gauche de Carl Bischoff un esprit errant, un vieil homme nonagénaire, qui par la ressemblance avec Carl, ne peut qu’être son père, Friedrich. Mélinda Clancy ne lui laisse pas d’indice qu’il a été vu. Friedrich Bischoff avertit à son fils :

Mein Sohn, Sie müssen Ihren Enkel und seine Frau auf jeden Fall so schnell wie möglich loswerden. Wenn Sie das nicht können, wissen Sie, dass ich ihren Fall immer für Sie regeln kann. [Mon fils, tu dois, par tous les moyens, te débarrasser de ton petit-fils et de son épouse le plus rapidement possible. Si tu n'y arrives pas, sache que je peux toujours te régler leur cas.] Aussi, mon père est un allié précieux pour ces cas dangereux. Surtout qu’il ne faut pas qu’il fourre son nez dans des affaires qui ne le concernent pas. Moi-même et mon père pouvons toujours nous attaquer aux enfants.

Sur ces mots, l’esprit errant rit diaboliquement et s'évapore de la vue de la femme. Cette dernière devait se retenir pour ne pas blêmir devant la menace sérieuse de l’esprit errant, surtout à l’idée que deux esprits errants démoniaques s’en prennent à leurs fils. Carl Bischoff et Anne Bergman demandent au couple s’ils ont des questions et des nouvelles. Jim Clancy les remercient de leur accueil et quittent la demeure de ses grands-parents.

Dès que Jim et Mélinda Gordon reviennent dans la voiture pour se diriger vers la demeure de Robert Clancy et de sa femme, Jessica Cohen-Clancy, Mélinda explique à son mari les propos de Friedrich Bischoff, laissant Jim perplexe, inquiet et fâché. Dès que Mélinda Clancy termine son explication, elle voit Friedrich Bischoff à sa droite.

L’esprit lui dit :

— Ainsi, vous me voyez et m’entendez. Intéressant! Aussi, vous êtes intelligente, mais ne me sous-estimer pas, ni ne vous sur-estimez, sinon vous le regretterez.

Sur ces mots, il disparaît de la vue de l’épouse de Jim Clancy. Dès que Mélinda à rapporter les propos de l’ancêtre de son mari à celui-ci, il lui répond :

— Très bien ma chérie, si mes ancêtres pensent nous menacer, toi et nos fils, sache qu’ils devront me confronter, vivant ou mort. Je ne leur permettrais pas de vous faire du mal, et je ne peux faire marche arrière maintenant, puisque j’ai réveillé les vieux démons de la famille, autant du côté paternel que maternel, je dois faire cette enquête familiale, régler les comptes parmi les vivants et les morts et mieux comprendre certains événements de notre passé. D’ambulancier je me convertis en enquêteur et détective. Drôle de changement de carrière.

Sur cette parole, il embrasse tendrement sa femme sur les joues et les lèvres, et continue à conduire jusqu’à leur destination dans un silence pesant pour le couple.


À continuer

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