Et après ?
Chapitre 2 : Pouvez-vous nous voir ?
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Personnages
Mélinda Gordon
Jim Clancy
Aiden Clancy (11 ans)
David Clancy (10 ans)
Élie James (professeur de psychologie à l'Université Est, au Canada)
Cassandra Rabinovich-James (épouse d'Élie James et mère de Myriam, Salomon et Isaac)
Myriam James (6 ans)
Salomon James (5 ans)
Isaac James (4 ans)
Élizabeth, dit Beth, Gordon (mère de Mélinda Gordon et veuve de Thomas, dit Tom, Gordon†)
Faith Clancy (mère de Jim Clancy et de Daniel Clancy† et veuve d'Aiden Clancy†)
Délia Banks (ancienne associée de Mélinda Gordon à sa boutique d'antiquités)
Ned Banks (fils de Charlie Banks† et de Délia Banks)
Richard, dit Rick, Payne (professeur d'anthropologie, spécialiste des sciences occultes, à l'Université Rockland)
Jean-Paul Maillé (professeur de religion, spécialiste du christianisme orthodoxe, du judaïsme et de l'islam, à l'Université de Bourgogne, époux de Frédérique-Delphine De Falerenque)
Frédérique-Delphine De Falerenque (professeur de religion, spécialiste du judaïsme, du christianisme et de l'islam, à l'Université de Bourgogne, épouse de Jean-Paul Maillé)
Gabriel Lawrence (fils de Thomas Gordon† et de Joanne Lawrence†)
Alexandre Weisbach (vivant, détective)
Lucie Bataille (esprit errant, fille de Christian Bataille et de Louise Durocher-Bataille)
Christian Bataille (esprit errant, de son vivant, plombier)
Louise Durocher-Bataille (vivante, bibliothécaire)
David Eastman (vivant, père de Paul Eastman†, de Jean Eastman et de Sophie Eastman-Boguslawiak et époux d'Anastasia Weissmann-Eastman)
Vladimir Vasilievich Romanov (esprit errant du dix-neuvième siècle qui, de son vivant, était juge, époux d'Anna Rosenthal (qui est partie dans la Lumière depuis longtemps) avec laquelle il eut deux fils et deux filles, dont Ivan Vladimirovich Romanov, sujet de son inquiétude)
Précision concernant ce chapitre, Élie James et sa famille ont déjà déménagé au Canada depuis quelques mois.
Un jour, Mélinda Gordon, alors que les enfants sont à l'école et son mari au travail, se rend à sa boutique d'antiquités pour aider Ned Banks à ranger des nouvelles acquisitions. Elle salue le jeune homme et s'informe des dernières antiquités acquises, à savoir qu'une veuve, Louise Durocher-Bataille, est venue leur donner des objets appartenant à son mari et à sa fille. Elle aide le fils de son ex-associée à ranger dans l'entrepôt les objets. En rangeant les objets, Mélinda Gordon voit une jeune femme d'une vingtaine d'années avec une longue robe au sommet de l'escalier. L'esprit errant réapparaît à la gauche de Mélinda Gordon. Cette dernière voit des marques d'étranglement autour du cou et de cicatrices autour des poignets de l'esprit et lui demande son nom et ce qu'elle veut. Elle lui répond qu'elle se nomme Lucie Bataille et qu'elle poursuit sa mère, qu'elle est fautive de sa mort, puis disparaît.
À la droite de Mélinda Gordon apparaît un homme vers la fin quarantaine. La femme lui demande de se décliner et de lui expliquer la raison de son refus d'aller dans la Lumière. L'esprit se présente, à savoir qu'il est Christian Bataille, plombier, marié à Louise Durocher-Bataille depuis vingt ans et père d'une fille, Lucie. Il refuse de partir dans la Lumière parce qu'il porte un lourd poids en son âme. Mélinda Gordon voulait le demander ce qu'est ce poids, mais l'esprit errant s'en alla aussitôt.
La chuchoteuse d'esprits termine de ranger les objets donnés par la veuve. Elle revient derrière le comptoir, salue Ned Banks et remarque une photographie de Christian, Louise et Lucie Bataille par terre, elle la ramasse et se trouve transportée dans une vision.
Dans cette vision, un sentiment d'angoisse profond l'envahit, de peur que quelqu'un la découvre à des activités réprobatrices et surtout qu'elle a des doutes sur son père.
De retour de sa vision, Mélinda Gordon voit Ned Banks et Jim Clancy qui sont près d'elle, lui demandant ce qu'elle a vu. La femme leur explique le sentiment de sa vision. Son mari, une fois qu'elle leur a expliqué les deux esprits errants qui l'occupe, dit que sa vision est probablement rattachée aux derniers moments de la vie de la fille, Lucie Bataille, probablement morte par pendaison, avait essayé de se suicider en s'ouvrant les veines, d'où les cicatrices autour des poignets.
Mélinda Gordon donne la photographie à Ned Banks, lui demandant de la ranger dans une boîte, le remercie de son aide, embrasse son mari et le couple retourne chez eux. Mélinda Gordon ramène les enfants de l'école primaire et, sur le chemin du retour, voit Christian Bataille. Aiden et David Clancy lancent un regard noir à l'esprit errant, alors que leur mère l'observe et lui demande la raison de son attachement au monde des vivants. L'esprit errant répond qu'il se sent fautif de la mort de sa fille, puis disparaît. Mélinda Gordon soupire et rentre chez elle avec les enfants.
Après le repas et le lavage de la vaisselle, les enfants terminent leurs devoirs, alors que Mélinda et Jim Clancy discutent des deux esprits errants et essaient de trouver des informations sur les circonstances de leur mort. Lucie Bataille est morte par pendaison et Christian Bataille est mort à la suite d'un accident de la route. Le soir, les enfants et les parents dorment.
Mélinda Gordon se réveille au milieu de la nuit, ne pouvant plus dormir après un cauchemar, se rend à la cuisine pour boire un verre d'eau. Elle aperçoit Lucie Bataille qui lui murmure :
— Vous êtes la seule qui peut m'aider
Elle dit, puis elle disparaît. La vivante revient dormir auprès de son mari.
Le lendemain matin, Mélinda Gordon raconte à son mari son cauchemar. Jim Clancy commente à sa femme :
— Je comprends mieux mon propre rêve. Nous comprenons mieux le cas de Lucie Bataille. Elle avait depuis quelques mois des soupçons concernant la fidélité de son père, voire qu'elle pensait qu'il serait infidèle à sa mère avec une femme chez qui il avait travaillé. Et Lucie Bataille, depuis quatre ans avant son suicide, était hantée par un sombre esprit qu'elle a appelé, cédant à la demande de son petit-ami d'alors, un certain John Nieminen. Ce petit-ami lui avait demandé, par défi, d'appeler cet esprit, qui était son arrière-arrière grand-père, un adepte de Satan, et depuis, ce sombre esprit la suivait et la rendait folle, engendrant au final sa mort, la poussant au suicide. La fille est fâchée contre sa mère, parce que, malgré son explication concernant la fidélité de son père, elle ne la croit pas, refusant l'idée même que son mari lui soit infidèle. Concernant son père, Christian Bataille, je comprends qu'il a été infidèle à sa femme, mais je n'ai pas plus d'informations, pour l'instant, le concernant.
Mélinda Gordon hoche la tête et demande à son mari qui l'informe, sa réponse est brève, des Observateurs dans son rêve qui lui montre, comme dans un film, ce qui s'était passé. Mélinda Gordon embrasse son mari est s'occupe du petit-déjeuner de la famille. Une fois les enfants partis à l'école, Mélinda Gordon passe à sa boutique d'antiquités. En allant à sa boutique, elle voit, dans le parc de la ville, Richard Payne en discussion très animée avec une femme, et interrompent soudainement leur discussion, les deux la regardèrent fixement alors qu'elle passait. Mélinda Gordon se dépêche pour ne pas avoir à voir les esprits qui possèdent le professeur des sciences occultes. Rendue à la boutique, la femme salue Ned Banks et lui demande des nouvelles des acquisitions. Il l'informe qu'ils devraient se rendre chez la veuve Louise Durocher-Bataille pour évaluer la valeur de certains objets après-demain à 10 h 00.
Le lendemain à 10 h 00, Mélinda Gordon et Ned Banks se rendent chez Louise Durocher-Bataille. En entrant dans la maison, elle distingue Lucie Bataille qui explique à sa mère l'infidélité de son père, et, dès qu'elle voit que Mélinda Gordon l'observe, disparaît de sa vue. Le trio se rendent dans divers salles pour évaluer les objets.
Lorsque Mélinda Gordon touche la chaise de bureau de Lucie Bataille qui était dans sa chambre, elle est transportée dans une vision où elle ressent de la colère envers sa mère et son ex-petit-ami, se sent suivi constamment et ses amis la prenne pour une folle, au bord du désespoir, prend une corde, monte sur la chaise et suspend la corde au plafond, descend de la chaise et s'assoit pour écrire son dernier mot à sa mère, papier qu'elle glisse en-dessous du matelas.
De retour de sa vision, Ned Banks et Louise Durocher-Bataille la questionne sur son état de santé. La femme les rassure qu'elle va bien et demande à la mère de l'esprit errant si elle a regardé en-dessous du matelas de sa fille, elle lui répond que non, alors Ned Banks l'aide à déplacer le matelas, pour effectivement trouvé six feuilles pliées en quatre. Louise Durocher-Bataille lit les feuilles, étonnée que Mélinda Gordon sache l'existence de ces feuilles. Une fois que la mère a lu le message de sa fille, elle se tourne vers Mélinda Gordon et lui demande :
— Comment savez-vous que les feuilles étaient sous le matelas ?
— Madame Durocher-Bataille, ce que je vais vous dire est très sérieux, je connais l'information de votre fille qui m'a montré en vision ses derniers moments de vie, y incluant l'emplacement de ces feuilles... D'ailleurs, je peux voir les esprits errants, et votre fille est présentement à votre droite.
Louise Durocher-Bataille regarde Mélinda Gordon comme si elle était un extraterrestre ou qu'elle était folle à lier et lui réplique :
— Devrais-je vous croire à propos de votre histoire d'esprit ? Vous avez une imagination débordante. Puisque vous dites que ma fille est présente, pouvez-vous me la décrire ?
Mélinda Gordon lui décrit exactement l'apparence physique de l'esprit errant, ce qui étonne la mère de la fille.
Une fois qu'ils ont terminé d'évaluer les objets, Mélinda Gordon revient dans la chambre de la fille et voit Lucie Bataille qui semble avoir peur, parce qu'en face d'elle, il y a un sombre esprit, un très vieil homme vêtu de noir de la tête aux pieds qui ne cesse de lui répéter :
— Vous m'appartenez, vous devez me suivre, vous ne pouvez vous échapper. Avouez que vous n'êtes qu'une méchante et mauvaise fille.
Mélinda Gordon intervient et somme au mauvais esprit, l'arrière-arrière grand-père de John Nieminen, Adolf Nieminen, de cesser ses actions, que Lucie Bataille n'est pas obligée de le suivre, n'étant pas la plus pire et pouvant toujours se repentir sincèrement pour le mal qu'elle avait commis. Adolf Nieminen se déplace à sa gauche et lui réplique de se mêler de ses affaires, sinon, il se vengera, puis disparaît de sa vue.
Lucie Bataille sourit faiblement à Mélinda Gordon, la remercie et lui demande de ne pas dire à sa mère pour ce sombre esprit qui la poursuit, mais plutôt d'essayer de la convaincre de l'infidélité de son père, puisque réelle. Elle se rapproche de la femme et lui touche l'épaule, la transportant dans une vision, vision où elle voit les indices qui permettent à la fille d'affirmer l'infidélité de son père avec une femme, une certaine Alice D'Arcy.
Une fois de retour de sa vision, Mélinda Gordon remarque que Ned Banks la soutenait, elle le remercie et ils retournent à la boutique d'antiquités. Mélinda Gordon explique ses visions à Ned Banks qui l'écoute et lui suggère une piste de solution pour le cas du père. Mélinda Gordon le salue et sort de la boutique.
Dès qu'elle est sortie, elle voit une jeune femme, du même âge que Ned Banks, la salue et lui tient ce propos énigmatique :
— Vous ignorez encore qui vous êtes, chercher votre famille et vous vous connaîtrez mieux.
Mélinda Gordon lui demande ce qu'elle doit chercher, la femme la regarde bizarrement, ne comprenant pas sa question, s'excuse et rentre la boutique pour enlacer Ned Banks.
Mélinda Gordon, perplexe, se rend au parc de la ville, s'assoit sur un banc et réfléchit à ce que lui a dit l'esprit qui a possédé la petite-amie de Ned Banks. Après quelques minutes, elle revient chez elle et va chercher les enfants à l'école primaire.
Une fois de retour, David Clancy dit à sa mère qu'elle doit faire attention à un homme en noir, elle lui demande une description plus détaillée du personnage. En entendant la description de l'homme, elle rassure son fils qu'elle fera attention à l'homme, puisque l'homme mentionné par son fils est Richard Payne. Une fois que les enfants sont partis faire leur devoir et jouer, Mélinda Gordon recherche sur Alice D'Arcy et trouve qu'elle est mariée à Jean-André D'Arcy depuis plus de dix ans et qu'ils ont deux enfants, un fils et une fille, et qu'ils habitent dans le même quartier que Christian Bataille.
Dès que Jim Clancy revient du travail, sa femme l'informe des cas des esprits errants, et des hypothèses les concernant, à savoir que la fille est fâchée après sa mère de ne pas voir l'infidélité de son père, mais qu'elle ne voudrait pas que sa mère sache qu'elle a été suivie par l'esprit qu'elle a appelé. Alors que Christian Bataille a probablement eu une affaire avec Alice D'Arcy et que l'accident peut être orchestré par le mari de Madame D'Arcy ou par le sombre esprit qui suivait sa fille, Adolf Nieminen.
Aussi, elle informe son mari concernant le message de l'esprit qui a possédé la petite-amie de Ned Banks.
Jim Clancy qui l'écoutait, dit à sa femme qu'il réfléchirait aux hypothèses le temps qu'elle s'occupe de préparer le repas et qu'une fois que les enfants iront dormir, il l'informera de son avis. Plus tard dans la soirée, Jim Clancy dit à sa femme qu'il a une idée sur ce que pourrait signifier les propos de l'esprit qui a possédé la petite-amie de Ned Banks, à savoir qu'elle doit chercher le côté paternel de sa famille pour mieux connaître certains faits sur elle-même, puisqu'elle connaît déjà le côté maternel de sa famille, avec Tessa Lucas et Julia Lee Lucas qui voyaient les esprits errants. Aussi, il lui conseille d'appeler leur ami Élie James pour avoir son avis sur ce phénomène. Alors qu'il n'a rien à ajouter concernant les deux esprits errants. L'épouse de l'ambulancier, contente, embrasse son mari. Le couple dorme tranquillement dans leur lit.
Le lendemain matin, le couple se réveille après une nuit sans cauchemar. Une fois que Mélinda Gordon s'est occupé du petit-déjeuner, que les enfants sont partis jouer dans le salon et que Jim Clancy est parti au travail, la mère décide de réfléchir au sujet de Christian Bataille, puisque le cas de Lucie Bataille est clair, mais ne trouve rien d'autre qu'une possible infidélité. Le femme décide d'aller à la boutique d'antiquités, salue Ned Banks et ranger les objets récupérés lors de leur visite chez Madame Durocher-Bataille.
En touchant une boîte qui appartenait à Monsieur Bataillle, Mélinda Gordon est transportée dans une vision où elle voit que Christian Bataille reçoit un appel téléphonique d'une femme, il répond brièvement, range le cellulaire dans sa poche, prend la boîte et l'ouvre pour ranger son contenu, à savoir des préservatifs, dans sa poche de manteau et part en courant jusqu'à une maison. Une fois qu'il se rend devant la porte, il est accueilli par le mari de la femme et la femme qui le laisse entrer.
De retour de sa vision, Mélinda Gordon comprend que Christian Bataille a été infidèle à sa femme et que le mari de sa maîtresse connaissait l'infidélité de sa femme et consentait même à son infidélité. En bref, un ménage à trois. Mélinda Gordon explique sa vision et son interprétation à Ned Banks, lui dit qu'elle trouvera l'adresse de Jean-André D'Arcy et Alice D'Arcy, pour voir si la maison dans sa vision serait la leur. Elle fait une recherche sur son ordinateur pour trouver l'adresse des D'Arcy et voit, à sa gauche, Christian Bataille qui lui demande de se mêler de ses affaires.
La femme lui demande alors la raison de son refus d'aller dans la Lumière, l'esprit errant ne répond pas et disparaît.
Lucie Bataille et Adolf Nieminen se présentent devant Mélinda Gordon, qui sursaute en les voyant, ne pouvait s'empêcher de les envoyer au Diable, leur demande ce qu'ils veulent, mais qu'ils partent enfin dans la Lumière. La fille de Christian Bataille demande à Mélinda Gordon de convaincre sa mère de l'infidélité de son père et de l'aider à se débarrasser d'Adolf Nieminen. La femme lui dit qu'elle essaiera de convaincre sa mère, mais qu'elle ne peut guère l'aider à se débarrasser d'Adolf Nieminen si elle ne le veut pas et si elle continue à se sentir coupable, il faut qu'elle seule se délivre de l'emprise de ce mauvais esprit.
Adolf Nieminen commence un monologue sur la faute et la méchanceté de Lucie Bataille, mais Mélinda Gordon l'interrompt et demande à Lucie Bataille de se rappeler des bons moments de sa vie, des moments où elle était bonne, où sa famille la chérissait, alors Adolf Nieminen disparaît et Lucie Bataille dit à Mélinda Gordon que le seul temps où elle était bonne, c'était lorsqu'elle était petite jusqu'à ses douze ans, mais que sa famille ne la jamais chérit, ni jamais réellement appréciée, et sur ces mots, disparaît. Mélinda Gordon appelle la mère de Jim Clancy, Faith Clancy, pour lui demander si elle peut venir s'occuper des enfants le temps qu'elle s'occupe de sa boutique d'antiquités. Sa belle-mère accepte avec joie.
Le lendemain matin, Mélinda Gordon salue Faith Clancy et la remercie d'être venue. Elle laisse sa belle-mère s'occuper d'Aiden et David Clancy, le temps qu'elle se rend à sa boutique et à l'adresse de Jean-André et Alice D'Arcy. Rendue à l'adresse, la femme reconnaît la maison de sa vision et, voulant frapper à la porte, entend Christian Bataille l'interpeller, lui sommant de ne pas fourrer son nez dans ce qui n'est pas de ses affaires, sinon elle pourra le regretter.
En touchant la porte d'entrée, elle est transportée dans une vision où elle voit Christian Bataille débouler les escaliers pour rentrer chez lui. Il entre dans sa voiture et, allant trop vite, est frappé par une autre voiture qui allait dans le sens contraire; elle voit que le conducteur de l'autre voiture était influencé par Adolf Nieminen qui était dans la voiture sur le siège arrière.
De retour de sa vision, elle voit que Christian Bataille est parti, alors elle décide de ne pas frapper à la porte et revient dans sa boutique. Elle salue Ned Banks et voit que Richard Payne et une femme sont entrés dans la boutique; le professeur des sciences occultes la salue, lui présente la femme, à savoir Madame Frédérique-Delphine De Falrenque, professeur de religion, spécialiste du judaïsme, du christianisme et de l'islam, à l'Université de Bourgogne, une connaissance, et lui demande des nouvelles concernant les esprits. Mélinda Gordon les salue, voit que Christian Bataille est proche de Frédérique-Delphine De Falrenque lui murmurant des propos contre elle, et ne lui répond aucunement sur ses affaires d'esprits errants. Les deux professeurs achètent un coffre de l'époque du Roi-Soleil et sortent de la boutique. La femme décide de sortir de la boutique pour aller s'assoir dans le parc et, réfléchissant à la manière qu'elle pourrait retrouver ses ancêtres du côté paternel.
Elle voit un jeune homme qui passe devant elle et lui dit :
— Cherchez votre famille, cherchez vos racines, tout vous sera plus clair. Votre mère peut vous aider.
Puis une femme passe immédiatement après le jeune homme avec son fils de dix ans et lui parle en russe. Mélinda Gordon se lève, revient dans la boutique et appèle immédiatement Élie James pour lui demander ce qu'il pense de ce phénomène, une fois que le professeur de psychologie l'ait écouté, il lui répond qu'elle se trouve en présence du phénomène de synchronicité, à savoir qu'elle doit sérieusement retrouver la famille du côté paternel qui présente, un rapport avec l'Europe de l'Est, avec la Russie. Mélinda Gordon le remercie et lui précise que son père n'est pas Thomas Gordon, mais Paul Eastman.
Deux jours plus tard, Jim Clancy informe sa femme concernant le cas de Christian Bataille, à savoir qu'il a trompé sa femme avec Alice et Jean-André D'Arcy, en bref, il était bisexuel, mais il ne voudrait pas que sa femme le sache, même si celle-ci à des doutes, mais elle avait préféré et préfère fermer les yeux sur les relations extra-conjugales et bisexuelles de son mari et ne pas les connaître, plutôt que de divorcer. L'épouse de Jim Clancy remarque que Christian Bataille, qui avait écouté tout ce que son mari a dit, est étonné qu'il sache ce qu'il voulait tant caché. Elle dit à l'esprit errant qu'il n'a pas à s'inquiéter, ils ne diront rien à son épouse, mais l'esprit errant, fâché qu'ils aient percé son secret, disparaît en faisant éclater une ampoule.
Jim et Mélinda Clancy soupirent, exaspérés par le comportement de l'esprit errant. Lucie Bataille se présente devant Mélinda Gordon et lui dit qu'elle est prête à aller dans la Lumière, puisque sa mère ne peut plus nier l'infidélité de son mari, salue le couple, et part dans celle-ci. Dès que l'esprit errant est parti, Mélinda Gordon voit, derrière la porte d'entrée, Adolf Nieminen, visiblement fâché, lui faire un geste menaçant et disparaît.
Jim Clancy commente à sa femme l'attitude de Christian Bataille et d'Adolf Nieminen, une fois qu'elle lui a rapporté ce qu'elle a vu et entendu, à savoir qu'ils sont, tous deux, des esprits errants qui ne passeront jamais dans la Lumière, mais iront, après un certain temps, sous la terre et qu'elle ne doit pas s'inquiéter de ces esprits errants, puisqu'ils ne peuvent rien faire, ni à eux, ni aux enfants. Elle embrasse son mari, rassurée, et appelle sa mère pour avoir plus d'informations sur Paul Eastman. Élizabeth Gordon lui dit qu'elle viendrait demain pour en parler, même si qu'elle préfère tourner la page, mais qu'elle le ferait uniquement parce qu'elle le lui demande. Mélinda Gordon, contente que sa mère accepte de l'aider, raccroche le téléphone et explique à son mari les coïncidences des derniers jours concernant la recherche des ancêtres du côté paternel. Jim Clancy, voulant aider sa femme, est parti chercher sur internet pour voir les résultats concernant la généalogie des Eastman. En cherchant, il trouve que Paul Eastman à un frère, Jean Eastman, et une sœur, Sophie Eastman-Boguslawiak, tous trois issus de l'union de David Eastman et Anastasia Weissmann-Eastman, tous vivants. Mélinda Gordon prend en note le nom de ses grands-parents paternels, de son oncle et de sa tante, et embrasse son mari.
Puis, la famille sort avec les enfants dans le parc. Lorsque les enfants jouent dans le parc, Jim Clancy enlace sa femme qui regarde les enfants. En regardant les enfants jouer, elle voit un homme qui a cinquante-cinq ans vêtu comme au dix-neuvième siècle assis sur le banc en face d'elle, lui sourit et se rapproche d'elle et lui murmure rapidement :
— Не могли бы вы мне помочь ? Kannst du mir helfen ? Could you help me ? Pourriez-vous m'aider ?
Mélinda Gordon lui répond qu'elle peut l'aider, mais qu'elle doit savoir son nom et les circonstances de sa mort. L'esprit errant lui répond qu'il s'appelle Vladimir Vasilievich Romanov, marié depuis plus de trente ans avec sa femme, Anna Rosenthal. Ils ont quatre enfants, dont Ivan, qui est l'aîné de ses fils pour lequel il s'inquiète, et qu'il exerçait le métier de juge dans divers pays, en Russie, en France, en Autriche-Hongrie et en Allemagne, entre autres, et qu'il est décédé à la suite d'un empoisonnement au cyanure et à l'arsenic par l'un de ses collègues qui s'opposaient à son travail. Mélinda Gordon prend en note les noms, fonction et pays que l'esprit lui a mentionné. La femme voulait lui poser une autre question, mais l'esprit errant lui dit de faire attention à elle-même et qu'elle ne soit pas naïve envers Jonathan-Lucien Laurent et ses descendants, puisque c'est cet homme qui le forçait de changer de pays, ne pouvant continuer son travail, lui engendrant maints problèmes et a payé celui qui l'avait empoisonné, puis disparaît.
Jim Clancy, qui n'a rien dit de tout le dialogue, demande à sa femme l'identité de l'esprit errant. Mélinda Gordon lui rapporte ce que l'esprit errant lui a dit. Après trois heures, la famille retourne chez elle et, sur le chemin du retour, croise Richard Payne en conversation avec Gabriel Lawrence dans un cul-de-sac, mais aucun des deux hommes n'ont remarqué la famille. Mélinda Gordon remarque la présence d'un corbeau en vole au-dessus des deux hommes alors qu'elle les regarde discrètement. Une fois rendue à la maison, Mélinda Gordon laisse les enfants jouer dans leur chambre, alors qu'elle et son mari recherchent des informations concernant Vladimir Vasilievich Romanov, mais ne trouvèrent aucune information intéressante.
Le lendemain, Élizabeth Gordon rend visite à sa fille. Alors que les enfants jouaient dans le salon, les parents et Élizabeth Gordon étaient assis autour de la table dans la cuisine. Mélinda Gordon demande à sa mère de se souvenir de sa rencontre avec Paul Eastman, de la rencontre avec sa famille pour pouvoir l'aider à mieux comprendre la famille du côté paternel. Élizabeth Gordon soupire et lui dit :
— Puisque tu insistes, ma chère fille, alors je te raconterais ma vie. Ton père, Paul Eastman, et moi sommes rencontrés lorsque nous étions jeunes, à 20 et 21 ans. À l'époque, ton père était un jeune policier qui menait une enquête en se faisant aider par un esprit errant. Je ne suis pas parvenue à jouer l'indifférence devant lui, puisque j'entendais et voyais le dialogue entre les deux, ce qui, à l'époque, m'étonna. Nous nous sommes ainsi rapprochés, discutant un peu de tout et de rien, constatant que nous avons des points communs sur certains sujets, mais aussi, bien sûr, des points de vue différents, voire opposés, sur d'autres sujets. Depuis cette enquête, nous sommes devenus un couple, puis il a demandé ma main. Une fois que nous étions officiellement fiancés, Paul a décidé de me présenter sa famille. Je te précise, Mélinda, qu'à ce moment je n'étais pas enceinte de toi. Ainsi, j'ai vu son père, David Eastman, sa mère, Anastasia Weissmann-Eastman, et son frère, Jean Eastman, lors de cette première visite, je n'ai pas vu sa sœur, Sophie Eastman-Boguslawiak, puisqu'elle était déjà mariée et mère de trois enfants, deux filles et un garçon, et qu'elle habitait en Pologne, ce n'est que le jour du mariage qu'elle était venue. Paul m'avait expliqué que son père pouvait voir et entendre les esprits errants, alors que sa mère, femme au foyer, était télépathe. Aussi, Paul m'avait dit qu'il voudrait que nos enfants apprennent le russe et l'allemand, mais, comme tu le sais, il ne le pouvait pas. Il voulait que tu apprennes ces langues, étant donné qu'elles sont les langues maternelles d'Anastasia, mais comme il est décédé trop tôt, je ne pouvais te les apprendre, ne connaissant qu'un rudiment d'allemand. D'ailleurs, avec Tom Gordon, la question des langues n'a jamais été un sujet de discussion, voire qu'il ne voulait rien savoir tout ce qui concerne Paul Eastman.
— Mère, si tu permets que je t'interrompt, j'aimerais savoir deux détails, et répond moi honnêtement, sans détour. D'abord, tu mentionnes connaître un rudiment d'allemand, est-ce que cette connaissance de la langue a été apprise par ma grand-mère Marie-Anne ou par mon grand-père Carl ou est-ce une initiative personnelle ? et, ensuite, est-ce que David et Anastasia Eastman savent que je suis leur petite-fille ? Pourquoi n'as-tu pas maintenu un contact avec les Eastman, mes grands-parents, oncle et tante ?
— Pour répondre à tes questions, ma connaissance de l'allemand provient de mon éducation, du système scolaire plus exactement, puisque ni Carl, ni Marie-Anne ne parlent l'allemand. Ainsi, j'avais le choix entre l'allemand et l'espagnol pour l'un de mes cours de langue vivante et j'ai choisi le premier, mais je n'ai jamais approfondi ma connaissance de cette langue plus tard. Pour répondre à ta seconde question, ma fille, David et Anastasia Eastman ignorent, à ma connaissance, que tu es leur petite-fille et, depuis mon mariage avec Tom Gordon et la mort de ton père, je n'ai plus été en contact avec les Eastman. Je sais que les parents de Paul, lors de nos fiançailles, vivaient dans la ville voisine de Grandview.
— Si vous me permettez d'intervenir ma belle-mère, je voudrais que vous m'éclairer un aspect important, si je me rappèle bien, votre fiancé et père de mon épouse, Paul Eastman, vous écrivez des lettres lorsqu'il était en prison pendant huit ou neuf ans et vous avez répondu à ses lettres. Lors de ces huit ou neuf ans, vous êtes devenue amoureuse de Thomas Gordon et vous vous êtes mariée à cet odieux homme, mais il est évident qu'à la naissance de Mélinda, vous n'étiez pas encore en relation avec Thomas Gordon. Donc qu'est-ce qui vous avez empêché d'informer les Eastman de la naissance de votre fille ? Répondez-moi clairement et directement.
— Mon cher gendre, vous êtes fort impatient! Mais je répondrais de mon meilleur à votre question. Il est exact qu'au début, à la naissance de ma fille, je n'étais pas en relation avec Tom. J'ai informé Paul qu'il est père dans une lettre et sa réponse était un mélange de joie, mais aussi d'amertume, ayant vaguement conscience qu'il ne sortirait pas de cette prison et donc qu'il ne verrait jamais sa fille, ce que je n'avais pas compris à la première lecture. Sa lettre, surtout en raison de l'amertume présente, m'a étonné, et il fallait que je m'occupe de ma fille et de mon emploi, ne pensant pas informer les Eastman, ayant totalement oublié. Bref, je m'organisais seule, puisque la sœur de Paul est en Pologne, son frère en Biélorussie et les parents sont dans la ville de Bigview, ville qui est à trois heures de route de Grandview. Après, si Paul a informé par une lettre ses parents et ses frère et sœur, je l'ignore. Maintenant que j'ai répondu à vos questions, en avez-vous d'autres ?
— Mère, j'aimerai bien savoir alors pourquoi je ne porte pas le nom de mon père, Eastman, au lieu de celui de mon beau-père, Gordon, sauf si c'est par manque de courage de ta part ?
— Ma fille, comprend bien que je n'avais pas trop le choix, même si que je ne suis pas si fière de mon choix avec la distance présente. Je ne voulais pas fâcher Tom, déjà qu'il n'était pas beaucoup présent à la maison et il l'était de moins moins au fur et à mesure que tu grandissait, je ne voulais pas qu'il te haït et te rejette encore plus, parce que tu portes le nom de ton père et non le sien.
— Alors pourquoi ne pas m'avoir informé plus tôt que mon père n'est pas Thomas Gordon, mais bien Paul Eastman. Pourquoi voulait-tu que je vive dans l'ignorance et le mensonge plutôt que dans la vérité ? J'aurai bien aimer passer plus de temps avec mes grands-parents du côté paternel, et non seulement avec Carl et Anne-Marie. Ai-je le droit de connaître la vérité au moins ? Mais bon, nous savons déjà que nous nous opposons sur bien des aspects, s'emporte Mélinda.
— Je te prie, ma fille, ne revient pas sur cette discussion. Si vous n'avez pas d'autres questions, je vous quitte.
Jim et Mélinda Clancy remercient Élizabeth Gordon d'être venue et d'avoir répondue aux questions. La mère de Mélinda Gordon les quitte, rentrant chez elle.
Une fois qu'elle a traversé la porte, Jim Clancy commente à sa femme que le récit de sa mère présente quelques incohérences et qu'elle leur cache un aspect important. Mélinda Gordon soupire et va regarder les enfants jouer.
Simultanément, elle voit l'esprit errant du parc, Vladimir Vasilievich Romanov, qui regarde les enfants et leur tient un monologue en russe, avant de sourire à la femme et de disparaître. La mère demande aux enfants s'ils ont compris ce que l'esprit leur a dit, le plus jeune, David, affirme avoir tout compris, l'esprit leur avait dit de faire attention à un certain professeur universitaire et un certain ambulancier. Mélinda Gordon sourit à son fils et le rassure, puisqu'ils feront attention, puis elle revient dans la cuisine avec son mari. Ce dernier suggère à sa femme d'essayer de consulter les archives de Grandview et de la ville voisine pour essayer de trouver des traces des Eastman. Mélinda Gordon au moment où elle voulait chercher plus d'informations sur le frère et la sœur de son père entend le téléphone sonner. Elle sursaute, et voit Vladimir Vasilievich Romanov lui faire signe de ne pas lever le téléphone, elle obtempère et s'étonne en voyant le numéro de téléphone de celui qui l'appelle, à savoir celui de Richard Payne. L'esprit errant dit à Mélinda Gordon que le professeur est très mauvais et méchant et qu'il ne lui veut que du mal, et disparaît.
Deux jours plus tard, alors que Mélinda Gordon était dans la bibliothèque de la ville cherchant des informations concernant les Eastman, elle entend Vladimir Vasilievich Romanov lui commenter ironiquement sa recherche, à savoir que des documents peuvent très bien disparaître sans trace, brûlés, et que la mémoire de l'homme peut être défaillante, mais que rien n'échappe à Dieu, et il lui conseille de trouver de l'aide auprès d'un détective pour parvenir à trouver plus d'informations, mais qu'elle doit bien choisir le détective, qu'elle n'oublie pas l'expression latine nomen est omen, le nom est un signe, et disparaît. La femme termine sa recherche dans la bibliothèque, qui était piètre, et se rend dans sa boutique d'antiquités pour chercher dans l'annuaire téléphonique un détective privé et en trouve un, à savoir Alexandre Weisbach. Elle le contacte et lui donne rendez-vous à sa boutique d'antiquités demain pour pouvoir discuter de son travail, de ce qu'il doit chercher. Dès qu'elle termine sa conversation téléphonique, elle voit Vladimir Romanov devant elle approuver son choix du détective. Elle descend dans l'entrepôt pour ranger des nouvelles acquisitions et, une heure plus tard, voit Ned Banks l'appeler depuis l'escalier. Elle revient derrière le comptoir pour voir le numéro de téléphone d'Élie James. Mélinda Gordon répond au téléphone et apprend de Cassandra Rabinovich-James qu'elle doit particulièrement faire attention à son mari, ses enfants et elle-même et qu'ils devraient déménager avant qu'il ne soit trop tard. Mélinda Gordon la remercie de son avertissement et raccroche. À l'instant même, elle voit l'esprit errant russe visiblement inquiet et lui dit qu'il faut qu'elle se dépêche au plus vite pour aider son mari à l'adresse de l'appartement de Frédérique-Delphine De Falerenque et il disparaît.
Mélinda Gordon demande à Ned Banks de rester dans la boutique le temps qu'elle doit partir d'urgence. Rendue à l'adresse mentionnée par l'esprit, la femme voit à sa droite Vladimir Vasilievich Romanov qui l'informe de la localisation exacte de son mari, du collègue de son mari, Bobby Tooch, et de Frédérique-Delphine De Falerenque. En se dirigeant vers l'appartement, elle voit Frédérique-Delphine De Falerenque qui murmure à la gauche de Bobby Tooch ce qu'il doit faire, alors que son mari est dans l'appartement à la recherche d'autres individus à sauver. Mélinda Gordon demande à Vladimir Vasilievich Romanov s'il peut aider son mari en l'informant de la localisation exacte des invités. Il l'informe qu'elle n'a que deux invités, à savoir Richard Payne, mais qu'il n'est plus parmi les vivants, malgré les tentatives de réanimation des collègues de Jim Clancy et un collègue et mari de Madame De Falerenque, Monsieur Jean-Paul Maillé, qui peut encore être parmi les vivants. Vladimir Vasilievich Romanov, sous les yeux de Mélinda Gordon, possède Jim Clancy pour le diriger vers Jean-Paul Maillé. Mélinda Gordon suivant du regard son mari, dit à son âme que l'esprit errant les aide. Une fois que Jim Clancy est devant Jean-Paul Maillé, le Russe ne possède plus le mari de Mélinda Gordon, l'âme de Jim Clancy revient immédiatement dans son corps et procède à la réanimation et à la vérification des signes vitaux de Jean-Paul Maillé. Pendant quelques secondes, Mélinda Gordon a vu l'âme du collègue de Frédérique-Delphine De Falerenque à l'extérieur de son corps, mais elle revient dans son corps rapidement. Dès que Frédérique-Delphine De Falerenque, Jean-Paul Maillé et Richard Payne sont évacués de l'appartement, les deux corps sont amenés à la morgue et le vivant à l'hôpital.
Comme Jim Clancy a vu sa femme, il demande à ses collègues, parmi lesquels sont Bobby Tooch, de s'occuper du vivant, le temps qu'il parle à sa femme, il les rejoindrait plus tard. À la droite de Mélinda Gordon apparaît Vladimir Vasilievich Romanov et lui dit qu'il surveillera Jean-Paul Maillé afin que Frédérique-Delphine De Falerenque et Richard Payne ne le dérangent pas, puisque les deux esprits errants sont dans l'ambulance, mais qu'elle doit avertir son mari qu'il soit être plus vigilant afin que rien ne lui arrive, puis disparaît au moment où Jim Clancy rejoint sa femme. Il demande à son épouse la raison de sa venue à l'appartement, elle lui explique ce que Vladimir Vasilievich Romanov lui avait dit et, une fois qu'il a écouté sa femme sans dire un mot, il lui répond qu'il avait déjà des doutes concernant Bobby Tooch. Aussi, il lui précise que si l'équipe d'intervention est venue à l'appartement, c'est parce que Jean-Paul Maillé avait appelé l'urgence soupçonnant une intoxication au monoxyde de carbone, probablement en oubliant d'éteindre la cuisinière à gaz, étant un peu allumée lorsqu'il a fait la tournée pour sauver les individus présents dans l'appartement. Mélinda Gordon, rassurée, embrasse son mari et lui conseille d'être prudent sur la route, le regarde partir dans le dernier véhicule avec un autre collègue. Au moment où Jim Clancy rentre dans le véhicule, elle voit Richard Payne à l'arrière du véhicule ricaner.
Dès que le véhicule disparaît de sa vue, l'épouse de Jim Clancy remarque que Vladimir Romanov est à sa droite et lui dit que Jean-Paul Maillé est maintenant stable, et qu'il devra voir où est Jim Clancy, sachant que ce méchant esprit est dans le véhicule, puis il s'en va. Mélinda Gordon soupire et revient dans sa boutique et s'assoit derrière le comptoir, nerveuse et inquiète pour son mari. Après dix minutes, elle voit Richard Payne qui lui dit :
— Votre mari est fort chanceux, il est encore parmi les vivants, voire qu'il n'a que des légères blessures, contrairement à son collègue, mais je peux faire ce que je veux et parler avec vous, voire vous posséder. Vous ignorez combien vous me fasciner et combien je vous désire. Vous êtes une énigme pour moi. Vous pourrez être mienne pour toujours.
Il s''approche d'elle, alors que la femme, qui s'est levée de la chaise, recule jusqu'au mur, et, au moment où Richard Payne voulait la posséder, Vladimir Vasilievich Romanov apparaît entre la femme et le professeur des sciences occultes l'empêchant de posséder la femme et lui somme :
— Monsieur Payne, vous avez intérêt à déguerpir de ma vue. N'oubliez pas que j'ai compris vos intentions perverses lors de votre suicide et que je peux vous poursuivre inlassablement, puisque vous êtes la réincarnation de Jonathan-Lucien Laurent. Celui qui m'a poursuivi de mon vivant et qui a commandité mon empoisonnement, et donc, ma mort. Si vous vous en rappelez bien, Jonathan Laurent s'est suicidé, ne pouvant plus supporter que je le suive jour et nuit. Je vois que vous avez eu droit, par je ne sais quelle Miséricorde de Dieu, à revenir sur Terre, mais vous n'êtes guère meilleur qu'avant, tout particulièrement depuis un voyage en France. Depuis ce voyage, je vous suis, vous poursuivant. Ma constante présence près de vous vous a rendu un peu fou, ayant l'impression d'être surveillé.
— Vous osez me menacer, monsieur Romanov, s'offusque le professeur des sciences occultes, en vous basant à partir de votre hypothèse farfelue d'une réincarnation. Sur cette base, vous m'avez pourchassé, poursuivi. Vous êtes méchant, très méchant. D'ailleurs, sachez que je n'ai pas peur de vous maintenant que je ne suis plus parmi les vivants.
— Voyant votre réaction, j'ai raison, alors que le Diable vous emporte, mais ne venez plus déranger cette grande et noble âme qu'est cette femme, Mélinda Clancy.
Sur ces mots, le professeur Payne disparaît, néanmoins effrayé par le Russe. Mélinda Gordon remercie Romanov de l'avoir aidé, mais lui demande ce qui lui permet de conclure que le professeur des sciences occultes, Richard Payne, soit la réincarnation de Jonathan-Lucien Laurent. Vladimir Vasilievich Romanov lui sourit et répond :
— J'ai remarqué une similitude entre les deux hommes, le caractère perfide et mesquin, puisque le professeur se faisait passer pour votre ami et confident, alors qu'il est contre vous et vous considère comme un rat de laboratoire, en plus qu'il est amoureux et voulait vous avoir comme amante, voire comme épouse, avoir un enfant avec vous, à l'instar de Jonathan-Lucien Laurent avec ma femme. Cet homme était mon collègue en France qui se faisait passer pour un bon collègue avec lequel j'avais travaillé lorsque j'étais dans ce pays et auquel j'avais confié ma manière d'enquêter, mais il était jaloux de mon humble succès et surtout, désirait mon épouse, ma chère Anna, d'où les multiples tentatives d'assassinats et d'empoisonnements, mais, à chaque fois, Dieu et Ses anges me protégeaient, sauf pour l'empoisonnement qui marque la fin de ma vie terrestre, qui n'était possible que parce qu'il y avait trahison dans ma famille, plus exactement ma sœur Natacha. Aussi, je sais que Richard Payne est devenu conscient qu'il est la réincarnation de cet homme lorsqu'il est venu en France, en passant par certaines rues, par des commentaires qu'il marmonnait à lui-même. Et la femme avec laquelle il a été, Mina Stein, est la réincarnation de ma sœur, Natacha Vasilievna Romanova, je le sais par le caractère de la femme qui est exactement le même, mais Mina Stein ne le sait pas.
— Pardonnez de vous interrompre, mais est-ce que Frédérique-Delphine De Falerenque serait aussi une réincarnation de quelque qu'un que vous aurez connu de votre vivant ?
— Je l'ignore, ou plutôt, je ne pense pas qu'elle ait un rapport avec quelqu'un que j'ai connu. Mais bon, laissons ces sombres individus. J'ignore ce qu'il est arrivé à mon fils Ivan, surtout depuis qu'il partit en voyage à ses vingt-quatre ans. Depuis ce voyage, je n'avais plus de nouvelles ni d'informations de lui, alors que mon autre fils, Dimitri, s'est marié et était père de famille, tout comme mes deux filles, Irina et Anna. Bref, j'ai peur qu'Ivan ne soit parvenu à avoir une descendance avant de mourir. Et je voudrais que vous m'aidez.
À ces mots Mélinda Gordon, perplexe, pense qu'elle pourrait demander au détective Alexandre Weisbach d'enquêter aussi sur le cas d'Ivan Vasilievich Romanov en même temps qu'il enquête sur les Eastman.
Plus tard, en soirée, lorsque les enfants sont partis dormir, Mélinda Gordon demande à son mari ce qui s'était passé à l'appartement de Frédérique-Delphine De Falerenque et ce qui s'est passé plus tard à son retour à l'ambulance. Une fois que Jim Clancy lui avait expliqué tout ce qu'elle voulait savoir et que son retour à l'ambulance n'était rien de dangereux pour lui et pour son collègue, elle embrasse son mari et lui explique ce qui s'était passé à la boutique entre Richard Payne et Vladimir Vasilievich Romanov et sa discussion avec l'esprit et l'embauche du détective Alexandre Weisbach pour les recherches généalogiques. Jim Clancy est étonné des propos de Vladimir Vasilievich Romanov, surtout concernant sa certitude rattachée aux réincarnations, mais ne dit rien à ce sujet, et suggère à son épouse qu'ils aillent dormir.
À suivre