Et après ?

Chapitre 1 : Pouvez-vous nous entendre ?

3561 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 07/01/2023 15:02

Personnages

Mélinda Gordon

Jim Clancy

Aiden Clancy (10 ans)

David Clancy (9 ans)

Élie James (professeur de psychologie à l'Université Rockland)

Cassandra Rabinovich-James (épouse d'Élie James)

Myriam James (5 ans)

Salomon James (4 ans)

Isaac James (3 ans)

Élizabet Ben-Zvi-Rabinovich (mère de Cassandra Rabinovich-James)

Samuel Rabinovich (père de Cassandra Rabinovich)

Richard Payne (professeur d'anthropologie, spécialiste des sciences occultes, à l'Université Rockland)

Gabriel Lawrence (fils de Thomas Gordon†)

« monsieur q », ou Léo Davis, (patient au cabinet du professeur James)

Anne Duve (vivante, fille de Jean Duve et de Jeanne Lay-Duve)

Arthur Duve (vivant, fils de Jean Duve et Jeanne Lay-Duve)

Jean Duve (vivant, détective)

Jeanne Lay-Duve (esprit errant, de son vivant était institutrice)


Un jour, Élie James, alors qu'il se rend à l'Université Rockland pour donner un séminaire de psychologie humaniste, entend une voix féminine, plus exactement une voix d'une femme dans la quarantaine ou cinquantaine, il se retourne et lui demande :

— Madame, je peux fort bien vous aider, mais sachez que je ne peux que vous entendre et qu'il se peut que je ne réponde pas toujours lorsque vous me parlez. Qui êtes-vous ? Déclinez votre nom, votre âge, votre profession, vos circonstances de mort.

— Quelle audace! Quel premier contact! Je ne suis pas chez le psy, mais bon.

– Désolé de vous interrompre, je suis psychologue et professeur de psychologie, mais continuez à parler.

– Très bien alors. Je suis Jeanne Lay-Duve, morte, même si que c'est bizarre de le dire, officiellement l'an dernier à cinquante-cinq ans, mère de deux enfants, mariée à un détective depuis trente ans et institutrice de métier.

Une fois qu'Élie James a pris en note les informations, il demande à l'esprit si elle a des informations concernant les circonstances de sa mort, mais elle ne répondit pas, étant parti. Le professeur, après une minute d'attente, continue son chemin et range son calepin.

Une fois rendue à son bureau, il fait une rapide recherche sur Jeanne Lay-Duve, mais ne trouve pas ce qui l'intéresse. Déçu, il se dirige vers la salle de classe.

Rendu dans la classe, attendant que les étudiants arrivent, il entend Jeanne Lay-Duve commenter la tenue vestimentaire de certains étudiants. Le professeur ne pouvait s'empêcher de sourire aux remarques, mais ne dit rien à l'esprit. Il donne son cours sans que l'esprit errant ne se manifeste trop souvent.

De retour à son bureau, il entend l'esprit errant se manifester par un bref commentaire, ce qui le fait sursauter. Il fait des recherches pour trouver l'adresse où vivait la femme (et donc où vit son mari) et les circonstances de sa mort. Lorsque l'esprit lut les circonstances de sa mort, à savoir un arrêt cardiaque soudain, elle rit et dit au professeur que l'information est inexacte, les apparences sont trompeuses. Élie James, voulant interroger l'esprit errant, ne pouvait, puisqu'elle est partie. N'obtenant pas de réponse de l'esprit, il soupire, exaspéré et éteint l'ordinateur.

Le professeur rentre chez lui. Sur le chemin du retour, il voit Richard Payne en conversation avec une femme, il accélère le pas afin que le professeur des sciences occultes ne le remarque pas. Rentré chez lui, il embrasse sa femme, Cassandra, qui s'informe de sa journée, et s'allonge sur le canapé, réfléchissant à ce que Jeanne Lay-Duve lui a dit et aux résultats de ses recherches. Il partage ses réflexions avec sa femme, qui, elle, repasse les chemises de son mari en l'écoutant. Cassandra Rabinovich-James suggère à son mari que l'esprit errant est confus concernant la réelle circonstance de sa mort ou qu'il soupçonne quelqu'un d'être pratiquant de magie noire, d'occulte, qui aurait engendrer sa mort. Élie James se redresse, prend en note les suggestions de son épouse et revient dans sa position initiale. L'épouse du professeur de psychologie est partie voir les enfants jouer, puis revient dans le salon. Élie James s'est relevé et consulte son horaire, prend le téléphone et appelle l'un des patients. À son cabinet, il n'a que trois patients. Il prend un rendez-vous la semaine prochaine avec l'un de ses patients pour une séance. Aussitôt dit aussitôt fait, le professeur sursaute lorsqu'il entend Jeanne Lay-Duve lui demander d'enquêter sur sa mort. Il lui répond qu'il s'en occuperait d'ici trois jours.

L'épouse, n'entendant que la réponse de son mari, comprit qu'il parle à un esprit errant, lui demande ce que cet esprit lui a dit. Élie James lui rapporte la conversation. Plus tard, avant d'aller dormir, alors que les trois enfants dorment déjà, Élie James confie à sa femme le cas de l'un des patients, celui avec lequel il a un rendez-vous cette semaine, celui que le professeur a nommé « monsieur q ». Ce patient lui engendre toujours des maux de tête insupportables et le rend de fort mauvaise humeur après avoir travaillé avec lui. Cassandra Rabinovich-James suggère à son mari de demander l'aide de Mélinda Gordon, pour savoir si un esprit silencieux serait attaché à l'homme. Content de l'idée de sa femme, il l'embrasse et le couple s'endorme dans leur lit.


Le lendemain matin, l'épouse d'Élie James appelle sa mère, Élizabet Ben-Zvi-Rabinovich, et son père, Samuel Rabinovich, pour leur demander s'ils peuvent leur confier la garde des enfants pour l'après-midi et qu'ils reviendront les récupérer plus tard. Comme ses parents ont accepté, Cassandra Rabinovich-James appelle les enfants de venir dans le salon. Myriam, Salomon et Isaac arrivent en courant dans la pièce, ce qui fit sourire leur mère. Elle leur explique qu'ils seront, cet après-midi, chez leurs grand-parents. Rendu l'après-midi, alors que la famille se déplace pour se rendre chez les Rabinovich, qui habitent dans une ville voisine à Grandview, Élie James et son épouse voient le professeur des sciences occultes, dans le parc, assis, discutant avec une femme. Le couple accélère le pas tout en s'éloignant du parc, afin que Richard Payne et la femme ne remarquent pas la famille. Le professeur des sciences occultes a remarqué la famille, mais n'a rien dit, salue la femme et rentre à chez lui.

Élie James demande à son épouse si elle connaîtrait, même vaguement, la femme qui discutait avec Richard Payne. Elle lui répond que la femme lui semble connue, l'ayant déjà vu, mais ne sachant rien sur elle, ni son nom ni sa profession. La seule certitude qu'elle a de cette femme est qu'elle est mauvaise, méchante, pour ne pas dire possédée par des démons, puisque la seule fois lorsqu'elle l'a vue, il y a deux ans, quelque chose de bizarre est survenue peu de temps là où elle était passée.

Son mari devient, pendant une fraction de seconde, blanc comme un drap, mais les yeux d'aigle de sa femme ont saisi l'expression. Elle se penche vers son mari pour lui chuchoter qu'ils ne doivent pas s'inquiéter de cette sombre femme pour l'instant. Une fois que les enfants sont confiés aux parents de l'épouse d'Élie James, le couple se rende chez Mélinda Gordon. Mélinda et Jim Clancy saluent le couple, alors qu'Aiden et David, eux, étaient à l'école primaire. Élie James informe Mélinda Gordon du cas de l'esprit errant Jeanne Lay-Duve et de son patient un peu bizarre, « monsieur q ». Jim Clancy demande à Élie James si son patient n'a pas pour initiales « LD », ce qu'il confirme, étonné. Mélinda Gordon montre à Élie James un dessin d'Aiden où ces initiales sont mentionnées. Jim Clancy commente :

— Ces initiales sont sur ce dessin de notre fils Aiden et un Observateur m'a mentionné ces initiales. L'Observateur m'a dit que LD ne peut être aidé, il doit vivre avec ses peurs et ses démons, il doit payer pour ses vies antérieures et pour cette vie présente et personne ne peut prendre sur soi ses fautes, il doit expier. Je n'avais pas compris sur le coup, mais maintenant je comprends mieux.

Élie James, pour toute réponse, hoche la tête et regarde le dessin d'Aiden. Cassandra Rabinovich-James commente le dessin :

— Votre fils veut nous avertir que LD est toujours suivi par une cohorte de démons, la Légion pourrait-on dire, d'où ces entités sombres autour de l'homme qui n'est pas tout à fait un homme avec une patte de porc, animal impur, pour indiquer le caractère profondément immoral et immonde du personnage.

Élie James, content que le cas de son patient soit réglé, mentionne au couple le cas de Richard Payne et de la mystérieuse femme avec qui il parlait. Jim Clancy et sa femme, perplexes, demandent une description un peu plus détaillée de l'apparence de cette femme. L'épouse d'Élie James donne l'information nécessaire, mais le couple ne pouvait les aider, n'ayant jamais vu cette femme. Avant qu'Élie James et Cassandra Rabinovich-James partent, Mélinda Gordon informe Élie James de la présence à Grandview de Gabriel Lawrence, le chuchoteur d'esprits démoniaque.

À cette information, Cassandra Rabinovich-James se retourne, pâle, et informe, à la fois son mari et Mélinda Gordon :

— C'est un mauvais signe, il ne faut surtout pas qu'il revienne une troisième fois. Mais je pense qu'il est meilleur, pour nous, de déménager dans une autre ville, puisque cette ville est vouée à la perdition, cette ville est destinée à être détruite, trop de mal s'est accumulé. La miséricorde de Dieu ne peut plus sauver la ville. Les pieux et croyants véritables peuvent se sauver avant qu'il ne soit trop tard, s'ils négligent pas Ses signes, sinon tant pis pour eux.

Élie James rassure sa femme qu'il s'en occuperait rapidement et salue Jim et Mélinda Clancy. Ces derniers, perplexes de l'avertissement de Cassandra Rabinovich-James concernant la ville de Grandview, décident qu'à la fin de l'année scolaire, ils décideront dans quelle ville ils déménageront. D'ailleurs, Jim Clancy avait dit à sa femme, à Élie James et à Cassandra Rabinovich-James que certains de ses collègues commencent à l'énerver, surtout Bobby Touch, qui ne cesse de se moquer de lui depuis son expérience de mort imminente, et qu'il pense changer de lieu de travail, mais il attend qu'il soit certain d'être embauché ailleurs avant de quitter son présent lieu de travail.

Élie James et sa femme vont récupérer leurs enfants pour retourner chez eux. Après le dîner, Élie James est parti chercher sur Internet des maisons à vendre et il trouve une maison à Estevan dans la province Saskatchewan au Canada. La maison est charmante, avec un joli terrain, tout à fait acceptable pour une famille avec trois enfants. Le professeur fait une recherche sur le système éducatif, étant un peu différent que celui aux États-Unis. Élie James montre à sa femme la maison qu'il pense acheter et la ville canadienne. Ravie, elle embrasse son mari et lui demande quand il procédera à l'achat de la maison et à la demande d'immigration. Il lui dit qu'il s'en occupera dès qu'il a le temps. À ce moment, Jeanne Lay-Duve se manifeste par un commentaire ironique, faisant sursauter le professeur de psychologie. Ce dernier lui répond qu'elle n'a pas à s'inquiéter de son cas, il ne l'a pas oublié.


Deux jours plus tard, Élie James se rend à la demeure de Monsieur Jean Duve, le mari de l'esprit errant, sous un prétexte absurde, mais le détective le laisse entrer. En entrant, le professeur de psychologie entend l'esprit errant commenter ironiquement la situation, puisque son mari vit avec une de ses collègues, à savoir avec une certaine mademoiselle Catherine Travo, depuis six mois. Et c'est cette femme que l'esprit errant accuse d'avoir un rapport avec sa mort. Élie James salue la femme et continue son chemin avec Jean Duve jusqu'au salon. Une fois assis, il entend Jeanne Lay-Duve lui demander d'interroger leurs enfants, Anne et Arthur, au sujet de sa mort et au sujet de Catherine Travo, qui ne vivent plus depuis deux mois dans la demeure familiale. Après une heure chez Jean Duve, moment où il interroge non seulement le veuf, mais aussi Catherine Travo, ensemble, puis séparément, il apprend que Catherine Travo a des doutes concernant la fidélité de Madame Lay-Duve et la soupçonne d'être infidèle à son mari avec le directeur, Monsieur Léon Martinez. Alors que Cathrine Travo expliquait ses doutes, Élie James entend Jeanne Lay-Duve maugréer. Une fois qu'Élie James est sorti de la demeure, il demande à l'esprit errant la raison de son comportement envers Catherine Travo, à savoir si les doutes de sa collègue sont exacts ou non. Jeanne Lay-Duve lui répond, éludant habilement la question :

— Quel est le rapport avec ma mort ?

— Justement, il peut avoir un rapport avec votre mort, puisque votre amant, ou votre supposé amant, Léon Martinez, pourrait très bien avoir un rapport avec votre mort. Comprenez-vous maintenant ? Vous rappelez-vous où vous étiez avant votre arrêt cardiaque ?

— Si je me rappelle bien, j'étais de retour d'une rencontre entre collègues.

—Avez-vous fait un tour au bureau de Léon Martinez ?

— Oui, mais par pure formalité.

— Avez-vous d'autres détails à ajouter ?

— Non.

— Merci de vos réponses. Je continuerais mon enquête. 

Élie James se rend à l'université pour se préparer à l'un des cours de psychologie analytique qu'il donne. Une fois les trois heures de cours passées, il fait une recherche sur Léon Martinez, pour trouver qu'il est toujours le directeur de l'école primaire de Grandview à laquelle est rattachée l'école pré-maternelle et une garderie. Il appelle sa femme pour lui demander son aide afin de faire une tournée de l'école sous prétexte qu'ils pensent inscrire bientôt leur fille Myriam. Elle accepte son idée.


Deux jours plus tard, jour où Élie James travaille à son cabinet avec « monsieur q », ou Léo Davis. Au cours de cette séance, il annonce au patient qu'il ne pense qu'il puisse l'aide et qu'il devrait trouver de l'aide chez un autre collègue, mais qu'il ne saurait pas lequel lui recommander. Sur ces mots, patient et psychologue se quittent.

Dès que le patient est sorti, Élie James soupire, fatigué des maux de tête que lui a donné la rencontre et s'endort assis pendant une heure. À son réveil, il entend Jeanne Lay-Duve lui dire ironiquement que ce n'est pas en dormant que les réponses viennent. Il s'excuse à l'esprit errant et se rend chez Arthur et Anne Duve. Malgré la lamentable excuse, ils acceptèrent, avec méfiance, le professeur dans leur appartement. Il interroge le frère, puis la sœur au sujet de leur mère et de Catherine Travo pour remarquer que les deux versions sont cohérentes. Il les remercient de leur aide et sort de l'appartement. Il entend l'esprit errant se fâcher après lui sur la raison de son refus à lui répondre. Élie James, exaspéré, lui répond qu'il ne peut lui répondre devant ses enfants, sinon ils le prendront pour un fou.


Le lendemain, Élie James et son épouse se rendent à l'école primaire de la ville. Bien sûr, ils ont laissé les enfants chez les parents de Cassandra Rabinovich-James. Le couple font le tour de l'école avec des enseignantes et le directeur. Une fois la visite terminée, Élie James demande à sa femme ce qu'elle pense du directeur, Monsieur Léon Martinez, parce qu'il a l'impression que l'homme est fort malhonnête, faux. Cassandra Rabinovich-James lui confirme son impression et lui dit qu'elle a même l'impression que cet homme pourrait être responsable de la mort de Jeanne Lay-Duve. L'esprit errant ne pouvait cacher son étonnement, Élie James fait signe à sa femme que l'esprit errant est proche. Mélinda Gordon, qui vient d'arriver pour ramener à la maison ses deux fils, salue le couple et dit à Élie James que l'esprit errant est à sa droite et continue son chemin.

Sur le chemin du retour, l'épouse d'Élie James s'arrête un moment, se raidit et son regard semble ailleurs. Quelques minutes plus tard, Élie James demande à Cassandra Rabinovich-James ce qui lui arrive, ce qu'elle a vu. Elle répond :

— J'ai compris ce qui est arrivé à l'esprit errant, à Jeanne Lay-Duve. Et ce directeur était impliqué dans sa mort. Il a été son amant, puis a eu peur que Jeanne Lay-Duve ne fait du chantage et lui avait donné dans son café un médicament qui a engendré, un peu plus tard, l'arrêt cardiaque qui fut mortel.

— Qui t'a montré les évènements ?

— Un être du monde invisible, probablement un Ange, sous l'ordre d'El Shaddai, m'a montré les évènements.

— C'est la première fois que tu vis ce type d'évènement, raison de mon inquiétude, mais, au moins, je me sentirais moins seul.

— Ce qui m'a été montré prouve bien, comme il est rapporté dans les Pirkei Abot, que toutes nos actions sont notées dans un livre, connues par Dieu, qui auront une importance lors du Jugement Dernier, le Grand Jugement.

Sur ces mots, le psychiatre et psychologue embrasse sa femme et le couple rentre chez eux. Élie James entend Jeanne Lay-Duve, étonnée d'entendre les circonstances de sa mort, commente au professeur qu'elle avait raison, que sa mort n'est pas un accident, et qu'elle se vengerait, puis disparaît.


Deux jours plus tard, Élie James commence à s'occuper des papiers et des procédures pour immigrer au Canada, en plus de continuer à donner ses cours et à s'occuper de ses deux derniers patients au cabinet. Lors d'une promenade entre deux cours universitaires, le professeur de psychologie voit Richard Payne, le regard vide, assis sur un banc, son sac à ses pieds, murmurer des paroles incompréhensibles. Élie James fait un détour pour passer derrière le professeur des sciences occultes et voit, dans le sens contraire, Léon Martinez, assis sur un banc, se tenant la tête entre les mains, se redresse dès que le professeur de psychologie est passé pour l'interpeller. L'intéressé se retourne et salue le directeur de l'école primaire. Ce dernier le salue à son tour et lui demande s'il peut être un médiateur auprès de sa femme, étant psychologue, afin qu'il ne divorce pas, puisque, depuis une semaine, elle ne cesse d'avoir des doutes concernant sa fidélité et refuse de l'écouter. Élie James, en écoutant Léon Martinez, entend Jeanne Lay-Duve commenter la situation dans laquelle se trouve le directeur avec ironie. Le professeur de psychologie comprend que l'esprit errant est responsable de l'attitude de l'épouse de Léon Martinez en l'influençant, en la possédant. Élie James dit au directeur qu'il est toujours possible d'essayer de raisonner son épouse pour qu'elle lui pardonne de son infidélité, mais que le succès n'est pas garanti. Le directeur hoche de la tête, remercie le professeur, lui donne son adresse et rentre chez lui. Élie James, une fois que le directeur est parti, demande à l'esprit errant son intention à influencer ainsi l'épouse du directeur. Jeanne Lay-Duve répond qu'elle veut que l'épouse sache que son mari l'avait trompé, mais qu'elle ne veut pas qu'elle sache qu'elle, Jeanne Lay-Duve, a été sa maîtresse. Élie James ne peut s'empêcher de trouver comique la situation de l'esprit errant et lui demande si elle pense partir dans la Lumière. Elle lui répond que d'ici deux jours elle irait, puisqu'elle aurait terminé d'influencer et d'informer la femme de Léon Martinez.


Deux jours plus tard, Élie James se rend à l'adresse donnée par Léon Martinez pour être un médiateur entre le directeur et sa femme. Lorsque le professeur de psychologie essaie de calmer la tension entre le couple, il entend Jeanne Lay-Duve chuchoter la prochaine réplique à l'épouse. Après une heure de dispute, le couple est parvenu à s'entendre et le divorce n'est pas prononcé, au grand bonheur de Léon Martinez, puisque sa femme lui a pardonné son infidélité. De retour dans le parc de la ville, Jeanne Lay-Duve dit à Élie James qu'elle est prête à partir dans la Lumière. Sur ces mots, l'esprit errant est parti, à la grande joie du professeur de psychologie.

Ce dernier, deux mois plus tard, a terminé d'aider l'un de ses patients qui a une phobie sociale très prononcée. Ce patient est guéri. Il lui reste son second patient qui a un trouble bipolaire léger avec lequel Élie James doit encore travailler. Entre-temps, le professeur s'est occupé des démarches nécessaires pour immigrer avec sa famille au Canada et à aider encore quelques autres esprits errants et a informé ses amis, Mélinda Gordon et Jim Clancy, de son déménagement dans vingt mois au Canada. Vingt-et-un mois plus tard, la famille a officiellement immigrée au Canada et s'installe dans la ville Estevan. Bien sûr, le professeur de psychologie continue son travail à la fois de professeur de psychologie à l'université local, l'Université Est, et a ouvert son cabinet de psychologue. Il continue également à aider des esprits errants, assisté par sa femme.

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