Une vengeance infinie
Chapitre V : Un sauvetage inespéré.
L'homme en blanc se rue sur sa cible, qui n’est plus réellement en état de réagir. Ginji a entendu que Ban a tenté d'intervenir, mais Akira l'en a empêché. Malgré l'imminence de l'attaque, il ne peut s'empêcher de plus s'inquiéter pour ses amis que pour lui-même. Alors, que l'homme est très proche du jeune récupérateur, une nuée de corbeaux et de rats envahis la place. En quelques secondes, on ne pouvait plus rien distinguer. Des centaines de corbeaux sont sur la place s'attaquant aux hommes costumés. Ceux-ci n'eurent d'autres choix que de se replier sur les toits, car si les rats les touchent, il en est fini d'eux en quelques secondes. Quand ils le firent, la place finie par se dégager et les corbeaux repartir de là où ils sont venus. Mais la place est désormais déserte. Il n'y a plus aucune trace de Ginji, de Ban ou de Kazuki. L'homme en blanc pousse un cri enragé, et ordonne à ses sbires d'aller les retrouver et de l'appeler quand cela serait fait. Akira, quant à lui, se contente de rire doucement et de chuchoter un « bien joué ».
Pendant ce temps-là, les récupérateurs et leurs amis avancent dans les ruelles, le plus vite qu'ils le peuvent. Ils suivent Shido puisqu'il est le seul à savoir où il est réellement dans le Mugenjô. Bientôt ils arrivent chez Gen l’apothicaire qui vit encore ici. Personne ne l’a dénoncé, ou personne ne sait quel sont les liens qu'il entretient avec les Volts. Et heureusement, puisqu'il est la seule personne sur laquelle ils peuvent compter ici. La seule qui les recueilleraient malgré les risques, et chez qui ils pourront se reposer. Quand ils poussèrent la porte, Gen a déjà tout préparé pour les recevoir. Comme s'ils les attendaient déjà. Ils les fient s'allonger sur les lits, et commence à s'occuper de leurs blessures. Ren, elle ne prit pas le temps de les accueillir, elle est trop occupée à regarder quelque chose sur l'ordinateur. Malgré la présence de son précieux Kazuki, elle n’a pas décroché son regard de son écran, car la jeune fille semble très concentrée. Une fois leurs blessures pensées, les jeunes restent assis à reprendre leurs esprits et à penser à ce qui vient de se produire.
Ban est soucieux, en effet, la victoire semble désormais peu probable et si cela ne tenait qu'à lui, ils partiraient sans demander leurs restes. D’autant plus qu’il n’y a pas d’argent à la clé de toute cette histoire mais qu’en revanche ils auraient probablement des frais d’hôpitaux. Mais connaissant Ginji, il sait d’avance que ce dernier refuserait l'idée même d'abandonner ses amis et ceux même pour tout l'or du monde. Ban se rapproche de Ginji pour lui demander comment il allait.
- Ça va aller Ban-chan, ne t’inquiètes pas, répond faiblement Ginji avec un léger sourire avant même que Ban ne put poser la question.
- Ginji... Ban sait que son ami était en train de lui mentir mais il ne peut pas lui le lui reprocher. Écoute Ginji, on ne devrait pas rester ici. On ne va pas...
- Ban-chan ! Le coupe Ginji. Je ne peux pas abandonner les autres… Je suis désolé Ban-chan mais...je ne peux pas partir.
Ban soupire, il connait son ami par cœur. C’est évident qu'il lui répondrait ça, mais s'il n'avait pas essayé de lui parler, il s'en serait voulu. Ban attrappe la main de Ginji et la caresse doucement comme pour répondre à son ami qu'il resterait avec lui. Ginji en contrepartie lui fit un tendre sourire, pas aussi heureux que ceux qu'il fait d'habitude. En réalité, c'était plus un sourire de reconnaissance.
- Ban-chan...je... Commence Ginji. Je suis désolé de t'avoir entraîné dans tout ça...C'est de ma faute si tu es blessé...
- Ginji, soupire Ban en donnant un coup sur la tête de son partenaire. Qu'est-ce que tu vas chercher encore. N'oublie pas que dans Get Backers il y a un « S » qui signifie que ?
- Qu'on n'est pas seul, finit le blond.
- Tout à fait. Ginji, tu n'as pas à t'excuser de m'entraîner dans ce genre de situation. Je resterais avec toi quoi qu'il arrive, et je sais que si la situation serais inverse, tu resterais avec moi, non ?
- Bien sûr, répond Ginji avec un peu plus d’enthousiasme.
- Alors, dit Ban en se rapprochent un peu de son partenaire, ne t'excuses pas.
Leurs visages ne sont qu’à quelques centimètres l'un de l'autre, ils peuvent sentir le souffle de l'autre contre leurs peaux. Ban finit par se redresser, car il n’aime pas que les deux autres l’observent. En effet, Kazuki et Shido sont assis à quelques mètres d'eux, et discutent tranquillement en les regardant. Ban soupira et finit par demander :
- Bon, on fait quoi maintenant ? Je suppose que la priorité est de libérer vos amis, non ?
- Oui, répond Kazuki, le seul problème c'est qu'on n'a pas la moindre idée de là où ils peuvent être retenus...
- Moi je le sais, dit Ren calmement tandis qu'elle pianote sur son ordinateur.
Les quatre jeunes stoppèrent leurs discutions et la regardent avec de grands yeux. Ren reprit la parole en quittant enfin son écran :
- MacubeX savait que quelque chose ne tournait pas rond avec ces hommes. Il a tenté de les réprimer, mais ils étaient beaucoup trop puissants pour eux. La seule chose qui les intéressait c’était de faire venir Ginji ici.
- Tsss, et l'autre petit génie de l'informatique n'a rien trouvé de mieux à faire que de le leurs livrer en pâture ?
- Non, Ban tu n'y es pas. Corrige la jeune fille. Lorsqu'il a compris ce qu'ils voulaient, et qu'ils ne pourraient pas les en empêcher, il a bloqué l'accès au réseau internet et aux systèmes du Mugenjô pour transférer le contrôle ici.
- Ça veut dire quoi ? Demande Ginji qui ne comprend pas trop le charabia informatique de la jeune fille.
- C'est-à-dire, que je peux avoir accès à toutes les caméras qui sont présentes dans le Mugenjô, mais aussi à la réalité virtuelle. Bien sûr, mon ordinateur n'est pas assez puissant pour la créer, mais comme nos ennemis ignorent où sont les caméras, on a un avantage sur eux. De plus, comme le contrôle de la réalité virtuelle a été transféré ici, ils ne peuvent pas l'utiliser contre vous. Du coup, ce n'est pas MacubeX qui a prévenu Ginji, c'est eux qui l'on fait. Ils ont dû sortir du Mugenjô pour pouvoir faire ça. Ils ont tenté à plusieurs reprises de l'envoyer d'ici mais j'ai toujours bloqué leurs e-mails ou leurs communications. D'ailleurs cela fait plus de deux semaines qu'ils les ont capturés.
- Tu peux voir en temps réels où ils sont ? La coupe Ban avec un petit sourire.
- Oui, répond Ren, et je sais également où sont retenu MacubeX et les autres...
- Laisse tomber MacubeX, répond Ban tranchant, les hommes se sont dispersés pour nous chercher. Si on les prend par surprise, on aura l'avantage. Tu as des oreillettes ?
- Mais, proteste Ginji, le plus important c'est d'aller sauver les autres, non ?
- Non, le plus important est de rester en vie, réplique celui-ci. Si on va directement les attaquer à leur repère, c'est nous qui serons en situation de faiblesse, puisqu'ils seront tous unis. Faut les attaquer un par un pour les affaiblir efficacement, sans cependant, nous affaiblir nous. De plus, si on y va bêtement et qu'on se fait tuer, on condamne vos amis par la même occasion.
Sur ce, Ren les équipe tous d'une oreillette. Ban s'approche de Ginji pour lui murmurer « T'éloigne pas de nous, ok ? Tu risques de griller ton oreillette avec ton électricité, et tu es la personne visée alors ne t'éloigne pas de moi ». Ginji lui sourit gentiment et promit de faire de son mieux. Devant ce spectacle Kazuki et Shido ne purent s'empêcher de sourire. Depuis qu'ils sont entrés dans le Mugenjô, Ban est devenu sur-protecteur envers son ami au point qu'on dirait qu'ils sont un peu plus...Qu'amis justement.
A suivre
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