Amour inattendu - Kinich X Lumine
La lumière du soleil me réveilla de mon sommeil en toute douceur. Cela faisait déjà une semaine que je vivait à Natlan. Ma maison se situait non loin du village des êtres des canopés. J'avais décider de mener une vie paisible à Natlan, maintenant que j'avais retrouvé mon frère, Aether. Il ne vivait pas avec moi, il avait choisit de vivre à Fontaine. Moi, je me sent plus à l'aise à Natlan, je préfère la nature et l'herbe, même si Fontaine et magnifique avec ses gros bâtiments dorés. Je me leva de mon lit, les cheveux en bataille. Après m'être brossé et habillé, je me fit une salade avec ce que j'avais comme fruit en stock. Ils venait du verger de Varesa, une jeune fille pleine d'énergie.
Je décida de sortir pour prendre l'air. Je me dirigeait vers le village des Êtres des Canopés. Alors que j'avais fait à peine quelques mètres, un saurien me sauta dessus pour une raison quelconque. Mon cœur s'arrêta un instant. J'ai voulu sortir mon épée quand je me suis rendue compte que je l'avais pas prise et que je l'avais laissée chez moi.
<< Mince ! Je fais quoi...>>
Je voulais utiliser ma compétence Pyro mais je ne savait pas si j'avais le droit d'ôter la vie d'un saurien. Je commença à reculer doucement sans m'apercevoir que j'étais au bord de la falaise. Je sentit le sol s'effondrer sous mes pieds et au moment où j'étais sur le point de tomber, je vit une ombre apparaître au dessus de moi et m'attraper par le bras gauche. Je n'ai pas eu le temps de réagir que j'avais déjà les pieds sur terre ferme. Je leva les yeux pour voir qui m'avait sauvé.
C'était Kinich.
Il était en train d'assommer le saurien qui m'avait attaqué. Il se retourna, me dévisagea et soupira :
- Et dire que tu as sauvé Natlan des Abysses mais que tu galère à battre un saurien.
Je me leva d'un bond, je ne me voyait pas, mais je savait que j'étais rouge de honte.
- Je ne pouvait pas l'abattre ! Il était peut être adopté !
Kinich me regardait d'un air amusé, pendant que Ajaw qui l'accompagnait se moquait de moi.
Kinich ajusta son bandeau
-Tu pourrait me remercier.
Je grogna un bref "merci" avant de faire demi-tour et de m'enfermer chez moi, honteuse.