Lettres du monde des sept éléments
Chapitre 8 : Je ne pense qu’à vous, Maître Diluc
532 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 25/11/2023 18:59
Je ne pense qu’à vous, Maître Diluc
Je ne pense qu’à vous, Maître Diluc
Cher Maître Diluc,
Depuis des années que je travaille dans cette ville comme fleuriste, vous obsédez mes pensées.
On raconte beaucoup de choses à votre sujet, je pense que vous ne l’ignorez pas. Il paraît que vous travailliez pour l’Ordre de Favonius autrefois, mais que vous avez démissionné suite à un terrible incident concernant votre père, est-ce vrai ?
Oh, pardon quelle indélicatesse de ma part. Vous recevez sans doute des lettres de milliers de prétendantes comme moi, et en essayant de me démarquer des autres, je m’enfonce encore davantage, excusez mon manque de convenance. Mais qui ne vous admirerait pas, vous, le grand défenseur de Mondstadt ? Vous dégagez une aura incroyable, et quand j’y pense, impossible de me concentrer et de bien réaliser mon travail ; je rate mes compositions florales, et je ne sais plus différencier un végétal d’un autre. Je vous laisse deviner le handicap que cela représente pour moi, fleuriste reconnue et ce dès les premiers jours à peine après l’ouverture de mon établissement, il y des années déjà.
Je pensais que vous écrire arrangerait la situation. Si je vous transmets mes émotions, cela m’aidera peut-être à guérir de cette passion que j’éprouve pour vous. Oh, je ne suis pas naïve, je sais que vous ne me retournerez jamais mes sentiments. Personne, de sa vie, ne vous a jamais aperçu dans la cité avec la moindre fille en ville, et cela ne changera pas. D’aucuns attribuent cette solitude à un événement traumatisant de votre enfance, d’autres affirment que vous travaillez trop dans votre vignoble au Domaine de l’Aurore, hérité de votre père. Où se trouve la vérité, je l’ignore.
Mais je sais que je vous aime vraiment beaucoup ! Et, vous savez, je suis aussi au courant pour votre identité secrète du « Héros de la Nuit ». Je trouve cela si honorable de défendre la ville dans l’ombre ! Malgré vos nombreux tourments – on dit que vous avez failli frôler la mort, lorsque vous êtes parti en voyage à travers tout Teyvat ces certes dernières années –, vous continuez de vous battre. Votre volonté ne faiblit pas et grâce à vous les habitants dorment sur leurs deux oreilles. Vous êtes vraiment mon héros !
D’ailleurs, vous êtes sans doute très accaparé avec vos affaires, alors je m’en voudrais de vous retenir trop longtemps. Je voulais juste que vous me remarquiez un peu, moi la simple fleuriste à l’entrée de la ville. Si vous êtes libre, et que je correspond à vos critères, eh bien… vous savez où me trouvez. Et si vous avez déjà quelqu’un en vue… vous savez où me trouvez aussi ; je vous promets que je réaliserai le plus beau bouquet pour votre heureuse élue. N’hésitez pas à passer me voir dans tous les cas, vous me rendriez très heureuse.
Votre plus grande admiratrice,
Donna.