La Marche Des Loups

Chapitre 2 : Chapitre 2 : La Réunification

1529 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 06:37

 

                       Chapitre 2 : La Réunification

Robb entra dans la chambre de Catelyn, énervé :

« Mère ! Vous ne croyez pas vos paroles j’espère ! »

Elle lui tourna le dos et soupira, on pouvait discerner son visage de profil, ainsi que ses cheveux roux.

- Tu es le gouverneur du Nord, à présent. La décision te revient donc. Mais te rappelles-tu des déserteurs que ton père a fait tuer ? Il n'est pas différent. Tu dois faire appliquer la loi.

- Il reste mon frère, il est de mon sang, jamais je ne pourrais appliquer la loi ici. »

Il quitta la pièce, la cape traînant sur le plancher, faisant claquer la porte derrière lui

Enfin propre, Jon s'apprêtait à rejoindre son frère. Ils avaient besoin de parler, tous les deux. Cependant, à peine sortait-il de sa chambre qu'il tomba nez à nez avec Robb."

« Je dois te parler de ma mère, Jon. Elle ne veut rien savoir, elle veut t'exécuter pour avoir trahi La Garde de Nuit. Mais je refuse : tu es mon frère, personne ne te fera de mal. Tu veux venger Père, alors nous irons ensemble détrôner les Lannisters !

- Je suis venu pour cela », répondit Jon.

La complicité entre les deux frères était palpable. Robb posa une main de réconfortante sur l'épaule de son frère, avant de regagner la sortie. Il poussa la lourde porte de bois, mais n'eut pas le temps d'esquiver la menace : sur le pallier, Lady Catelyn gifla son fils.

« Tu n'es pas digne de ton père. Ned était la justice, c'était un homme d'honneur. Va donc réunir les bannerets pour le conseil de ce soir. Quoi que tu décides, tu auras besoin de leur soutien.

A l'heure du regroupement, tout le monde était présent : le Lard-Jon Omble, Galbart Glover, Lady Mormont, Lord Karstark ; Edmureet Brynden Tully, et Jonos Bracken, ainsi que d'autres seigneurs.

Jon était à l'arrière des convives a l'arrière de la salle : caché dans l'ombre, personne ne l'avait remarqué.

Robb arriva dans la salle et s'assit, le silence se fit.

L'un des bannerets pris la parole :

« Il n'y a qu'une seule stratégie à adopter : faire allégeance au roi Renly et marcher vers le sud, pour allier nos forces aux siennes.

- Renly n'est pas un roi, reprit Robb.

- Vous n'allez tout de même pas vous soumettre à Joeffrey, il a fait exécuter votre père.

- Renly n'en n'est pas roi pour autant, c'est le plus jeune frère du roi Robert, de même que Bran ne peut être seigneur de Winterfell avant moi : Renly ne peut être roi avant Stannis.

Un autre reprit :

« Vous voulez que nous suivions Stannis ? »

Une voix plus éloignée cria :

« Renly n'a aucuns droit ! »

Lord Karstark prit la parole :

«  Mes seigneurs, voici ce que je leur dit à ces deux rois ! »

Il cracha par terre.

«  Renly Barathéon n'est rien pour moi, tout comme Stannis ! Pour quelles raisons nous gouverneraient t-ils, moi, vous ? Que savent t-ils du Mur ? Que savent t-ils du bois aux loups ? Même leurs dieux, ne valent pas un clou ! »

Des rires dans la salle éclatèrent. Il reprit :

«  Pourquoi diable ne pourrions-nous pas régner ? Il fut un temps où, nous ne nous inclinions que devant des dragons ! Or, les dragons sont morts ! »

 Lord Karstark sortit son épée en pointant Robb.

« Ici se trouve le seul roi devant lequel je ploierais le genou, le roi du Nord ! »

Il s’inclina devant celui-ci. Robb se leva avant qu'un autre banneret ne s'exclamât :

- Voilà des mots qui résonnent dans nos cœurs, qu'ils le gardent leurs châteaux rouges et qu'ils gardent leurs chaises de fer !

Lui aussi s'agenouilla devant Robb en disant :

- Le roi du Nord !

Théon se leva à son tour.

« Suis-je ton frère, maintenant et à jamais ?

- Maintenant et à jamais » répondit Robb.

Théon ploya alors le genou.

«  Mon épée t'appartient, dans la victoire comme dans la défaite à compter de ce jour et jusqu'à ma dernière heure. »

Lord Karstark cria :

«  Mes seigneurs, Le Roi du Nord ! »

Tout le monde se leva en dégainant l’épée et hurlant à la chaîne : ».

« Le Roi du Nord, Le Roi du Nord ! »

Robb fit signe de la tête à Jon, alors celui-ci le rejoignit d'un pas déterminé. Un silence de mort parut, on aurait pût croire que la salle était vide.

« Oui, vous pensez tous dès à présent qu'il doit mourir, mais écoutez-moi, il a risquer sa propre vie pour nous rejoindre, pour nous aider. Il est mon frère, nous sommes ses frères, sa vrai famille, sa place est dans nos rangs !

Beaucoup de voix se fit entendre, Théon regardait Jon avec insistance. Enfin, une voix se fit entendre :

«  Un de plus, un de moins, cela ne changera rien ! »

Robb sourit, il avait compris que Jon était accepté.

« Demain, nous partirons pour la guerre ! » cria Robb.

Les deux frères dégainèrent leurs épées et les levèrent par la suite.

« La Marche des Loups a commencée ! » Hurla Jon. 

A l'heure du souper, Robb et Jon se rappelaient leurs souvenirs d'enfance.

« Tu te rappelles de la crypte, le coup du spectre pour faire peur à Bran et les filles ? demanda Jon.

- C'était il y a un moment, répondit Robb.

- On était très complice à cette époque, pour les effrayer et les faire rire. Tu avais organisé une descente dans la crypte pour Sansa, Arya et Bran. Tu leur as montrés leurs futures tombes. « La promenade des morts » l’as-tu appelée . Je m'étais déguisé en spectre, et avais surgi d'un coup pour terrorisés Sansa et Bran. Seule Arya s'est jetée sur moi en me traitant d'idiot.

- Oui, bien-sûr, ce temps reviendra. Nous les sauverons, tu as ma parole !

Robb et Jon se regardaient avec les yeux pétillants de joie. Ils étaient heureux d'être ensemble.

Une porte s’ouvrit brusquement. Le Grand Mestre, paniqué et à bout de souffle, entra en hurlant :

Les deux frères prient en sursaut, se levèrent de leurs chaises.

« Mes seigneurs, une lettre de la Garde De Nuit ! »

Jon se leva rapidement :

« Donnez-la moi ! »

Il lut la lettre à voix haute :

Gouverneur du Nord,

« Nous avons appris récemment la fuite d'un de nos hommes : votre frère Jon Snow.

 Nous savons par ailleurs que la loi n’a pas été appliquée.. Nous ne cherchons pas querelle, mais nous voulons sa tête.

Une dizaines d'hommes sont partis pour la lui prendre. Ce sont des traqueurs expérimentés. Je suggère a votre bâtard de frère de se rendre.

Jeor Mormont, Lord Commandant, de La Garde de Nuit. »

 

Jon eu un frisson, il était surpris néanmoins, il s'y attendait tout de même à un moment ou un autre.

Il fixa Robb avant que le parchemin ne tombât.

A suivre...

 

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