Être un chat.

Chapitre 1 : Bienvenue dans le monde réel.

2415 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 08/11/2016 06:47

- Le plan? Le faire sortir de là. Écoute-moi très attentivement, Snart, tu bosses avec mon frère, tu projettes de voler la plus grosse fortune de tout Central City, et je sais que tu as besoin de moi. Ce n'est certainement pas ta soeur, ou mon cher frère qui va savoir se faufiler entre les rayons, les chiens de garde, et surtout les caméras. Un deal pour un deal. Aide-moi à sortir Tony du pipeline de S.T.A.R Labs, et je t'aiderais à être aussi riche que tu le veuilles.

 

Plantons le décor. Central City. La ville qui m'a vue naître. Mais bon, passons les détails de ma vie personnelle. Si je suis là aujourd'hui, c'est pour libérer mon petit ami, qui, comme moi, est devenu méta-humain, suite à l'explosion de l'accélérateur de particules de Central City. Mais comme dit précédemment, passons les détails. 

 

- Charisma, c'est insensé, me dit Len.

- Insensé? Insensé, ose me dire celui qui se balade dans Central City avec seulement un joujou à glace pour transformer les gens en esquimaux? Len, je te connais depuis vraiment très longtemps, c'est grâce à moi que tu as mon frère comme partenaire, alors écoute-moi bien. Je décide ce qui est insensé, ou non. Ce plan n'est pas insensé. Deal pour deal, tu me l'as toujours appris. Et je suis sûre et certaine que Mick se mettra de mon côté. Malgré le fait qu'il n'ait jamais pu encadrer Tony, disais-je avec une once d'agacement dans la voix.

- Qu'est-ce que tu peux bien faire avec un mec comme lui? dit Mick.

- Ce que tu n'as pas fait depuis l'âge de 17 ans, Mickey. Mais bon, bref. Je suis d'une habileté déconcertante, tu as dû voir les journaux de Seattle, n'est-ce pas, Len? dis-je.

- En effet. Beaucoup racontent qu'une ombre, aussi furtive soit-elle, aurait dérobé plus de six cents mille dollars en moins d'une heure. Personne n'a vu, ni entendu quoi que ce soit. La seule chose qu'on ait retrouvé sur les lieux? Deux chats. L'un noir et l'autre blanc comme neige, dit Snart d'une voix aussi calme qu'une brise d'été.

- Toi qui pouvais pas supporter les chats, te voilà servie, soeurette, dit Mick.

- Contrairement à toi, je ne leur balance pas de pétards pour les faire sauter en l'air, et quand bien même tu voudrais les faire brûler pour ton simple plaisir, je te promets sur ma vie que ton joli petit joujou va se retrouver dans un endroit dont tu n'aurais jamais soupçonné l'existence, dis-je en le regardant.

 

Tout en recalculant une toute dernière fois tout le procédé, je dévisageais Snart.

 

- On est bons? dis-je en le dévisageant.

- Nous le sommes. Allons-y. Lisa. Mick. 

 

Au volant de deux motos, nous allions direction le pipeline de S.T.A.R Labs. Étant donné ma facilité à me faufiler partout, je serai celle qui chercherait Tony et le ferait sortir de là. En quelques minutes, nous étions justes au-dessus de l'endroit voulu. 

 

- Comment on entre? dit Lisa.

- Comme ça, dis-je.

 

Dans le coffre de ma moto se trouvait un prototype de bombe semi-radioactive. Tout en ayant pris soin de la rendre indétectable, et ayant neutralisé toutes les caméras de surveillance de l'extérieur, je pouvais opérer comme bon me semblait. 

 

- Rappelles-toi, vous n'aurez que trois minutes pour sortir du bâtiment avant que toute la clique ne vienne vers toi, me dit Snart.

- Y compris Flash, dit Mick.

- Y compris Flash. Mais tu es assez maligne pour le contourner et le désarmer, me dit Snart en regardant aux alentours.

- Suffit juste que Tony ne joue pas au jaloux, dit Mick en pouffant.

- Abruti. Lui, au moins, il me défend. Contrairement à toi qui veux brûler tout ce qui bouge. 

 

Bombe posée, nous reculions tous. Et une fois la brèche créée, nous rentrions.

 

- Alors, c'est donc là que reposent les "méta-humains"? dit Lisa, un peu désorientée.

- Ceux qu'ils ont réussis à capturer. Je n'ose même pas imaginer dans quel état doit être Tony.

- La dernière fois que je l'ai vu, il semblait aussi dur que de l'acier, me dit Len.

- Très spirituel, Len. Vraiment. Oh... Ok, tout le monde, deuxième couche. Vous y êtes? 

 

Tous les quatre dans un timing parfait, nous posions nos bombes pour créer un trou assez grand, histoire que Tony et moi puissions s'y faufiler sans problème. Une fois le trou crée, je filais, retenue soudainement par mon frère.

 

- Fais attention.

- Oh, un conseil? Merci, frangin. Je te ferais un câlin une fois remontés. 

 

Atterrissant en douceur en bas, je n'entendais que Lisa dans mon oreillette.

 

- Tu y es? Qu'est-ce que tu vois?

- Des sortes de cages, dont la plupart sont vides.

- Ils n'ont pas dû arrêter beaucoup de méta-humains. Cherche là où ils sont regroupés. 

 

Cherchant un moyen assez efficace pour me faufiler entre les cellules, je puisais au fond de mon moi intérieur pour prendre l'apparence d'un chat bengal aux yeux bleus. Allez savoir pourquoi un chat bengal, mais le côté un peu léopard m'avait toujours fascinée. Je ne sais pas ce que cet éclair a fait sur moi... Moi qui détestais les chats, je me suis réveillée près d'une centrale nucléaire, entourée de plus d'une cinquantaine de chats, dont un chat bengal qui m'a griffée au visage. D'après ce que certains scientifiques de Starling City m'avaient dit, l'ADN de ce fameux chat avait transmuté avec le mien, étant donné mes gênes instables. Tony voulait un chat bengal quand nous habitions ensemble également. Mais je n'ai jamais aimé les chats. Mais bon bref, qui est le chat, maintenant? Moi ! Drôle de coïncidence? Allez savoir. Sous ma forme féline donc, je finissais par enfin trouver mon amour. 

 

- Tu le vois? me dit Mick, visiblement pressé.

- J'y suis. Salut bébé.

 

Tony était allongé, dos à moi, et quand ses yeux se posaient sur moi, il avait cru à une hallucination.

 

- Voilà que j'entends un chat me parler, maintenant. Je deviens cinglé.

 

En assurant mes arrières, je reprenais ma forme humaine.

 

- Tu m'as toujours appelé mon petit chat, ne me dis pas que ça t'est sorti de la mémoire, chéri...

- 1 minute, Charisma ! entendis-je dans mon oreillette.

- Je te fais sortir de là, dis-je à Tony en sortant la mini-bombe.

- Je...

- Attention !

 

Bombe instable jetée sur la paroi de la cellule, les vitres se brisaient directement, nous laissant ainsi le passage libre.

 

- Qu'est-ce que tu sais faire d'autre, mis à part être aussi mignonne en chat qu'en femme? me dit-il en me déshabillant du regard.

 

À peine avait-il fini sa phrase que "la clique" était là, devant nous. 

 

- Tiens, tiens, mais c'est que nous avons de la visite. Bonjour, me dit un homme en chaise roulante.

- Tony, tu restes ici, dit un homme dont j'en avais déduit qu'il était Flash.

- Tu crois vraiment que je vais t'écouter, toi et tes loosers? Non merci. Je me barre d'ici.

- Charisma? me dit Lisa dans l'oreillette.

- Le comité d'accueil est déjà au rendez-vous. Mais... Soyons festifs. Regarde, bébé, comment subjuger quatre personnes en même temps. Meorrivederci.

 

En envoyant un clin d'oeil à Flash, Tony et moi étions dehors. 

 

- Comment tu as fait ça? 

- Je t'expliquerais. On file.

 

Au volant de la moto, Tony derrière moi, et Mick dans le side-car, nous filions vers notre ancienne planque, plusieurs mètres sous terre. Une voleuse se doit d'être indétectable. 

 

- Ravi de vous revoir, Mr Woodward. dit Len à mon petit ami.

- C'est qui, celui-là? me dit ce dernier en m'ayant dans ses bras.

- Eux, ce sont ceux qui m'ont aidée à te sortir de cet enfer, bébé. Et en échange, je vais mettre à profit mes... nouveaux talents pour que le deal soit fait.

- Tes talents? me dit-il.

- Tu devrais savoir que je suis à l'origine du plus gros casse dans toute l'histoire de la ville de Los Angeles. 

- Et tes pouvoirs? dit-il en levant un sourcil, comme il en avait l'habitude.

- Acquis juste avant que Arrow ne m'attrape à Starling City. L'éclair m'a donné énormément d'habiletés qui me sont bien utiles. Pendant plusieurs mois, je ne savais plus qui j'étais...

- On va vous laisser vous retrouver.

- Woodward, si tu touches à ma soeur... dit Mick en prenant un air menaçant complètement ridicule. 

- Je te fais cramer ta peau de poulet complètement sèche, t'as compris? lui lançait-il si sèchement que j'en frissonnais.

- Crétin.

 

Dans les bras de Tony, c'est comme si tout sortait tout seul.

 

- J'ai erré dans les rues de Seattle pendant des mois et des mois. Moi qui ne contrôlais pas du tout ma téléportation, je me retrouvais à pister les gens sans savoir pourquoi... Je te cherchais partout, mais aucune trace de ton odeur... J'ai passé des journées entières à te chercher, j'ai tout fait, j'ai passé des nuits entières à essayer de te pister, mais je... j'ai lamentablement échoué !

- Bébé.

- Tony, je... Je t'ai sorti de là. Maintenant, on est tous les deux, et il faut que ça reste comme ça. 

- Bébé, écoute. On s'est retrouvés, et ça ne changera pas. Ok? Quoi que fasse Snart, ou ton abruti de frère décrépi, on va rester tous les deux, quoi qu'il en coûte, ok?

- Ok.

- Regarde-moi.

 

Ses yeux semblaient me dire et me montrer les 7 merveilles du monde. 

 

- Anh yêu em.

 

"Je t'aime" en Vietnamien.

 

- Em yêu anh.

 

Mes bras autour de sa nuque, et les genoux posés sur la table derrière lui, tout en l'ayant coincé entre mes jambes, je l'embrassais. Plus je l'embrassais, plus mon coeur s'emballait. Et plus mon coeur s'emballait, plus il le ressentait. Les mains dans son dos, je passais doucement mes griffes dans sa colonne vertébrale pour lui donner des frissons. Et en sentant ses mains prendre mes jambes pour m'asseoir sur la table, je me laissais aller. Arrachant son t-shirt d'un simple coup de griffe, je louchais sur ses abdominaux qui m'avaient tant manqué. 

 

- T'avais oublié ça, hein, bébé? me dit-il en louchant sur ma poitrine d'un air vorace.

 

Tout en examinant son corps au moindre centimètre, je relevais son visage vers le mien tout en mordant sa lèvre inférieure.

 

- Tu ronronnes, c'est mignon. 

- Mes habitudes de chat, lui dis-je en défaisant sa ceinture.

- Je t'ai tant manqué que ça? 

- Plus d'un an que je te cherche, bébé, j'ai le droit de reprendre ce qui m'appartient, lui murmurais-je en glissant mes mains dans son jean, et en plaquant son bassin contre le mien.

- Intéressant. 

 

Pris dans la force du moment, Tony me soulevait comme une plume, et me plaquait comme un rien contre le mur derrière nous, tout en me mordant l'oreille. Sentant son souffle, je devenais folle. Je l'implorais presque de me donner ce que je voulais depuis déjà un moment, et quand il me le donna enfin, ce fût dans un gémissement intense qu'il me donnait des coups de reins qui me firent presque hurler de bonheur. Plantant mes griffes dans son dos, j'enroulais mes jambes autour de sa taille en mordant encore une fois de plus ses lèvres.

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