Nouvelles de l'Académie des Officiers

Chapitre 1 : Premier amour

1895 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/06/2020 13:01

Yuri – Byleth X Rhéa

Déclaration

Spoils : Pour être tranquille, je dis voie Cerfs d’Or chapitre 5 (cet OS se passe après mais je ne spoil rien post chapitre 5/ Conversations de soutien C des Cerfs)

 

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Byleth ne connaissais aucune émotion.

Elle avait les yeux vides, un visage neutre, elle se tenait droite, elle était… Comme une poupée sans âme.

Tous à l’Académie la regardait étrangement. Claude était méfiant, Hubert était méfiant, Seteth était méfiant, et ce ne sont que des exemples. Même son père, son propre père, ne comprenais pas pourquoi elle était si inexpressive.

La seule personne qui était heureuse de la voir, c’était Dame Rhéa.

Elle était toujours souriante, toujours accueillante, toujours ravie de voir Byleth. Et petit à petit, Byleth était ravie de la voir aussi.

Elles passaient beaucoup de temps ensemble. Et même si Byleth n’est pas très loquaces, leurs séances de thé étaient très paisibles. Des rumeurs disaient que Rhéa utilisait Byleth comme excuse pour faire une pause. Quelque part, ce n’est pas totalement faux.

Mais d’autre part, elles apprécient vraiment la présence de l’autre. Elles ne s’utilisent pas comme des excuses.

Tout se passait bien. C’était une petite routine agréable. Les élèves et professeurs s’y habituèrent, et rien ne semblait pouvoir perturber cette tranquillité…

Jusqu’au jour où Byleth a pleuré la première fois.

Le jour où elle a réalisé que tout pouvait partir en fumée du jour au lendemain. Et que si elle ne disait pas ce qu’elle avait sur le cœur, ce qu’elle n’arrivait pas à exprimer… Alors cela serait parti pour toujours.

Lorsqu’elle termina de pleurer, elle court voir ses élèves. Elle a compris la leçon, elle leur avoua ce qu’elle avait sur le cœur. Pour ne pas avoir de regrets.

« Léonie, je suis profondément désolée, j’espère que tu sauras me pardonner de ne pas avoir su le sauver. Mais sache que même si tu es en colère contre moi, j’espère que nous redeviendrons amies »

« Lorenz, je sais que tu es bon au plus profond de toi-même. Cesse de te montrer si antipathique, et ose enfin révéler qui tu es : un noble aimant même les roturiers »

« Ignatz, tes toiles sont magnifiques, ne les laisse pas partir à l’abandon. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour t’aider à devenir peintre. Même si je dois me battre contre tes parents, je m’en fiche, réalise tes rêves. Rien ne me rendrait plus fière »

« Lysithéa, repose-toi. T’épuiser ne sert à rien. Tu n’es pas une enfant, tu es la meilleure mage de l’entièreté du continent. Je ne veux pas que tu t’écroules de fatigue. Et même si tu crois que tu n’as pas le temps, tu le trouveras toujours »

« Hilda, tu es aussi compétente que ton frère. Non, tu l’es plus que lui. Tu es forte, tu es courageuse, tu es belle, tu es une merveilleuse personne. Et crois-moi lorsque je te dis que jamais, au grand jamais, je ne serais déçue de toi »

« Raphaël, merci infiniment d’être là, d’être mon rayon de soleil au quotidien, de manger joyeusement, de sourire, de rire, d’être toi, tout simplement. Ne change jamais. Si tu n’étais pas là, la moitié des Cerfs d’Or n’auraient pas pu survivre. Tu es la personne qui nous redonne toujours le sourire, merci. »

« Marianne, la déesse ne veut pas de toi si tôt. Moi, en revanche, je veux que tu sois là. Ne part pas la rejoindre si vite. Tu n’es pas maudite, tu es Marianne von Edmund, la plus douce noble de Fodlàn. Je t’aime, Hilda t’aime, Claude t’aime, nous t’aimons tous, reste avec nous »

« Claude… Je te jure de te suivre quel que soit ta décision et quel que soit ton rêve. Tu ne mérites plus de souffrir. Je me fiche de là d’où tu viens, tu es Claude von Riegan, futur duc et souverain de l’Alliance. Tu es unique, et c’est pour cela que je te suivrais jusqu’au bout du monde pour tes idées. Je mets mon épée à tes services »

Elle a parlé à Dedue, elle a parlé à Ferdinand, à Hubert, à Ashe, Bernadetta, Mercedes, Félix, Sylvain, Dimitri… Même Yuri, Constance, Hapi et Balthus, même le gardien de porte et le gardien de l’Abysse, même les professeurs, même la cuisinière…

Byleth a dit à tout le monde ce qu’elle avait sur le cœur.

Certains se sont un peu fâchés, comme Hubert ou Léonie (toujours en pleine période de deuil). D’autres ont lâchés une larme, comme Ashe et Ignatz. Et d’autre l’ont simplement serré dans leur bras, dont Raphaël, Hilda, et même Claude.

Même Félix n’était pas indifférent. Entre la confusion et la reconnaissance, il s’est enfui pour ne pas parler de ça plus en profondeur.

Mais il restait une personne. Une personne que Byleth n’est pas encore allée voir.

Elle arrive dans la salle d’audience en courant. Seteth était dans son bureau, Flayn avec lui, elle leur a déjà parlé.

En revanche, l’archevêque se tenait là, droite comme toujours, au centre de sa salle d’audience vide.

-Hm ?

-Dame Rhéa.

-Byleth, je suis heureuse de vous revoir.

L’archevêque sourit, et se tourne vers Byleth. Celle-ci se rapproche encore.

-Comment allez-vous ? Demande Rhéa

-Mieux. Répond Byleth

-Me voilà rassurée. Sachez que…

-J’ai quelque chose à vous dire.

Rhéa se coupe, interloquée.

-Oh ? Bien sûr, continuez.

Byleth inspire, expire, et regarde Rhéa dans les yeux. Puisqu’elle est encore relativement insensible, elle n’a pas tendance à mâcher ses mots.

-Vous êtes très chère à mes yeux.

-Qu…

L’archevêque ne peux s’empêcher de rougir. Mais Byleth s’en fiche, et continue :

-Vous êtes la première à m’avoir fait confiance ici. Sans vous, je ne serais jamais devenue professeure. Et rien que pour cela, vous avez ma reconnaissance éternelle.

-Byleth…

-Mais ce n’est pas tout. J’ai pu apprendre la vie à vos côtés. Être mercenaire n’est pas fait pour moi. Je suis bien plus heureuse d’enseigner ici. Aux côtés de Hanneman, Manuela… Et à vos côtés.

Byleth s’approche d’un pas. Rhéa est parfaitement immobile… Mais comment réagir à ça, après tout ?

Et le pire…

C’est que Byleth continue !

-Vous êtes d’une bonté inégalable. Vous êtes une femme forte, belle, et courageuse. Je ne connais pas votre histoire, et même si je sais que vous en savez plus sur moi que vous ne voulez bien l’admettre… Je vous pardonne. Car maintenant que je vous connais, je sais que vous devez avoir une bonne raison.

Rhéa s’avance de la professeure, et lui sourit tendrement.

-Je vous remercie, vos mots me touchent, sincèrement…

-Je n’ai pas terminé, Dame Rhéa.

L’archevêque est toujours aussi surprise, mais se tait, pour laisser Byleth poursuivre.  

-Je réalise désormais que tout peut basculer du jour au lendemain. Mon monde s’est écroulé, et je refuse d’exprimer à nouveau des regrets.

Elle attrape la main de l’archevêque, et lui sourit, alors que Rhéa ne sait comment réagir. Certes elle a connu beaucoup de choses… Mais jamais CA.

-Je serais brève. Je ne suis pas encore très douée avec les émotions.

-Byleth…

-Je vous aime, Dame Rhéa.

L’archevêque rougit encore plus. Elle ouvre la bouche, mais ne trouve pas les mots. Alors Byleth termine enfin.

-Acceptez-vous de tenter une relation avec moi ?

-Je…

Elle sourit.

-Byleth… J’ignore si l’amour que j’ai pour vous est le même que vous avez pour moi.

La pauvre professeure ne peut cacher sa déception.

-Cependant… Je serais cruelle de ne pas nous laisser une chance. Et je dois bien avouer que vous faites battre mon cœur.

Les yeux de Byleth se mettent à briller d’espoir. Rhéa ne peut s’empêcher de sourire.

-J’ignore si notre relation pourra marcher. Mais je suis prête à essayer. Affirme l’archevêque

-… Merci, Dame Rhéa.

Elle s’approche de l’archevêque, et dépose sa main contre sa joue.

-Puis-je ?

Rhéa sourit.

-Je vous en prie.

Elles se penchent l’une contre l’autre, et Byleth embrasse tendrement la joue de Rhéa. Byleth voulait bien embrasser ses lèvres… Mais Rhéa a détourné sa tête.

Byleth recule la tête, un peu déçue, mais Rhéa sourit pour lui embrasser le front. C’est extrêmement bref et doux, plus proche d’un toucher que d’un véritable baiser.

Mais c’est assez pour faire légèrement rougir les deux jeunes femmes.

-Je vous aime, Dame Rhéa. Et vous remercie du plus profond de mon cœur. Affirme Byleth

-… Je vous aime aussi, Byleth.

Elles déposent leur visage l’un contre l’autre. Rhéa murmure, d’une voix presque inaudible :

-Vous n’avez pas idée de combien je vous aime.

 

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Bonjour à tous !

Je suis tellement contente d’écrire pour ce ship ! C’est mon ultime ship de Byleth féminine ^^ (Et pour ceux qui savent les révélations sur Byleth et Rhéa… Déjà chut, pas de spoils, et ensuite, elles restent quand même deux personnes entièrement différentes.)

Et BON SANG ce que j’aime Rhéa. C’est mon cinquième personnage favori du jeu (derrière Marianne, Claude, Dedue et Raphaël), je la trouve vraiment bien construite et tellement gentille… (Oui elle a fait des erreurs mais est ce que je dois rappeler qu’EDELGARD EXISTE ET QU’ELLE A DES FANS ???) (Non mais sérieux j’étais tellement mal pour Rhéa dans ma partie des Aigles…) (Et Edelgard c’est un bon perso calmez-vous, c’est juste qu’elle fait autant d’erreurs que Rhéa)

Et franchement… Ce ship est trop choupi ! Epousez Rhéa, c’est l’une des meilleures décisions que j’ai faites dans Fire Emblem XD Je suis passée de « Oh elle est jolie » à « OMG je veux détruire la moitié du continent pour elle VITE JE DOIS FAIRE MA PARTIE EGLISE JE VEUX L’EPOUSEEEEEEEEEEEEEEEEEEER »

J’aime beaucoup trop Rhéa.

Bref, il vaut mieux que j’en reste ici, sinon je vais encore péter un câble.

Demain, un ship dramatique qui a mal tourné !

Bonne journée à tous !

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