Kyme - Partie 2 - Vie Tranquille à la BGU
Chapitre 9 : Dernières mises au point Et Préparatifs du Bal
Catégorie: G
Dernière mise à jour 10/11/2016 09:14
Dernières mises au point
Et
Préparatifs du Bal
" Tu crois que l’on a bien fait ? "
L’appel mental d’Orina le tira de ses pensées.
" Oui... Pourquoi ? "
" Nous aurions peut-être dû ne jamais venir ici. . ."
" C’est trop tard pour les regrets. Et puis vu l’année que nous avons eu, il n’y a vraiment rien à regretter. "
" Ça risque d’être encore plus difficile pour eux. . ."
" Ne t’inquiète pas, il y a Fujin. " rasséréna Orceïn.
" Oui, mais elle ne se rappelle encore de rien. "
" Eh bien, je compte sur toi pour lui donner un coup de pouce pendant le bal de promotion. "
Leur échange fut interrompu par l’entrée de Quistis dans la salle de cours.
- Élève Arrowny, venez ici, s’il vous plaît, j’ai quelque chose à vous transmettre.
Locke s’exécuta, se demandant ce que ça pouvait être. Ils sortirent tous deux de la salle.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Voilà la clé de ta nouvelle chambre. Par chance, il en restait une de disponible.
- Hein ?
- Tu ne croyais tout de même pas que, maintenant que je sais que vous êtes un couple, vous alliez pouvoir dormir dans la même chambre.
- Hé ! Mais c’est pas juste !
- C’est plutôt ce qui s’est passé avant qui est à l’encontre du règlement, sourit Quistis. C’est ma vengeance personnelle pour m’avoir mentie. J ’en ai discuté avec Shu et elle est absolument d’accord avec moi.
- Pfff. ..
- Allons, ne râle pas. Je suis sûr que tu as dû bien en profiter depuis le début de l’année, non ?
Locke eut un petit sourire amer.
- Même pas... Avec Linoa dans les parages, on ne pouvait pas relâcher notre concentration, sinon elle nous aurait aussitôt repérés. Bon, avant son retour, je ne dis pas, mais moi qui pensais enfin pouvoir en profiter cette nuit pour rattraper tout le retard qu’on avait accumulé. ..
- Ce sera pour une autre fois, sourit Quistis.
- J ’imagine que je n’ai aucun moyen de te faire changer d’avis.
- Malheureusement pour toi, non.
- Pffff ....
Locke attrapa sa clé et retourna vers sa salle de classe de mauvaise humeur.
- Si tu sais te montrer discret, tu pourrais peut-être aller la rejoindre pendant la nuit. Mais sache que c’est moi qui fais la garde cette nuit. Si je te vois en dehors de ta chambre à une heure indécente, je ne te ferais aucun cadeau. Tu auras intérêt à avoir une très bonne excuse. Enfin, pour ce que j’en dis...
Locke la regarda du coin de l’œil avec un sourire de défi au coin des lèvres. Quistis le regardait elle aussi, amusée et fière de son effet.
- On verra ça ce soir... Mais je ne sais pas si c’est très intelligent qu’un instructeur s’amuse à raconter tout ça à un de ses élèves. Qui sait ? C’est peut-être vous à qui je viendrais rendre visite cette nuit.
- Eh bien, nous verrons ça ce soir. Je ne te crains absolument pas. Tu seras enfermé dans un des couloirs de la B.G.U. avant même d’avoir pu faire un pas. Et à partir de maintenant, je considère que toute cette conversation n’a pas existé. Je ne t’ai que remis la nouvelle clé de ta chambre. Mais maintenant, retourne en cours et plus vite que ça !
- D’accord. .. Alors à ce soir, beauté. ..
Et Locke, de bien meilleur humeur, rentra dans sa classe sous le rire de Quistis. Célès fut même surprise de le voir si heureux alors qu’il devait quitter sa chambre. Ça cachait certainement
quelque chose...
*
* *
A la fin de la journée, Locke et Célès tombèrent nez à nez avec Squall. Ils ne purent dire un mot devant le regard appuyé qu’il leur lançait. Mais Célès réussit à se décider à briser le silence.
- Squall, nous ne. ..
Il l’arrêta d’un geste de la main. Il avait très bien vu leurs regards inquiets.
- Ça faisait bien longtemps que je ne m’étais pas autant énervé. A vrai dire, je ne vous en veux presque plus de m’avoir caché la vérité. Mais promettez-moi tout de même une chose et comme ça, il n’y aurait plus de problèmes.
- Quoi ? demanda-t-elle aussitôt.
- Jurez-moi qu’un jour, vous me direz qui vous êtes réellement.
- Promis, jura Célès.
- Pas de problème, mais à mon avis, tu le sauras avant qu’on te le dise, répondit énigmatiquement Locke.
Squall le regarda du coin de l’œil, intrigué.
- Tu vas arrêter de me chercher, oui ! explosa Squall. Et où est Seifer ! Je fais lui mettre une volée ! Ça me calmera une bonne fois pour toute !
Sur ce, il fit demi-tour et se mit à marcher rapidement à la recherche de Seifer.
- Squall ! lança Locke.
- Quoi encore ? demanda-t-il en tournant la tête.
- Merci. ..
Il eut un petit signe de dénégation.
- Idiot! C’est à ça que ça sert aussi les amis... A pardonner. Mais vous devriez plutôt remercier Linoa. Sans elle, je ne serais certainement pas revenu vers vous aussi vite.
Et il disparut au tournant du couloir.
- Alors tu as encore des regrets ? souffla Locke.
- Non. . ., murmura Célès.
*
* *
Quistis marchait dans le couloir, montant une petite garde. A deux jours, des examens Seeds, plus personne ne tentait de frauder le règlement. Seul un inconscient l’aurait fait, et elle voyait parfaitement qui aurait pu tenir ce rôle d’inconscient. Allait-il venir? Le couvre-feu était levé depuis trois heures, mais elle n’avait vu aucun signe qui aurait pu lui mettre la puce à l’oreille. Et pourtant, elle surveillait étroitement son dortoir. Jusqu’au moment où la lumière s’éteignit brusquement. Elle voulut se retourner, surprise, mais une main l’attrapa par l’épaule et la plaqua au mur. Elle reconnut immédiatement son agresseur.
- Alors délicieuse demoiselle, vous vous baladez seule à une heure pareille. Cela pourrait être dangereux.
Il lui caressait délicatement son menton.
- Si tu crois m’impressionner, Locke tu te trompes...
- Vraiment ?
- Oui. Si jamais vous ne me lâchez pas, je crie et vous risquez d’avoir de très gros ennuis.
- Et pourquoi feriez-vous ça ? Il est vrai que si vous criez, cela va réveiller du monde. Mais je suis sûr que vous n’en ferez rien.
- Ah oui ?
- Évidemment instructeur. J’ai vu tout à l’heure dans vos yeux que vous ne désiriez qu’une chose. Que ce soit à vous que je rende une visite cette nuit.
Elle soupira.
- Mon pauvre Locke, tu as encore beaucoup de choses à apprendre des femmes. Tu es tombé droit dans mon piège. Tu ferais mieux de t’enfuir tant qu’il en est encore temps.
- Vous ne m’aurez pas ainsi, chère instructeur. Je suis sûr que vous ne dites ça que pour faire naître du désir en vous et en moi. La peur de se faire prendre. Je connais ça. Mais vous savez aussi bien que moi que rien ne peut résister a notre envie mutuelle et que notre première étreinte va bientôt avoir lieu.
Quistis lui sourit, passa ses bras autour de son cou et pressa son corps contre le sien. Une ombre était apparue derrière Locke.
- Vous avez vu juste. Je n’ai que trop attendu ce moment. Depuis le premier jour ou je vous ai vu, vous m’avez attirée. Mais quelque chose me gêne...
- Quoi ? sourit Locke, fier de son effet séducteur et qu’elle se mette à le vouvoyer.
- Que va dire votre amie de tout cela ? Je ne vous voudrais pas lui faire de peine...
- Orina? Ne vous inquiétez pas, je lui parlerai demain. Après tout, nous ne sommes pas mariés.
- Mais pourquoi ne pas lui parler maintenant ? s’écarta Quistis. Regardez, elle est juste là.
- Hein ? Qu’avez-vous dit?
- Que Célès est juste derrière vous.
Locke risqua un œil et vit qu’effectivement, Célès était juste derrière lui. Il s’écarta aussitôt des bras de Quistis.
- Oh, Célès ! Mais que fais-tu là ? Ne te méprends pas, Quistis avait une poussière dans l’œil et j’essayais de la lui enlever.
- C’est cela, oui. Et tu y voyais quelque chose avec cette pénombre ?
- Euh, bien. .. C’est à dire que...
- Locke, je vais te tuer.
Locke se figea sur place tant le ton de sa "sœur" était lugubre.
- Bon Célès, nous faisons comme nous l’avons dit ? Je vous le laisse, il est tout à vous.
- Merci Quistis. Je n’aurais pas cru qu’il aurait fait ça.
- Hein ? Mais...Mais alors, vous m’avez trompé !
- Mon pauvre Locke, tu as encore beaucoup de choses à apprendre des femmes. Et puis, ce n’est pas un petit étudiant comme toi qui pourras me séduire un jour. Sur ce, je vous laisse, je dois continuer ma garde.
- Mais arrêtez, elle va me tuer !
- C’est ton problème. Je pourrais aussi mettre mon fan-club au courant de ce que tu m’as fait. Je suis sûr qu’ils apprécieront beaucoup.
Il voulut protester à nouveau mais Célès le bâillonna.
- Tu vas voir mon très cher frère, je vais te le faire payer très cher. Mais Quistis m’a demandé e de ne pas déranger les autres étudiants. Il va falloir que je t’enferme dans ma chambre. Tu n’auras pas à le regretter.
Locke resta silencieux tandis que Quistis partait et que Célès le traînait. Finalement, il pouvait la remercier. Et arrivé dans son ancienne chambre, il n’avait plus de doutes. Le reste de la nuit se passa calmement, sauf celle de Linoa qui fut perturbée par l’agitation extrême dont faisait preuve la magie d’Orceïn et d’Orina. Quand le lendemain, elle vit leurs yeux rougis par la fatigue, elle leur demanda ce qui s’était passé. Comme seule réponse, ils se contentèrent tous deux de regarder le plafond, tandis que Quistis qui passait à côté ne put s’empêcher d’avoir un petit sourire.
*
* *
Deux jours plus tard, Célès, Locke, Fujin, Raijin et Seifer obtenaient facilement leur diplôme Seed au plus haut niveau. De son côté, Zell alla, sans ses gants, en compagnie de Locke, dans la Serre de Combat. Et il put constater de lui-même la véracité des dires d’Orina. Il se surprit même à caresser le T-Rex qui avait par deux fois échappé à la mort, chose qu’il n’aurait jamais imaginé auparavant. Taranne appris ensuite par Zell la véritable identité de Célès et de Locke et elle en fut un peu surprise. Mais cela ne changea en rien les relations qu’elle avait avec les deux jeunes gens, dont l’une très gentille, rendait tous ses livres comme il le fallait et quand il le fallait, et l’autre lui causait bien des soucis, ayant emprunté tous les Non-Non sans en ramener un seul au désespoir de Raijin. Mais grâce à Célès, elle réussit à tous les récupérer avant la remise des diplômes et elle faillit éclater de rire devant le visage tuméfié de Locke qui devait rendre ses précieux livres. Comme le bal de promotion était le soir même de la remise des diplômes et qu’elles avaient toutes les trois d’excellents rapports du fait de leur intérêt commun pour la bibliothèque, Célès, Taranne et Linoa décidèrent de partir dans l’après-midi à Balamb pour acheter leur tenue de soirée, comme l’uniforme Seed était vivement recommandé mais nullement obligatoire. En partant, elles croisèrent Selphie et Irvine qui étaient arrivés ce matin avec leurs étudiants. Elles invitèrent aussitôt Selphie à se joindre avec elle, car plus on est de folles, plus on rit. Cette dernière accepta avec joie. Elles arrivèrent donc à Balamb, toutes plus surexcitées les unes que les autres. La nouvelle boutique de vêtements et de couture du centre-ville leur promettait monts et merveilles. Mais à peine en avaient-elles poussé la porte, que déjà, une surprise de taille les attendait. Quistis était déjà dans le magasin, à la recherche d’une robe avec une vendeuse. Elles allèrent aussitôt à sa hauteur.
- Quistis, tu cherches une robe ? s’étonna Selphie. Mais d’habitude, tu portes toujours l’uniforme du Seed au bal, non ?
- C’est que. .. J ’ai eu envie de changer un peu, bafouilla-t-elle.
- Hum, je vois..., sourit malicieusement Linoa. Avoue plutôt que cette fois, tu as un cavalier qui te plaît bien.
- Mais je. .. Bon, j ’imagine que vous voulez savoir qui c’est.
Des hochements de tête intéressés et attentifs lui répondirent. Elle leur souffla le nom de son cavalier à l’oreille.
- Non, c’est vrai ? s’étonna à nouveau Selphie. Je n’aurais pas cru ça de lui.
- Quand il est venu me voir et qu’il m’a demandé gauchement si je pouvais être sa cavalière, je n’ai pas eu cœur à refuser, sourit Quistis.
- Ça, ça ne me surprend pas, murmura Linoa.
La sonnette de la porte attira leur attention.
- Fujin ? ! s’exclama Célès. Mais que fais-tu ici ?
- Je n’allais pas mettre cet immonde uniforme pour célébrer mon arrivée au Seed.
- Ah oui, c’est sûr que vu comme ça..., admit Célès.
- Allez, allons donc essayer toutes ses robes ! s’enjoua Selphie.
Une heure plus tard, après avoir sorti toutes les robes du magasin au grand désespoir du propriétaire, aucune d’entre elles n’avaient réussi à trouver son bonheur.
- Pfff. .. On arrivera jamais ! soupira Selphie.
- Et vous dites que les magasins de Galbadia et Timber ont le même étalage que vous ? se renseigna Quistis.
Le propriétaire acquiesça.
- Et si on allait à Esthar ? proposa Linoa.
- Ils sont tous habillés pareils là-bas, t’as oublié ? contra Selphie. Ils ne doivent rien connaître à la mode.
- J ’ai une idée ! Et si on faisait confectionner toutes nos robes ? relança Linoa.
- Mais on n’aura pas le temps d’avoir toutes nos robes pour ce soir, s’interposa Quistis.
- Pas si sûr..., rétorqua Célès. Si on choisit le même patron de base, on pourra gagner du temps.
- Et on sera toutes habillées pareilles ? Je préfère encore porter l’uniforme du Seed..., maugréa Fujin.
- Attends ! protesta Célès. Écoutez...
Dix minutes plus tard, elles étaient toutes d’accord. Elles présentèrent leur projet au propriétaire-vendeur du magasin.
- Écoutez, j’ai essayé de vous le dire, mais il est impossible de faire cela. Il faudrait que tous les couturiers de notre chaîne magasin soient là. Sans parler des stylistes et autres... Mais ils sont tous à Galbadia ou à Esthar. De plus, il nous faudrait à peu près cinq ou six heures pour réaliser toutes ces robes. Or il est déjà trois heures. Même avec le premier train, il ne serait pas là avant cinq heures, sans parler du matériel. Le temps de nous partager toutes les tâches et d’effectuer le travail, nous ne finirons jamais avant minuit.
- Ah, dommage. . ., soupira Célès.
- Attendez, on a l’Hydre ! s’exclama Linoa. En moins d’une heure, on pourrait réussir à tout réunir !
- Mais il nous manquerait encore deux heures, répliqua Quistis.
- On sait déjà ce qu’on veut, je suis sûr qu’on devrait pouvoir gagner deux heures. Le monsieur pourrait déjà tout commencer à préparer en notre absence !
- Ça marche ! s ‘exclama Selphie.
- OK. Monsieur, faites-nous une lettre pour dire à vos collègues de venir avec nous. Nous reviendrons le plus vite possible avec tout ce qu’il y a besoin. Commencez à préparer la salle de travail, commanda Quistis.
- Mais vous vous rendez compte du prix que vous allez payer? ! En faisant fermer nos boutiques dans les autres villes pour faire vos robes, sans compter la main-d’œuvre que nous allons devoir fournir, vous allez payer une somme gigantesque !
- C’est à dire ? demanda aussitôt Quistis qui avait décidé de prendre les choses en main.
- Au bas mot, un million et demi de gils.
1500000 gils. Cinq zéros. Taranne pâlit à l’annonce du prix. Les autres se regardèrent perplexes.
- Nous vous donnerons trois millions cash, si vous finissez le travail avant neuf heure.
-Quistis, tu es folle ! s’exclamèrent-elles.
Un bruit sourd ponctua cette exclamation. 3000000 gils. Six zéros. Taranne venait de perdre connaissance en comprenant ça. De son côté, le marchand hésitait. Avec une telle somme, il serait a l’abri du besoin pendant un très long moment. Certes le travail à fournir serait sûrement très éreintant. Mais l'appel du gain et le défi qu'on lui proposait, titillaient son intérêt. Il avait toutefois une dernière chose était à vérifier.
- Dites-moi d’abord, d’où vous pourriez tirer une telle somme. Ce n’est pas que je n’ai pas confiance, mais. ..
- B.G.U., coupa Quistis qui ne voulait plus perdre une minute.
Le marchand n’hésita plus. Dans le milieu commercial, il était connu que les Gardens honoraient toujours leurs dettes, quel qu'elles soient.
- Marché conclu, je vous rédige la lettre tout de suite.
Deux minutes plus tard, Quistis écrasait le champignon du van loué.
- Mais où vas-tu trouver une telle somme ? s’inquiéta Linoa.
- Tu as oublié notre cagnotte ? Quand on se battait contre Ultimecia, c’est moi qui m’en chargeait et elle a continué à tourner jusqu’aujourd’hui. Elle contient maintenant une somme totale de quatre millions de gils. Ça couvre nos frais.
- Je suis désolée, mais je ne peux pas accepter que tu fasses ça pour moi, refusa Fujin.
- Pareille pour moi, renchérit Taranne qui venait de se réveiller et reprenait des couleurs.
- Moi aussi, surenchérit Célès.
- Cadeau de la maison..., contra Quistis.
- Je refuse, insista Fujin.
- Bon, puisque c’est comme ça: Taranne, c’est Zell qui t’offre ta robe. Il te doit bien ça. Quand à vous deux, Célès et Fujin, vous nous rembourserez avec le salaire Seed que vous percevez maintenant. Vous nous devrez la bagatelle de cinq cent mille gils chacune. Considérons cela comme un prêt sans intérêts.
- Mais..., voulut protester Célès.
- Et si vous ne voulez pas que ça traîne, je vous donnerais l’astuce ultime pour gagner plein d’argent. Vous pourrez nous rembourser grâce à ça en un peu moins d’une semaine.
- Seulement une semaine ? s’étonna Célès. -
- Oui, et c’est garanti sûr à cent pour cent. Alors, d’accord ?
- D’accord, accepta Fujin après un temps.
Célès et Taranne acquiescèrent aussi. De son côté, Linoa comprenait mieux pourquoi Squall lui avait dit de na pas s’inquiéter pour l’argent. Mais son chevalier risquait d’avoir bientôt une drôle de surprise.
- On arrive, conclut Quistis.
Après un dérapage parfaitement contrôlé, elles bondirent toutes de la voiture, bien décidé à réussir leur mission. Elles coururent à l’Hydre qui démarra au quart de tour, manquant de peu de brûler avec les moteurs, leurs futurs cavaliers qui jouaient aux cartes juste à côté.
- Qu’est-ce qui leur prend ? interrogea Squall.
- Va savoir..., lâcha Locke qui profita de la semi-confusion pour échanger la carte Nosferatu de Seifer contre une Elmidéa qu’il avait dans son jeu.
Seifer s’aperçut évidemment de la supercherie et sortit sa Gunblade pour fracasser Locke. Mais ce dernier sut éviter le coup au dernier instant et la lame continua sa route, coupant une mèche à Squall. Furieux, il se jeta sur Seifer qui bouscula Zell, qui, en manque d’exercice, rangea rapidement ses cartes dans son boîtier ultime pour pouvoir se jeter dans la bagarre suivi de Locke. Raijin se contenta d’observer la scène avec nonchalance en prenant des paris intérieurs et lrvine, à son habitude, faisait son auto-promotion et se disait donc que, vraiment, ils manquaient de classe et de style, et qu’heureusement, il était là, lui, pour remonter le niveau parce que ce dernier plongeait vers les abysses infernales, et que... Il ne put aller plus loin, car Shu arriva sur ces entrefaites et la mêlée dût cesser sous ses injonctions. Ils durent subir un sermon que, comme quoi, ils étaient Seeds maintenant, et donc ils ne pouvaient pas se chamailler comme ça, car ça ternissait l’image de la fac. Même Squall ne put y échapper malgré son titre. Lui et Zell furent rétrogradés de deux niveaux, Seifer et Locke de six niveaux et donc ils retombaient au niveau un comme n’importe quel débutant pour que ça leur serve de leçon et, pour finir, Irvine et Raijin perdirent un niveau pour ne pas les avoir empêchés de se battre. Elle en rajouta une couche encore après et les critiqua comme quoi elle était débordée et qu’elle n’avait pas de temps à perdre avec des idiots et vu le travail qu’il y avait à faire pour le bal, ils pourraient travailler pour donner l’exemple au lieu de jouer aux cartes. Elle partit enfin après leur avoir fait promettre qu’ils aideraient à la préparation de la salle de bal. Quand elle eut disparu, Locke lâcha un tonitruant :
- Pfff. .. Même pas drôle d’être Seed. ..
- Et non... Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas le paradis, on a plein d’obligations, soutint Squall.
Et tout le groupe de garçons soupira, se demandant si, finalement, ils avaient fait le bon choix et si cela n'avait pas été mieux pour eux d'être de simples pêcheurs ou chasseurs dans un trou paumé. En gros, mener une vie simple de joies simples. Ils ne purent méditer longtemps, car Shu vint les rappeler à l’ordre.
Pendant ce temps, les filles continuaient leur folle course-poursuite contre le temps. Elles récupérèrent les couturiers et le matériel, repartirent à Balamb, prévinrent les garçons, qui travaillaient comme des bêtes de foire, d’être à neuf heure trente devant l’horloge à l’entrée de la salle de bal et attendirent patiemment la fin de la préparation de leurs robes en se préparant elles-mêmes. Entre le maquillage, les essayages et les tentatives de coupes de cheveux originales, elles eurent plusieurs crises de fou-rire -sauf Fujin bien sûr qui ne dépassait pas le stade du sourire. Mais enfin, l’heure du rendez-vous arriva...
NdA :
Yep, c'est un vrai bal de promo comme on en voit dans les teens-movies américains où la cruchitude prime :)