La roue de l'écriture (et plus si affinités)
Il souffle glacé
Dans sa montagne de solitude.
Il voudrait aider ces êtres, dont il ne connait la langue.
Ils souffrent gelés
Dans l’enfer de l’altitude,
Ils ne voient pas cet être, dont on ne connait la langue.
Témoin muet d’un dernier instant d’humanité,
D’un monstre à l’autre, d’une survie à l’autre….
Abominable il est,
Coupé du monde, de ses détraqués.
Abominable il est,
Né au monde dans un grand secret.
Il voit figé,
Mourir de froid cet enfant.
Il comprend le choix dément, des derniers vivants.
Ils mangent outrés,
D’horreur, d’effroi, sous leurs dents…
Ils savent que l’éternité les a condamnés.
Témoins muets d’un dernier instant d’humanité,
D’un monstre à l’autre, d’une survie à l’autre….
Abominable il est,
Rattrapé au monde par ses détraqués.
Abominable il est,
Né au monde il pleure en secret.
Abominable il est,
Au sommet de l’Everest.
Abominable il est,
Seul pour ensevelir leurs restes.
Abominable il est,
Abominable il est…
Aux neiges du désespoir.
Abominable ils sont,
Abominable ils sont…