Sous la foule des étoiles

• Jacob debout il est temps de te mettre au boulot hurle mon père tout en me secouant alors que le soleil ne s'est pas encore levé sur notre nouveau pays qu'est le Kenya.
• Je t'aiderais plus-tard, donne moi encore un jour pour me remettre du décalage horaire.
• Non, cela fait déjà un jour que nous sommes arrivée et que nous nous sommes installaient, plus un jour que tu dors, il est largement temps que tu sortes de ce lit pour te mettre au travail. Tu verras je vais tout t'expliquer ça va être facile, un peu fatigant, le but de ce voyage c'est que tu travailles et ce sera l’occasion d’être plus sociable.
• Je suis le garçon le plus sociable au monde, j'ai un tas d'amis chez nous en France.
• Ce sont des ados comme toi, ici il y a des adultes à qui tu dois le respect et les enfants n'ont presque rien, pourtant ils sourient tout le temps. Je veux que tu sois aimable comme nous t'avons élever ta mère et moi c'est clair.
• Clair papa, je serai gentil et respectueux mais demain.
• Non c'est aujourd'hui que j'ai besoin de toi dit-il en me sortant pour de bon du lit.
• Hey c'est bon mais j'ai pas pris mon petit déjeuner ni ma douche.
• Tu n'es pas à l’hôtel ici, le petit déjeuner ce mérite, pour ce matin comme il tard tu t'en passera, pour la douche et bien on verra plus tard.
• Puff ce pays craint murmure- je et en suivant mon père hors de ce qui nous sert d' abri.

Ce que je vois dehors me laisse sans voix, des pleines sauvages à perte de vue quelques arbres semés par si par là et au milieu de cette nature s'étale une vingtaine de tantes. Rien ici ne ressemblant à des maisons solide, même le lieu où j'ai dormi semble à peine fini, je n'avais rien vu en arrivant, il faisait nuit et j'étais fatigué par le voyage. Je réalise seulement maintenant que je suis au bout du monde, ma surpris est telle que je laisse échapper.

• Il y a rien ici.
• Hey hey qu'est que tu crois, c'est pour cela que nous sommes ici fiston.
• Waouh, ça va être un long chantier.
• C'est sur que ça ce feras pas un seul voyage, pourquoi crois tu que je parte si souvent.
• Pour construire tout ce dont ont besoin cette population
• Bien, quand tu veux tu peux réfléchir.
• Ah ah très drôle, mais euhh...
• Oui Jacob qu'est qui te tracasse.
• Pourquoi c'est gens vivent ici, loin de tout,il n'y a même pas d'eau j'en suis sur.
• C'est vrai qu'il n'y a pas d'eau à proximité du village les femmes vont la chercher à pied à cinq kilomètre d'ici. Pour le reste je laisserais Zi le chef du village te raconté son histoire, tu verras c'est très intéressant et peut être que tu changeras d'avis sur ce pays. En attendant prends ça me dit il en désignant des gros sac de terre.
• OK, on va loin parc-que ça l'air lourd ?
• Non pas trop, nous allons commencer la construction de la maison de Zi, il a une grande famille.
• Euh attends tu veux dire que votre résultat final c'est ça dit-je en montrant le bâtiment d’où nous sortons.
• Et oui fiston les maisons ici sont simple.
• Mmm et très pauvre.
• Parc-que tu crois que les gens de ce village sont riches.
• Non, mais c'est quand-même ....
• C'est mieux que le bidon ville de Nairobi me coup-il.
• euh oui .
• Tu es prés je vais te présenter à tout le monde .
• Attends je parle en anglais.
• Ben oui, à moins que tu connaisses une autre langue.
• Non mais mon anglais est un peu rouiller.
• Je suis là t'en fais pas, puis si tu te souviens de la base comme Bonjour Enchanter ça ira, mais n'oublie pas...
• Soit respectueux.
• Oui, j’allai te dire d'articuler.
• Oui évidement.

Plus on s'approche des tantes, plus ce dessine des visages prés à nous accueillir et plus j'ai envie de courir dans le sens opposé. Même si mon souhait est d’être tout à fait ailleurs je reste là bien sagement pendant que mon père me présente à une foule de gens au nom tous bien étrange pour moi.

Puis au milieu de tous ses visages souriant il y a celui de Zarif qui semble avoir mon age et tout excité il me dit.

• Hello, I'm zarif son of zi, nice to meet you.

Son accent anglais si parfait me surprent, comme si de rien n'était je continue à lui parler. Pendant plus d'une demi-heure je salue et discute avec tout le monde, puis finalement nous commencons mon pére, quelques ouvrier, zi et moi à méttre en place les fondations pour la future construction.

***

La nuit est tombée, nous nous sommes regroupé au tour d'un feu, le chef bien que pauvre, partage son repas avec nous. Mon père m'explique alors:

• C'est ça façon de nous dire que nous sommes nous bienvenus dans son village, dans sa famille et dans sa tribu.

• On doit lui dire merci non.

• Mange c'est comme cela que tu le remercie.

Alors sans rien dire je mange ce qui se trouve dans le bol devant moi et écoute les histoires du chef Zi.

Je suis née dans la tribu Zia d’où mon prénom zi, quand mes parents sont mort d'un age avancé je suis devenu le chef . En tant que tel il ma fallu prendre des décisions, la plus facile fus de choisir ma femme et la plus difficile celle de partir pour trouver une terre plus paisible.

Car nous avons une coutume à respecter en plus d’être nomade, notre tribu ne doit pas resté sur une terre où sont mort des membres de celle-ci on dit que ça porte malheur.