L'étoile écarlate

Chapitre 63 : Surprise

Chapitre final

10409 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 26/03/2022 17:03

Le lendemain en milieu de matinée, le chef Yamachigu partit avec ses deux lieutenants pour aller dans son quartier général.

Il s’agissait d’une tour moderne sur six étages.

Les deux premiers étages étaient essentiellement destinés à l’administration générale et au service juridique. Les deux autres étages pour la comptabilité générale de tout le clan. Enfin les deux derniers étages étaient réservés au chef et au bras droit.

 

La réunion bimensuelle arrivant dans deux jours, les comptables étaient réunis pour faire un point au sein même du service avant la réunion générale.

 

Le chef entra accompagné de ses deux lieutenants dans la tour. Une vaste entrée moderne au ton gris acier donnait une atmosphère froide et impersonnelle. Avant d’arriver aux ascenseurs pour aller à leurs destinations, ils devaient passer par un portique de sécurité. Évidement quand ils passèrent, ce dernier sonna. Mais personne ne réagit. Tout le monde s’était incliné respectueusement envers leur supérieur. Il était la seule personne autorisée à porter une arme avec les hommes de sécurité du rez de chaussée.

 

Ils passèrent le large bureau d’accueil où les secrétaires continuèrent leurs activités.

Un lieutenant appuya sur le bouton d’appel de l’ascenseur et les portes de ce dernier s’ouvrèrent automatiquement. Dans un silence total, ils entrèrent à l’intérieur, il appuya sur plusieurs boutons : au deuxième, au quatrième et au dernier étage.

 

Un premier lieutenant descendit au deuxième, le second au quatrième et le chef au dernier étage.

 

Le chef sortit de l’ascenseur et marcha calmement jusqu’à son bureau, ses hommes s’inclinèrent respectueusement devant lui. Tout l’espace de l’étage était quasiment ouvert. Il continua sa route et arriva dans un vaste bureau où une vieille secrétaire l’attendit et s’inclina envers son chef.

 

Il devait passer par le bureau de sa secrétaire personnelle pour aller dans son bureau.

 

Il entra dans son vaste bureau contemporain et occidental. Il y avait quelques banquettes en cuir, des bibliothèques faisaient quasiment tout le tour de la pièce, une longue table en verre pouvant accueillir jusqu’à dix personnes étaient à sa droite et il y avait un très grand bureau imposant avec quelques fauteuils qui étaient tout autour. La particularité de cette pièce était qu’elle était insonorisée pour éviter que les affaires du gang s’ébruitent.

Sur sa gauche, il y avait une petite pièce dans lequel il y avait une petite salle de bain avec un dressing. En effet, son bureau était aussi un véritable lieu de vie dans lequel il pouvait passer plusieurs journées d’affilées pour des affaires importantes.

 

Il s’assit dans son fauteuil et soupira. Il se pencha et ouvrit un tiroir dans lequel il sortit un cadre représentant une photo de famille. Il allait très prochainement agir et il y allait avoir de nombreux dommages collatéraux. Il en était peiné de voir des bons fils tués mais c’était pour la bonne cause. Il remit son cadre dans le tiroir, il sortit d’une de ses poches un comprimé et l’avala.

Il appela son médecin qui était également son très vieux ami et lui expliqua qu’il se sentait pas très bien, il demanda de le rejoindre dans vingt-cinq minutes.

 

Ensuite, il convoqua six personnes dans son bureau. Ces dernières arrivèrent aussitôt convoqués, sachant que le chef n’aimait pas attendre.

Le vieux les fit s’asseoir dans les deux banquettes en cuir.

Il s’approcha d’eux et sans comprendre quoi que ce soit, il sortit son épée et les entailla au niveau du ventre puis au niveau de leurs jambes pour qu’ils ne puissent pas lui échapper et enfin il les acheva. Ces derniers hurlèrent mais en vain, le bureau étant insonorisé. Ils furent tous tués très rapidement.

 

Il appela son lieutenant du deuxième étage pour lui demander de lui envoyer huit hommes qui travaillaient dans le pôle juridique, dans son bureau immédiatement. Le lieutenant accompagné des huit hommes arrivèrent exactement trois minutes plus tard au dernier étage. Entre temps, le chef demanda via l’interphone une tâche bidon pour éloigner sa secrétaire personnelle de son bureau.

 

Les huit hommes arrivèrent devant le bureau du chef. Le lieutenant qui ferma la porte au préalable du bureau de la secrétaire ordonna aux hommes de rentrer.

Les premiers entrèrent mais virent six corps, tétanisés par le spectacle devant eux, le vieux chef les tua sur le coup. Les cinq autres hommes qui étaient derrière firent un mouvement de recul mais le lieutenant qui fermait la marche les força à entrer, et le chef les tua un à un avec l’aide du lieutenant qui faisait le nécessaire pour que ces derniers ne s’échappent pas.

 

Le lieutenant dégagea les corps de l’entrée pour que le sang ne s’écroule pas dans le bureau de la secrétaire. Près de vingt minutes s’étaient écoulées, son vieil ami allait arriver. Le vieux blessa gravement son lieutenant qui s’effondra au sol.

Le chef avait hâte de le tuer, ce traitre. Toute cette mise en scène était pour lui et il se délectait à l’avance de le torturer.

 

Ce dernier qui était dans l’ascenseur, était content de voir que le poison faisait effet. Bientôt le clan renaîtra plus puissant et plus fort. Il sourit à l’idée même que ce vieux chef trop stupide pour voir ce qui était en route meurt très bientôt.

 

Quand il ouvrit la porte pour entrer chez son ‘ami’, il était étonné, médusé, par ce qu’il voyait. Des corps partout, le sang et cette odeur putréfiante.

Il commença à reculer mais trop tard le vieux chef l’empoigna violemment. Il voulait absolument le faire souffrir avant de le tuer. Il le tapa, même vieux, il était le chef du premier gang de Yakuza et savait parfaitement se battre. Alors que le médecin au sol, se faisait tabasser à mort, il essayait tant bien que mal de se protéger la tête. Le vieux lui hurlait sa rage de s’être fait trahir par son ami. Le vieux essoufflé arrêta les coups, le médecin toujours étendu au sol ne bougeait plus. Il essaya de bégayer une excuse envers son chef et ami. Mais, le vieux prit son épée et la planta plusieurs fois dans le corps du traitre…

 

Il lui restait peu de temps et il avait encore à faire.

Il partit dans sa salle de bain privative et se changea pour ne pas éveiller les soupçons.

 

Il sortit l’air de rien et donna ordre à sa secrétaire de ne pas déranger ceux qui étaient dans son bureau. Il appuya sur le bouton de l’ascenseur et quand les portes s’ouvrirent il y entra pour descendre au quatrième étage. À peine arrivé dans cet étage qu’il commença sa tuerie tout en hurlant qu’ils étaient des voleurs. Le lieutenant essaya de calmer son chef qui embrochait chaque personne qui voyait mais peine perdu, il se fit à son tour grièvement blessé. Des comptables qui avaient pu s’échapper, avertissèrent la sécurité que le chef était devenu fou. Très rapidement les gardes du rez de chaussé arrivèrent pour arrêter la boucherie du grand chef.

Au moment où ils arrivèrent, le chef s’arrêta net en mettant une main à son cœur et tomba au sol.

 

Les gardes se regardèrent un instant surpris, puis un se rapprocha du chef et vérifia son pouls. Il n’y en avait plus.

Le garde secoua la tête négativement.

Le chef du premier gang de Yakuza venait de mourir.

 

Plus tard, un médecin constata la mort du chef. Il établit que la raison de la mort était une crise cardiaque consécutive à une crise paranoïaque ce qui est fréquent dans les milieux stressants…

 

 

 

 

Pendant ce temps là, dans une petite chambre d’un hôtel sordide, Lucy se préparait. Elle s’était teint ses cheveux qui descendait maintenant jusqu’à ses épaules en noir. Elle appliquait sur son visage plusieurs mixtures étranges. Elle se fabriquait un masque en latex et se remodelait le visage à l’aide d’argile. Sa transformation allait être parfaite.

 

 

 

Le lendemain, la famille du gang tout entier pleurait la mort subite de son père. Enfin c’est ce que l’on pouvait croire au premier abord. Mais la vieille femme du défunt qui recevait de tous leurs condoléances sentait que certains étaient hypocrites. Elle se hâta à sa tâche, c’est-à-dire, organiser des funérailles très rapidement. Elle savait que pour le bien du clan le successeur devait vite reprendre le rôle de père qu’avait son défunt époux.

 

La vieille femme était tendue mais restait fière comme on lui avait toujours appris. Bien qu’elle aurait voulu pleurer toute sa peine, elle n’en avait pas le droit ni devant le clan ni même devant ses enfants. Même si ce deuil était difficile, elle se souvint qu’elle avait vécu pire. Elle avait déjà enterré son premier fils qui n’avait que vingt ans. Quand son mari lui avait appris que son fils, son premier enfant était décédé à cause de ses activités au sein du gang, elle avait été anéantie. Son cœur était en quelque sorte éteint ce jour là. Depuis, elle n’avait plus jamais été heureuse. La vie est cruelle, on ne devrait jamais survivre à ses enfants.

La vieille femme devait se ressaisir, dans ce milieu, il n’y a pas de temps pour la douleur et le recueillement. Elle devait se contenir et préparer les funérailles de son mari. Un dernier hommage devait y avoir lieu.

Étrangement elle se rappela de sa conversation qu’elle avait eu avec lui quelques heures avant sa mort.

 

Il avait donné des ordres précis sur le lieu, les derniers hommages qui devaient y avoir et les invités… Il semblait avoir tout prévu. Il lui avait faire promettre de respecter ses volontés.

Avait-il senti que la mort allait l’appeler ? S’interrogea la vieille dame.

Elle ignorait la réponse… Cependant, elle allait tenir sa promesse et suivre ses dernières instructions.

Le lendemain, la cérémonie avait pu avoir lieu.

 

Toutes les personnes étaient présentes en costume de deuil, même les lieutenants blessés étaient présentes pour rendre un dernier hommage à leur grand chef.

Les funérailles avaient lieu dans la demeure du vieux chef, à une salle privée située au centre de sa demeure.

Il s’agissait d’une grande pièce rectangulaire avec au sol des tatamis et des tentures de combats y étaient accrochées.

Comme le veut la tradition, aucune technologie n’est tolérée ni les armes à feux. Seuls les sabres, armes nobles pour les Yakuzas, étaient acceptés. La famille proche (femme et enfants) du défunt devait boire le thé du deuil.

 

La geisha était près du corps inerte et allumait de l’encens. Tous les hommes étaient agenouillés et se penchaient à l’avant, leurs têtes posées sur leurs mains posées sur le tatami. C’était un hommage sobre qui montrait le respect éternel aux enfants à leur père dévoué.

La geisha commença à faire une danse pour aider l’esprit du défunt à rejoindre le monde des lumières. Elle commença à danser tout autour des hommes qui avaient toujours la tête baissée tout en laissant diffuser l’encens.

 

Les hommes des premières rangées commencèrent à entendre des bruits sourds derrière eux mais restèrent en position pensant qu’il s’agissait des pas de danse de la geisha.

 

Puis, ils entendant que les bruits s’accentuaient, ils relevèrent leur tête, se retournèrent sur l’origine de ces bruits et ils virent qu’ils se faisaient attaquer.

 

La gheisha avait deux épées qu’elle avait volé aux hommes qu’elle venait de tuer. Cinq personnes étaient mortes sans que personne ne s’est rendu compte de quoi que ce soit.

À peine le temps de comprendre cette situation, que trois autres hommes furent tués.

 

En se relevant, les autres commencèrent à contre attaquer. Un lieutenant qui avait été blessé par le chef prit avec lui un de ses hommes et partit demander des renforts.

 

Quand le lieutenant sortit avec son homme, il le tua et s’assura que personne ne vienne dans la salle pour laisser les autres le soin de la suite des opérations.

 

La femme du vieux chef ainsi que ses enfants tombèrent d’un coup. Ne comprenant pas pourquoi cette subite chute, quelqu’un vérifia et constata qu’ils étaient endormis.

 

Les autres se battèrent contre la geisha qui s’en sortait assez bien malgré le fait que numériquement elle était désavantagée.

 

Le lieutenant s’occupant de l’île principale secteur Sud, qui était l’investigateur principal de la fronde contre son chef, s’imposa au sein de la salle et ordonna aux hommes d’arrêter d’attaquer la geisha.

- Qui êtes-vous ? Demanda-t-il.

 

La geisha qui était déjà imbibée du sang de ses ennemis le regarda et rigola tel un démon puis se calma quelque peu.

- Je suis l’esprit vengeur du chef Yamachigu. Je suis venue éliminer les traitres, pauvre fou vous n’échapperez pas à mon courroux. Votre vie est sur le point de s’achever. S’amusa-t-elle à dire en souriant méchamment.

 

Suite aux paroles de cette geisha qui faisait plus penser à un démon qu’à un être humain, certains hommes avaient peurs, cependant d’autres avaient encore du courage pour la combattre.

 

Voyant les hommes hésités, le lieutenant chercha un moyen de leur remonter le moral pour qu’ils puissent se battre.

 

- Tu n’es qu’une femme… Comment oses-tu nous menacer ? C’est ta vie qui tient à un fil !

- Tu ne sens pas son aura, elle est forte, beaucoup forte pour nous. Répliqua le lieutenant qui avait été blessé par le chef.

- J’espère qu’on aura bientôt du renfort. D’ailleurs ce n’est pas normal qu’ils ne soient pas arrivés. Continua-t-il.

 

Il désigna deux personnes pour aller les chercher. Mais en fait, ces deux derniers n’eurent le temps de ne rien faire car le lieutenant posté à veiller à ce que cette salle soit isolée de toutes personnes dérangeantes les élimina.

 

L’effet de surprise avait marché au delà que ce que Lucy avait pensé. Elle en avait tué plus que prévus… Cependant, il était difficile d’être efficace même en se battant avec deux sabres contre dix personnes très expérimentées à la fois.

Il lui fallait des renforts… Et vite.

Son souhait fut exaucé… Le dernier de ses alliés tua un des lieutenants et blessa mortellement quelques sous-lieutenants.

 

- Comment oses-tu nous trahir ? Demanda le dernier lieutenant vivant.

- C’est toi qui me pose cette question alors que tu as trahi notre chef… Je vais te tuer. Répondit le lieutenant grimaçant sous la douleur de la blessure que son chef lui avait affligé la veille.

 

Le combat faisait rage entre les deux lieutenants. Pendant ce temps, l’étoile élimina tous les autres. Quand elle eut fini, elle constata que son allié était en mauvaise posture.

À cause de la blessure imposée par le chef Yamachigu, il ne pourra pas battre son adversaire qui lui était en pleine capacité physique.

- Merci lieutenant, je me suis occupée des autres. Je vais maintenant m’occuper de lui personnellement. Essayez de réveiller le pépé…

- De quoi parlez-vous ? Demanda-t-il surpris leur dernier ennemi.

 

Le lieutenant interrompit son combat et partit près de son chef, il sortit une seringue et injecta le produit dans le bras du défunt. La geisha toute ensanglantée faisait face à son ennemi, une détermination sans faille se lisait dans son regard. Un sourire s’allongea sur son visage et elle commença son combat.

 

- Tu es fini mais avant tu vas me donner des informations sur ton véritable chef.

- Qui es-tu ? Tout ce rouge… Tu dois être l’étoile écarlate… Je comprends mieux.

Il commença à rigoler tel un fou. Ses yeux exorbités, son rire était de plus en plus mauvais. L’étoile commença à sentir une énergie négative se dégager de lui. Elle se mit en position de défense, elle n’aimait pas comment la situation évoluait.

 

- Si tu me connais, tu ne devrais pas rire mais mourir de peur. Reprit-elle d’un ton qui se voulait sans peur.

 

-Mais ma princesse, tu ne me feras jamais rien. C’est moi ton créateur après tout. Je vois que tu es toujours aussi énervante à contre carrer mes plans murement réfléchi. Tu sais qu’il est mauvais de se frotter à moi.

-Qui es-tu ?

- Ahahah. Parce que tu ne le sais toujours pas ? Articula-t-il entre deux rires.

- Que tu es pathétique. On te dit intelligente mais tu n’es qu’une faible créature complètement paralysée par le doute et la peur. Continua-t-il en rigolant.

- Je la vois… Ta peur. Sourit-il en se redressant.

- Regardes-toi, tu trembles, ma petite princesse. Tu es morte de peur. Ton corps me montre à quel point tu es faible et combien je peux te faire peur. Tu as raison, princesse, je suis ton pire cauchemar. La menaça—t-il.

 

L’étoile qui se voyait trembler, fit un effort pour ne pas reculer face à la menace. Cependant, bien qu’elle faisait tout pour ne rien montrer, son corps la trahissait. C’était plus fort qu’elle. Comme il avait dit elle doutait de ses chances de gagner contre lui et elle était apeurée ou plutôt terrorisée par cette personne.

 

Il réussit à désarmer l’épée gauche de Lucy et à lui blesser son flanc gauche. Puis, ils continuèrent à se battre. En fait, Lucy ne pouvait que se défendre car il l’attaquait sans répit. Enchaînant plusieurs combinaisons de haut niveau, elle parait difficilement ses coups. Complètement dépassée et n’arrivant pas à reprendre le dessus, il lui enfonça son épée dans son ventre.

 

- Ne t’inquiète plus, le créateur que je suis, va aller te chercher très bientôt. Il enfonça encore plus profondément l’épée à travers Lucy. Il se rapprocha de son visage.

- Tu ne pourras rien contre moi car je suis ton maître, je t’ai faite, tu es à moi. Je vais t’arracher à ta misérable vie. J’anéantirais tous tes amis. Il tourna son épée pour élargir la plaie de Lucy. Cette dernière lâcha un cri de douleur.

 - J’ai appris que le gaki est toujours vivant. À croire que la vermine ça a dû mal à crever, c’est coriace ces bêtes-là. Mais ne t’inquiètes pas, je ne l’oublie pas celui-là. Sourit-il cruellement.

 

Prise par un excès de colère, elle lui donna un coup de tête et lui donna un gros coup de pied pour l’écarter d’elle tout en cramponnant l’épée de son adversaire. Ce dernier s’écroula quelques mètres plus loin.

Elle retira l’épée avec soulagement. Son sang commença à saigner abondamment. Elle reprit son souffle et commença à se battre contre l’individu qui avait repris une épée. Ça l’agaçait, elle aurait préféré se battre contre lui à mains nues, le frapper, sentir sa chaire souffrir sous ses coups. En s’égratignant le flan droit, elle réussit à bloquer son bras armé et le lui coupa. Un jet de sang, éclaboussa son visage. Elle continua et lui planta son épée dans le pied qui le transperça et le bloqua au sol.

Il n’hurlait même pas, à croire qu’il ne ressentait pas la douleur que l’étoile lui avait affligé.

 

- Maintenant, tu vas arrêter tes délires, ordure. Dis-moi où tu te trouves et je viendrai te botter les fesses avec tout le soin que tu mérites. Dit-elle en s’approchant de lui, son regard était à la fois plein de défi et de haine. Elle était menaçante et semblait hors d’elle.

 

- Pas la peine, tout est prévu je viendrai te chercher. Ricana-t-il. Ne sois pas si hâtive et profite bien de tes derniers instants de vie. Après, tu peux me croire, tu ne seras plus. Plus RIEN. Lui dit-il en s’approchant davantage d’elle, elle pouvait sentir son souffle.

La puissance qu’il avait dégagé en disant sa dernière phrase été vraiment forte, elle se sentit oppressée. Malgré sa fureur, elle sentit que la menace était réelle et cet avenir proche la faisait malgré tout frémir. Comment faisait-il pour la battre psychologiquement ? À croire qu’il avait à chaque fois un coup d’avance.

Malgré elle, ses membres se remirent à trembler tellement la peur la gagnait. Elle devait se ressaisir, voyant qu’elle n’obtiendrait aucune réponse, elle lui enfonça une épée dans son cœur.

 

-Tu peux avoir peur. Rigola-t-il. Tu as cru que ta vie était un cauchemar mais sois en sûre, elle va te paraître un merveilleux rêve à côté de ce que je te réserve.

 

Quand elle ressortit l’épée de son cœur, il s’effondra et tomba mort.

 

 

 

 

Le chef Yamachigu s’était réveillé entre temps et avait entendu avec le lieutenant blessé la conversation entre elle et cet homme étrange qui à priori contrôlait son lieutenant.

- Petite, je te remercie pour tout… Je vois que ton plan a réussi. Je tiendrai ma promesse… Cependant, j’ai l’impression que la personne que tu traques est extrêmement puissante. Aussi, si tu as besoin de moi ou de mon clan, je t’aiderai.

 

Lucy commença à enlever le sang qu’elle avait sur son visage à l’aide d’un habit qu’elle arracha d’un cadavre pas trop souillé par le sang.

- Pépé Yamachigu. Souffla-t-elle.

- Merci pour la proposition mais je la refuse. C’est mon combat. Vous impliquez ne servira à rien… Dit-elle en retirant son kimono devenu rouge sang et un pantalon découvrant un autre pantalon par-dessous.

- Je comprends mais n’hésites pas. Et merci pour tout. Se pencha le chef en signe de respect ainsi que son lieutenant.

- Partez, vite et n’oubliez pas ce qui est conclu entre nous, papy ! L’avertit-elle une dernière fois.

 

Tandis qu’ils partirent en traînant sa femme, son fils et sa fille toujours endormis, elle jeta ses habits sales sur le cadavre fraichement découpé, prit un briquet et quelques étampes et commença à mettre le feu. Toute trace allait disparaître et surtout tout le sang qu’elle avait versé. Elle regarda sa plaie qui se refermait déjà. Le feu s’embrassant, elle sortit précipitamment par les couloirs secrets du vieux.

 

Alors que le chef Yamachigu regardait ses hommes se battre contre le feu qui gagnait son habitation, son esprit divagua. Il repensait à l’étoile écarlate, son esprit, sa puissance, son invulnérabilité, elle ferait un excellent leader… Si elle pouvait lui succéder, il serait fier… Il repensa au plan qu’elle avait concocté.

 

Sa fausse mort, la mise en scène pour tuer un maximum de traitres sans éveiller les soupçons, le fait de pouvoir tuer son vieil ami, son enterrement et les instructions qu’il devait donner à sa femme, le thé pour endormir sa famille, tout. Elle avait absolument pensé à tout.

 

- Cette étoile est un vrai génie… On a eu de la chance de tomber sur elle.

Les deux lieutenants qui étaient près de lui acquiescèrent.

 

 

 

 

Une fois revenue de Tokyo, Lucy était fatiguée. Elle arriva chez Natsu puis elle s’effondra littéralement dans leur lit.

 

Natsu était absent. Il était en train d’organiser son gang rebaptisé Star Light. Avec ses amis, ils regardaient qui allaient s’occuper de quoi… Il restructura tous les autres petits gangs de ville, mais chacun gardait sa liberté. Il avait fallu beaucoup de temps pour trouver un nouveau nom au gang et pour s’organiser.

 

Ce n’était pas facile à gérer… Mais il était assez confiant et content. En fait, il ne faisait pas grand chose dans un premier temps, juste observer. Puis quand il y aura des soucis, ils interviendront.

Tous étaient d’accord, sur ce principe. Il était hors de question d’être libéré d’un gang pour être sous le joug d’un nouveau. Les gens devaient être libres. Seulement s’ils avaient des soucis compromettant leur sécurité et si la police ne pouvait rien faire, ils interviendront.

 

Quand Natsu rentra de cette réunion il était deux heures du matin, Wendy était partie en voyage scolaire pendant une semaine, il dormira donc seul.

Il pensa à Lucy. Il s’inquiétait car elle avait dit qu’elle ne donnerait aucune nouvelle durant son absence.

Quand il rentra dans sa chambre, ses inquiétudes s’envolèrent. Lucy était endormie dans leur lit. Il sourit et monta la rejoindre. Elle est revenue saine et sauve… Elle avait donc réussi…

Son plan était audacieux et l’audace avait payé… Il la prit dans ses bras et s’endormit avec elle.

 

 

Cependant, durant la nuit, Lucy cria toujours en répétant le mot ‘gaki’ comme si ce mot l’obsédait. Ce n’était pas la première fois mais cette fois-ci elle avait littéralement hurlé. Toujours dans son cauchemar, Lucy se calma et se rendormit plus calmement.

 

Le lendemain, Lucy se réveilla dans les bras de Natsu. Elle se sentait comme à chaque fois, sereine. Elle quitta leur lit et prit une douche assez chaude et longue pour se changer ses idées. Une fois ressortie de la salle de bain et sentait une bonne odeur. Elle suivait la bonne odeur jusqu’à la cuisine. Natsu toujours avec son petit tablier rose était en train de faire le petit déjeuner.

- Tu es devenu une véritable cuisinière ! Dit-elle en asseyant. Je meurs de faim, j’ai l’impression que je n’ai pas mangé depuis trois jours.

Elle commença à manger comme un ogre. Lucy entre deux bouchées : En fait, en y repensant, je n’ai rien mangé hier…

- Tu n’es pas raisonnable ! Tu as besoin d’énergie, surtout quand tu te bats. La réprimanda-t-il.

- Je sais, je sais mais hier j’avais trop à faire et je n’avais pas envie de manger… Répliqua Lucy toujours en mangeant.

- J’ai compris, je vais devoir veiller à ce que tu t’alimentes correctement…

- Oui, je veux bien surtout que c’est trop bon ! Je suis repue…

- Goinfre !

- Au fait, où est Wendy ?

- Elle est partie hier au voyage scolaire. Elle revient dans une semaine.

 

Lucy arrêta soudainement de manger et baissa les yeux, l’air assez embarrassé.

-… Je dois te dire quelque chose sur Wendy…

- Tu m’inquiètes… Dit-il en asseyant.

- Wendy n’a pas perdu la mémoire, je ne sais pas pourquoi mais les points de compression ne marchent pas sur elle.

- Cela signifie qu’elle va essayer de récupérer de ton pouvoir ? Demanda-t-il, son angoisse transperçant dans sa voix.

- Je lui ai tendu des ‘pièges’, un mouchoir avec un peu de mon sang,… pour voir comment elle réagit… Elle lutte, elle n’a pas replongé… J’ai remarqué qu’elle s’investissait énormément dans les activités extra-scolaires… Je pense qu’elle en a besoin pour ne pas être tenté. Elle est forte… Ça doit être si difficile pour elle… Comment t’expliquer…

Elle plongea son doigt dans le pot de pâte à tartiner.

- C’est comme si tu goutais pour la première fois à cette pâte… Après l’avoir goûté, tu veux manger tout le pot… C’est plus fort que toi.

- On ne peut rien faire ?

- Rien… Si je te l’ai dit c’est parce que s’il m’arrive quelque chose, tu devras la surveiller…

- Comment ça, s’il t’arrive quelque chose ?

 

Lucy repoussa l’assieste qu’elle avait devant elle et triturait ses doigts d’un air assez anxieux.

- J’ai communiqué à nouveau avec ‘lui’. Il est vraiment très puissant. Il sait manipuler le corps et l’esprit mieux que moi… Il est vraiment dangereux et il me veut… Il a dit que très bientôt, il allait venir me chercher que je devais profiter parce que… Après ce sera ma fin.

- Comme tu as préparé le petit déjeuner, je vais faire la vaisselle. Coupa court Lucy en s’affairant autour de la table.

 

Ayant compris que Lucy ne voulait pas s’attarder sur le sujet, Natsu la serra longuement dans ses bras la coupant dans son action. Puis il l’embrassa tendrement et partit prendre sa douche. Quand il arriva dans sa chambre, il vit Lucy debout devant son bureau la main sur son carnet, l’air absent.

- As-tu regardé mon carnet ? demanda-t-il en s’approchant d’elle.

- Non mais il était ouvert et je t’avoue que j’ai été tenté donc je l’ai fermé.

- Pour ton courage et parce que tu n’as pas céder à la tentation. Je vais te montrer deux-trois choses…

Natsu prit son carnet et sourit… Tiens voici une photo de notre clan Fairy Hope.

- Je reconnais cette photo, Mirajane a la même… Pourquoi avez-vous créé un gang ?

-  En fait, ce n’était pas notre intention première. En primaire, je travaillais dans un magasin pour aider des amis de mes parents et alors que je partais pour travailler, un incendie a eu lieu dans un appartement. Une femme hurlait le prénom d’une fille dans la rue. Je ne sais pas trop pourquoi mais je savais que quelqu’un était dans l’appartement. Alors j’y suis allé, j’ai trouvé une petite fille plus jeune que moi qui était terrorisée par le feu. Je l’ai porté et on a sorti de l’appartement. J’ai eu quelques brûlures sur les bras, mais rien de grave.

Puis, le magasin dans lequel je travaillais s’est fait braqué et j’ai réussi à coincer le braqueur grâce à mon karaté. Dès lors, je ne sais pas pourquoi mais des gens ont commencé à me demander de l’aide… À retrouver leur chat, chien. Puis, un jour la femme à qui j’avais sauvé la vie de sa fille de l’incendie est venue et m’a expliqué qu’elle me donnait un bâtiment. Elle quittait la ville avec sa fille et pour me remercier d’avoir sauvé la vie de sa fille, elle avait toujours voulu m’offrir quelque chose. Elle m’a demandé si j’étais intéressé. J’ai accepté et avec nos amis on a construit notre quartier général. Par la suite, on a aidé les habitants lors de plusieurs tremblements de terre. On se débrouillait pour les loger, les nourrir, évacuer les débris, refaire les maisons. On était accompagné par les petites entreprises du quartier. On a aidé beaucoup de gens. C’est comme ça que notre groupe s’est créé. Un photographe nous a offert cette photo de groupe à tous les membres parce qu’on l’avait guidé dans toute la ville.

Natsu souriait en racontant l’histoire de Fairy Hope.

- C’est une très belle histoire…

- … Et tu ne connais pas la meilleure. Ajouta-t-il en souriant davantage.

Il feuilleta quelques pages puis lui montra des croquis.

- L’histoire de ma belle inconnue…

- Mais c’est moi sur ces dessins !

- Oui, j’avais perdu ma mémoire et malgré cela, je n’arrêtais pas de rêver de toi. Ce vieux t-shirt avait ton odeur, je dormais avec et tu m’obsédais…

Lucy vit qu’à côté de ses dessins des mots étaient inscrits comme douleur, manquer, fille de l’avion ? Lucy.

- Tu t’es souvenu de mon prénom ? S’étonna Lucy.

- Non. Sakura m’avait parlé de toi. En fait, ma chère sœur a un journal intime… Dessus était noté certaines choses dont le fait que j’étais tombé amoureux de toi, Lucy…

- Je vois,… Je suis désolée pour tout ça…

- Tout est bien qui fini bien, non ? En disant cela il commença à embrasser Lucy.

- Au fait, Lucy si tu ne veux pas que je te saute dessus, ne mets plus jamais ma chemise.

- Pourquoi elle m’arrive légèrement au dessus du genou. En uniforme d’école, ma jupe est nettement plus courte. Dit-elle innocemment.

- Tu es terriblement sexy comme ça. Dit-il en l’embrassant dans son cou.

Lucy commença à perdre aussi son contrôle, les baisers de Natsu commençaient à lui faire tourner la tête. Elle en voulait plus et lui aussi. Tout en continuant à l’embrasser, il commençait à lui caresser sa taille, puis ses fesses. Lucy gémissait de plaisir, ses sens étaient en alerte, ses seins se durcissaient à cause de l’excitation. Natsu porta Lucy sur son bureau et commença à lui retirer les boutons de la fameuse chemise. Il l’embrassait tout son visage puis descendait au niveau du cou puis au fur et à mesure qu’il retira un bouton, il descendait de plus en plus bas. Il arriva au niveau de ses seins. Il les embrassa puis commença à les lécher, les taquiner. Lucy avait de plus en plus chaud, elle gémissait de plus en plus. Elle voulait Natsu et n’en pouvait plus de cette torture. Mais elle devait être forte.

- Natsu… Souffla-t-elle les yeux remplis de plaisir et de désir.

- Hmm. Grogna Natsu toujours occupé à mordiller ses seins.

Lucy prit la tête de Natsu entre ses mains et l’embrassa sur la bouche.

- Natsu… Il ne faut pas, si je dois me battre bientôt… Je serai trop faible.

Comprenant la situation, Natsu arrêta tout de suite ce qu’il entreprenait avec regret.

- On ne peut pas…Mais j’ai pensé à quelque chose… Dit-elle en souriant avec un regard plein de malice.

- Ce que j’ai, peut se transmettre comme le virus du SIDA en quelque sorte… Donc peut-être que le préservatif peut éviter que je transmette mon pouvoir et par conséquent que je sois trop faible…

- Tu veux essayer ? Que l’on prenne le risque… Demanda Natsu.

- Oui, essayons, si on voit que ça ne marche pas, on devra s’arrêter quoiqu’il arrive même si c’est difficile.

Après avoir embrassé Lucy, Natsu se dirigea vers sa commode et ouvrit son tiroir. Il sortit plusieurs boîtes de préservatifs…

- Ben dis-donc, je ne sais pas que tu avais autant de relations sexuelles ! Dit-elle avec surprise et gêne.

- Mais non… Ce n’est ce que tu crois. Répondit-il la mine triste.

- Ça va ? Demanda-t-elle en s’approchant de Natsu 

- Oui, je suis content je vais enfin les utiliser.

- Bizarre ta réponse…  Ajouta-t-elle d’un air sceptique.

- Quand j’étais la marionnette de Minerva Kunichi, je ne pensais pas qu’elle m’aurait violé… Si elle le faisait avec moi, surement avec les autres aussi… J’étais mort d’inquiétude et je passais le test pour savoir si j’avais choppé ce satané virus. J’étais content de ne pas l’avoir. Aussi, j’ai acheté des préservatifs pour quand cela se reproduirait, je sois protégé…Mais elle refusait catégoriquement que j’en mette… J’ai tout essayé, je lui ai proposé de toutes les couleurs,… Mais c’était toujours un refus catégorique. À chaque fois, j’avais l’impression de jouer à la roulette russe…J’étais angoissé, est-ce qu’elle me contaminait ? C’était vraiment horrible.

- D’ailleurs en y repensant tu n’y as pas pensé quand tous les deux nous l’avons fait.

- Non, j’étais sûr avec toi.

- Ce n’est pas une raison. Souffla-t-elle. Mais je ne peux pas être concernée par ces maladies, ni même toutes les maladies connues jusqu’ici.

- Que veux-tu dire ?

- J’étais un vrai rat de laboratoire quand j’étais prisonnière du Club. J’étais étudiée dans tous les sens.

- Alors tu ne peux pas être malade ?

- Si mais cela durera quelques minutes, heures ou jours suivant la maladie. Dit-elle le regard perdu.

- Tout cela et derrière toi, Lucy. Maintenant, avance.

- Oui, toi aussi, l’histoire avec Minerva est derrière toi. Tu dois avancer et arrêter d’y repenser. Dit-elle en lui prenant la main.

-Ensemble, tous les deux nous serons plus forts que tous les obstacles. Lui dit-elle.

 

 

 

Natsu s’approcha d’elle, une lueur tendre dans les yeux et l’embrassa amoureusement. Son baiser les enflamma. Ils continuèrent sur le lit ce qu’ils avaient commencé un peu plus tôt. Natsu continua à l’embrasser et à défaire les boutons de la chemise de Lucy. Quand il arriva à son entrejambe, Lucy se raidit.

- Que fais-tu ? Demanda-t-elle en se mettant les mains au niveau de son entre jambe.

- Je t’embrasse…

- Mais pas ici, ça ne se fait pas… Je...Tu ne peux pas…Bégaya-t-elle tout en se tendant.

- Oh que si… Laisse-toi faire, tu verras…

 

Lucy était quand même crispée, c’était plus fort qu’elle. Des spasmes violents la traversèrent quand il joua avec son clitoris. Elle avait l’impression de ne plus contrôler ses jambes. C’était nerveux…Comment est-ce possible ? Mais tout un coup, elle se sentait tellement bien, toute sa crispation s’envola. Elle voulait qu’il en fasse plus, qu’il aille plus loin. Elle agrippa les cheveux de Natsu et se cambra pour épouser au mieux les mouvements de langues de Natsu. Elle se pressa contre lui. Elle sentait qu’elle allait atteindre l’orgasme. Quelques secondes plus tard, elle avait jouit. Elle était comblée.

- Alors tu as aimé ? Demanda-t-il en l’embrassant.

- C’était vraiment …bon, merveilleux… J’ai adoré. Tu es fantastique. Répondit-elle encore sous l’effet de l’orgasme.

- Je t’aime. Dit-il tout sourire. 

- Natsu… À moi maintenant !

Elle le retourna et commença à l’embrasser chaque parcelle de peau de Natsu tout en le caressant (il sort de la douche donc il n’est pas beaucoup vêtu). Elle sentait que la verge de Natsu était dure. Aussi, elle la caressa puis commença à l’embrasser tout en massant ses testicules puis ses cuisses. Natsu gémissait de plaisir, il agonisait, il en voulait plus. Lucy sentait que Natsu était au supplice… Cela l’amusa et ne voulait pas le libérer…

Natsu n’en pouvait plus. Il bascula Lucy et mit son préservatif et la pénétra. Ils étaient tellement excités tous les deux que très vite tous les deux atteignirent l’orgasme. Ils n’étaient plus qu’un. Ils se sentaient heureux, comblés. Natsu continua à embrasser le visage de Lucy. Lucy l’embrassa également.

- Je t’aime tellement. Souffla-t-elle

- Moi aussi, je t’aime ma Lucy… Au fait, comment te sens-tu ?

- Merveilleusement bien. Je suis en pleine forme. Ça à marché… Je sens qu’on va vite écouler ton stock de préservatifs. Dit-elle avec un sourire coquin.

Quelques instants plus tard, Natsu et Lucy recommençaient à s’aimer.

 

 

 

Les jours passaient très vite et le couple était enfin heureux. Lucy laissa de côté sa mission pour enfin profiter de son bonheur. Bonheur auprès de ses amis, de sa famille et de Natsu.

 

Le gang Star Light se débrouillait très bien. Natsu et ses amis aidaient au mieux la population de la ville. Les habitants, les entrepreneurs et même les forces de la police les reconnaissaient, les appréciaient.

Le gang grandit rapidement, la notoriété était de plus en plus importante. Le gang était de plus en plus sollicité pour des affaires que la police n’arrivait pas à résoudre. De temps en temps, Lucy faisait des petites sorties en tant qu’étoile écarlate et travaillait avec le gang et aimait ses petits instants. Aider pour les petites choses comme coincer un voleur ou deux était assez marrant et tellement loin de ses préoccupations.

 

 

 

 

 

Un après-midi alors que Lucy et Wendy étaient dans l’appartement de Natsu, une sonnerie les interrompit de leurs activités.

Wendy ouvrit la première la porte et vit un homme grand, musclé, cheveux bruns, yeux sombres et il la dévisageait avec surprise.

 

L’homme regarda le nom qu’il y avait sur la sonnette. Toujours étonné, il posa la question pour vérifier qu’il ne s’était pas trompé.

- Bonjour Mademoiselle. Suis-je bien chez Natsu et Sakura ?

- Oui monsieur. Bégaya-t-elle impressionnée par le charisme de l’inconnu.

 

Lucy qui avait entendu sa sœur mal à l’aise, alla la rejoindre pour voir quel était le problème.

Quand elle vit l’individu, son cœur rata plusieurs battements. Que faisait-il ici ? Pensa-t-elle.

Elle devait faire un rêve. Ce n’était pas possible autrement.

Devant l’attitude de Lucy qui avait les yeux exorbités et la bouche ouverte, Wendy donna un petit coup de coude à Lucy pour la sortir de sa torpeur.

- Guidarts Clive ? Le célèbre réalisateur ? Demanda Lucy.

 

L’homme semblait surpris par les propos de Lucy. Il lui adressa un sourire charmeur et hocha la tête pour confirmer son identité.

-En chair et en os, mademoiselle.

 

- Que voulez-vous à Natsu et à Sakura ? Demanda Wendy.

- Je suis leur oncle. Je viens voir s’ils vont bien.

- Rentrez donc M. Clive. S’effaça Lucy pour faire rentrer Guildarts.

- Je vais les appeler pour qu’ils viennent. Prévint Wendy.

- Asseyez-vous M. Clive.

- Peut-on se tutoyer, je n’aime pas le vouvoiement ça me vieillit. Et je préfère Guildarts surtout prononcé par de jolies filles.

 

Lucy rougit, heureuse de pouvoir voir et parler à l’homme qui avait la voix la plus rassurante du monde.

Wendy revint rapidement disant qu’ils allaient arriver dans une petite demi-heure.

 

-Alors pouvez-vous me dire, qui vous êtes ?

- Je suis la petite amie de Natsu, je m’appelle Lucy et voici ma petite sœur Wendy. Je suis désolée pour mon comportement mais j’adore tous vos documentaires. Je les connais par cœur. Je ne savais pas que Natsu était le neveu du grand Clive Guildarts.

- Enfin, une personne intelligente qui reconnaît mes talents ! Je t’apprécie de plus en plus.

-Natsu et Sakura n’ont jamais apprécié mon métier à sa juste valeur. Il faudrait que je réalise un film d’action avec du sang partout pour que je sois un vrai réalisateur pour eux. Ajouta-il blasé.

- Vous vivez ici ?

- Oui. Répondit Wendy.

- N’est-ce pas trop petit pour quatre personnes ?

-Il vaudrait mieux laisser les réponses à Natsu et Sakura. Expliqua Lucy.

 

Alors que la conversation se faisait distrayante, Natsu et Sakura arrivèrent. Pendant que Guildarts les serraient fort dans ses bras, Wendy et Lucy les laissèrent pour qu’ils puissent se retrouver en famille.

 

-Et ben. Je n’aurais jamais cru que tu aurais une petite amie aussi incroyable que Lucy. Petit veinard, en plus d’être vraiment belle, elle a un cerveau bien plus développé que le tien. Elle adore mon travail, une femme avec un si bon goût est rare… Tu as intérêt à la garder bien précieusement.

- Je le sais. Ne t’inquiète pas.

 

-Alors que s’est-il passé ? J’ai l’impression qu’il y a eu du changement. Quand je pense que je croyais être le seul à vous annoncer une incroyable nouvelle... Je suis toute ouïe, vous d’abord moi après ! S’enthousiasma-t-il.

 

Sakura et Natsu racontèrent de façon édulcorée leurs histoires.

 

Guidarts s’assit quand il apprit que Sakura était devenue maman. Il était littéralement sidéré. Sa nièce, une jeune femme qui était au tout début de sa vie adulte, encore lycéenne était mère. Il était triste de voir la vie de sa nièce gâchée. Il s’en voulut car s’il avait été présent tout cela ne se serait pas passé.

 

Voyant leur oncle assis, blême et perdu dans ses réflexions. Les jumeaux se regardèrent inquiets. Ils sentaient la culpabilité de leur oncle.

 

Aussi, ils le rassurèrent autant que possible mais ce dernier était catégorique il voulait voir le père de l’enfant. Il voulait connaître le gredin qui avait osé gâcher la vie de sa nièce.

 

Voyant que Guildarts voulait absolument rencontrer Naruto, ils n’eurent pas le choix de lui présenter. Sakura lui disait tout au long de la route à quel point Naruto était l’homme de sa vie mais Guildarts savait qu’à cet âge, les hormones montaient à la tête des jeunes. C’était déjà une chance que son petit ami ne soit pas parti en courant abandonnant sa petite nièce chérie. Si cela s’était passé ainsi, il l’aurait retrouvé et lui aurait donné une belle leçon de vie à ce morveux. Oui, Guildarts était très énervé et devait calmer ses nerfs.

 

Il aurait cru que Sakura aurait beaucoup plus la tête sur les épaules que son neveu. Il pouvait encore s’attendre que Natsu fasse des conneries mais Sakura, une ânerie pareille, il en était retourné. Mais de quel droit pouvait-il juger la situation de sa nièce alors que lui n’était pas mieux.

Il était toujours parti dans les quatre coins du monde, batifolant à droite à gauche sans penser aux conséquences jusqu’à ce jour où la vie lui mit cette ‘conséquence ‘ en pleine figure lui laissant une énorme culpabilité lui envahir son cœur… S’il avait été plus responsable avec eux à la mort de leurs parents peut-être que tout aurait été différent. Mais non, il avait toujours été un électron libre. Libre, toujours parti ne restant que quelques semaines dans la même ville. Quand il apprit sur un de ses tournages que sa sœur et son mari étaient morts à cause d’un tremblement de terre. Il était revenu à Magnolia et voyait son neveu et nièce, qu’il adorait, tristes et seuls. Ils ne parlaient plus. Il se souviendra toujours de leurs regards quand il était revenu. Ce regard triste, désespéré, apeuré à l’idée d’être abandonné et séparé après une hypothétique adoption.

 

Leur regard l’avait rempli d’énergie. Il allait se battre pour eux. Il avait fait en sorte qu’ils soient indemnisés et qu’il soit leur tuteur légal pour qu’ils ne soient pas séparés même si cela signifiait faire une croix à son mode de vie; car il fallait une vie stable pour élever des enfants.

 

Il pensait avoir fait le bon choix et il le croyait toujours. Cependant, il n’arrivait pas à avoir une petite vie rangée et quelques mois plus tard, il apprit à Sakura et Natsu à tenir une maison, à se débrouiller seuls, à devenir indépendant le plus rapidement possible pour qu’il puisse continuer à ses vacations comme un égoïste. La mort de leur parents, et à leur apprendre trop d’indépendance, ils avaient mûrit vite et résultat Sakura à peine majeure et déjà mère d’un enfant. Il avait été égoïste, ne pensant qu’à lui.

 

Natsu et Sakura échangèrent des regards vraiment inquiets. Ils avaient vu leur oncle abasourdi puis une fois remis de sa surprise, furieux et cette fois-ci il s’était enfermé dans un mutisme assez dérangeant lui qui d’habitude n’arrêtait pas de parler. Il était enfermé dans une bulle dans laquelle il semblait réfléchir. Les jumeaux n’aimaient pas le voir ainsi car cela n’était souvent pas bon signe.

 

Quand ils arrivèrent à la maison de Naruto et Sakura, ils entendirent Minato et Naruto rire.

 

Sakura entra et les embrassa tandis que Natsu et Guildarts restèrent quelques peu en retrait.

Guildarts était étonné de la ressemblance frappante entre le père et le fils : des yeux bleus, blond vénitien et le même sourire. Il ne retrouvait rien de Sakura.

 

Sakura qui déjà disputait avec hargne Naruto car il n’avait pas fait la vaisselle, le frappa puis après leurs présenta son oncle.

 

Bizarrement quand Guildarts croisa le regard de Naruto, il sentit que c’était une personne bien. D’autant plus qu’il se laissait battre gentiment par sa nièce sans rechigner.

De toute évidence, sa première impression était assez bonne. Mais il savait qu’il ne fallait pas se fier aux apparences. Aussi, après de succinctes présentations, il insista pour parler en tête à tête au jeune homme.

 

Après une sacrée discussion pour connaître un peu plus le jeune homme, Guildarts était assez rassuré par le choix de Sakura.

 

Alors que Guildarts s’installa dans un fauteuil et jouait avec Minato qui l’avait adopté tout de suite, Natsu lui rappela à l’ordre.

- Quelle est cette nouvelle que tu voulais nous annoncer ?

- Après mon documentaire en Antartique, j’ai fait une halte dans une petite ville en Russie. Je connais des gens là-bas et en fait…S’arrêta Guildarts gêné.

- J’ai une fille qui a à peu près votre âge… Elle s’appelle Kanna. Elle est avec moi à Magnolia et je voudrai vous la présenter.

- On a une cousine !?! S’exclamèrent Nastu et Sakura en même temps.

- Oui…

- C’est génial ! J’ai hâte de la rencontrer et de la présenter à tous nos amis.

- C’est vraiment une bonne nouvelle… Mais sa mère ?

- Cornélia est morte il y a plus de cinq ans…

 

- J’ai hâte de rencontrer notre cousine ! S’exclama Sakura pour éviter tout mal aise.

- Et si on l’invitait ce soir ? Continua-t-elle.

 

 

 

Une soirée express fut organisée pour présenter Kanna la cousine de Natsu et de Sakura.

Il s’avère qu’elle était assez grande avec de beaux et longs cheveux bruns, le teint un peu mate et surtout elle était une grande buveuse de vodka n’ayant plus de sa boisson favorite et s’était vite accoutumée au saké. Elle était assez joyeuse et s’intégra vite à la bande d’amis. Loki était tout particulièrement heureux de voir une jolie jeune femme dans leur bande et tournait déjà autour comme un prédateur. Mais Guildarts veillait au grain et lui faisait des yeux assassins.

Kanna leur apprit qu’elle avait des dons de voyance et qu’elle était cartomancienne. Mais son père refusait catégoriquement qu’elle joue avec ses cartes. L’idée même que le destin soit tracé lui hérissait le poil.

Ils profitèrent de ces instants tous ensemble sans se soucier du lendemain.

 

Ce soir là, alors que Lucy dormait dans les bras de son amant. Natsu fut réveillé par Lucy qui bougeait. Elle transpirait énormément, elle faisait un cauchemar…Elle répéta sans cesse gaki, gaki, gaki, gaki… Comment est- ce possible ? Ce ne peut pas être lui… Puis elle gémit, elle cria en se réveillant.

- Tu as encore fait un cauchemar… Tout va bien, je suis là. Natsu en serrant Lucy dans ses bras 

- Encore… Qu’ai-je dit ? Lucy qui commençait à se reprendre 

- Tu as répété Gaki plusieurs fois puis tu as dit que ce ne pouvait pas être lui…

- Toujours la même chose… Je n’en peux plus. Mon subconscient détient l’information manquante et je n’arrive à y accéder, ça m’énerve. Dit-elle en quittant le lit.

- Où vas-tu ? …

 

-Je vais tenter d’ouvrir ces putains de portes. Dit-elle en asseyant en tailleur par terre et ferma les yeux.

 

Mais le même résultat, elle n’y arrivait pas. Elle remonta la petite échelle et resta dans les bras de Natsu, elle essaya de penser, de mettre de l’ordre dans ses idées. Chercher une solution. Voilà ce qu’elle devait trouver, une solution pour ouvrir les portes qui refusaient de s’ouvrir. Elle ferma les yeux tout en réfléchissant, alors qu’elle rentrait dans son sommeil, elle repensait à sa journée et sourit en pensant qu’elle avait rencontré son idole et sa fille. Une lumière s’alluma, elle avait une idée. Enfin une !

 

Elle prit son téléphone portable et envoya un message à Loki.

‘Désolée de te déranger mais j’ai un service à te demander. Peux-tu me rejoindre demain matin à six heures trente à mon quartier général ?’

Loki au bout de quelques minutes répondit : ‘Pas de problème.’

 

Le lendemain matin, Lucy et Natsu accueillirent Loki. Lucy raconta ses cauchemars à Loki et lui demanda de l’hypnotiser.

 

- Comment sais-tu que je sais hypnotiser les gens ? Demanda Loki, surpris.

- Tu sais que rien ne m’échappe. Dit –elle en faisait un clin d’œil.

- Je comprends maintenant pourquoi tu as toutes les filles à tes pieds… Répondit blasé Natsu.

- Tu n’as pas à te plaindre. Répliqua Lucy en s’asseyant au sol.

 

Loki se mit en face de Lucy.

 - Fermes les yeux et concentres-toi. À trois, tu dormiras mais tu entendras ma voix et tu pourras communiquer avec moi. Un, deux, trois.

La tête de Lucy se pencha d’un côté puis de l’autre.

- Tu es dans un endroit dans lequel tu es en sécurité. Tu es bien, tu es relaxée, tu sais que tu ne risque rien où tu es.

- Maintenant, tu vas me raconter ton cauchemar de ce soir. Mais saches que si tu as peur tu peux revenir dans ton endroit dans lequel rien ne peut t’arriver.

 

Natsu et Loki pouvaient voir les yeux de Lucy qui bougeaient derrière ses paupières closes.

Elle fronça les sourcils.

- Il a dit Gaki en parlant de Naruto.

 

- Sais-tu qui à dit ça à Naruto ? Le connais-tu ?

 

Lucy se retrouva dans un couloir sombre devant une porte, celle-ci était comme bâchée de part et d’autre de la porte deux torches avec de grandes flammes l’encadraient. Elle se rapprocha petit à petit et non sans crainte de la porte. Au moment où elle s’apprêtait à toucher la poignée de la porte, des épines recouvrèrent cette dernière. Une longue épine égratigna Lucy qui saigna de la main.

 

Elle l’entendant pousser un petit cri de douleur, Loki l’interrogea.

 

-Que se passe-t-il Lucy ?

- Je suis devant la porte mais je n’arrive pas à l’ouvrir et pourtant je sais que la réponse est derrière.

- Lucy il suffit juste de l’ouvrir le plus simplement du monde et elle s’ouvrira.

- J’ai déjà essayé plusieurs fois mais elle refuse et là elle vient de se recouvrir d’épines et ça m’a blessé la main.

- Lucy, tu y arriveras. Ouvre la simplement.

La main tremblante de Lucy se posa sur la clanche et la retira aussitôt en criant sa paume avait brûlé. Sur celle-ci, elle voyait le blason des Heartfillia.

- Ca brûle ! Je ne peux pas. Cria-t-elle. Je n’ai pas le droit ! Hurla-t-elle.

- Pourquoi Lucy ? Demanda Loki.

- Je n’ai pas le droit. Je dois être gentille, je ne peux pas. Son corps se mit à trembler, des spasmes l’envahir.

 

Natsu et Loki échangèrent un regard trouvant étrange cette réponse et sa réaction.

- Pourquoi Lucy souffre-t-elle autant ?

- Elle a des barrières psychiques qui l’empêchent d’y accéder car elle se prémunit. Aussi je pense que quelqu’un a dû faire en sorte que ces peurs la paralysent.

Je vais l’aider à reprendre le dessus.

 

Loki s’approcha de Lucy et lui comprima son front à l’aide de sa paume. Il demanda à Natsu d’entourer Lucy de ses bras.

 

- Ecoute-moi bien Lucy, ressens-tu la chaleur autour de toi ? Il comprima davantage son front. Ressens-tu notre présence à Natsu et moi ?

Elle hocha la tête.

- Tu n’est pas seule, ensemble on va ouvrir cette porte. Derrière celle-ci se trouve l’individu qui te veut du mal. Tu as le droit de savoir. Tu dois le savoir c’est pourquoi tu es là. Alors ouvre cette porte. Dit-il plus durement.

- Je ne veux plus souffrir. Je ne veux pas… Ses yeux devenant vitreux.

- Tu n’as pas le choix. Tu dois savoir. Coupa Loki. Ce sont tes souvenirs, tu dois les retrouver et si c’est dur sache que tu peux retourner dans ton endroit sûr. Personne ne peux te faire du mal.

 

- Oui. Répondit-elle d’une petite voix.

Elle devait y aller même si elle en était tétanisée. Ses jambes tremblèrent en fait elle tremblait de partout, elle avait même l’impression que son cœur tremblait. L’adrénaline parcourrait son corps. Elle souffla, elle devait se reprendre. Elle était là pour ouvrir cette porte. Elle n’y arrivait pas seule, cette fois-ci avec l’aide de Loki et de Natsu elle allait y arriver.

Pour sa survie, pour son bien, pour pouvoir avoir une chance de battre cet homme, elle devait savoir qui c’était. Son avenir, son bonheur dépendait de cette question : Quel était l’individu qui se cachait derrière cette porte ?

Elle mit sa main sur la clanche qui la brûla mais cette fois-ci elle ne la lâcha pas et la tourna doucement malgré la douleur. La porte s’ouvrit et une grande lumière l’aveugla. Elle n’eût pas le choix de fermer les yeux tellement la lumière était forte.

 

Le cœur toujours battant à cent à l’heure, la sueur perlant de son front, elle franchit la porte avec appréhension mais elle ne pouvait faire marche arrière. Elle allait tout connaître. Elle allait tout savoir. Qui était-il ? Cet homme pervers qui avait gâché sa vie, celle de son frère.

Elle franchit d’un petit pas ce qui l’éloignait de sa réponse. Elle fut prit d’un vertige. Elle rapetissait, elle revenait dans un corps d’enfant. Les yeux exorbités, le corps tremblant, elle se souvenait bien de ce jour, un profond malaise l’envahit quand elle le vit.

 

Natsu et Loki la regardèrent avec inquiétude. Avait-elle franchit la porte ?

- As-tu franchit la porte ? Demanda Loki

Lucy hocha de la tête et semblait toujours aussi secouée.

- Qui vois-tu ? S’impatienta Loki

- Luxus. Murmura Lucy, les larmes coulant sur ses joues.

 

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