La Découverte
Eragon sentit une vive bourrasque contre son épaule. Le vent était fort sur la mer. Une semaine auparavant, il était en Algaësia, mais l'envie d'aventure l'avait repris. Le jeune homme s'était mis en quête de trouver un nouveau continent, des nouveaux peuples. Il était désormais fatigué du voyage sur la mer, et son ventre criait famine. Saphira rompait de plus en plus son contact mental avec lui car elle était exténuée. S'ils ne trouvaient pas de terre ferme, ils allaient périr. Eragon regrettait amèrement son envie d'action. Soudain, un oiseau passa près du bec de la dragonne, et celle-ci l'avala. Le Dragonnier eu un éclair de lucidité : un oiseau ! S'il y en avait un, cela voulait dire que la terre était proche !
Il tapota l'encolure de Saphira pour la rassurer, n'ayant pas assez de force pour entrer en contact avec elle. Peu à peu, un bout de terre apparu. Saphira accéléra progressivement. Une heure plus tard, ils commencèrent à survoler le continent. Une grande forteresse dressée sur de la glace se tenait devant eux, et un petit village siégeait derrière. Saphira continua à voler, de peur qu'on ne les attaque. Trois longues heures plus tard, la dragonne se posa au sommet d'une immense montagne. Eragon descendit prudemment de sa monture et frissonna : il faisait vraiment froid ! Le sol était gelé et de la neige tombait en abondance. Saphira secoua la tête pour tenter de dégager les flocons qui se posaient sur sa tête. Tout à coup, un grognement surgit d'une grotte :
"Qui ose troubler le sommeil de Paarthunaax ?"
Un dragon passa la tête à travers l'ouverture et se figea, stupéfait.
"- Un confrère, ici ? Est-tu ennemi ou ami ?
- Nous venons en paix ! S'exclama Eragon
- Ce n'est pas à toi que je parle, humain ! Fis le vieux dragon.
- Saphira n'est pas douée de parole audible, elle s'exprime en contact mental. D'ailleurs, c'est étrange que vous puissiez parler... "
Le vieux dragon émit un grognement.
"- Très bien Saphira, je vais t'aider. Il se trouve que je connais de vénérables humains qui t'accueillerons avec gentillesse. Ils habitent quelques mètres plus bas"
Saphira hocha la tête et fis signe à Eragon de la suivre. Ils descendirent avec prudence et se retrouvèrent face à un grand bâtiment en pierre. Un vieil homme s'avança et cria :
"FUS RO DAH".
Soudain, une rafale de vent projeta Eragon en l'air, avant que celui-ci ne retombe lourdement sur le sol glacé. Il dégaina Brisingr, près au combat