Dragon Ball The Demon's Legacy

Chapitre 18 : Voyage vers la Tour Karin.

2331 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour il y a 28 jours

Note de l’auteur : Notre procédé d’écriture sortant de l’ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d’éviter toute confusion dans la lecture. 

Pour rappel : 

Paragraphes en italique : Le narrateur est l’un des personnages.

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S’applique aussi dans les dialogues. 

Dans les dialogues : 

Phrase entre des astérisque : exemple * J’ai l’impression qu’on m’observe * : Le personnage réfléchit ou pense. 

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé. 

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Serviteur (téléphone) : Donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, le Serviteur parle au téléphone. 

Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons dès à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages.  

Leakee/Skymailleur. 

Dragon Ball The Demon's Legacy.

Chapitre 18 : Voyage vers la Tour Karin.


Oasis Luxuriante, Palais de Baba la Voyante. 

Le soleil se levait à peine sur l’oasis, projetant ses premiers rayons sur les murs du palais de Baba. L’air frais du matin contrastait avec la chaleur accablante qui s’annonçait pour la journée. Lute, désormais rétabli de ses blessures, se tenait debout aux côtés d’Ackman, son regard fixé sur l’horizon. 

Baba la Voyante, flottant légèrement au-dessus de sa boule de cristal, croisa les bras en l’observant. 

Baba la Voyante : Alors, tu es vraiment déterminé à t’entraîner chez Maître Karin ? 

Lute : Plus que jamais. Si ce cyborg m’a mis dans cet état, c’est que je ne suis pas encore assez fort. Je dois progresser, et vite.  

La voyante hocha la tête avant d’agiter les mains au-dessus de sa boule de cristal. L’image d’une tour vertigineuse apparut dans les volutes mystiques. 

Baba la Voyante : La Tour Karin se trouve au centre de notre pays, bien au-delà du désert. Si vous partez à pied, il te faudra une journée entière, voire plus, pour l’atteindre. 

Lute : Je n’ai pas ce temps. Je dois y aller tout de suite !  

Ackman, qui s’appuyait nonchalamment contre un pilier du palais, haussa un sourcil. 

Ackman : À moins que tu puisses voler ou te téléporter, je ne vois pas comment tu comptes y arriver plus vite.  

Lute inspira profondément. Son maître lui avait enseigné une technique pour voyager rapidement sur de longues distances… Une méthode peu conventionnelle, certes, mais efficace. 

Son regard se porta sur les piliers massifs qui soutenaient le palais de Baba. Un sourire se dessina sur son visage. 

Lute : Je sais comment faire.  

Sans attendre, il s’approcha d’un des piliers en pierre, posa ses mains dessus et contracta ses muscles. 

Baba la Voyante : Attends, gamin, qu’est-ce que tu fais ?!  

Il ne répondit pas. Il enfonça ses doigts dans la pierre et, avec un cri puissant, arracha le pilier du sol dans un fracas assourdissant. La structure du palais trembla légèrement, mais elle ne s’effondra pas. 

Baba la Voyante : Tss… Tu es vraiment comme ton maître… Il avait fait la même chose il y a des années.

Lute ne prêta pas attention à la remarque. Il plaça le pilier verticalement devant lui et tourna la tête vers Baba. 

Lute : Donne-moi les coordonnées exactes de la Tour Karin.  

Baba, bien qu’exaspérée, pointa sa boule de cristal et fit apparaître une image détaillée de la carte du monde. 

Baba la Voyante : Direction nord-est, légèrement à l’ouest du Pic du Dragon… Mais es-tu sûr de vouloir tenter cette folie ? 

Lute : Si j’attends, je perds du temps. Et du temps, je n’en ai pas.  

Prenant une profonde inspiration, il rassembla son énergie et projeta le pilier en l’air d’un puissant lancer. Le projectile fendit le ciel, traçant une ligne nette dans l’azur. Puis, d’un bond prodigieux, Lute sauta et atterrit sur l’extrémité du pilier. 

Baba la Voyante : Bon sang… C’est vraiment une technique stupide.  

Ackman, qui regardait la scène avec un amusement non dissimulé, déploya ses ailes noires. 

Ackman : Bon, je suppose que je dois le suivre…  

Avec un puissant battement d’ailes, il s’élança à la poursuite de Lute, laissant Baba seule devant son palais légèrement endommagé. 

Baba la voyante : « Soupira et secoua la tête. » Je sens qu’il va nous causer bien des ennuis…  

Au-dessus du désert des Mille Morts. 

Le vent hurlait autour de Lute alors qu’il chevauchait son pilier, filant à toute vitesse au-dessus du désert. Les dunes s’étendaient à perte de vue sous lui, scintillant sous le soleil brûlant. 

L’équilibre était précaire. Il devait sans cesse ajuster sa position, usant de son instinct et de son expérience pour rester sur le pilier. 

Il jeta un regard en arrière et vit Ackman le rattraper sans effort, ses ailes lui permettant de suivre le rythme sans difficulté. 

Ackman : C’est vraiment une méthode de déplacement ridicule, tu le sais ?  

Lute : Peut-être, mais c’est efficace !  

Soudain, un bruit sourd retentit. Une tempête de sable approchait rapidement. 

Les vents violents menaçaient de déséquilibrer Lute. Il serra les dents, s’accrochant à son pilier tout en tentant de garder le cap. 

Lute : … Je n’avais pas prévu ça !

Ackman s’approcha et cria pour couvrir le vacarme du vent. 

Ackman : Tu veux que je te porte ?!  

Lute : Pas question ! Je vais tenir bon ! 

La tempête frappa de plein fouet. La visibilité se réduisit drastiquement, et le pilier commença à dévier de sa trajectoire. 

Lute : Je… Je dois tenir…  

Puis, à travers le chaos de la tempête, il aperçut une silhouette au loin. La Tour Karin. 

Lute : Elle est là !  

Mais à cet instant, une bourrasque particulièrement violente frappa son pilier de côté. 

Lute : Oh non… !  

Il perdit l’équilibre. 

Le monde bascula autour de lui, et il sentit son corps chuter à une vitesse vertigineuse. 

Ackman : Tss… Quelle tête brûlée.  

D’un mouvement rapide, le démon plongea et attrapa Lute par le col au dernier moment, stoppant sa chute à quelques mètres du sol. 

Ackman : Tu veux mourir avant d’atteindre ton entraînement, ou quoi ?  

Lute : Gnnnh… J’avais… presque réussi… pose moi s’il te plaît. 

Ackman : Quoi ! Mais pourquoi !  

Lute : On a passé la montagne ! On doit plus être trop loin, je veux courir !  

Ackman : Mais… mais… Bon accroche-toi, je te dépose au sol. 

Ils atterrirent au sol. 

Ackman : On irait beaucoup plus vite si je te portais, abruti ! 

Lute : « S’échauffe les jambes. » Je te propose un défi Ack ! On court jusqu’à la tour sans s’arrêter !  

Ackman : Mais d’où tu trouves toutes cette énergie ! « Croise les bras et bouge la tête à droite. » Tu as l’air d’être déterminé…  

Lute : Oui… je veux ma revanche ! Battre mon maître et récupère la boule de cristal qu’il m’a prise !  

Ackman soupira, avant de se positionner en posture de course. 

Ackman : Très bien…. Allons-y !

Sans prévenir, il s’élança en courant à toute vitesse. 

Lute : Ack, tricheur ! 

Dans un éclat de rire, il partit à sa poursuite, fonçant droit vers la Tour Karin. 

Fin de journée. Début de soirée.  

Le soleil déclinait lentement à l’horizon, Lute et Ackman couraient à toute allure, soulevant derrière eux une traînée de poussière qui s’élevait au-dessus des arbres. Lute, malgré la fatigue de son périple, maintenait son rythme, les muscles tendus et le regard fixé sur l’imposante structure qui se dressait au loin. 

Ackman : Tss… Pourquoi tu tiens tant à courir ? On aurait pu voler, tu sais ?  

Lute : Pas question ! Ce défi, je vais le gagner !  

Ackman : Mais on n’a même pas fixé de règles…  

Lute ignora la remarque, se concentrant sur la tour qui se rapprochait à chaque foulée. Ackman, agacé mais amusé par l’acharnement de son compagnon, accéléra. Tous deux rivalisaient de vitesse, poussant leurs limites malgré les crampes et la fatigue accumulées. 

Après plusieurs heures d’effort intense, leurs mains touchèrent la surface lisse et froide de la tour en même temps. Un silence s’installa alors qu’ils reprenaient leur souffle, leurs corps couverts de sueur et de poussière. 

Lute : Match nul, on dirait…  

Ackman : Hmph… Tu as de la chance.  

Lute s’appuya contre la tour, levant les yeux vers son sommet qui disparaissait dans les nuages. L’ascension promettait d’être un véritable calvaire. 

Lute : On devrait se reposer avant de grimper. Si on attaque ça épuisés, on n’arrivera jamais en haut.  

Ackman : Pas faux. Et puis, j’ai bien mérité une petite sieste.  

Ils s’installèrent au pied de la tour, allumant un petit feu de camp. La nuit tomba rapidement, apportant une brise fraîche qui contrastait avec la chaleur étouffante du désert qu’ils avaient traversé. Lute, allongé contre un rocher, fixait les étoiles. 

Ackman : T’arrives à dormir ?  

Lute : Pas vraiment… J’ai hâte d’être en haut.  

Ackman : Hah… T’es vraiment une tête brûlée… 

Un silence s’installa. Puis, doucement, Lute ferma les yeux.

L’aube teintait le ciel de nuances orangées lorsqu’ils se mirent en route. La base de la tour était lisse, sans prise apparente, mais Lute n’hésita pas. Il planta ses doigts dans la pierre et commença à grimper, ses muscles endoloris protestant à chaque mouvement. Ackman, flottant à ses côtés, le regarda d’un air perplexe. 

Ackman : Tu es sûr que tu ne veux pas que je te porte ?  

Lute : Pas question. Si je triche dès le départ, ça n’a aucun sens.  

Ackman haussa les épaules et s’agrippa à la tour, grimpant à son tour. 

Les premières heures se passèrent sans encombre, mais rapidement, les choses se compliquèrent. L’air se rafraîchissait à mesure qu’ils gagnaient de l’altitude, et le vent se renforçait, soufflant violemment contre eux. 

Lute : Hnn… Ça devient vraiment dur.  

Ackman : On est encore loin du sommet… Tiens bon.  

Les bourrasques devinrent si puissantes qu’ils durent s’arrêter à plusieurs reprises pour éviter d’être projetés dans le vide. Lute, dont les doigts engourdis commençaient à perdre leur force, serra les dents. Il devait continuer, coûte que coûte. 

Puis, alors qu’ils s’approchaient des nuages, le froid s’intensifia brusquement. Le vent glacial transperçait leurs vêtements, mordant leur peau comme des lames invisibles. 

Ackman : C’est quoi ce climat de fou… ?!  

Lute : On dirait… que c’est une sorte d’épreuve. Cette tour n’est pas qu’un simple escalier…  

Ils grimpèrent encore, bravant le froid et le vent, leurs muscles criant de douleur. Chaque mètre supplémentaire semblait être un exploit en soi. 

Puis, enfin, après des heures d’effort, la surface de la tour s’aplanit sous leurs mains. Lute et Ackman se hissèrent sur la plateforme du sommet, haletants. Devant eux, un petit chat blanc aux yeux perçants les observait en silence, un long bâton en bois dans les pattes. 

Karin : Hmmm… Vous êtes enfin arrivés. Pas mal, pas mal.  

Lute, surpris par la voix grave du félin, se redressa et s’inclina légèrement. 

Lute : Maître Karin. Mon nom est Lute. Je suis venu pour m’entraîner sous votre enseignement.  

Karin plissa les yeux, détaillant le jeune homme avec intérêt. 

Karin : T’entraîner, hein ? Qu’est-ce qui te pousse à vouloir progresser autant ?  

Lute : Je me suis fait écraser par un adversaire plus fort que moi. Je veux devenir plus puissant, dépasser mes limites, et obtenir la force de le vaincre lui et l’armée Red Ribbon qui l’a engagé ! 

Karin : « Hocha la tête, un sourire malicieux au coin des lèvres. » Hoo… Encore un gamin qui pense que la force seule suffit… « Se retourna et tapota légèrement le sol avec son bâton. » Bien. Voyons voir si tu es digne de cet entraînement. Mais je te préviens, atteindre le sommet n’est que le début. Ce qui t’attend ici sera bien plus difficile.  

Lute : Peu importe la difficulté, je suis prêt !  

Karin : « Éclate de rire. » Hahaha ! C’est ce qu’ils disent tous au début… Nous verrons bien !  

Fin du chapitre 18 : Voyage vers la Tour Karin.  

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