Est-ce que tu regrettes ? (Végéta x Bulma)

Chapitre 5 : Premier baiser et interrogations

1451 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour il y a presque 5 ans

Végéta voulut se dégager, mais pour une raison qu'il ignorait, il se laissa embrasser. Les lèvres de Bulma étaient douces. Son souffle devint irrégulier. Ce n'était pas désagréable, mais cette pensée partit aussitôt, remplacé par la colère de voir qu'elle avait osé le toucher, lui, Prince des Saïyans, mais il était aussi énervé contre lui-même. Pourquoi il ne la repoussait pas ?


Bulma finit par reculer et il vit qu'elle ne semblait même pas s'en vouloir.


- Comment oses-tu...commença le Prince.


- Ceci est un baiser, l'interrompit Bulma en chuchotant.


Elle le prenait pour un idiot ? Comment osait-elle violer son intimité, et ensuite l'interrompre ?


- Je sais ce que c'est ! rugit-il. La prochaine fois que tu oses faire ce genre de chose, tu le regretteras, femme !


Il la repoussa brusquement et la main de Bulma qui était resté sur son bras le quitta. Il monta dans sa chambre, encore furieux. Il n'entendit même pas le narquois "bonne nuit" de la terrienne, et ne sentit pas davantage l'endroit redevenu froid où Bulma l'avait retenu.


Le lendemain matin, il vit que son petit-déjeuner était déjà prêt. Heureusement, aucune trace de la femme. Végéta mangea et partit à son entraînement.


Il sentait la sueur couler, ses forces décupler, mais il se rendit compte qu'il était moins performant que d'habitude. Il ignorait pourquoi. Il redoubla d'efforts et l'image de la terrienne apparut dans son esprit.


Pourquoi je pense à elle maintenant ? Je m'en fiche de cette stupide femme !


Mais il savait au fond de lui que ce n'était pas aussi simple. L'image du baiser s'imposa dans son esprit, ainsi que l'odeur de l'humaine et il se retint de hurler de rage.


Les jours suivants, il pensa à Bulma, et malgré tous ses efforts, il ne parvint pas à la chasser. Celle-ci n'en reparlait pas, et elle était toujours aussi agaçante.


Une semaine après le baiser, le soir, il vit que la table avait été mise, mais seulement pour lui. Elle l'évitait ? Grand bien lui fasse !


Le Prince avala le tout et alla prendre sa douche. Il se demandait comment faire pour enlever l'image de la terrienne de son esprit. Il n'avait pas le temps pour ça !


Il avait pris sa décision. Il devait parler à la femme. Sinon, jamais il n'arriverait à s'entraîner et à dépasser Karkarot !


Mais en rentrant dans sa chambre, Végéta vit qu'elle n'était pas là. Elle était peut-être au labo ? Il décida de l'attendre là.

Il était mal à l'aise dans cette endroit qui respirait l'intimité de la terrienne. Il croisa les bras et s'approcha de la fenêtre.


La nuit était tombée depuis longtemps et il commençait à s'impatienter.


Il sentit enfin son aura quand elle ouvrit la porte, en bas. Il l'entendit manger et faire la vaisselle, et enfin monter. Il ne prit pas la peine de se tourner vers elle et continua de fixer le ciel.


Elle poussa un cri.


- Qu'est-ce que tu fais dans ma chambre !


- Je t'attends, grogna le Saiyan, qui n'appréciait pas son ton.


- Tu pouvais m'attendre en bas ! Est-ce que je vais dans ta chambre, moi ?


- Non, et je ne t'y autorise pas.


- Tu vas me dire ce que tu fais là ou tu comptes passer la nuit ici ?


Énervé, il se retourna et la plaqua contre le mur.


- Qu'est-ce que tu m'as fait ?


- Que... Je... Quoi ?


- Depuis l'autre soir... Je n'arrive pas à te sortir de ma tête ! Je n'arrive pas à m'entraîner ! Je n'arrive plus à rien ! À cause de ton... de ce que tu as fait l'autre jour !


À ce mot il se sentit rougir. Non, décidément, quelque chose n'allait pas. Depuis quand il rougissait ?


Bulma se mit à glousser.


- Je peux savoir ce qui est drôle ? s'énerva Végéta qui sentit son poing se serrer.


- Tu es amoureux, Végéta. Voilà ce qui est drôle !


- Quoi ? Non... c'est impossible...


Il recula, confus et perdu. Il ne pouvait pas avoir des sentiments... pour elle ! Pour une maudite terrienne ! Pourtant, il s'était dit que c'était possible, mais avait vite chassé cette idée de la tête.


Et la femme qui continuait de rire... De se moquer de lui...


- Arrête de rire ou tu vas entendre de mes nouvelles !


Elle tenta de se retenir. Végéta respira profondement, s'efforçant de se calmer.


- Comment on fait pour... arrêter ça ?


Bulma cessa tout à fait de sourire et sembla même blessée.


- Du temps, marmonna t-elle. Il faut juste du temps.


- Je n'en ai pas devant moi !


C'est là qu'elle explosa.


- Et moi ? Tu penses un peu à moi dans tout ça ! Tu crois que ça me plaît cette situation ? D'aimer un meurtrier qui a détruit des milliers d'innocents ! Je suis censée faire quoi, moi ? Quand est-ce que tu cesseras d'être égoïste ? Quand est-ce que tu...


Sa voix se brisa.


- Quand est-ce que tu comprendras que tes émotions font parties de toi ? Que... Que j'ai besoin de toi ?


Elle se tut, et des larmes commencèrent à couler le long de ses joues.


Elle l'avait dit. Elle l'avait avoué. Elle aimait Végéta.


Celui-ci fut tellement surpris de cette explosion qu'il oublia de mettre un masque sur son visage et de répliquer. Elle l'aimait. Lui, un extraterrestre. Lui, le Prince Saïyan. Il fut désemparé devant ses larmes. Les larmes le mettaient toujours mal à l'aise, et ne comprenait pas comment on pouvait pleurer.


Il fut tenté pendant un moment de partir, mais il sentit quelque chose en lui. Il ignorait ce que c'était, et il détestait ça. Ça ressemblait à... de la douleur. Non... c'était impossible...


Mais il sentit aussi cet air, qui semblait être chargé d'électricité. Il avait envie... de l'embrasser. Et plus encore. Cette simple terrienne.


Celle-ci tenta de se cacher des yeux de l'homme, en plaçant ses mains sur son visage. Mais celui-ci lui glissa deux doigts sous le menton et releva sa tête.


- Les émotions ne servent à rien.


- Tu n'y connais ri...


Mais elle fut interrompu par Végéta qui l'embrassait.


Végéta l'embrassait !


Alors, plus rien n'eut d'importance. Elle passa ses bras derrière sa nuque. Il fut un peu surpris, mais il passa ses mains sur la taille de Bulma, pour la rapprocher de lui. Il avait envie qu'elle soit plus proche encore.


En quelques secondes, il l'avait allongé sur le lit. Quand elle commença à enlever son t-shirt, il se figea. Que faisait-elle ?


- C'est un truc terrien. Est-ce que tu me fais confiance ? murmura Bulma en le fixant droit dans les yeux.


Végéta se contenta de la fixer, puis lentement, il hocha la tête. Il laissa Bulma enlever son haut.


Celle-ci se figea devant le torse de son colocataire. Il était bien dessiné... il était tout simplement magnifique.


Elle remarqua alors de longues cicatrices. Elle passa doucement le doigt dessus et elle sentit Végéta tressaillir, et un frisson les envahit.


- Est-ce que... Est-ce que ça t'a fait mal ?


La question anodine de l'humaine le troubla. Pourquoi s'intéressait-elle à ses cicatrices ?


Il se contenta de la fixer, puis, comme si il ne pouvait plus se retenir, il l'embrassa à nouveau, et passa même sa langue dans sa bouche. Elle gémit.


Puis il l'embrassa sur la joue, et se dirigea vers son oreille où il souffla :


- Non.


Bulma avait presque oublié sa question. Il commença à l'embrasser dans le cou, et son souffle fit gémir une nouvelle fois l'humaine.


C'était étonnant, mais il aimait ce son. Alors il recommença, encore et encore.


- Végéta ? appela Bulma d'une petite voix.


Celui-ci grogna et se redressa, attendant ce qu'elle allait dire.


- Je crois que je t'aime.


Végéta la fixa et se figea. Bulma avait l'impression d'avoir dit une bêtise et s'attendait presque à ce qu'il reprenne son haut et parte.


Il ne répondit pas, mais ses yeux parlèrent pour lui. Il avait enfin enlevé son masque. Ses yeux reflétaient de la perplexité, de la curiosité, mais surtout, du désir. Puis, doucement pour ne pas faire de mal à Bulma, il recommença à l'embrasser dans le cou.


Alors elle ne parla plus de la nuit. Ni quand Végéta enleva son pyjama, ni quand il la fixa, un sourire malicieux aux lèvres. Et tout d'eux profitèrent de la nuit.





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