Myna DRACULA

Chapitre 11

Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 00:59

Je me tournais vers le hublot à nouveau. Il faisait une nuit d’encre à présent. Je pensais à tout ce que je quittais. Nikola d’abord, que j’aimais plus que tout, mes deux meilleurs amis Dan et Mayra, ainsi que mon petit filleul, a qui je n’avais pas pu dire au revoir et qui allaient me manquer. Mon frère, qui bien que nous ayons eu quelques petites divergences d’opinions, me manquait déjà énormément. Piétrava et Ector aussi me manquaient.

 

Je n’étais jamais parti de chez moi. Bien sûr il y avait mon pèlerinage, mais alors je savais que je rentrerais. Dans ce cas là c’étais… Toute ma vie étais chamboulée.

 

-         Tu es malade ? s’écria Bella. Tes yeux saignent….

 

Je passais mes doigts sur mes yeux. Ils étaient rouge.

 

-         Génial, grognais-je. C’est ce moment qu’ils ont choisi pour faire leur apparition. Et en public en plus…

 

Avant que je n’ai le temps de finir ma phrase, Bella s’étais levée à la vitesse de l’éclair et était allé mouiller un linge qu’elle m’apporta.

                  

-         Je ne suis pas malade, lui répondis-je en essuyant mes joues devant le miroir d’un poudrier qu’Alice me tendais.

-         Pardon ?

-         Ce sont mes pouvoirs… Ils commencent à faire leur apparition.

-         Carlisle serait là, il dirais que c’est fascinant…

-         Pourquoi ? m’étonnais-je. Il n’y a pas de sang lorsque vous pleurez ?

-         Nous n’avons pas de larmes, m’expliqua Bella. Notre venin annihile toutes nos sécrétions.

-         Du venin ?

-         Oui, c’est un peu compliqué, mais tu pourras poser toutes tes questions quand nous seront arrivés. Maintenant endors-toi. Fini Alice

 

Avant que je me retourne vers le hublot, Bella me posa une dernière question :

 

-         Tu as grandi à quel rythme ?

-         Euh… normalement… Comme tout le monde… pourquoi ?

-         Comme ça…

 

------------------------------ O ------------------------------

 

Mon sommeil dura tout le reste du vol. L’hôtesse me réveilla peu avant l’atterrissage, pour que je relève mon siège et boucle ma ceinture. C’étais mon premier vol en avion et je n’avais quasiment pas profité de voyage.

 

L’avion atterrit sur un tout petit aéroport. Au pied de l’Avion se tenait un énorme 4X4 noir, rutilant. Les vitres nous renvoyaient notre image. Elles étaient fumées. Elles ne permettaient aucune vision de ce qu’il se passait à l’intérieur.

 

Je n’avais jamais vu de tel véhicule, si ce n’est dans les revues automobiles que Nik m’avais fait voir. J’entendais mes deux accompagnatrices discuter devant moi, tandis que nous marchions sur le tarmac.

 

-         Prend le volant, Alice.

-         Mais… c’est ta voiture Bella…

-         Ne fait pas celle qui n’avais pas vu ce détail Alice. Je veux rentrer au plus vite. Nessie va bientôt se lever et je veux profiter de cette dernière journée avant que nous ne reprenions les cours.

-         Ouis tu as raison, et il me tarde de revoir Jasper, et les autres aussi, naturellement.

 

Nous grimpâmes et Alice démarra sur les chapeaux de roue. Bella m’expliqua  qu’en temps normal, le trajet durais deux heures, mais qu’à la vitesse où Alice roulais on ne mettrais que trois quart d’heure.

 

La route défilais trop vite  pour que je puisse la suivre. Je m’enfonçais dans mon siège et repartis dans mes pensées. Quand la voiture commença à ralentir, et à rouler sur un chemin de gravillons indiquant l’allée d’une maison, je regardais l’heure sur le tableau de bord : trois quart d’heure tout juste.

 

Alice gara la voiture dans un énorme garage, rempli de huit véhicules, dont un étais recouvert d’un drap également une moto.

 

Je n’eu pas vraiment le temps de les admirer, que déjà on me traînais dans les escaliers qui menaient au rez-de-chaussée.  Ce que je découvris me laissa pantois : De grandes baies vitrées. Partout. Elles laissaient entrer la lumière à foison. Les murs, le mobilier, tout étais clair, majoritairement blanc.

 

Mais je n’eu pas le loisir d’admirer les lieux plus que cela car une jeune fille sauta au cou de Bella et restèrent longuement enlacées.

 

-         Bienvenue à Brighton, me dit un jeune dieu blond. Je suis Carlisle Cullen. Je suis très heureux de faire enfin ta connaissance et de t’accueillir 

 

J’inclinais la tête pour salue tandis qu’il continuais et me présentais les autres membres de sa famille.

 

-         Voici Esmée, ma tendre épouse. Emmett et Rosalie. Edouard, le mari de Bella. Ainsi que leur fille Renesmée. Voici Jasper, le mari d’Alice. Et enfin Jacob, qui est…

-         Un ami de la famille, coupa Edouard.

-         Non, c’est mon âme sœur, fit Renesmée qui avais lâché Bella pour aller se caler dans les bras de Jacob.

 

Je restais interdite, presque timide devant toutes ces personnes. Ils étaient tous magnifiques, fait d’albâtre, sauf Jacob, qui lui avait la peau cuivrée de son peuple, amérindien, je devinais.

Tous semblaient avoir plus ou moins le même âge que moi, sauf Carlisle et Esmée, qui avaient dû transformés vers les mêmes âges que mon frère.

 

Esmée s’approcha de moi et me pris par le bras :

 

-         Allons viens, je vais te montrer ta chambre, tu n’aura qu’à nous rejoindre quand tu sera prête.

 

Nous montâmes un grand escalier tout aussi lumineux que le reste de la maison. Dans les escaliers était posée une énorme croix en bois, j’eu un petit sourire. Puis au mur, un cadre avec un tas de chapeau à pompon. Je m’arrêtais un instant pour observer le tableau.

 

-         Ce sont les chapeaux de diplômé des enfants. Ils se sont amusés à les collectionner chaque année.

 

Je baissais le regard et repris la montée des marche. Voilà une chose que je ne ferais jamais, mon frère l’avais interdit.

 

-         C’est par ici, m’indiqua mon guide qui m’avais observé en souriant.

 

Elle tira un lourd rideau opaque, et ajouta.

 

-         Voici ta chambre. C’est l’ancienne chambre d’Edouard. Mais comme il ne l’utilise plus, il a accepté de te la donner. Nous l’avons décorée avec Rosalie…

Elle me regarda déambuler dans la pièce, puis repris :

 

-         Mais si ça ne te plaît pas, nous pouvons recommencer et la faire plus à ton goût.

-         Oh non, c’est parfait, répondis-je rapidement. Ça change…

-         Nous avons installé un volet électrique sur les baies. Si tu en a besoin , voici la télécommande, dit-elle en me tendant un petit boitier.

-         Je vous remercie, c’est vraiment… je… ça change. Toute cette lumière… Chez moi c’étais plus sombre, style vieille pierre et château fort…

 

Esmée souris à cette remarque.

 

-         Tes affaires n’étant pas encore arrivées, Alice a tenu à garnir ton dressing. Cette porte-ci mène à ta propre salle de bain. Si tu as besoin de serviettes ou de quoi que ce soit, n’hésite pas à le demander.

 

Esmée se dirigea vers le couloir, et avant de sortir elle m’indiqua que le déjeuner serais servi à treize heures.

 

-         le déjeuner ? Bien Madame.

-         Oh… Pas de Madame ici, me dit-elle en souriant à nouveau. Appelle-moi Esmée comme tout le monde. Il n’y a guère que les garçons qui m’appellent ainsi. Et encore, seulement quand je les gronde.

 

Elle sorti et tira le rideau derrière elle. Je m’essayais un instant sur le lit et regardais le jour se lever par la baie vitrée. Magnifique… J’avais l’impression d’être chez moi dans mes montagnes. Comme j’aimerais que Mayra et Dan voient ça. Et Nik…

 

La fatigue repris le dessus et je m’allongeais quelques minutes pour me reposer.

 

---------------------- O ----------------------

 

Je fut réveillée par un grattement sur le rideau, puis un toc toc sur le mur. J’ouvrais les yeux. On m’avais couverte. Il faisait grand jour à présent. Combien de temps avais-je dormi ? Je regardais ma montre : dix heures trente.

 

La fille de Bella entra dans la chambre.

 

-         Salut, tu es Renesmée, c’est ça ? Fis-je, la voix pâteuse de sommeil.

-         Nessie,  pour les intimes.

-         Ah… Okay, va pour Nessie.

-         Grand père Carlisle, souhaite te voir, dans son bureau.

-         Bien… Est-ce que… j’ai le temps de prendre une douche et de me changer ?

-         Naturellement.

 

Je me levais et ouvrais le dressing. Il étais remplis de housse de protection, et toutes étaient elles mêmes remplis de vêtement de grand couturier. Un paradis pour Mayra, fan de mode, un cauchemar pour moi.

 

L’une de ces housses avait une couleur différente des autres. Je l’ouvrais… et oh miracle, une paire de jean et un chemisier. Un mot étais épinglé.

 

En attendant les malles,

Amitiés, Bella

 

-         Tu remerciera ta mère pour moi, fis-je avec un sourire.

-         Bah, tu auras bien l’occasion de le faire.

 

Je fouillais les tiroirs à la recherche de sous-vêtements, puis me dirigeais vers la salle de bain. Elle étais magnifique. Toute de marbre italien de couleur rose. Une douche de plein pied, une vasque transparente, ainsi qu’un miroir dans lequel on pouvais se voir de pied en cap.

 

Je me douchais rapidement et enfilais les vêtements que l’on m’avais prêté. Je sorti de la salle de bain en m’essuyant la tête penchée en avant, ne voyant par le fait que mes pieds. Ce n’est que lorsque je levais enfin la tête que je vis que Nessie étais encore là.

 

-         Oh ! Je ne pensais pas que tu m’attendrais, sinon je me serais dépêché.

-         Grand-père m’a dit que je devais te conduire. Et puis tu es plutôt rapide.

 

Je ne répondis pas, à la place je coiffais rapidement mes cheveux et les attachais avec mon élastique fatigué.

 

-         Bien allons-y alors…

 

Je suivais la jeune fille dans les couloirs. Elle s’arrêta devant une porte. Avant qu’elle n’ai le temps de toquer, la voix de Carlisle nous invita à entrer. Nessie ouvrit la porte et me laissa le passage.

 

-         Toi aussi Nessie, rentre, je vais avoir besoin de tes talents, si tu le veux bien.

 

Carlisle nous invita à nous asseoir. Je regardais autour de moi. Ce bureau étais bien différent de celui de mon frère. Au mur, plusieurs œuvres d’art. Des vitrines emplis d’instruments de médecine ancestraux.

 

L’homme me laissa un moment me délecter de tous ces détails, puis il s’adressa à moi.

 

-         Comme je te l’ai dit tout à l’heure, je te souhaite la bienvenue dans ma maison.

-         Merci, fis-je timidement.

 

D’ordinaire je n’étais pas du genre timide, mais il émanais une telle aura de lui, qu’il m’étais impossible de ne pas l’être. Il continua :

 

-         Alice et Bella ont fait état de soucis durant le vol…

 

Je cherchais un instant. Un soucis ? Ah… ça…

 

-         Oh ce n’est rien…

-         Que tu dis. Ton frère m’avais prévenu que cela risquais d’arriver. Ou du moins que nous devions nous y attendre.

-         Que vous a-t-il dit d’autre ? Demandais-je avide.

-         Et bien, pas grand-chose d’autre. Il s’est contenté de m’énumérer les pouvoirs dont bénéficie ceux de ton espèce.

-         Mon espèce ? Vous n’êtes pas ? Mais je croyais que ?

-         Oh si, je te rassure. Mais j’ai appris récemment, enfin… Il y a une vingtaine d’année, donc récemment à mon point de vue, que nous existions en sous espèces, nous ignorant l’une l’autre.

-         Ah ?

 

Mon frère n’avais jamais fait état de ce fait. Bien qu’avec le recul, il ne m’avais jamais vraiment parlé de ce que nous étions. Tout ce que je savais, je l’avais appris dans les journaux et les livres de mon frères.

 

Il m’observa un moment, puis Nessie, qui restais silencieuse mais qui enregistrais tout.

                  

-         oui, reprit-il. Par exemple : nos yeux changent avec la transformation.

-         Il changent ? demandais-je incrédule. Ceux de mon frère ont toujours le même vert.

-         Je sais… les nôtres sont dorés. Cela est dû au fait que nous soyons "végétariens".

 

Il souris à ma réaction incrédule puis repris :

 

-         Nous ne buvons pas de sang humain. Sinon nos pupilles seraient rouges….

-         Mais les vôtres sont noires… l’interrompis-je.

-         Oui c’est ce qui arrive lorsque nous attendons trop longtemps avant de nous nourrir. Maintenant… la peau.

 

Il se leva et approcha de la fenêtre qui laissais entrer la lumière du soleil. Il releva la manche de son pull, et sa peau se mit à briller tels de milliers de petits diamants.

 

-         Cela veux dire que vous pouvez sortir tout le temps ?

-         Oui et non… du moins pas au milieu des humains. Tu comprend bien pourquoi.

-         Mircea ne brille pas, mais il ne sort jamais en plein soleil. Mais…

 

Soudain, la voix d’Esmée retentit dans la maison, nous ordonnant à Nessie et moi de descendre manger.

 

-         Oh non ! S’écria justement la jeune fille. Grand-père s’il te plait…

-         Non Nessie, tu sais que nous sommes intraitable là-dessus, tu dois manger normalement aussi. Tu ira chasser avec Jacob, Emmett et Rosalie ce soir, si tu le souhaite.

 

Nessie se renfrogna et se leva. Je regardais Carlisle, qui s’étais levé à son tour, avais mis son bras autour de mon épaule à la vue de mon air étonné.

 

-         Double alimentation. Nessie a besoin des deux pour survivre. De sang et de nourriture normale.

 

Je ne répondais rien et me laissais guider. Nous arrivâmes près de la table à manger. Trois couverts étais posés sur la table. Les plats embaumaient la pièce. Jacob était déjà assis devant une assiette, et regardais les plats avec envie, comme si on l’en avais privé depuis longtemps.

 

-         Venez vous asseoir les filles, nous invita Esmée.

-         Et interdiction de donner son assiette à Jacob, prévint Edouard en regardant sa fille.

 

 

Nessie regarda le regarda d’un air suppliant, mais le père resta inflexible. La jeune fille s’assit près de Jacob en ronchonnant. Le jeune homme déposa un baiser sur son crâne pour essayer de la dérider, et il y parvint à moitié.

 

Lorsqu’à mon tour je fut installée, Jacob me servit, puis une minuscule portion à Nessie qui grimaça lorsque l’odeur vint encore plus lui chatouiller les narines, puis enfin, il posa le plat devant lui et l’attaqua.

 

-         Jacob, nous avons une invitée, s’insurgea Esmée.

-         Ne vous inquiétez pas. Je ne suis déjà pas sûre de pouvoir finir mon assiette, il y en a dix fois trop.

-         C’étais le but… Répondis Jacob en riant.

 

Ce dernier me souris de toutes ses dents, puis se concentra sur son plat.

 

-         Cela te dérange-t-il que nous reprenions notre discussion de tout à l’heure pendant que tu manges, me demanda Carlisle.

-         Euh… non pas du tout.

-         Donc, tu me disais tout à l’heure que Mircea ne brille pas…

-         Oh la chance… s’écria Emmett.

-         Néanmoins, lui non plus ne sort pas en plein soleil. A ma connaissance, les seuls à pouvoir le faire sont les jumelles Maharet et Mekare, ainsi que Khayman, mais eux ils sont vraiment très vieux. Oh et il y a aussi Lestat, mais lui a bu le sang de la reine Akasha.

-         Qui sont-ils ? Demanda Carlisle.

-         Ceux du Clan de la Nouvelle-Orléans. Louis de la Pointe du Lac, est un ami de mon frère. Il est venu un jour lui rendre visite, je n’étais pas là mais il lui a laissé des journaux et… je les ai lus…

 

Je rougissais jusqu’à la racine des cheveux… Je l’avais fait à l’insu de mon frère, il avait horreur que je traîne dans son bureau en son absence. Je vis Edouard chuchoter à l’oreille de Bella, si bas que même les autres ne l’entendirent pas.

 

-         Bien, nous approfondirons ces détails un autre jour. Il est temps pour l’instant d’aborder un sujet qui vous concerne toutes les deux.

 

Carlisle s’arrêta et regarda Bella et Edouard qui lui répondirent d’un hochement de tête. Nessie, elle me regarda et encore une fois, fit la grimace. Son grand-père repris la parole :

 

-         A partir de demain matin, vous rentrerez toutes les deux au lycée de Br…

-         C’est vrai ? Mais je croyais que…

 

Je m’étais levée d’un bond et ma chaise étais tombée avec fracas.

 

Je m’excusais et me rassit avant d’expliquer que mon frère avait toujours refuser que je fréquente l’école, et par conséquent j’avais eu des précepteurs.

 

-         Nessie non plus, n’y est jamais allé, à cause de sa croissance accélérée. Mais maintenant qu’elle est stabilisée, nous jugeons qu’il est temps pour elle de sortir dans le monde.

 

C’est ce moment là que Nessie choisit pour me montrer son pouvoir. Elle posa sa main sur mon bras et aussitôt, des souvenirs qui n’étaient pas les miens vinrent m’assaillir. Je sursautais, mais fut aussitôt "recouverte" d’un havre de paix, et mon cœur repris une course normale.

 

Elle me montra le temps qu’elle avait passé à étudier avec ses parents, ou avec le restant de sa famille, puis la dispute avec son père quand il lui avait annoncé qu’elle devrais aller dans une école parmis des mortels. Elle me fit également part de ses innombrables discussions avec ses oncles et tantes et grands parents, essayant de les amadouer pour qu’ils l’aident, mais aucun n’avait céder.

 

Lorsqu’elle me lâcha, je clignais des yeux  et soufflais un grand coup.

 

-         Wow… ça c’est du pouvoir… vous êtes… Vous avez tous ce genre de pouvoir ?

-         Non, me répondit Carlisle en riant. Il n’y a que quelque uns parmis nous. Alice est capable  de voir l’avenir dans certains cas, Jasper peux contrôler les émotions…

-         Ah c’est pour ça que…

-         Oui, en effet. Bella, elle, est une sorte de bouclier. Si elle le souhaite, elle peut bloquer les pouvoirs de qui lui chante. Et Edouard, a la capacité de lire dans les pensées. Mais rassure-toi, il est très au point en ce qui concerne l’intimité.

-         Oh… chez… enfin… pour ceux comme mon frère… Il est possible de lire dans les pensée d’autrui, avec plus ou moins de finesse, mais ce lien est annihilé entre créateur et… créature…

 

Le silence se fit un instant puis Carlisle reprit :

 

-         Oui, je me souviens de ce détail. Ton père m’en avais parlé.

-         Vous avez connu mon père ?

-         Oui, il est venu me voir peu après ta naissance, pour que j’analyse ton sang.

-         Je l’ai lu dans le journal de mon père, mais j’ignorai que ce fut vous, et encre moins qu’il avait fait appel à ….

 

Le téléphone de Carlisle se mit à sonner. Il pris l’appel. Deux minutes plus tard, il avait raccroché et nous annonça  qu’il devais se rendre à l’hôpital.

 

Esmée fit une moue, mais se repris et Carlisle l’embrassa avant de lui promettre de se faire pardonner à son retour.

 

Nessie avait voulu profiter de l’instant pour s’échapper mais sa mère l’avait rappelée à l’ordre. Elle se tourna alors vers sa grand-mère :

 

-         Grand-mère, est ce que je peux quitter la table…

-         Puis-je, la corrigea-t-elle.

-         Puis-je quitter la table s’il te plaît ?

-         Tu as fini ? Tu ne veux pas un dessert ?

 

Nessie pris un air dégoûté. Elles détestais vraiment la nourriture, mais son corps en avait trop besoin pour qu’elle s’en passe.

 

-         Je plaisantais. Allez fille mauvaise tête, va profiter de tes dernières heures de liberté.

 

La jeune femme se leva d’un bond, et me proposa de la suivre, mais Esmée me retint. Elle attrapa alors le bras de Jacob et l’entraîna à sa suite, sous le regard désapprobateur de son père. Cela lâcha alors un grognement de douleur. Bella venais de lui donner un coup de coude dans les côtes. Voyant cela, Emmett partis d’un énorme fou rire.

 

---------------------------- O ----------------------------

 

-         Voici une lettre qui est arrivée pour toi par coursier. Carlisle voulais te la remettre tout à l’heure mais tu dormais.

 

Esmée me tendis la lettre. Je remerciais, et m’isolais dans un coin.

                  

                  Mon Âme,

 

                        Si tu lis ces lignes, c’est que tu es arrivée à bon port.

 

                        Encore une fois, pardonnes-moi de t’avoir menti, c’étais un mal nécessaire.

L’homme chez qui tu te trouves, a été choisi par notre père pour être ton parain. Ne peste pas tout de suite contre moi, je l’ignorais, tout comme toi.

 

Notre père m’avais laissé un coffre que je ne devais ouvrir qu’au cas où Radu s’en prendrais à toi. En sommes un kit d’urgence. Je n’avais jamais éprouvé le besoin de l’ouvrir jusqu’il y a quelques semaines.

 

Ceci dit, je connais Carlisle depuis de nombreuses années et je sais que tu sera très heureuse chez eux.

 

Carlisle a les pleins pouvoirs pour prendre toutes les décisions te concernant. N’en prend pas ombrage, ma chère sœur, car comme je te l’ai dit précédemment il en va de ta sécurité et de la mienne.

 

Tu me manque, et mon cœur saigne d’avoir dû t’éloigner de moi.

 

Sois heureuse.

 

Bien à toi, Mircea.

 

Je serrais la lettre contre mon cœur. Je me sentais calme. Je me tournais vers Jasper qui jouais distraitement avec les cheveux d’Alice. Celle-ci s’étais installée contre lui et étais en grand débat "MODE" avec Rosalie. Edouard et Bella, étaient dans les bras l’un de l’autre devant la baie vitrée et observaient leur fille au dehors. Emmett quand à lui zappais sur l’immense écran plat.

 

Je me tournais vers Esmée.

 

-         Vous le saviez ?

-         Plaît-il ?

-         Que Carlisle étais mon parrain ?

 

Aussitôt, toutes les activités cessèrent, et tous les yeux se braquèrent sur moi. Alice le Lutin sautilla jusqu’à moi, et me dit de sa voix flûtée :

 

-         Bien sûr qu’on le savait, on avait hâte de te rencontrer.

-         Alice… la morigéna Esmée.

-         C’est vrai, repris Emmett. On avais hâte de rencontrer Myna la Tornade.

-         Pardon ?

 

Esmée fronça les sourcils, et Emmett reparti de son rire.

 

-         Ton frère nous écrivais souvent… enfin surtout à Carlisle.

-         Je l’ignorais.

-         Disons qu’il cherchais souvent des conseils quand à tes… bêtises et à ses réactions à lui.

-         Il ne m’en avais jamais parlé.

 

Je repensais à certaines des méfaits que j’avais commis. Mon comportement parfois puéril et les punitions qui en avaient résultées.

Je senti le regard d’Edouard sur moi, il avais lu le défilement de mes pensées. Son visage étais resté impassible mais je ne pu m’empêcher de baisser les yeux et de rougir, avant de dire :

 

-         Alors vous savez tous quel démon je suis.

 

Esmée me pris dans ses bras  et me dit :

 

-         Je ne vois aucun démon ici. Juste une petite fille qui a grandi un peu trop seule et qui s’est forgé un fort caractère en plus de celui légué par ses parents.

 

Je soufflais un merci. Puis je pensais à une chose qui ne me paraissait pas cohérent :

 

-         Dans sa lettre, mon frère me dit que c’est mon père qui a choisi Carlisle, et il me dit aussi qu’il viens de le découvrir. Cependant vous me dîtes qu’il vous écrit depuis longtemps.

-         Et bien… tout ceci est vrai, me sourit Esmée. Carlisle a connu ton père il y a très longtemps. Ton frère était un tout jeune vampire, si je puis dire cela. Les années ont passées, Carlisle et ton père son toujours restés en contact. Puis tu es née. Et tes parents ont disparus. Ton frère a pris le relais de ton père. Je crois que ça lui faisait du bien de se confier. Tu sais ce n’étais pas facile pour lui d’élever un enfant, tout vampire qu’il soit, et justement parce qu’il est un vampire.

-         Oui, on me l’a déjà dit… N’empêche que cela me fait franchement bizarre de me dire que vous avez probablement connus mon frère plus que moi.

 

Je m’interrompais. Ces révélations m’avais troublées. J’avais  besoin d’être un peu seule.

                  

-         Puis-je me retirer, demandais-je.

-         Bien sûr ma chérie.

 

Profitant de mon départ, Nessie voulais à nouveau s’esquiver, mais Edouard la retint car disait-il, ils devaient avoir une discussion.

Laisser un commentaire ?