Myna DRACULA

Chapitre 10

Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 05:33

Ce matin, Nikola vint me réveiller. Il était assis sur mon lit. Il me caressait les cheveux.

 

-         Réveilles-toi Myna, il est l’heure. Ton train part dans deux heures.

-         Ainsi, tu es au courant ?

-         Oui… mais ne t’en fait pas, nous nous reverrons…

 

Des larmes se sont mises à couler. Il me prend dans ses bras. Nous restons enlacés un moment. Puis il fini par se retirer après avoir embrassé le sommet de mon crâne.

 

Je me levais et m’habillais. Un jean et un pull, accompagnés d’une paire de tennis, rien de plus confortable pour voyager.

 

Tandis que je descendais à la cuisine, je croisais deux des fils d’Ector, les aînés. Je ne les connaissais pas beaucoup. Ils retirèrent leurs chapeaux et me demandèrent si mes malles étaient prêtes et s’ils pouvaient les emporter. Je leur répondit par l’affirmative et les remerciaient. Ils s’inclinèrent, remettent leur chapeaux et continuent leur chemin.

 

Dans la cuisine, toute la famille Pietru m’attendais. Sandor et Julie me prirent dans leur bras. Il me souhaitèrent bonne chance avant de se retirer et de nous laisser seuls Nik et moi. Ce dernier me pris dans ses bras et m’embrassa longuement, puis je posais ma tête contre son torse. Il caressa mes cheveux. Je ne pouvais empêcher les larmes de couler sur mes joues. Au bout d’un long moment il m’écarta et essuya mes larmes  en me regardant dans les yeux.

 

-         Ne perd pas espoir, tu ne sais pas de quoi l’avenir sera fait.

 

J’avais envi de le retenir, de lui demander de m’accompagner mais je ne pouvais pas, là où j’allais on n’acceptais pas les hommes. Je le laissais donc partir, mais cela me brisais le cœur.

 

Je m’asseyais à la table. Piétrava m’avais préparé mon petit déjeuner mais je n’avais pas faim. Durant une heure, j’attendis mon frère. Il avait dit qu’il serais là ce matin. Enfin la porte s’ouvrit sur… l’un des fils d’Ector, qui m’annonça que nous devions y aller.

                  

-         Je n’ai pas vu mon frère… 

-         Pardon Princesse, mais il ne viendra pas…

-         Comment ? J’étais estomaquée.

-         Non, il nous a remis les billets de train. Nous allons t’accompagner jusqu’à ta destination.

 

Je ne protestais pas malgré mon envi de voir mon frère. Je demandais si je pouvais laisser un mot.

 

-         Je suis désolé Princesse, mais nous n’avons pas le temps. Nous ne devons pas rater le train.

-         Où allons-nous ?

-         Pour l’instant à la gare, pour le reste nous le saurons en chemin.

 

 

Nous utilisâmes ma voiture, que je ne conduisais pas pour une fois. De toutes les façons je ne m’en sentais pas le courage. Je ne cessais de regarder par le pare brise arrière pendant tout le trajet qui nous menais à la gare.

 

Le seul train en partance à l’heure où nous nous présentâmes, étais un train pour Bucarest. Le train étais déjà en gare. Les hommes me font monter à l’avant du train dans un compartiment première classe. Lorsque je fut installée, l’un des deux frères me rendis mon sac à dos et une lettre.

 

Le train démarra enfin. Quand je suis sûre d’être à l’abri des regards indiscrets, mes deux gardes du corps stationnés devant la porte du compartiment, je décachetais la lettre. Je brisais le sceau de ma famille. Comme je me doutais, c’étais une lettre de mon frère. A l’intérieur, je redécouvrais, comme à chaque fois son écriture fine et incurvée.

 

                                Mon Âme,

 

Pardon de devoir t’éloigner de moi, mais c’est un mal nécessaire, si je ne veux pas que Radu te trouve et ne cherche pas à m’atteindre à travers toi.

 

Ceci dit, pardonne-moi encore une chose, celle de t’avoir menti sur le lieu de ta destination. Notre oncle ayant des espions de partout, j’ai préféré t’indiquer un leurre, bien que je sache par avance ce que tu en penserais. C’est pourquoi, je t’envois auprès de gens qui sauront te défendre envers et contre tout.

 

Ce train va te mener à Bucarest, là une voiture vous attendra. Vous vous rendrez à l’aéroport , où tu prendra un avions pour Paris. Dans l’avion, deux jeunes femmes de notre espèce t’accosterons. Inutile que je te les décrive, je suis sûr que tu saura les reconnaître.

 

Voilà tout ce que je peux te dire pour l’instant, si ce n’est de bien obéir à tes gardes, il en va de ta sécurité et par extension de la mienne.

 

Une autre lettre t’attend au bout de ton voyage. Dès que je le pourrais, je prendrais contact avec toi.

 

Bien à toi, à jamais.

 

Mircea

 

A la lecture de cette lettre, je m’enfonce dans la banquette. Deux jeunes femmes de mon espèce ? Cela voulait-il dire qu’il s’agissait de vampires ? Mon frère n’avais jamais voulu que j’en fréquente. Lorsque son ami Louis étais venu lui rendre visite, j’étais parti camper avec mes amis. De toutes les façons je verrais bien, ce n’est pas comme si j’avais le choix.

 

Je plaçais mon casque sur mes oreilles et attrapais un livre. Je l’avais choisi au hasard dans la bibliothèque et il m’ennuyais. A la place, je tentais d’essayer d’imaginer à nouveau ma nouvelle vie.

 

Le seul petit moment de distraction que m’offrit ce voyage, fut lorsque l’employé des chemins de fer, s’apprêtais à entrer dans le compartiment pour me proposer ses sandwichs ou ses boissons et que l’un de mes gardes du corps l’empêcha de passer. L’autre effrayé par sa mine patibulaire continua son chemin sans demander son reste.

A la place, mon garde entra dans le compartiment, retira son chapeau et s’inclina devant moi. Je le fit se relever tout de suite, je n’aimais pas ces marques de déférence.

 

-         Pardonne-moi Princesse, mais ma mère t’a préparé son ragoût des grands jours. Je te l’ai réchauffé. Et puis… elle serait très en colère contre moi si elle apprenais que je t’ai laissé acheter ces répugnantes choses.

 

Parler de nourriture, me donnais faim, et je me rendis compte que je n’avais encore rien mangé de la journée. J’acceptais donc le plat avec plaisir. C’étais un ragoût de mouton, accompagné de petites carottes et de pommes de terre.

 

-         Tu remerciera bien Piétrava, pour son attention, enfin… dès que tu le pourras…

 

Je mangeais encore une bouchée et lui dit la bouche encore quasiment pleine :

 

-         Hum, c’est vraiment délicieux !

-         Merci, Princesse c’est…

 

Je lui coupais la parole.

 

-         Dès à présent, vous ne devez plus m’appeler ainsi. Je suis…

 

Je m’interrompis le temps de regarder les papiers que l’on m’avais remis avant le départ du train.             

-         Je suis Myna… Thorn… Et ce jusqu’à nouvel ordre.

-         Bien Prin… euh Mademoiselle Thorn…

-         Au fait, sais-tu quelle est notre destination ?

-         Pour nous, nous savons ordre de te mettre dans l’avion qui t’attend à l’aéroport et de rentrer immédiatement.

-         Oh… Fut la seule chose qui sorti de ma bouche.

 

L’homme s’inclina légèrement avant de remettre son chapeau et de sortir rejoindre son ami. Je voulais leur demander de venir s’asseoir avec moi, mais leur mine sombre m’en dissuadais, me faisais comprendre qu’ils le prendraient mal.

 

Le restant du voyage se passais sans encombre. Arrivés à Bucarest, il m’entraînèrent à bord d’une voiture qui nous conduisit jusqu’à l’aéroport en dehors de la ville. Je n’eu même pas le loisir de visiter l’aéroport, la voiture se dirigea droit vers le hangars. Devant, se trouvais un jet. Mon frère avait dû se faire plaisir en préparant ce voyage.

 

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L’hôtesse qui m’accueilli me souhaita la bienvenu, et m’indiqua mon siège. Je pénétrais à sa suite dans la cabine. Elle me guida vers un siège double, un simple lui faisant face.

 

Je me rendis compte que je n’avais pas remercié, ni dit au revoir à mes deux gardes. Je cherchais leur voiture à travers les hublots mais elle avait déjà disparu. Quel dommage…

Je m’installais enfin sur le siège unique, et continuais à regarder à travers le hublot. Perdu dans mes pensées, je ne remarquais pas les deux jeunes femmes qui s’installèrent en face de moi. Ce ne fut le cas que lorsque l’une d’elle s’écria d’une voix chantante :

 

-         Mais regardez-moi ça… Nous avons hérité d’une nouvelle Bella…

-         Alice… Laisse notre cousine tranquille…

 

Je levais les yeux. Cousine ? elle avait dit cousine ?

 

Je me retrouvais en face des deux êtres les plus beaux que je n’avais jamais vu, en dehors de mon frère. Les deux semblaient petites. L’une, celle avec la voix chantonnante portais des cheveux très court, noir, coiffés en petits pics légers, tandis que l’autre avait les cheveux long jusqu’en dessous des omoplates et ils étaient légèrement ondulés. Ils étaient marrons et des reflets cuivrés apparaissaient en fonction de la lumière.

 

Leur peau était faite d’albâtre, tout comme celle de mon frère. Par contre je restais un moment à fixer leur yeux, ils étaient dorés. Avant de me rappeler qu’il était impolis de fixer les gens.

 

J’avais troqué mes deux fiers tziganes contre deux déesses vêtu à la dernière mode.

 

-         Alors c’est vrai ?

-         Quoi ?

-         Tu en est vraiment une ? me demandais la dénommée Alice.

-         Alice, voyons… Carlisle t’avais dit… la morigéna l’autre.

 

Alice n’en eu cure et tenta de continuer son interrogatoire mais l’hôtesse nous invita à boucler nos ceintures le temps du décollage.

 

Tandis que l’avions montais dans les airs, Alice me tendis un mouchoir et sortit son téléphone. Il se mit à sonner. Alice pris la communication. Elle parlais si vite que je ne comprenais que quelques bribes. Que n’enviais-je pas les oreilles de mon frère.

 

-         Je m’appelle Isabella Cullen, et l’autre c’est ma sœur… enfin, ma belle sœur Alice. Je suppose que tu l’avais compris. Tu vas vivre avec nous durant quelques temps.

 

J’ouvrais la bouche pour poser une question mais elle m’interrompis en disant que ce n’étais pas la peine, car elles n’étais pas habilitées à me répondre. Alice lui tendis alors le téléphone :

 

-         Edward et Nessie veulent te parler.

 

Bella le pris et se leva pour se diriger vers le fond de l’appareil, tandis qu’Alice me dit que sa nièce Nessie, enfin Renesmée étais heureuse d’avoir quelqu’un de son âge, son véritable âge.

 

Elle s’interrompis un moment avant de reprendre :

 

-         Au fait, ton cheval est arrivé. Carlisle et les garçons lui ont construit une écurie et Rosalie et Esmée on redécoré l’ancienne chambre d’Edouard, Elles espèrent qu’elle te plaira.

 

Je ne comprenais pas tout ce qu’elle me disait et qui étaient ces gens, si ce n’est que les noms de Carlisle et Edouard avaient déjà été mentionnés.

 

Bella avait raccroché et nous rejoignit. Elle déposa une couverture sur me genoux et s’essaya avant de dire :

 

-         Le mieux, c’est qu’elle vois sur place Alice. Carlisle lui donnera toutes les informations nécessaires une fois arrivé. Laissons-là dormir.

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