Nos différences enlacées
PDV : Natsuki
La ruelle que je traverse systématiquement pour rentrer chez moi me semble toujours aussi lugubre, il y a peut de lumière, des déchets partout, une odeur de moisi hante les murs et je ne me sent jamais en sécurité quand je passe dans ce soin sombre . Elle est comme ça depuis que maman nous a laissé papa et moi pour rejoindre son jeune milliardaire. Mais cette ruelle que j’aperçois dans mes cauchemars, n’est que le reflet, de l’angoisse constante qui règne chez moi .
Je dis avoir peur de cette allée, mais la réalité est que chaque pas effectué dans cette maison de l’horreur me fais trembler, mon corps réagit par lui même quand j’entre dans ce terrain que j’appelle « maison » .
Et en tant que lâche, je cherche un moyen de fuir tout ça . Et ma clef de sortie, je la trouve dans les manga, dans ces histoires qui permettent à mon esprit de s’évader un peu, de fuir tous les problèmes, de nier la vérité. Ainsi, je ne peux m’empêcher d’être toujours en quête de compliment, encore une fois pour fuir cette réalité qui n’est qu’enfer .
Mais même si cette prison est ma plus grande peur, il est hors de question que quelqu’un connaisse cette cellule . Il est hors de question qu’on me prenne en pitié !
Alors j’inspira profondément pour me donner du courage , et poussa la porte d’entrer de chez moi .
La porte s’ouvrit dans un grincement et l’intérieur était complètement sombre, mes yeux ne s’étant pas encore habitué à la luminosité basse, ne me permettaient pas de voire l’autre bout du couloir d’entrer.
Mais ce qui m’inquiétait le plus, c’était la paire de chaussure balançaient en plein milieu de l’entrée, alors qu’un meuble à chaussures était là exprès.
Ses chaussures usés en tailles homme ne signifiait qu’une chose il était là .
Mon père était rentré plus tôt .
Je ne sais pas encore si c’est une bonne nouvelle, en faite, ça change en fonction de si, oui ou non, il c’est bourré la gueule .
Mon père peut être parfois ce qu’on appelle un « père » être présent avec moi, me demander tranquillement comment c’est passé ma journée, mais le mieux c’est quand il fait la cuisine lui, les autres vous diront que sa cuisine est tout à fait banal, la plus part du temps il cuisine un plat de pâte où il rajoute du fromage dessus, un plat normal quoi . Mais pour moi ce plat « banal » est le meilleur du monde, bien mieux que toutes les pâtisseries que je fais, car il a le goût de « l’amour », c’est peut-être un peu gnangnan digne d’un roman à l’eau de rose, mais c’est réellement ce que je ressens .
Je ressens le sentiment d’être aimé .
Hélas, ce sentiment n’est qu’éphémère.
Car quand mon père s’abandonne, lui et son malheur dans l’alcool, quand il fuit la réalité, il devient une toute autre personne.
Une personne qui me faisait plus que peur .
- Natsuki !
Cria la voix engourdie par l’alcool de mon père .
- Oui..? Répondis-je d’une voix que j’espérais pas trop tremblante
- Putain ! C’est de ta faute !
Dit mon père, alors que je l’entendais de plus en plus, signe qu’il se rapprochait
- De-de quoi parles tu..?
- Ne fais pas l’innocente, tu sais très bien de quoi je parle petite pute !
- Non...justement
- C’est toi qui m’a prit mes bouteilles salope !
- No-non...je n’y suis pour rien...tu-tu as finis la dernière hier soir...
- Et en plus tu me traite de menteur ?! T’es vraiment comme ta mère une grosse pute !
En disant cela il ouvrit la porte du couloir pour se trouver en face de moi
- Rend moi mes bouteilles.
- Mais je ne les ai pas !
Et d’un coup brusque il m’envoya une violente gifle. Je n’osais relever ma tête vers lui, de peur de croiser son regard et que les larmes que je retiens dans mes yeux s’écroulent...
- Où sont ses putains de bouteilles ?!
- Je vais en chercher...
Mon père grogna quelque chose d’incompréhensible en guise de réponse avant de se retourner et s’écrouler sur le canapé .
Je me dirigea vers le port-mentaux pour aller chercher sa carte d’identité dans la poche de sa veste...Malgré le fait que je sois encore mineur, le petit supermarché près de la maison accepte de me vendre de l’alcool si j’en montre la carte d’identité de mon père. J’en profita pour prendre un billet de 20 froissé au fond de la poche .
- Je reviens dans 30 minutes maximum...
Aucune réponse, à croire qu’il se fou réellement de ce qu’il pourrait m’arriver
Le chemin de la maison jusqu’au magasin fut relativement rapide, la nuit commençait à tomber et il n’y avait plus beaucoup de monde sur la route, tout comme dans la boutique qui à première vue avait l’air d’être désert .
Je prit comme prévue un paquet de bière, mais je ne sais pourquoi au lieu d’aller tout de suite à la caisse, je me dirigea vers le rayon ustensiles de cuisine curieuse des dernières nouveautés.
Je passa devant le premier rayon avant de m’en diriger vers le deuxième.
C’était dans ce rayon qu’il y avait la dernière nouveauté d’après les panneaux publicitaires, de nouveaux couteaux de chef je crois, en tout cas cela m’intéressait, mais quand j’entra dans le rayon je m’arrêtai nette .
Devant les nouveautés se tenait une personne qui semblait comme hypnotisée par ces couteaux. En tant normal face à une personne aussi étrange, j’aurais fait demi-tours, sauf que là, je la connais cette personne, et en connaissant les particularités de cette personne je ne sais pas si je dois paniquer ou me dire que c’est normal avec elle .
- Yuri . Dis-je en me plaçant derrière elle
- Hein ?! Sursauta-t’elle, ce qui l’a fit sortir de cet sorte d’état sub conscient avant de se retourner vers moi et s’exclamer, Natsuki c’est toi ?!
- Non, non c’est le pape...Bha oui c’est Natsuki débile !
- Euh...Je suis désolé mais que fais tu là ?
- C’est plutôt à moi de te demander, t’es au courant que t’étais grave flippante a fixer ces couteaux comme ça...
- Oh ! Je euh...Mais et toi que fais tu avec un paquet de bière à la main ?
Par reflex je le cacha derrière moi avant de dire en cherchant une excuse
- Non mais euh...c’est du champomie...
- Natsuki ! Ne me dis pas que tu bois ?! Mais-mais tu n’as que 15 ans !
- Oh détend-toi la daronne, c’est pas pour moi, c’est pour mon père.
- Ton père est avec toi ?
- Non il est à la maison...
Pourquoi elle me pose toutes ces questions encore elle ?
- Il t’envoie acheter des bières seule à cette heure là ?!
- Quoi ?! Non je...euh...c’est juste que...euh...j’avais envie de sortir...
- À cette heure là ? Après une journée de cours ?
- Oui et alors ? C’est un interrogatoire ou quoi ?! Dis-je sur la défensive
- Je...euh...non c’est juste que je veux être sûr que tu vas bien...Me répondit Yuri en posant une main sur mon épaule
Dire que recevoir un peu de réconfort après tout ça me dérange serait mentir, de toute façon même si je le voulais je ne pourrais pas, mes joues qui me chauffait prouvait le contraire...Le fait que quelqu’un s’inquiète enfin pour moi me fait chaud au cœur, mais que se passerait-il si quelqu’un s’en rendait compte ? Si on découvrait que j’ai moult et moult et faiblesses, on risquerait de s’en servir contre moi...alors il vaut mieux que je garde ma carapace, ma couverture de gamine gâtée et insupportable...
- Arrête de croire que tu sais tout Yuri c’est chiant, pourquoi est-ce que je n’irais pas bien ? Hein ?
- C’est que...tu affiche un air maussade...répondit timidement la fille aux cheveux violets
- Pas du tout, c’est pas un air maussade, c’est ma tête naturel !
- Non...d’habitude tu te montres avec une expression confiante...
- Je te dis que je suis comme d’habitude alors arrête d’insister !
Yuri souffla résigner
- D’accord...
- Et toi, tu ne m’as toujours pas dis ce que tu faisais à fixer bizarrement ce paquet de couteau
- Euh...Je...je l’observais c’est tout, rien d’étrange...
- Et pourquoi les observais tu ?
- Euh...
Je voyais bien que Yuri hésitait à me répondre, je la pressa alors
- Répond moi ! Je te rappelle que tu m’as aussi fait un interrogatoire et je ne me suis pourtant pas plainte...
- Bha un peu quand même...
- Ce n’est pas le sujet ! Alors vas-y répond !
- Eh bien, c’est que...je les trouve beaux...
- Hein ? Comment ça ?!
- Ne trouve tu pas qu’il sont magnifiques ? Regarde comment la lame a l’air coupante, et ce manche il est orné de nombreux détails, c’est vraiment incroyable ne trouves tu pas ? Dit Yuri légèrement équité
Curieuse je m’approchas plus de la boîte qui contenait les couteaux, et c’est vrai qu’ils étaient pas mal, ils avaient de jolies couleurs
- C’est vrai qu’il sont plutôt jolis, en tout cas j’aime bien les couleurs...
- C’est vrai ?! Je suis si heureuse que tu les trouves beau Natsuki, c’est vrai que ce vert émeraude est vraiment magnifique ils ressemble un peu au couteau bleus outremer que j’ai à la maison !
- Tu as d’autre couteaux comme ça chez toi ?
Comme si elle venait de se rendre compte seulement maintenant de ce qu’elle avait dit, Yuri se mit à rougir et tourna la tête tout en tripotant une mèche comme à son habitude avant de marmonner
- J’en est quelque uns...en faite, je les collectionne...
- Ah bon ?
- Oui...
- Ma fois c’est étrange, mais si tu aimes ça je n’ai rien à redire...
C’est vrai, je pense que chacun a droit d’aimer ce qu’il veux, bien que se soit une passion un peu particulière si ça lui plaît tant mieux...Soudain, un souvenir me revient à l’esprit, celui d’une Yuri aux bras ensanglantés dans les toilettes et un jolis canifs dont la lame était couverte du sang de la fille aux yeux mauves .
- Je suis soulagée que tu réagisse comme ça, souffla Yuri
- Non, ça ne me dérange pas mais laisse moi te demander, comment tu t’en sers de tous ces couteaux ?
Je vis le visage de Yuri devenir livide en entendant ma question
- Oh...rien...la plus part du temps je les laisse exposer...
- Tu ne l’es utilises donc jamais ?
- Si ! Pour euh...le-les activité artistique
- Seulement pour ça ?
- Oui...
Elle ne me dis pas la vérité, ça se voit comme le nez au milieu de la figure, mais après tout, ce n’est plus pas comme si on était particulièrement proche alors je ne vois pas pourquoi elle me le dirait.
- Dans ce cas, je vais y aller, à demain au club Yuri
- Hein ? Euh...oui à demain...
Une fois passer à la caisse, où le caissier, comme d’habitude, m’avait vendu l’alcool sans broncher, je sortis du magasin, il faisait déjà nuit .
Je commença à marcher dans la direction de ma maison, mais je m’arrêta nette, j’entendais des bruits de pas qui me suivait...
Je me retourna mais personne dans mon visuel, les rues étaient de plus en plus sombres, je n’y voyais pas grand chose, seul la lumière d’un vieux réverbère me permettait de voir où je mettais les pieds . Il commençait à être tard, cela avait pour effet de me rendre un peu parano...Je devait paniquer pour rien
Mais quand je repris mon chemin les bruits de pas ne s’arrêtèrent pas pour autant, au contraire il devenait plus insistant comme si l’origine de ces bruits de pas s’approchait.
Je m’arrêta un instant et le plus rapidement possible je tourna la tête.
Un homme se tenait derrière moi, il ne marchait pas droit et avait un regard que je ne connaissais que trop bien, le même regard que mon père quand il boit trop et que ses pensées deviennent folle si ce n’est dangereux un regard de psychopathe. Sans doute par instinct de survie, je lâcha les lourds paquet de bière avants de me mettre à courir aux hasards dans les ruelles .
- Merde...Cracha l’homme
Et je l’entendis accélère grandement le pas, quand à moi je courrais le plus vite que je le pouvais au hasard dans ces ruelles sombres. L’homme courait bien plus vite que moi et écrasé de plus en plus la distance entre nous deux. De plus, je n’allais vraiment pas vite, je ne voyais pas grand chose, j’étais fatigué, la petites tailles de mes jambes ne m’aidaient pas du tout, et surtout putain, j’avais faim. Mon corps n’avait que très peu d’énergie et j’avais beau pousser de toute mes forces dans mes dernières ressources d’énergies, je savais très biens que je ralentissais de plus en plus.
Maintenant que j’y pense, je n’aurais peut-être pas due courir au hasard, j’aurais mieux fait de rentrer directement chez moi, peut-être que l’ambiance sinistre de ma maison aurait fait cuire ce détraqué, ouais j’aurais carrément due, parce que là, actuellement je me trouve dans une impasse...
Je tourna la tête et vis l’homme en question il était debout, dans la pénombre je l’entendais marmonner des choses comme une histoire de dettes ou je ne sais quoi, en claire ce mec était complètement défoncée et moi j’étais sur le point de fondre en larme...
Je ne sais pas ce que ce fou voulait mais une chose est sur, il n’allait pas me demander son chemin...
L’homme marchait lentement tout en tanguant un peu, mais il s’approchait de moi. Je sentais mes jambes tremblaient, avant de m’écrouler complètement le long du murs tétanisée par la peur.
- A-Allez vous-en ! balbutie-je
L’homme ne me répondit pas trop occupé à marcher le plus droit possible et à marmonner dans sa barbe mal rasé, des mots incompréhensibles
Ne sachant quoi faire je ferma les yeux, cela peut paraître stupide, mais pour moi, ne pas voire ce qu’il se passe m’apaise, je suis téléporte dans mon univers d’animés, un univers où je suis l’héroïne, où tout le monde m’adore, où je suis forte et courageuse, et où je combat les forces du mal, un univers où la justice triomphe toujours, en claire un univers bien différent du mien...Je me téléporte dans cette univers à chaque fois que je ne me sens pas bien, cela m’aide à oublier un peu la réalité, surtout quand papa me frappe, si je ferme les yeux, ses coups devienne des attaques lancés par le roi du mal, et là, je peux riposter et gagner ! Mais bon, au fond...mon père est bien le roi du mal de ce monde sauf que moi je ne suis pas une super-héroïne...loin de la, je ne suis qu’une trouillarde qui crache sur les gens pour pallier à mes propres faiblesses.
Alors si je ferme les yeux maintenant, et même si je ne les rouvrent jamais, avait un peu de chance, je me réincarnerai dans ce monde là...un monde fantastique...de toute façon je n’ai plus la force de me battre...Je n’ai plus la force de rien...
L’homme était tout proche, je l’entendis lever le bras pour frapper, mais le corps ne me toucha pas...C’est étrange, je ne crois pas que je suis morte, peut-être qu’un de mes pouvoir vient de se révéler ? Une sorte de bouclier indestructible ?! Ce serait vraiment super, alors finalement...j’ai peut-être envi un peu de force... Alors je rouvris les yeux avant de les garder écarquillés
Aucun bouclier indestructible ne c’était manifesté, non, à la place un héros venu pour me protéger ? Je n’en sais trop rien, surtout que les héros ne sont pas sensé rassurer les gens ? Car ce héro la, inspire bien plus la peur et la folie que la confiance...Mais le plus étrange c’est que ce soit cette personne qui apparaisse comme mon héro...
En effet Yuri se tenait juste derrière l’homme et lui tenait le bras, je ne sais pas ce qu’elle faisait là, ni quand elle était arrivée mais ce que je pouvais directement remarquer, c’était son expression, une expression que je n’avais jamais vue sur le visage de Yuri. Elle affichait un regard à la fois sévère, à la fois contrarié et surtout complètement fou, je ne crois pas avoir déjà vue un regard pareil, pas même sur le visage de mon père...
- Salope, mêle toi de ce qu’il te regarde ! cracha le cinglé, avant de se dégager de la prise de Yuri d’un geste brusque...
Je remarqua alors un détail que je n’avais pas remarquer sur Yuri, elle tenait quelque chose dans sa main droite...L’homme le vit aussi et déglutit, le couteau que l’on avait remarqué plus tôt dans la supérette se tenait maintenant dans la main de Yuri, et bizarrement il ne dégageait plus du tout la même atmosphère mignonne d’un moment de cuisine en perspective que tout à l’heure.
- Lâche ça ! Ordonna l’homme
- Je n’en est en aucun cas envie, et puis j’avais justement besoin de savoir si il coupait suffisamment bien avant de le tester moi même.
- Putain mais casse-toi ! Va faire chier des gens ailleurs ! Dit l’homme bien qu’il commençait sérieusement à paniquer
Et sans aucune hésitation, d’un geste habile Yuri entrouvra le bras de l’homme.
Une entaille pas mortel mais néanmoins forte du moins assez pour faire crier l’homme, du sang gicla sur le visage de Yuri .
- Beurk ! Du sang de chien, s’exclama avec dégoût la fille aux cheveux violets
- Rhaa ! Sale pute ! Cria l’homme
- Il faut que je te découpe le bras en entier pour que tu te la ferme et que tu te casse, ou tu peut te barrer dès maintenant ?
- Putain...Cracha l’homme avant de partir en courant
Une fois sur que l’homme était bien parti Yuri se retourna vers moi avec une expression différente en tout point de celle qu’elle avait il y a moins d’une minute . Elle semblait extrêmement inquiète, en tout cas plus que d’habitude. Je ne sais pourquoi, mais cette fois cette inquiétude qui en temps normal me les brises royalement, me fit fondre en larmes de soulagement, cela faisait longtemps que je n’avais pas pleuré devant quelqu’un, la plus part du temps je me contient, mais là s’en était trop, et pour la première fois depuis un sacré bout de temps je pleure devant quelqu’un, et il faut que ce quelqu’un soit Yuri, super...
- Natsuki ! S’écria Yuri en courant vers moi, oh mon dieu Natsuki, est-ce que tout va bien ? Oh je suis désolé, tout est de ma faute si j’étais pas arrivée plus tôt ...tu n’auras pas à subir tout ça . J’aurais du te raccompagner en plus de ça j’ai bien vue que tu n’allais pas bien ! Oh je suis si désolé Natsuki, c’est de ma faute , pardon, pardon !
Je réussi à lui répondre entre deux sanglots
- Je t’ai, snif, déjà dit de, hic..., ne pas t’excuser pour rien, snif...
- Mais c’est la faute je...Soudain Yuri s’arrêta en voyant mon visage en pleur tremblant, elle compris tout de suite que ce n’était pas d’excuse dont j’avais besoin mais de réconfort
Yuri m’enlaça alors sans que je puisse rouspéter, ma tête arriva sur son épaule, son odeur parvenait à mes narines, elle sentait, contre tout attente, le sucre enfin, un mélange de sucre et de brise matinal, vous savez l’odeur du matin qui nous permet de vraiment bien nous réveiller et de commencer la journée ? Elle me serrait contre elle assez pour que je ressente sa chaleur corporelle, mais pas trop non plus pour ne pas me faire mal. J’entendais son cœur battre fort dans sa poitrine, à moins que ce soit le mien ? Je n’en sais rien...
En temps normal je me serrai dégageais de sa prise, mais là, je n’avais pas la force ou tout simplement pas envie de remettre mon masque de petite fille casse couille, alors je me laissa faire et serra à mon tours Yuri...
Finalement...Yuri était belle est bien mon héro ce soir là...