Karim et Anna: un amour explosif

Chapitre 15 : Un moment de plaisir

2057 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 25/10/2020 19:41

Karim fut choqué que Léonard Vallorta n’essaie pas de protéger son fils, mais il ne laissa rien paraître.


Karim : « merci beaucoup monsieur Vallorta. »


Léonard : « juste ne dites ni à mon fils ni à ma femme que je vous ai tout raconté. »


Karim : « ne vous inquiétez pas. Je suis de toute façon tenu au secret professionnel.»


Il partit et Karim retrouva , après avoir repris ses esprits, Flore dans le hall.


Flore, stressée : « alors ? »


Karim : « je suis désolé mais on va avoir besoin de toi. Léonard Vallorta nous a bien dit que son fils n’avait pas de problèmes de santé comme il le prétendait. Je pense que tu es la seule à pouvoir lui faire avouer ce crime. »


Flore : « ok, mais on se dépêche, qu’on en finisse. »


Karim : « pas de soucis, si tout se passe bien, d’ici une heure tu es sortie. »


Ils se dirigèrent vers la salle d’interrogatoire. Karim laissa entrer Flore puis il partit derrière l’écran teinté pour ne pas les déranger et essayer de guetter des signes de faiblesse de la part du suspect. Il était avec Aurore et tous deux étaient très concentrés, ils ne parlaient pas et regardaient avec attention chaque élément de cette conversation qui pouvaient leur paraître important.


Flore : « bonjour Eddy. »


Eddy, méfiant : « qu’est-ce que tu fais là. Je suis sûre que c’est toi qui m’as dénoncée. »


Flore, essayant de paraître douce et jouant la comédie : « pourquoi j’aurais fait ça, tu sais très bien que je te porte dans mon cœur depuis toujours. »


Eddy : « assieds-toi, tu seras mieux. »


Elle s’assieds avec hésitation, ayant peur de ce qu’il pouvait faire à chaque instant.


Eddy : « je t’aime depuis la première fois où je t’ai vue mais tu as préféré mon frère à moi. Tu m’as fait beaucoup de mal à ce moment-là. Je me demandais comme tu pouvais le préférer. Je suis plus beau et plus sympa. Je t’aimais plus que lui. Quand il est mort, j’ai vu comme une opportunité qui s’offrait à moi pour te récupérer. »


Flore, dans sa tête : « il est complètement malade. »


Eddy, s’énervant : « mais tu n’as encore pas voulu de moi. »


Flore, se forçant : « maintenant c’est fini, je t’aime, je m’en suis rendue compte lorsque je t’ai vu passer la porte d’Infos Sète, je me cachais mon amour pour toi depuis si longtemps. Ça m’a fait un choc mais maintenant je veux qu’on parte sur de nouvelles bases, toi et moi. »


Eddy, ne captant les mensonges de Flore : « je t’aime, Flore. »


Flore, essayant de ne pas le brusquer pour l’alerter : « mais tu sais, une relation amoureuse, commence tout d’abord par la confiance alors si tu as fait quelque chose de mal, il faut que tu me le dises. »


Eddy, comprenant : «c’est les flics qui t’ont demandé de venir, c’est ça ? »


Flore : « je te promets que non, je voulais t’avouer la vérité sur mes sentiments. »


Eddy : « tu me le jure ? »


Flore : « je te le jure. Je t’aime et j’ai besoin de pouvoir te faire totalement confiance.»


Eddy : « on est écoutés ? »


Flore, mentant encore une fois : « je leur ai demandé qu’on ne le soit pas. »


Eddy : « tu veux la vérité et après on sera ensemble à jamais ? »


Flore : « oui, je te le promets. Et je n’aime pas les mensonges. »


Eddy : « si je te dis que c’est moi qui ai tué ce mec, tu ne m’en voudras pas ? »


Flore : « je te promets que ça ne changera rien à mes sentiments. Par contre si tu me mens, je risque de ne plus vouloir de toi car la base d’un couple se fixe sur la confiance et l’honnêteté.»


Eddy : « j’avoue, c’est moi qui l’ai tué. »


Flore, essayant de récolter le plus d’informations possible pour aider la police : « mais pourquoi as-tu fais ça ? »


Eddy : « lui et ma mère trompaient mon père. Je ne l’ai pas supporté. Ma mère ne pouvait pas nous faire ça alors je me suis vengé en le tuant. »


Flore : « mais comment as-tu fais pour le tuer ? »


Eddy : « j’ai fait exploser son bateau puis je l’ai déplacé en vitesse comme j’ai pu pour faire croire à un accident. Tu me fais confiance, maintenant.»


Flore n’eut pas le temps de répondre que Karim entra dans la pièce puis lui fit signe que c’était fini pour elle, qu’elle pouvait sortir. Il demanda au policier qui était dans la pièce d’emmener le meurtrier en cellule, le temps de le déférer au parquet.


Eddy comprit à ce moment-là que Flore lui avait bien joué un tour pour qu’il avoue son crime.


Eddy : « Flore, je te déteste, t’es qu’une conasse et une pute, c’est dégueulasse, tu me dégoûte. »


Flore sortit, traumatisée. Karim vit qu’elle avait les larmes aux yeux, il l’amena dans son bureau, au calme et à l’abris des regards puis lui donna un verre d’eau.


Karim : « tu as été géniale, Flore, grâce à toi, on a un malade en moins dans la nature. »


Flore : « c’était dur, le revoir après tout ce que sa famille m’as fait subir et surtout lui dire ses bêtises. C’était affreux. »


Karim : « tu as été géniale. Je te rassure, c’est la dernière fois que tu le voyais après un bon moment. »


Flore : « lui peut-être, mais sa mère ne va pas me lâcher maintenant. Je les ai trahis. »


Karim : « Elisabeth Vallorta a trafiqué des sortes de preuves, elle était complice de son fils. »


Flore : « vous avez des preuves contre elle ? »


Karim : « avec ce qu’on a, ça permettra peut-être de la faire passer devant un juge. Je vais tout faire pour, tu peux en être sûre. »


Flore : « merci, Karim. Dis, je peux te demander quelque chose ?»


Karim : « tout ce que tu veux. »


Flore : « tu pourrais prévenir Anna que je ne me sens pas en forme et que je ne viendrais pas travailler aujourd’hui. J’essaierais de travailler de la maison. »


Karim : « je vais le faire, ne t’inquiète pas. Et puis je comprends et elle comprendra tout autant. C’est pas facile ce que tu viens de vivre. »


Flore : « merci Karim, à bientôt. »


Karim : « merci à toi aussi surtout, repose-toi bien. Au revoir. »


Flore partit et Karim envoya un message à sa belle pour la prévenir de l’absence de sa collègue à Infos Sète pour la journée. Ensuite, il appela le procureur pour lui dire qu’ils avaient bouclé l’enquête. Il demanda aussi s’ils pouvaient interpeller madame Vallorta pour complicité de meurtres, mais comme il s’y attendait, le procureur refusa car la famille était trop puissante et ils ne pouvaient pas se permettre d’arrêter toute la famille et surtout pour complicité. Il comprenait la colère de Karim et lui dit qu’au prochain mouvement suspect de la famille, ils pourraient faire quelque chose et surtout que cela aboutisse.


La journée se finit tranquillement pour le capitaine comme pour la journaliste. Ils n’avaient juste qu’une envie, se retrouver.




Le soir arriva enfin, Karim partit chercher Nina chez Alex et Chloé. Il rentra avec Nina en même temps que sa belle. Ils s’embrassèrent alors sur le palier puis Anna ouvrit la porte et ils entrèrent. Nina était contente de retrouver sa belle-maman et la prit dans ses bras. Ils s’assirent alors tous les trois dans le canapé pour profiter un peu.


Anna : « ça a été aujourd’hui ? »


Karim : « ça a été éprouvant mais ça va. »


Anna : « il a avoué ? »


Karim : « oui mais seulement grâce à Flore, sans elle, on n’aurait pas réussi. C’est pour ça qu’elle a préféré rentrer chez elle après la confrontation. Elle a souffert. »


Anna : « je l’ai appelé quand tu m’as prévenue, elle n’allait pas super bien. »


Karim : « tu sais, si tu avais entendu tout ce qu’elle a dû lui dire pour le faire avouer, tu comprendrais. »


Anna : « tant que ça ? »


Karim : « je suis tenu au secret professionnel mais elle lui a dit en gros qu’elle l’aimait et qu’elle venait de s’en rendre compte. »


Anna : « il l’a crue ? »


Karim : « c’est dingue, on est d’accord. »


Anna : « ça te dit qu’on arrête pour la soirée de penser à ça. On oublie tout ça. En plus, Margot n’est pas là. »


Karim : « ça me dit carrément. Par contre, il faut coucher Nina avant. »


Anna, rigolant : « t’es un vrai rabat-joie toi. »


Karim : « je t’aime mon amour. »


Anna, se moquant : « c’est ça fais-moi oublier ta bêtise. » 


Karim : « des pâtes ce soir ? »


Anna : « ouah, le luxe. »


Karim : « j’ai la flemme de faire autre chose et les courses ne sont pas faites. »


Anna : « mais ne t’inquiète pas, ça fera l’affaire. »


Karim, sourire aux lèvres : « je fais le manger de Nina et après à nous. »


Anna : « enfin une bonne nouvelle. »


Karim prépara de la purée et du poisson pour sa fille et des pâtes pour lui et Anna. Ils se mirent à table et une heure plus tard, Nina était couchée et Karim et sa belle se retrouvaient seuls.


Karim, ayant une idée derrière la tête : « je vais prendre une douche, ça te dit ? »


Anna, heureuse : « ça, c’est l’une des meilleures idées que tu n’as jamais eues. » 


Karim, coquin : « pourquoi, mes idées ne sont jamais bien mademoiselle Delcourt ? »


Anna, mentant coquinement : « pas toujours cher capitaine. »


Karim : « vous mériteriez que je vous mette en garde à vue. »


Anna : « tant que je vous ai pour moi toute seule. »


Ils se dirigèrent vers la salle de bain, qu’ils fermèrent par précaution. Ils commencèrent à s’embrasser puis la température monta d’un cran. Ils enlevèrent leurs habits et continuèrent à s’embrasser tout en se dirigeant vers la douche.


Après ce moment de pur bonheur, ils se couchèrent, dans les bras l’un de l’autre, fatigués par cette dure journée. Ils s’étaient enfin retrouvés. En effet, depuis le début de l’enquête, Karim et Anna n’avaient pas passé de jolis moments comme celui-ci. Ils tombèrent vite dans les bras de Morphée, heureux.


A suivre…


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