Karim et Anna: un amour explosif
Quand Anna arriva, le beau brun commanda des pizzas pour être tranquille toute la soirée. Ils étaient heureux ensemble. Ils mangèrent leur repas en regardant un film Netflix à la télé. Ils étaient l’un contre l’autre et s’aimaient. A la fin du film, Anna commençait à somnoler. Karim se dégagea tranquillement des bras de sa belle pour débarrasser. Quand il partit se coucher, il la réveilla pour lui souhaiter une bonne nuit.
Anna : « je me suis endormie ? »
Karim, en rigolant : « on dirait bien. »
Anna : « je crois que j’étais fatiguée. »
Karim : « je te laisse dormir alors, je voulais juste te dire bonne nuit et te faire un bisou. »
Anna : « merci mon amour. »
Karim : « je t’aime. »
Anna : « je t’aime aussi. Dis, je peux m’incruster pour cette nuit ? »
Karim, se moquant gentiment : « je croyais que tu ne voulais pas précipiter les choses ? »
Anna, le tapant tout aussi gentiment : « eh, c’est pas sympa. »
Karim : « pardon. Tape-moi tant que tu veux. C’est d’accord ma belle. »
Anna, commençant à sentir son homme coquin : « pas de bêtises par contre, je suis fatiguée. »
Karim, coquin : « même pas un tout petit peu ?»
Anna, gloussant : « non. »
Karim, boudant : « je te fais la tête. »
Anna, s’approchant de lui : « un câlin pour me faire pardonner ? »
Karim, la prenant dans ses bras : « ça fera l’affaire. »
Ils se firent un gros câlin qui dura quelques minutes puis ils partirent se coucher.
Anna se lova contre son amoureux, puis elle tomba très vite dans les bras de Morphée et Karim en fit tout autant.
Le lendemain matin, Karim se leva le premier en essayant de ne faire aucun bruit puis décida de faire un bon petit-déjeuner pour sa belle avant de partir au commissariat.
Il revint dans sa chambre puis attendit quelques instants que sa belle se réveille. Quand elle ouvrit les yeux, il lui présenta le magnifique plateau qu’il avait fait juste pour elle.
Anna : « c’est pour moi ? »
Karim, rigolant : « non c’est pour le pape. Mais bien sûr que c’est pour toi. »
Anna : « merci mon amour »
Il la regarda manger puis il décida d’aller se doucher avant d’être en retard au commissariat. En sortant de la douche, Anna se colla à lui.
Anna : « je ne veux pas que tu partes, je suis bien avec toi. »
Karim : « moi aussi j’aimerais rester avec toi, mais j’ai un cambrioleur à arrêter. »
Anna : « d’ailleurs, l’enquête avance ? »
Karim : « Anna, tu sais que je ne peux pas t’en parler. »
Anna, commençant à s’énerver : « tu n’es pas en train de parler à la journaliste mais à une femme qui s’est faite cambriolée et qui a besoin de savoir. J’ai peur Karim. »
Karim : « d’accord, mais tu ne le répètes à personne, même pas à ta sœur ni à Bart. »
Anna : « promis. »
Karim : « on a trouvé une trace de pas qui correspond à celle d’Hugo Quéméret. »
Anna : « l’ami de Bart ? Mais pourquoi aurait-il fait ça ? »
Karim : « on ne sait pas et c’est pour ça que je dois y aller. »
Anna : « tu m’appelles s’il y a quoi que ce soit. »
Karim : « ne t’inquiètes pas. »
Anna : « je serais chez ma sœur comme elle est en vacances, j’ai envie de profiter d’elle et de son demi. »
Karim : « ah oui, c’est vrai qu’elle est enceinte. »
Anna : « oui. Je peux revenir ce soir chez toi ? »
Karim : « oui et arrête de me demander, tu es ici chez toi. »
Anna : « merci mon amour. »
Karim : « à ce soir. »
Ils s’embrassèrent une dernière fois puis il partit au commissariat.
Arrivé là-bas, il demanda à un policier d’amener Hugo en salle d’interrogatoire pour voir s’il avait réfléchi durant la nuit.
Karim, ton narquois : « alors, bien dormi ? »
Hugo : « pourquoi ce ton ? Je ne vois pas ce que je vous ai fais ? »
Karim : « tu t’attaques à des personnes qui ne t’ont rien fait et aussi que j’aime, voilà ce que tu as fais ? »
Hugo : « c’est pas moi pour le cambriolage. »
Karim : « on a demandé une confrontation avec Bart Vallorta, on verra bien. »
Hugo : « mais qu’a-t-il à voir là-dedans ? »
Karim : « c’est ce qu’on va savoir. On explore toutes les pistes. Tu n’as toujours rien à nous avouer ? »
Hugo, déstabilisé : « non. »
Karim : « pas grave. Avec toutes les preuves qu’on a, ça suffit pour qu’on te défère au parquet. »
A ce moment-là, Aurore et Martin qui étaient derrière la vitre teintée, se regardèrent étonnés par ce que venait de dire Karim. Ils comprirent très vite qu’il bluffait pour essayer de faire avouer Hugo.
Hugo, lui, se sentit mal à cette annonce. Il pesa les pour et les contre. Il opta finalement pour avouer ce qu’il avait fait. Il ne voulait pas aggraver son cas plus qu’il ne l’avait fait.
Quand Karim tourna le dos pour sortir, il prit une grande respiration et avoua.
Hugo : « c’est bon, j’arrête de mentir, ça ne sert plus à rien, j’ai trop aggravé mon cas, là. »
Karim, la main sur la poignée de la porte, se retourna et commença à l’écouter.
Hugo : « c’est moi qui ai cambriolé cet appartement. »
Karim, content de son coup de bluff : « et pourquoi as-tu fait ça ? »
Hugo, énervé : « cette connasse considérée comme une femme écrit des nullités sur tout le monde sans aucun respect et personne ne réagit. Mais moi si, je voulais me venger et venger tous ceux qu’elle a volontairement salit. »
Martin sentant l’énervement de Karim arriver, se dépêcha de venir dans la salle d’interrogatoire l’aider.
Karim, lui prenant le col : « eh tu parles mieux, surtout d’elle. »
Hugo, rigoleur : « pourquoi c’est votre conquête ? »
Martin : « oh, on se calme, Karim lâche-le, va prendre l’air, ça te fera du bien. Je prends le relais (voyant que Karim allait rechigner) et c’est non négociable. »
Karim sortit, énervé par ce que venait de dire ce morveux qui pour lui méritait de croupir en prison.
Martin, très stricte : « bon, on reprend, sans vulgarité, sinon on rajoute outrage sur ta peine. »
Hugo : « vous n’en êtes pas capable. »
Martin : « tu me sous-estime mon gars. Bon, continue, pourquoi as-tu cambrioler ? Je veux que tu répètes tout ce que tu as dit auparavant. »
Hugo : « je suis entré chez cette meuf par effraction pour récupérer son ordinateur et saccager son appart pour lui faire peur et lui montrer que je suis plus fort qu’elle. Vous ne vous rendez pas compte à quel point elle salit notre image, elle crache sur nous en pensant qu’il n’y aura pas de représailles, mais elle a eu tort de penser ça, et ce n’est pas fini. »
Martin : « ne parle vraiment pas d’elle comme ça, ou tu le regretteras. Et de toute façon, tu n’arriveras pas à lui faire plus peur puisque tu vas aller croupir en cellule. »
Hugo : « moi non, mais je connais des gens qui seraient ravis de lui en faire baver. Il va y avoir un combat de coq entre vous et le capitaine Saeed.»
Martin : « tais-toi, bref, tu as réussi à prendre cet ordinateur ? »
Hugo : « non, cette connasse l’avais pris avec elle, je ne l’avais pas prévu. »
Martin : « oh, tu te calmes. »
Hugo : « emmenez-moi, je ne dirais plus rien, je n’ai plus rien à dire. Juste vous allez laisser Bart tranquille ? »
Martin : « ça tombe bien, j’ai tout ce que je voulais. (sur le même ton qu’avait emprunté Hugo quelques instants plus tôt) Oui on va le laisser tranquille. Pourquoi c’est ta conquête ? »
Hugo : « vous n’êtes vraiment pas drôles. »
Martin sortit et partit voir Karim sortit prendre l’air.
Martin : « va te reposer chez toi, tu as fais ta part, on s’en sortiras sans toi. »
Karim : « non ça ira. »
Martin : « c’est toi qui vois, il va partir en prison, on en a fini avec lui, j’y retourne, prends ton temps. »
Karim : « merci Martin, t’es cool. »
Pendant ce temps-là, Anna était chez sa sœur pour la journée.
Chloé : « merci de passer me voir en ce moment. »
Anna : « c’est normal, j’ai besoin de me changer les idées après ce qu’il s’est passé et puis je veux voir ce beau ventre grandir. »
Chloé : « je comprends. Oui, il grandit bien, le petit bébé aussi. »
Anna : « je suis tellement heureuse pour toi, ça me fait plaisir. »
Chloé : « merci. Mais maintenant on va parler un peu de toi. »
Anna : « tu sais moi, il n’y a pas grand-chose à dire. »
Chloé, se doutant de quelque chose : « même pas une petite amourette ? »
Anna, essayant avec difficulté de cacher sa gêne : « non. »
Chloé : « aller, c’est qui ? »
Anna, rigolant : « oh t’es pénible, on ne peut vraiment rien te cacher à toi. »
Chloé : « j’ai des pouvoirs de mentaliste, tu savais pas ? Bon, il s’appelle comment ? »
Anna, rigolant de plus belle : « je croyais que tu étais mentaliste. »
Chloé : « je rends mon tablier, allez s’il te plaît, je le connais ? »
Anna : « tu ne le répètes à personne, j’aimerais que ça reste secret et puis ça fait pas longtemps, on aimerait que ça se consolide avant de l’annoncer officiellement. »
Chloé : « motus et bouche cousue. »
Anna : « c’est le capitaine Saeed. »
Chloé, surprise : « le barbu super musclé ?»
Anna : « oui, si tu veux. »
Chloé : « c’est chez lui que tu dors en ce moment ? »
Anna : « oui, mais n’imagines rien, il est juste très gentil de m’accueillir. »
Chloé : « je n’ai rien dis. Ça fait combien de temps vous deux ?»
Anna : « presque un mois. »
A ce moment-là, le téléphone sonna.
Chloé : « c’est lui ? »
Anna, grand sourire aux lèvres : « je te laisse deux secondes. (à Karim, au téléphone) Allô, mon amour, ça va ? »
Karim : « je voulais juste te prévenir qu’Hugo Quémeret va être déféré au parquet dès aujourd’hui.
Anna : « c’est génial, une pourriture en moins. »
Karim, mal : « oui. »
Anna, inquiète : « Karim, ça va ? Tu n’as pas l’air bien. »
Karim : « on en parle ce soir, je voulais juste être sûr que ça allait. Fais attention à toi, je t’aime mon amour. »
Anna : « je t’aime aussi, à ce soir. »
Le soir venu, Karim et Anna se retrouvèrent dans l’appartement du beau brun.
Anna : « coucou mon amour, ça n’avait pas l’air d’aller au téléphone tout à l’heure. »
Karim, inquiet : « écoutes, il va falloir que tu sois vraiment très prudente dans les prochains jours. »
Anna : « pourquoi ? »
Karim : « je ne sais pas si je peux te le dire. »
Anna : « c’est important là. »
Karim : « on a interrogé Hugo aujourd’hui, enfin Martin a fini l’interrogatoire, et il a avoué mais il n’a pas seulement dit que c’était lui pour le cambriolage ? »
Anna : « chou, dis-moi. »
Karim : « il a dit qu’il était totalement conscient de là où il faisait cet acte. »
Anna : « c’est-à-dire, je ne comprends pas Karim. »
Karim : « il a fait ça pour se venger, Anna. »
Anna : « quoi ? Mais se venger de quoi ? »
Karim : « de tes articles. Selon lui, quand tu les publies, tu ne fais pas qu’informer les gens, tu salis aussi l’image des suspects. »
Anna : « en même temps ils le méritent, mais dans mes articles, je ne donne absolument pas mon avis personnel. »
Karim : « je sais. Mais d’après lui, ce n’est pas le seul à t’en vouloir et certains sont sortis de prison et pourraient te faire du mal comme lui l’a fait. »
Anna : « tu penses qu’ils pourraient mettre leurs menaces à exécution ?»
Karim : « je ne sais pas, en tout cas il a eu l’air de comprendre pour nous deux. Je te demanderais de ne pas aller travailler aux bureaux d’Infos Sète pendant quelques temps et que tu sois souvent accompagnée quand tu sors. »
Anna, coquine : « je serais accompagnée par toi. »
Karim : « je ne rigole pas Anna. »
Anna : « moi non plus. Mais ne t’inquiète pas pour moi. »
Les deux tourtereaux restèrent ensemble toute la soirée puis partirent se coucher quand Anna commençait à fermer les yeux. Karim était très inquiet pour sa belle, elle avait beaucoup souffert ces derniers temps et c’était pour lui impensable qu’elle revive ces moments de frayeur et d’angoisse.