Karim et Anna: un amour explosif

Chapitre 8 : Karim toujours là pour celle qu'il aime...

2222 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 15/02/2020 19:17

Anna était sur le palier devant son appartement, choquée. Karim restait auprès d’elle, essayant de prendre sa déposition et de la consoler, pendant que ses collègues étaient sur le lieu du cambriolage.


Karim, la prenant dans ses bras : « Anna, je suis là maintenant, je ne te quitte plus… »


La jeune femme encore sous le choc posa sa tête sur l’épaule de son amoureux.


Karim : « mes collègues enquêtent sur le lieu, il faut juste que tu me dises ce qu’il s’est passé quand tu es arrivée et quand tu t’en sentiras capable, tu viendras avec moi faire l’inventaire de ce qu’on t’a volé, d’accord ma belle ? »


Anna, la voix faible : « j’ai peur Karim !!!»


Karim : « pourquoi ? »


Anna : « je vais dormir où, je ne veux plus dormir ici et puis ils vont garder mon appartement sous surveillance pour la nuit ? »


Karim : « tu peux aller chez ta sœur ? »


Anna : « il est trop tard, j’ai essayé de l’appeler, elle ne répond pas. »


Karim : « viens à la maison alors. »


Anna : « merci, mais je ne voudrais pas précipiter les choses entre nous. »


Karim : « je n’ai jamais parlé de ça, je veux juste que tu es un toit pour cette nuit, et je dormirais sur le canapé. »


Anna : « ok, je ne veux juste pas que tu dormes sur ton canapé alors c’est toi qui m’accueilles, je dormirais sur le canapé, ça sera mieux. »



Karim : « c’est toi qui vois. Allez viens, on va vite faire l’inventaire et ensuite on rentre, ils finiront tous seuls ils sont grands. »


Anna : « merci beaucoup, Karim, pour tout ce que tu fais pour moi. »


Karim : « c’est normal, je n’allais pas te laisser seule là quand même. »


Anna : « tu penses que je pourrais revenir quand chez moi ? »


Karim : « à partir de demain, normalement, ça ne va pas prendre trois ans pour enquêter. »


Anna : « merci, j’appellerais ma sœur demain pour qu’elle m’aide à remettre mon appartement en ordre. »


Karim : « je pourrais aussi t’aider si tu veux. »


Anna : « on verra. »


Après l’inventaire, ils partirent tous les deux chez Karim, où ce dernier installa le canapé pour que sa belle puisse dormir.


Anna : « merci Karim. Bonne nuit. »


Karim, en l’embrassant : « toi aussi, si tu as besoin, je suis dans la chambre à côté. »


Anna : « ok, merci, je t’aime, Karim. »


Karim : « je t’aime aussi. »


Karim se glissa dans son lit. Il mit du temps à s’endormir, guettant les moindres bruits qui venaient du salon. Deux heures plus tard, il réussit enfin à s’endormir. Mais vers six heures du matin, il se réveilla en sursaut, interpellé par des cris. Il s’aperçut directement que c’était Anna qui criait. Il se dépêcha d’arriver dans le salon. Il la vit bouger dans tous les sens, mal et transpirante. Il se pencha vers elle pour essayer de la sortir de ce mauvais rêve.


Karim : « Anna, ma puce, c’est Karim, réveille-toi. »


Elle se réveilla en sursaut et quand elle le vit, elle se réfugia tout de suite dans ses beaux bras musclés.


Anna : « Karim, j’ai eu tellement peur, si tu savais. »


Karim : « c’est rien, c’est fini maintenant. »


Anna : « il était tellement affreux. »


Karim : « je ne te force pas mais si tu veux me raconter ce mauvais rêve, je suis là. »


Anna : « pas pour l’instant, je veux penser à autre chose. »


Karim : « je vais me recoucher, si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là. »


Anna : « Karim, tu veux pas rester avec moi pour le reste de la nuit, je me sens pas de rester seule. »


Karim : « mais bien sûr ma belle. »


Anna : « il était vraiment horrible. Dans ce cauchemar, on était tous les deux dans l’appartement en train de rire et un homme masqué entre, il te tire dessus et renverse quelques trucs avant de partir pour faire à un cambriolage qui aurait mal tourné. J’étais tétanisée, je ne savais plus quoi, je pleurais ta mort… »


A ce moment-là, elle s’effrondra en pleurs, sur l’épaule de Karim.


Karim, la voix calme et posée, essayant de rassurer sa belle : « eh, c’est fini maintenant, je suis là, je vais bien, tout va bien. Allonge-toi et ferme les yeux, ça ira mieux, je reste là. »


Elle se rallongea puis il se colla à elle pour qu’elle soit rassurée. Grâce à la présence du beau brun, elle se rendormit facilement, rassurée.


Le lendemain matin, Karim fut le premier à se réveiller. En attendant que sa belle se réveille, il s’appuya sur son coude et la regarda dormir, le visage reposé et serein. Quand elle ouvrit les yeux, elle le vit réveillé, en train de la regarder.


Anna, encore endormie : « bonjour. »


Karim : « bonjour ma belle. »


Anna, rigolant : « tu me regardais ? »


Karim : « je n’ai pas pu m’empêcher, tu es tellement magnifique. »


Ils se regardèrent quelques instants puis ils s’embrassèrent.


Anna : « je voulais vraiment m’excuser d’avoir squatté, en plus ce cauchemar était ridicule. »


Karim : « non ce n’était pas ridicule du tout, ça arrive, tu as vécu un choc hier en découvrant ton appart dans cet état. »


Anna : « oui, peut-être. »


Karim : « allez viens, on va prendre le petit-déjeuner. »


Anna : « Karim, merci beaucoup. »


Karim : « c’est normal ma puce. »


Ils prirent un bon petit-déjeuner tout en discutant pour continuer à se découvrir.


Karim : « je vais devoir aller bosser mais reste à la maison aujourd’hui si tu ne sais pas où aller. »


Anna : « je vais aller chez ma sœur. »


Karim : « pas de soucis, si tu as encore besoin, mon appart est ouvert, viens. »


Anna : « j’y penserais. »


Karim : « je t’appelle à midi pour te dire où en sont les recherches dans ton appart. »


Anna : « écoutes, je ne sais pas si j’aurais la force d’y retourner. »


Karim : « c’est pour cela que ma porte est toujours ouverte. »


Anna : « merci. »


Karim : « bon allez je file à la douche et j’y vais après. Reste à la maison, dès que tu seras prête, tu viendras me rapporter les clés au commissariat, sinon donne-les au voisin. »


Anna : « je passerais. »


Karim : « c’est toi qui vois. »


Il fila à la douche puis partit au commissariat, voir où en était l’enquête du cambriolage.


Karim, à George : « alors du nouveau sur le cambriolage ? »


George : « la Pts a retrouvé des empreintes qui ne correspondent pas à celle d’Anna Delcourt. »


Karim : « elles sont dans nos fichiers ? »


George : « non… »


Karim : « et merde. »


George : « mais on a retrouvé autre chose. »


Karim : « quoi ? »


George : « c’est pas très malin de la part du cambrioleur. On a retrouvé une trace de pas, très visible dans l’appartement. Ils les ont relevées et devinez à qui elles appartiennent ? »


Karim : « aucune idée. »


George : « Hugo Quémeret et la bonne nouvelle c’est qu’il a déjà fait de la prison pour cambriolage. »


Karim : « ok, on va l’arrêter. Juste, comment ils ont fait pour savoir que c’était lui juste avec une empreinte de pas. »


George : « je ne sais pas, certainement que son empreinte de pas et cette chaussure était déjà fichée et ça a été simple pour eux. »


Karim : « certainement, allez viens avec moi. »


Ils partirent presque en courant, là où se posait le van de cet ancien cambrioleur, déjà emprisonné pour cette faute grave.


Quand ils arrivèrent devant le van, Karim l’aperçut, il serra les dents pour éviter de lui foncer dessus, énervé de voir celui qui avait fait du mal à sa copine encore en liberté.


Karim, en s’approchant : « Hugo Quémeret, vous être placé en garde à vue pour un nouveau cambriolage. »


Hugo : « pardon ? »


Karim : « vous avez très bien entendu, alors maintenant suivez-nous. »


Hugo : « c’est hors de question, j’ai rien fait. »


Karim, sur les nerfs : « alors expliquez-moi si vous n’avez rien fait, pourquoi on a retrouvé vos empreintes dans l’appartement de mademoiselle Delcourt ? »


Hugo : « je la connais pas. »


Karim : « vous nous suivez sans faire d’histoires, sinon c’est les menottes et ça va pas être drôle pour vous. »


Hugo : « c’est bon j’ai compris. »


Il les suivit donc sans faire d’histoires. Arrivés au commissariat, ils installèrent le suspect en salle d’interrogatoire et Karim accompagné de Martin arrivèrent quelques minutes plus tard pour l’interroger.


Karim : « bon, on va commencer cash parce que j’ai pas envie que ça dure. Pourquoi avons-nous retrouvé tes empreintes chez mademoiselle Delcourt ? »


Hugo : « c’est qui et d’ailleurs pourquoi je suis ici ? » 


Karim : ah oui, pardon, on a oublié de t’expliquer. Tu es ici car tu es suspecté d’avoir cambriolé l’appartement de mademoiselle Delcourt. »


Hugo : « je ne connais pas cette personne. »


Karim : « on ne te demande pas si tu la connais mais si tu as cambriolé un appart. »


Hugo : « non. »


Martin : « j’ai une question avant de continuer plus loin. Tu connais bien Bart Vallorta ? »


Hugo : « oui. »


Martin : « quelles sont vos relations ? »


Hugo : « on est potes. »


Karim : « c’est tout ? »


Hugo : « oui. Mais je ne vois pas trop ce qu’il a à faire dans cette histoire. »


Karim : « sache tout d’abord que Bart Vallorta est le fils biologique d’Anna. »


Hugo, très surpris : « ah bon ? »


Karim : « alors je répète ma question : que voulais-tu chez la victime ? »


Hugo : « je n’en ai aucune idée. »


Karim : « moi, j’ai une idée. Bart t’a demandé d’aller récupérer quelque chose chez sa mère qu’il ne fallait absolument pas qu’elle sache qu’il avait été dérobé et tu l’as fait. »


Hugo : « il n’a rien à voir là-dedans et moi non plus. »


Martin : « tu sais quoi, on va te laisser réfléchir un peu en cellule et aux conséquences que ton mensonge pourrait avoir : un retour en prison. Si tu avoues vite, ta peine sera peut-être allégée. »


Hugo : « puisque je vous dit que j’ai rien fait. »


Karim : « tais-toi. (au policier) amenez-le en cellule s’il vous plaît. »


Policier : « très bien. »


Le collègue emmena le suspect dans la cellule pour qu’il réfléchisse à ce qui allait lui arriver s’il n’avouait pas sa faute.


Il reçut la visite de sa belle vers midi pour qu’elle lui rende ses clés. Elle lui demanda par la même occasion si elle pouvait dormir chez lui le soir même, ne voulant pas déranger sa sœur plus qu’elle ne l’avait fait. Il accepta directement.


Après une journée éprouvante pour le capitaine, il rentra chez lui. Il attendit avec impatience l’arrivée de son amoureuse. Sa fille restait chez sa mère pendant encore quelques jours.



A suivre…


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