Karim et Anna: un amour explosif
Chapitre 6 : Une lueur d'espoir pour Anna
2071 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 04/12/2019 19:18
Après avoir eu tous les aveux de la meurtrière, Aurore sortit de la salle et demanda aux policiers d’emmener la femme dans la prison du commissariat, le temps qu’ils l’emmènent en prison. Karim fit en sorte de sortir quand elle était déjà partie, car il savait que s’il la voyait, il n’arriverait pas à gérer et risquerait de lui casser la figure.
Karim, à Aurore : « merci beaucoup. »
Aurore : « je ne fais que mon travail. Elle va aller pourrir en tôle. »
Karim : « j’espère tellement, cependant, j’arrive toujours pas à comprendre comment elle a su que j’avais une fille et où j’habitais. »
Aurore : « tu sais, maintenant avec internet, plus rien n’est secret. »
A ce moment-là, Anna entra dans le commissariat. Quand elle le vit elle s’approcha de lui. Karim, lui, sourit, content de la revoir, malgré le fait qu’il l’avait quittée quelques jours plus tôt.
Anna : « bonjour Karim. J’ai entendu parler de ce que tu as reçu hier soir, je voulais savoir comment tu allais ? »
Karim : « les nouvelles vont vite à ce que je vois. »
Aurore : « je vous laisse discuter, je dois remplir les papiers. »
Anna : « merci. Je suis désolée pour ce que tu as reçu. »
Karim : « c’est fini, on a arrêté la folle. »
Anna : « déjà ? Vous êtes allés super vite. »
Karim : « ma fille était en danger. »
Anna : « je comprends. Je peux te prendre dans mes bras ? »
Karim se laissa tomber dans ses bras, fatigué et soulagé que ce soit enfin fini.
Karim : « merci… merci d’être là. »
Anna : « c’est normal, Karim, je serais toujours là pour toi. »
Sans rien, sans la prévenir, il lui prit le visage et l’embrassa. Au début, elle avait du mal à y croire, puis elle se prit au jeu et continua à l’embrasser. Au bout de quelques secondes, Karim arrêta de l’embrasser puis retourna travailler sans rien dire. Anna n’en revenait pas, elle avait l’impression qu’il la prenait pour un jouet.
Elle partit donc, ne sachant pas comment réagir.
Une semaine plus tard, tout était rentré dans l’ordre pour Karim. Il avait demandé un peu de répit, il était donc en congé pour s’occuper de sa fille. Un jour il décida d’aller voir Anna, se souvenant de leur dernier baiser où il était parti sans rien dire.
Il arriva chez elle et toqua. Elle ouvrit et quand elle s’aperçut que c’était lui, elle laissa la porte ouverte et partit sur son canapé pour lui montrer qu’elle n’avait vraiment pas apprécier ce qu’il avait fait. Il ferma la porte.
Karim : « Anna, je suis désolé de t’avoir laissé en plan la semaine dernière. J’étais perdu, je ne savais plus ce que je faisais.
Anna, se levant, énervée : « arrête de toujours te trouver une excuse, tu as déconné, assume à la fin. »
Karim : « si tu le prends comme ça, je m’en vais, ça sert à rien de discuter avec toi. Je voulais juste m’expliquer. Salut. »
Anna : « Karim, attends je suis désolée, c’est juste que j’ai trouvé ça léger la dernière fois. »
Karim : « je sais, j’ai déconné, je m’excuse d’avoir joué avec tes sentiments, Anna, je suis sincèrement désolé. »
Anna : « ne t’inquiète, ça fait un petit moment que j’ai fait le deuil de cette relation que nous ne vivrons pas. »
Karim : « moi j’y crois encore. »
Anna : « oublie-moi Karim, je crois qu’on a assez souffert tous les deux. »
Karim : « tu ne peux pas savoir ce que je ressens et je peux te dire que ce que tu penses est faux. Certes, j’ai souffert à cause de nous, mais c’est fini, c’est oublié parce qu’au début de notre relation, nous nous sommes précipités, alors que nous aurions dû prendre notre temps. »
Anna : « c’est vrai que nous sommes allés vite à ce moment. »
Karim : « réfléchis à ce que je t’ai dit. Rien n’est encore perdu. »
Anna : « j’y penserais. A bientôt Karim. »
Karim : « à bientôt Anna. On s’appelle. »
Et il partit, ayant encore un petit espoir sur cette relation qu’il rêvait d’avoir depuis le jour où il l’avait rencontrée.
Quelques jours plus tard, Karim et Anna ne s’étaient toujours pas contactés, ayant peur tous les deux de la réaction de l’autre, même s’ils savaient ce que chacun ressentait.
Ce matin-là, Karim reprit son travail après quelques jours de congé suite à cette histoire de colis, il y repartait sans grande envie, la seule chose dont il avait envie, c’était de profiter de sa fille, de jouer avec elle, de lui faire de gros câlins, comme un père faisait avec sa fille. C’est ce qu’il avait fait ces derniers jours.
En arrivant au travail, Aurore l’attendait dans l’accueil.
Aurore : « salut toi, contente de te revoir. »
Karim, ronchonnant : « pas autant que moi. »
Aurore : « ravi de reprendre le boulot à ce que je vois. »
Karim : « j’appréciais bien ses jours de congé. »
Aurore : « on est tous pareils tu sais. »
Karim : « je sais. Je me doute bien. Ces quelques jours m’ont fait réaliser qu’avant je ne passais pas beaucoup de temps avec ma fille, que je faisais passer mon boulot avant elle. Je ne veux plus faire les mêmes erreurs. »
Aurore : « tu ne les referas pas, tu as compris maintenant que c’était ta fille avant le commissariat, ça va aller maintenant, au pire, va négocier avec le procureur ou je sais pas qui pour qu’ils essaient d’aménager ton emploi du temps. Ils comprendront, j’en suis sûr. »
Karim : « c’est une bonne idée, je vais essayer. Merci Aurore. »
Aurore : « c’est normal, maintenant viens bosser, on a du pain sur la planche. »
Karim : « je confirme. »
Ils montèrent ensemble dans les bureaux, puis commencèrent à travailler dans la joie et la bonne humeur. Karim passa une très bonne journée.
Du côté d’Anna, la journée était un peu plus compliquée, elle se sentait débordée par le travail, elle n’arrivait plus du tout à gérer les articles et la mise en page du site. Comme si cela ne suffisait pas, elle n’arrêtait pas de penser à Karim. Cet homme l’obsédait. Elle pensait à ce qu’il lui avait dit dernièrement : qu’il y aurait encore peut-être une toute petite chance.
Elle repartit en plein milieu de l’après-midi, n’arrivant vraiment plus à travailler correctement. Elle se balada une bonne partie de l’après-midi, laissant son instinct la guider. A un moment, elle regarda où elle allait et aperçut le commissariat. C’est à ce moment précis qu’elle sut que Karim était l’homme de sa vie, qu’elle n’arriverait pas à faire autrement. Elle repartit chez elle, ne voulant encore pas déranger le capitaine durant son travail. Arrivée chez elle, elle se mit sur son canapé et mit la télé en bruit de fond, puis elle partit dans ses pensées.
Le lendemain matin, Karim ne travaillait pas, il décida de passer à Info Sète pour faire une surprise à Anna, mais quand il arriva devant le lieu, il vit qu’il était fermé. Anna n’était pas à son lieu de travail.
Il partit donc chez elle, déterminé pour lui parler, lui aussi voulait être avec elle. Il toqua à sa porte plusieurs fois, sans succès. Il repartit donc chez lui bredouille, triste et un peu stressé qu’il lui est arrivé quelque chose. Il l’appela plusieurs fois, c’est seulement au cinquième appel qu’elle décrocha.
Anna : « allô ? »
Karim : « Anna, enfin tu me réponds. »
Anna : « qu’est-ce qu’il y a ? »
Karim : « je suis venu chez toi mais tu n’as pas répondu alors je t’ai appelé et c’est seulement au bout du cinquième appel. »
Anna : « je suis désolée si je t’ai fait peur, ce n’était pas mon intention. Tu es où là ? »
Karim : « chez moi. »
Anna : « j’arrive comme ça tu me diras ce que tu voulais me dire. »
Karim : « je t’attends. »
Elle raccrocha puis se prépara, elle mit un joli chemisier et une belle jupe puis partit chez Karim.
Elle toqua en arrivant.
Karim : « entre, c’est ouvert. »
Elle entra, Karim était sur son ordinateur en train de travailler. Il se leva et lui fit la bise pour lui dire bonjour.
Anna : « que voulais-tu ? »
Karim : « je pense qu’il faut qu’on parle, mais avant j’aimerais savoir pourquoi tu ne m’as ouvert tout à l’heure ? »
Anna : « je dormais, j’ai pas dormi de la nuit, je bossais car je n’y arrive pas la journée et je me suis endormie vers sept heures, c’est tes appels qui m’ont réveillés. »
Karim : « je me suis inquiété. »
Anna : « je suis désolée, je voulais pas. »
Karim : « ne t’inquiète pas. Assieds-toi, tu veux un café. »
Anna : « je veux bien, merci. »
Il la servit puis se rassied.
Karim : « en fait je voulais te voir parce que je pense que nous avons mal commencé tous les deux. »
Anna : « c’est clair, je pense qu’on n’étaient pas prêts. »
Karim : « et là ça fait quelques jours que je pense tout le temps à toi, j’ai du mal à t’enlever de ma tête. »
Anna : « c’est pareil pour moi et ce depuis le début, depuis que je t’ai vu. »
Karim : « tu penses que si on tente encore une fois quelque chose, tu me passerais avant ton travail ? »
Anna : « oui à cent pour cent. Je t’aime Karim. Et toi arriverait-tu à m’aimer comme il faut et arrêter de trouver des excuses ? »
Karim, en se levant : « oui Anna, je t’aime. »
Anna, se levant à son tour : « moi aussi je t’aime. »
Et ils s’embrassèrent, heureux de se retrouver pour de bon.
Karim, entre deux baisers : « je t’aime. »