Karim et Anna: un amour explosif

Chapitre 5 : La famille avant tout

2803 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 22/11/2019 19:00



Le lendemain matin, Karim déposa sa fille chez sa nourrice puis il partit au travail avec le colis qu’il avait reçu la veille. En arrivant, Martin vit sa tête triste et fatiguée. Il se posa des questions.


Martin, en lui serrant la main : « salut Karim, ça a pas l’air d’aller. »


Karim : « en effet, viens je dois vous parler, j’ai reçu un truc affreux hier soir. »


Martin : « tu me fais peur. »


Ils montèrent tous les deux et convoquèrent George et Aurore pour parler de cet horrible colis.


Aurore, rigolant : « eh beh, Karim, tu as une tête des mauvais jours. »


Karim, énervé : c’est vraiment pas drôle, j’ai un gros problème et pour le régler j’ai besoin de vous. »


Aurore : « qu’est-ce qu’il se passe ? »


Karim : « hier soir en revenant chez moi après le boulot, un colis était posé devant ma porte, en l’occurrence ce colis. Quand je l’ai ouvert, voici ce que j’ai trouvé.


Il leur montra le contenu du colis, ils eurent tous les trois peur et eurent un mouvement de recul.


George : « qui as bien pu envoyer ça et pourquoi ? »


Karim : « c’est ce que j’aimerais bien savoir, vous voudriez bien m’aider. »


Aurore : « je suis ok pour t’aider, mais juste, c’est qui la petite mignonne sur la photo ? »


Karim : « c’est ma fille. »


Aurore : « d’accord. Il faudra juste qu’on arrive à concilier cette enquête et l’autre. »


Martin : « faut pas s’inquiéter, on y arrivera, si il faut vous léguerez l’autre enquête à d’autres. »


Karim : « merci beaucoup pour votre aide. »


Martin : « tu as touché le contenu du carton ou pas ? »


Karim : « non, enfin je ne crois pas. »


Martin : « on va l’envoyer au labo, avec un peu de chance, celui qui a fait ça n’as pas mis de gants et on aura ses empreintes. »


Karim : « j’espère. »


George : vous pensez que cette menace n’est pas à prendre à la légère ? »


Karim : « je ne sais pas, en tout cas je vais protéger ma fille. »


Martin : « elle est où en ce moment ? »


Karim : « chez sa nourrice, pourquoi ? »


Martin : « tu la connais depuis combien de temps ? »


Karim : « depuis que ma fille a six mois, sachant qu’elle a un an. »


Martin : « tu lui fais confiance ?»


Karim : « évidemment, elle fait un super travail envers elle. Mais pourquoi tu me poses toutes ces questions ? »


Martin : « il faut vraiment être sûr qu’elle soit en sécurité. »


Karim : « tu me fais peur, là. Il faut que j’aille la chercher, tu penses ? »


Martin : « ça serait bien. »


Karim : « mais on la laisserait où ? »


Martin : « on la gardera auprès de nous, elle est trop mignonne en plus. »


Karim : « j’y vais, alors. »


Aurore : « je peux venir ? J’aimerais tellement la voir cette petite. »


Martin : « ok, vas-y, (rigolant) comme ça elle aura une garde rapprochée. »


Karim : « je rigole pas du tout moi, c’est pas drôle, ma fille est peut-être en danger. »


Aurore : « aller, viens on y va. Mais ne t’inquiète pas, elle va être en sécurité. »


Karim partit presque en courant, paniqué qu’il arrive quelque chose à la prunelle de ses yeux.                 Dès qu’ils arrivèrent chez la nourrice, il récupéra vite sa fille, l’installa dans sa voiture puis ils repartirent au commissariat. Ils y arrivèrent vite.


Aurore : « elle est tellement mignonne ta fille. »


Karim : « merci. »


Aurore : « je peux la porter, s’il te plait, elle est trop belle. »


Karim : « vas-y. »


Martin les attendait à l’entrée, l’air grave. Karim se mit à paniquer, ayant peur d’une mauvaise nouvelle.


Karim : « qu’est-ce qu’il se passe ? »


Martin : « quelqu’un vient de retrouver un corps qui ressemblerait très fortement à l’homme que nous recherchions. »


Karim : « ah merde. »


Martin : « comme tu dis, il va falloir l’annoncer à sa femme. »


Karim : « ok, je peux m’en charger, si tu veux. »


Martin : « non, toi tu restes avec ta fille ici, j’y vais avec George, il arrive. On ira aussi à la morgue, voir Mike pour les premières analyses. »


Aurore : « vous avez envoyé le colis empoisonné au labo ? »


Martin : « oui, si vous ne recevez les résultats dans l’après-midi, n’hésitez pas à leur mettre la pression. »


Karim : « compte sur moi. »


Karim et Aurore étaient en train de bosser quand cette dernière se demanda si la mère de Nina était au courant de ce qu’il se passait.


Aurore : « dis Karim, ta femme est au courant de ce que tu as reçu hier soir. »


Karim : « merde, j’ai oublié de la prévenir, je le fais tout de suite, merci. Juste c’est mon ex. »


Aurore : « ah mince désolée. »


Karim, en se levant : « pas grave. « 


Il prit son téléphone et appela Lou pour la prévenir.


Lou : « allô ? »


Karim : « Lou, c’est Karim, il y a un énorme problème. »


Lou : « que se passe-t-il ? »


Karim : « j’ai reçu un colis hier soir, en fait… »


Lou : « Karim, c’était quoi ce colis, tu me fais peur. »


Karim : « c’était une photo de Nina sauf qu’un couteau était planté dans la photo. »


Lou : « dis-moi que c’est pas vrai. »


Karim : « ne t’inquiète pas, elle est juste à côté de moi, on enquête pour savoir qui a bien pu faire ça. Elle est en sécurité. »


Lou : « merci Karim. »


Karim : « c’est aussi ma fille, je ferais tout pour elle. »


Lou : « tu peux la garder auprès de toi, jusqu’à ce que ce soit réglé, je serais plus rassurée si elle est à tes côtés. »


Karim : « compte sur moi. »


Lou : « merci. »


Karim : « je te laisse. »


Lou : « à bientôt. »


Il retourna à son travail. Vers dix-sept heures, les résultats du laboratoire ne venaient toujours pas, il décida avec Aurore de leur mettre la pression. C’était vraiment urgent.


Karim : « je les appelle. »


Aurore : « ok, ne t’énerve pas contre eux. »


Karim : « je vais essayer. »


Il prit le téléphone et composa le numéro du labo.


Labo : « allô, ici le laboratoire d’analyses criminelles de Sète. »


Karim : « bonjour, c’est la police de Sète, nous aimerions avoir au plus vite les résultats des analyses du colis que vous avez reçu, c’est vraiment urgent, des vies sont certainement en danger tant que nous n’aurons pas ces résultats. »


Labo : « je vais voir où ça en est, ne quittez pas. »


L’homme partit voir si les résultats étaient prêts, pendant ce temps-là Karim patienta. Il ne pouvait pas s’empêcher de poser les yeux sur sa fille et penser à ce qu’il se passerait si elle disparaissait.


Labo : les résultats sont prêts, je vous les envoie ? »


Karim : « je veux bien, mais pouvez-vous me les communiquer maintenant ?


Labo : « bien sûr, alors nous avons retrouvé des empreintes sur le couteau et sur la photo. »


Karim : « à qui appartiennent-elles ? »


Labo : « elles appartiendraient à une certaine Maria Santichini. »


Karim : « merci beaucoup, au revoir. »


Il raccrocha, troublé par ses résultats. Il s’empressa de communiquer les résultats à sa collègue


Aurore : « alors ?»


Karim : « je suis surpris, je comprends pas. »


Aurore : « dis-moi, je veux savoir. »


Karim : « ce sont les empreintes de l’amante du mec dont on a certainement retrouvé le corps. »


Aurore : « sérieux ? C’est super surprenant, quel lien aurait-elle avec toi et Nina. »


Karim : « je ne sais pas. Je crois qu’une petite visite s’impose chez la principale intéressée. »


Aurore : « on y va ensemble. « 


Karim : « j’appelle juste le procureur pour lui présenter les preuves que nous avons et voir si on peut l’interroger au commissariat et fouiller chez elle. »


Aurore : « ok, je t’attends. »


Il téléphona vite au procureur. 


Karim : « il m’a donné le droit de l’emmener au commissariat pour l’interroger, mais on ne peut fouiller. »


Aurore : « c’est déjà ça, si c’est elle qui a fait ce colis, elle ne pourra plus vous faire de mal tant qu’elle sera avec nous. »


Karim : « c’est vrai, on y va vite, la journée est bientôt finie. »


Ils partirent donc chez la principale intéressée. Arrivés chez elle, ils toquèrent à la porte. En voyant la police, cette dernière tenta de refermer la porte, mais Karim la bloqua juste à temps.


Karim : « bonjour madame, laissez-nous entrer. »


Maria : « vous n’avez pas le droit. »


Karim : « et bien figurez-vous que si, nous avons l’autorisation du procureur de vous emmener au commissariat pour vous interroger. »


Maria, stressée : « qu’avez-vous contre moi ? Je n’ai rien fait. »


Karim : « c’est ce que nous verrons au commissariat, en attendant suivez-nous, nous n’hésiterons pas à vous passer les menottes s’il le faut. »


Maria : « très bien. »


Ils partirent donc tous les trois.


Deux policiers l’installèrent en salle d’interrogatoire. Karim vint l’interroger, après avoir soufflé un bon coup. Un policier restait auprès de lui au cas où elle avouerait quelque chose pour éviter qu’il ne commette l’irréparable, Aurore était derrière la vitre teintée pour guetter la réaction quand le capitaine énoncerait tout ce qu’ils avaient contre elle.


Maria : « je ne comprends vraiment pas ce que je fais là ? »


Karim, énervé : « vraiment ? Réfléchissez… »


Maria : « je suis désolée, je ne vois pas. »


Karim, en sortant un papier du dossier de l’enquête en cours : « très bien, alors lisez-moi ce papier. »


Maria, en lisant : « Rapport de l’analyse du laboratoire. »


Karim, perdant patience : « continuez ! »


Maria : « c’est que du blabla votre truc. »


Karim : « alors allez directement aux résultats de cette foutue analyse. »


Maria : « l’ADN retrouvé sur le colis et sur le couteau est l’ADN de Maria Santichini. »


Karim : « que pouvez-vous dire pour votre défense ?


Maria : « vous n’allez pas me croire mais je ne sais même ce que c’est, je ne vois pas quel est ce colis. »


Karim : « en effet, je ne vous crois pas du tout. Je vais vous rafraichir la mémoire. Pas plus tard qu’hier, j’ai reçu un colis mystérieux devant la porte de chez moi, je l’ai ouvert et ait découvert une photo de ma fille poignardée par un couteau. Maintenant, ce que vous ne savez pas, c’est que nous l’avons envoyé à la police scientifique ce matin et ils ont trouvé des empreintes, les vôtres. Vous ne pouvez plus nier, nous avons la preuve qu’il nous fallait, pourquoi vous avez fait ça. »


Maria : « je ne sais pas… »


Karim : « il y a forcément une raison. »


Maria : « je ne sais pas qui a mis ces empreintes, je ne savais même pas que vous aviez une fille. »


Karim, se levant, énervé, prêt à bondir sur l’accusée : « arrêtez de mentir. »


En voyant que Karim allait bondir sur Maria, le policier le prit par le bras et l’emmena dehors. Aurore, qui avait tout vu, les suivit et sortit. Le policier retourna auprès de la suspecte pour la surveiller, le temps que Karim se remette de ses émotions.


Aurore : « calme-toi, Karim, je vais finir de l’interroger, toi tu vas de l’autre côté de la fenêtre teintée. »


Karim, en rage : « je veux qu’elle avoue. »


Aurore : « j’ai dit, je m’en occupe. Je te promets que je ne sortirais pas de cette salle tant qu’elle n’aura pas avouer. »


Chacun partit à son poste, Karim, derrière la vitre teintée et Aurore dans la salle d’interrogatoire. Elle arriva et posa les poings sur la table pour montrer qu’il n’était plus temps de rigoler.


Aurore : « maintenant, vous allez avouer, sinon j’appelle la femme de votre amant. »


Maria : « non, s’il vous plait, j’aimerais qu’elle garde un bon souvenir de son mari maintenant qu’il est mort. »


Aurore : « comment vous le savez ? »


Maria : « la police m’a prévenue. »


Aurore : « piégée. Nous n’avons prévenu personne que nous avions découvert le corps. »


Maria : « je ne sais plus comment je l’ai su, mais je le sais, c’est tout, croyez-moi, je vous dis la vérité. »


Aurore : « vous savez ce que je crois, moi ? »


Maria : « non, mais vous allez me le dire. »


Aurore : « je crois que vous nous mentez depuis le début. Votre amant vous a quitté car il aimait sa femme et ne voulait pas qu’elle apprenne sa trahison, vous lui en avez beaucoup voulu, alors vous êtes allée le voir pour parler, ça a mal tourné, vous l’avez tué. Quand vous avez vu que la police et surtout le capitaine Saeed était sur vous, vous avez essayé de lui faire peur. »


Maria, les larmes aux yeux : « comment pouvez-vous oser dire une chose pareille. »


Aurore : « avouez !!! Vous êtes coincée de toute façon. »


Maria, les larmes aux yeux et chuchotant : « c’est moi qui l’ai tué, je ne voulais pas, j’ai paniqué. »


Aurore : « et le colis ? »


Maria, agressive : « c’est moi aussi, je voulais pas que ce satané de flic découvre ce que j’avais fait alors j’ai essayé de le déstabiliser, mais ça a pas marché, c’est un gros naze. »


A suivre…


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