Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué

Chapitre 75 : EP 15 - 779 (Épilogue)

6383 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 05/05/2022 17:07

EPILOGUE -

Nous voilà arrivés à l'épilogue de cette troisième fiction sur le même modèle que les épilogues précédents des anciennes fictions...


Les mois suivants, la demande en mariage de Samuel s’étaient écoulés tellement rapidement que le couple n’avait pas vu le temps passé entre l’hôpital et les préparatifs pour le jour J mais ce jour fatidique tant attendu par la future mariée était enfin arrivé. Tout était prêt pour que cela se passe comme elle le souhaité. Contrairement à son premier mariage avec Bilel où ils étaient tout les deux jeunes et sans un sou, Leïla voulait quelque chose de plus préparé sans être trop guindé cela n’avait jamais été son rêve d'avoir la grosse réception ni la robe de princesse, elle voulait de la simplicité en petit comité et c’est ce qu’elle avait planifié avec l’aide de ses filles et de Samuel bien entendu même s’il avait laisser carte blanche à sa future femme, tout le tralala n’était pas important pour lui seul le fait qu’elle porte son nom l’était le reste n’était que pour lui faire plaisir, s’il n’avait écouté que lui il se serait marié en coup de vent à la mairie de Sète juste après le pic-nique où il avait fait sa demande. Mais il savait que ce n’était pas ce qu’elle aurait voulu. Un peu plus d'un an après son retour à Sète il était temps pour l'infirmière d'officialiser tout cela sur papier.


En ce samedi d’août, sous une chaleur modérée, tous les invités conviés à la cérémonie étaient présent sur la plage accompagnés par le futur marié tout de blanc vêtu tout comme le reste des invités il attendait impatiemment sa future femme. Plutôt dans l’après-midi, le couple était passé par la mairie pour que cela soit officiel côté administratif, mais ils n’étaient présent que leurs témoins respectifs. Soraya et Noor pour Leïla et de William et son père pour Samuel. En cette soirée, la cérémonie était plus pour la beauté d’une cérémonie avec leurs familles et amis que le côté officiel de la chose. Les premières notes de la marche nuptiale se firent entendre, tout le monde se tourna instinctivement afin de voir l'arrivée de la mariée. Accompagnée par Soraya qui avait tenu à marcher à ses côtés pour ce moment, Leïla apparue elle aussi tout de blanc dans une robe de mariée cintrée, portant de l’autre main un bouquet de fleurs sur la tonalité du blanc et blanc cassé avec des petites touches de rose pastel. Les futurs mariés étaient tous les deux pieds nus afin de sentir le contact du sable chaud sur leurs pieds. Grand sourire, Leïla arriva au côté de son futur époux, lui aussi tout sourire au point d’avoir mal aux zygomatiques à force de sourire. La cérémonie put enfin commencer. En guise de maître de cérémonie, William eut l’honneur de présider ce grand moment du couple.


WILLIAM : Bonsoir à tous, en cette fin de journée, j’ai l’honneur d’officier cette cérémonie d’engagement pour faire de vous tous les témoins de leur amour et de leur union, car le mariage n’est pas seulement un acte administratif, mais surtout un pas de plus dans leur vie de couple. Mais disons-le-nous franchement qui aurait pu penser une seule seconde que nous nous retrouverons ici à ce moment précis afin de marier ce cher Samuel ! Lui le réfractaire au conventionnel, mais la réalité est là et fait plaisir a voir. Leïla a su être celle qui l’a aidé à surmonter ses démons et lui faire voir que la vie n’était pas que des moments difficiles bien au contraire, les moments magiques comme celui que l’on vit actuellement éclipse et surpasse totalement la plupart des mauvais moments que l’on peut chacun traversé à un moment de sa vie. (souriant) Trêve de plus blabla, passons à ce pourquoi nous sommes réussi avant que le soleil ne se couche et que l’on se retrouve dans le noir total (les invités rigolèrent en coeur) cela serait dommage de ne plus voir cette superbe mariée franchement pas que le marié sont mieux dans le noir mais une mariée le bijou de la journée… Bon soyons sérieux allons à ce pourquoi nous sommes tous réunis sur cette plage, pour symboliser l’engagement de Leïla et de Samuel, nous allons procéder à l’échange des vœux que les futurs époux ont écrit ainsi qu’à l’échange des alliances. 


Tandis que le couple se mit face à face tout en se tenant les mains, Noor fit un pas en avant afin de tendre un coussin où se trouvaient deux alliances en argent.


SAMUEL : Leïla, je te passe cet anneau qui est symbole de mon amour pour toi et sera aussi en temps voulu te rappeler que je ne suis pas toujours un con buté.


Le médecin passa l’anneau au doigt de l’infirmière tout en laissant les invités ainsi que sa femme rire de sa phrase tellement humoristique, mais tellement vrai également.


LEÏLA : (rigolant encore de la remarque de Samuel) Samuel, je te passe cet anneau qui est le symbole de mon amour que je te porte et plus encore, on a franchi tellement d’obstacles qu’il ne nous reste plus que le meilleur à traverser j’en suis persuadé.


Leïla passa à son tour l’anneau au doigt du médecin. Sans attendre que William prononce la phrase, Samuel lâcha les mains de l’infirmière et embrassa d’un baiser puissant et rempli d’amour sa FEMME. William n’eut le temps que de commencer sa phrase au même moment que le geste du médecin.


WILLIAM : (synchronisé avec le baiser) Tu peux embrasser la mariée. (après le baiser) Avant de clore cette cérémonie d’engagement et de poursuivre la soirée en l’honneur de Leïla & Samuel, je vous invite à féliciter les mariés.


Tous les invités, applaudissent et s’exclamèrent de joie pour le couple qui remontait l’allée de ses derniers afin de passer à la suite des festivités organisées par le couple.


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Après la cérémonie sur la plage, le couple avait opté pour quelque chose de simple sans que cela ne dure des heures, ils avaient donc organisé sur la plage même une sorte d’apéritif dînatoire afin de profiter au maximum de leurs invités et de faire de superbes photos avec le coucher de soleil et le décor qui allait avec pour avoir de superbes souvenirs gravés sur papier. Bras dessus dessous, Samuel et Leïla discutèrent avec George et Victoire, une coupe de champagne dans la main lorsque Noor & Soraya arrivèrent auprès du couple fraîchement marié.


LEÏLA : (avalant sa gorgée de champagne) Mes chéries ?! Tout se passe bien pour vous ?


VICTOIRE : (entrainant son compagnon afin qu’ils s’éclipsent) Bon, on vous laisse profiter de vos autres convives.


Attendant que le couple s’éloigne un peu.


NOOR : (souriante) Oui, avec Soraya on voudrait faire des photos avec toi avant que tu partes.


LEÏLA : (étonnée) Avant que je partes, (regardant Samuel d’un air dubitatif) je ne compte aller nul part ma chérie A moins que…


SORAYA : (essayant de rattraper la bourde de sa soeur) Non, mais Noor voulait dire avant que le soleil ne parte.


LEÏLA : Ah oui, dans ce cas on va en profiter maintenant.


Profitant qu’elle soit dos à lui, Samuel soupira de soulagement à destination de Soraya, qui venait de sauver la surprise que le médecin avait préparé pour sa femme. Seuls, lui et les filles de Leïla étaient au courant de sa surprise et il en avait fallu de peu pour que cela soit mis à l’eau par inadvertance. Soraya lui sourit en retour.


SAMUEL : (tendant la main) passe-moi ton verre, cela sera plus pratique sans.


LEÏLA : Merci.


NOOR : (ne voulant pas qu’il soit exclu, même si au fond d’elle, elle voudrait des photos juste de sa mère et sa soeur afin de s’amuser) Tu peux venir aussi tu sais.


SAMUEL : (prenant le verre) Non, pas soucis allez-vous amuser à prendre des photos avant que le soleil ne se couche. D’ailleurs, la photographe va je pense bientôt venir nous voir afin d’en faire.


Les trois femmes partirent en direction de gros rochers qui se trouvaient à proximité de la réception. Le polaroïd en main, A peine assise sur le rocher, Noor voulue commencer à s’amuser avec l’objet, mais essaya avant tout à essayer de trouver comment cela marcher.


SORAYA : (attendant le clic de l’appareil) Alors, Noor! Tu y arrives ou quoi on va pas dormir sur ce rocher. 


NOOR : (trifouillant tous les boutons de l’appareil) Et ba si tu es si maligne, (lui tendant l’appareil) Tiens débrouille toi ! J’y comprends rien à ce truc.


SORAYA : (prenant l’appareil en main) C’est facile ça, je n’y connais rien non plus à ses machins-là.


Leïla attendant elle aussi assise sur le gros rocher, elle regarda ses filles se chamaillaient comme elles avaient toujours eu tendance à faire depuis leur plus jeune âge. Elle sourit de tendresse envers ses filles. Voyant bien qu’elles avaient du mal avec le polaroïd, objet qui lui rappela là aussi beaucoup de souvenir de jeunesse, l’infirmière leur demanda.


LEÏLA : (appuyé de ses deux mains sur le rocher) Il y a au moins du papier dans la réserve, ce n’est pas un numérique, cet appareil photo ? C’est peut-être pour cela que cela ne marche pas.


SORAYA : (trouvant l’idée de sa mère pas bête du tout, ouvrit le capot de l’appareil, voyant qu’il était effectivement vide) Ah ba voilà le problème Nounouche, normal que cela ne marche pas il manque le papier photo.


Vexée, Noor fit une grimace à sa sœur et sa mère par vengeance, pour elle, il n’y avait pas besoin de papier dans la machine. Les seules fois où elle prenait des photos, c’était avec son smartphone, en prenant l’appareil disponible sur une table afin que les invités s’amusent à se prendre en photo, elle n’avait pas du tout pensé à le charger de papier photo. De cette grimace, les trois femmes éclatèrent de rire. Leïla attrapa sa fille cadette et lui fit un câlin afin de la consoler.


LEÏLA : (ayant son bras autour du cou de sa fille) Ma chérie, ce n’est pas de ton époque ces choses-là !


NOOR : (allongé sur sa mère, caressant son bras) C’est vrai ça ! Maintenant c’est le numérique, on fait clic et op la photo et dans la boite.


SORAYA : Pas totalement sinon cela n’existerait plus ses machines.


Noor, tira la langue à sa sœur tout en admirant la bague de sa mère qui scintillait avec les rayons du soleil qui commença à se coucher.


NOOR : (se redressant tout en gardant la main de sa mère dans la sienne, regardant sa bague) Il ne s’est pas fichu de toi avec cette bague non plus dit donc ! Combien ?


SORAYA : (trouvant que c’était déplacé de demander cela) Noor !


LEÏLA : (regardant à son tour sa bague qu’elle n’avait pas eu le temps de voir ce que cela donner sur sa main depuis la cérémonie, souriante) C’est vrai, il est fou parfois.


NOOR : (sur le ton de la plaisanterie) Il y a que maintenant que tu t’en aperçois ? Il est un peu tard non ?


SORAYA : Cela doit être pour ça qu’elle aime, la folie à tellement de facettes. (regardant à son tour la bague de sa mère) Mais c’est vrai qu’elle est magnifique aussi celle-ci, elle s’accorde super bien avec celle qu’il a choisit avec moi à la bijouterie pour sa demande. 


NOOR : Heureusement, il n’est pas serial killer car c’est aussi une folie.


LEÏLA : (relevant le regard de ses bagues) Noor !


Noor, rigola tout en relevant le regard au loin, elle repéra Samuel en compagnie de la photographe venir vers elles.


NOOR : (mettant son bras sur son front afin de mieux voir, ayant le soleil dans la figure) Quand on parle du serial killer, on en voit la figure.


Soraya rigola tout comme leur mère de cette remarque qui était tellement du Noor tout craché.


SAMUEL : (arrivé au niveau des filles, s’adressant à toutes) Excusez-moi d’interrompre votre fou rire, mais (s’adressant à sa femme) la photographe aimerait bien qu’on profite du coucher de soleil pour faire les photos de mariage.


LEÏLA : (se relevant du rocher, essayant de ne pas glisser avec sa robe et du fait qu’elle était toujours pieds nus) Oui, bien sûr, c’est une bonne idée.


Samuel attrapa le bras de sa femme afin de l’aider.


LA PHOTOGRAPHE : Vous pouvez tout aussi rester à cet endroit, c’est très joli. Le soleil ne gêne pas, c’est parfait. A par si cela ne vous convient pas bien entendu.


SAMUEL : (tenant toujours Leïla) C’est comme tu veux, moi ça me va, tant que le sable ne s’immisce pas partout dans mon pantalon, ça va.


LEÏLA : (souriante, se rassoyant) Bon ba je me rassoit dans ce cas.


Soraya et Noor descendirent à leur tour du rocher avec l’aide de Samuel.


NOOR : (prenant le bras de Samuel) N'en profite pas pour me tuer.


SAMUEL : (rigolant de la remarque) Zut, moi qui y avais songé, mais je te rassure, il y a trop de monde pour que cela paraisse pour un accident donc je ne le ferai pas.


NOOR : (sur le ton de la plaisanterie) Tu vois que j’avais raison maman !


LEÏLA : (rigolant elle aussi) N’importe quoi vous deux.


SORAYA : (attrapant la main tendu de Samuel) Merci.


Samuel se contenta de lui sourire avant de prendre sa place sur le rocher en question.


SAMUEL : (s’adressant à la photographe) Bon, pas 36 milles, les photos c’est pas mon truc.


LA PHOTOGRAPHE : Quelques unes tout de même, c’est votre mariage !


Après avoir passé un bon moment a faire des photos sur la plage profitant du coucher de soleil afin d’avoir un cadre idyllique pour des photos de mariage, accompagné par les commentaires et remarques de Noor pour détendre l’atmosphère voyant que ce n’était vraiment pas le truc du médecin de se faire prendre en photo. Le couple, Noor, Soraya & la photographe rejoignirent le reste des invités qui étaient rester à la réception regardant au loin la séance photo. La nuit était maintenant tombée, il était temps d’avoir la danse des jeunes mariés. Tout aussi à l’aise devant un objectif que sur une piste de danse, Samuel s’exécuta pour le plaisir de Leïla et non le sien. Le couple s’avança au milieu des invités qui forma instinctivement un cercle autour de l’infirmière et du médecin, et effectua un slow sous le son de Wide Open de Emilie Gassin éclairé par des centaines de bougies parsemé sur le sable ainsi que des guirlandes accrochés à l’aide de poteau de bois arboré de fleurs qui faisait la décoration du lieu afin de le délimiter. Plongé dans les yeux de l’un et de l’autre, rien d’autre de compter à ce moment précis. Samuel s’étonna même de basculer sa femme en guise de final lui qui n’était mais alors pas du tout danseur dans l’âme, ce qui fit éclater de rire Leïla. Les invités applaudissaient à l’unisson. Suite au signe discret de Noor que seul, Samuel avait remarqué, Le médecin jugea que c’était le bon moment pour faire sa surprise, cela faisait trop longtemps à son goût qu’ils étaient sur cette plage et il ne fallait pas non plus être en retard s’il voulait pas capoter la surprise.


SAMUEL : (attrapant la main de sa femme) Tu viens ?


LEÏLA : (encore toute secouée de sa danse) Où ça ?


SAMUEL : (traversant les invités, se retournant) Surprise !


LEÏLA : (suivant, intriguée) Et les invités ?


SAMUEL : Ils se débrouilleront, t’inquiète.


Arrivé au bord de la route, Leïla constata que Noor et Soraya attendaient le couple avec deux valises ainsi que leurs chaussures en mains ainsi qu’un taxi qui attendait en stand-by.


LEÏLA : (voyant bien que les trois s’étaient unis pour lui faire une surprise) Oula qu’est ce que vous avez magouillé vous trois ?


SORAYA : (souriante tout en lui tendant ses chaussures) Tu verras au moment venu.


LEÏLA : Et si je n’ai pas envie de monter dans ce taxi sans rien savoir ?


NOOR : (faisant référence à la blague qu’elle avait faite plutôt dans la soirée) Je te rassure, tu ne vas pas te faire assassiner. Plus sérieusement, tu louperais vraiment un truc grandiose, je t’assure !


Le regard remplit de questions, Leïla se tourna vers Samuel afin d’avoir des réponses, voyant bien que ses filles étaient dans la confidence même si Leïla savait que Samuel ne cracherait pas le morceau aussi facilement lui non plus.


SAMUEL : Tout ce que tu as à savoir, c’est que mariage rime avec lune de miel.


LEÏLA : Lune de Miel ? Où ça ?


SAMUEL : (ouvrant la porte du taxi, souriant, mais pas du tout étonné des questions de sa femme) Tu crois vraiment que je vais te dire notre destination ? Ça ne serait plus une surprise sinon.


SORAYA : (embrassant sur la joue sa mère) Promis, tu vas adorer.


LEÏLA : Je comprend mieux ta phrase de tout à l’heure Noor, tu le savais qu’on allait partir.


Noor embrassa à son tour sa mère se mordant la joue pour ne pas cracher le morceau, tellement elle était heureuse pour sa mère.


NOOR : (souriante) Coupable.


L’infirmière monta dans le taxi suivi de Samuel, tout le long du trajet, elle avait essayé d’avoir des indices, mais Samuel ne lui donnait que de vagues informations mise à part qu’il fallait qu’ils prennent l’avion. Surprise et totalement apeurée du fait qu’elle n’avait jamais pris l’avion de sa vie, Leïla même si dans un premier temps avait paniqué demandé au chauffeur du taxi de faire demi-tour, elle se laissa convaincre par le médecin de poursuivre tout de même repensant à tous les efforts qu’il avait fait pour organiser cette grosse surprise. Samuel, pour la rassurer l’avait informé qu’il avait tout organisé avec l’hôpital avec son père etc... pour ne pas qu’elle s’inquiète de tout cela. Il fallait juste qu’elle se laisse porter chose qui lui avait été toujours difficile de faire, mais pour l’amour de Samuel, l’infirmière prit sur elle et accepta d’avoir des informations au fils du temps afin d’avoir la surprise que son mari tenait à lui faire. 


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La surprise qu’avait organisé Samuel, était un souhait du médecin, qui tenait à partir quelques jours loin de Sète afin de profiter de ce grand moment de sa vie. Se marier à la femme de sa vie n’était pas si anodin pour lui, il voulait donc lui offrir en plus de la superbe bague et d’une belle cérémonie, un voyage tout aussi mémorable que le reste. C’était la meilleure partie pour lui, être seul à seul avec l’infirmière avait toujours été les meilleurs moments de sa vie. Cette lune de miel était une totale surprise pour l’infirmière qui n’avait rien prévu pensant qu’avec l’hôpital cela aurait été trop compliquer à organiser et elle pensait déjà avoir assez dépensé pour le mariage pour ne pas rajouter une lune de miel qui n’était pas le plus important pour elle. Elle profitait déjà de son mari tous les jours, le retrouver tous les soirs dans le lit conjugal et cela lui suffisait amplement, mais Samuel en avait décidé autrement et s’était arrangé avec son père pour l’hôpital qui avait réussi à lui accorder ces quelques jours loin de Sète et plus précisément au Mexique, un pays dont Samuel savait que l’infirmière rêvait de le découvrir depuis des années. 


La surprise passée pour Leïla sur cette lune de miel, le couple arrivé à leur destination où il explora de superbes sites tel que des temples maya etc… Épuisé par leur escapade, pensant repartir à leur hôtel, Samuel informa Leïla qu’il restait une seule chose à faire avant de pouvoir se reposer. Ne sachant rien de ce qu’il avait organisé de leur périple, Leïla se laissa diriger. Le couple prit un taxi qui les amena sur une petite piste d’aviation.


LEÏLA : (totalement perdue) On repart ?


SAMUEL : (prenant la main de sa femme avant d’ouvrir la porte de la voiture afin de descendre) Non pas encore.


Toujours les mains enlacées à celle de Samuel, Leïla après être sorti du véhicule, s’arrêta net.


LEÏLA : J’aime les surprises, mais ne pas rien savoir de la suite, m’angoisse surtout dans un pays étranger (insistant sur son prénom voyant bien que son mari était totalement dans sa surprise sans voir que sa femme paniqué légèrement à tant d’inconnus) SAMUEL !


SAMUEL : (surpris de la tonalité de la voix de sa femme, il se retourna) Oui ?


LEÏLA : (toujours campé sur ses pieds, n’avançant plus) dit-moi ce que l’on fait ici !


SAMUEL : (le montrant du doigt) Tu vois ce petit planeur ?


LEÏLA : (regardant la direction que lui montrait Samuel) Oui.


SAMUEL : Et bien, il est pour nous, on va monter dedans pour qu’il nous amène à un endroit précis. Ne me force pas à t’en dire plus, (embrassant le revers de la main de Leïla qui était toujours enlacée à la sienne) je voudrais vraiment que cela soit une vraie surprise cette fois-ci.


LEÏLA : (pensant à ce qu’elle avait déjà lu dans les médias sur la sécurité de ses petits aéroports dans les pays d’Amérique du sud) Ok, mais tu es sûr que c’est 100% sécurisé ?


SAMUEL : (souriant) Absolument, on ne va pas se cracher pour notre lune de miel, je te le promets, mon amour. (reprenant la marche vers l’avion)


LEÏLA : (avança de nouveau) Ça, tu n’en as pas la certitude.


Samuel ne releva pas la parole, car c’est vrai, il en avait pas la certitude, mais il avait tout de même très soigneusement choisi la compagnie et l’avion dans lequel ils embarquaient avant de réserver cette escapade pour la nuit. Après un moment extrêmement loin et angoissant pour la nouvelle mariée, ce qui avait fait bien rire Samuel tout en essayant de la rassurer du mieux qu’il pouvait jusqu’à ce que Leïla vit cette merveilleuse vue d’eau bleu turquoise et de sable fin et blanc sans personne dessus, le petit avion de tourisme atterrit enfin, l’infirmière reprit sa respiration qu’elle avait retenu une bonne partie du voyage. Le couple avait atterri sur Isla Holbox, une petite île paradisiaque. Le couple était attendu à leur hôtel qui était en réalité des petites cahutes individuelles sur pilotis qui avaient chacune vue sur l’océan à 360°. Les yeux remplis d’étoiles d’émerveillement, Leïla en perdit la parole, son angoisse était qu’un mauvais souvenir lointain à la vue qu’elle avait actuellement même la fatigue était totalement oublié.


Samuel sourit de voir sa femme si émerveillée, il l’a laisser explorée chaque baie vitrée de la vue splendide que la cabane leur offrait et s’occupa de majordome et des bagages avant de la rejoindre sur la terrasse qu’offrait leur suite. 


SAMUEL : (arrivant derrière l’infirmière) Surprise !


LEÏLA : (souriante, se retournant face à Samuel) Pour une surprise, s’en est une !


SAMUEL : (l’enlaçant, essayant de déchiffrer l'expression de sa femme, inquiet que cela ne lui plaise pas) Elle te plaît au moins, ma surprise ?


LEÏLA : (posant ses bras autour du cou du médecin) Comment cela ne peut pas plaire.


SAMUEL : On ne sait jamais ! (embrassant sa femme)


LEÏLA : (entre deux baisers) N’importe quoi.


Tout en continuant à embrasser Leïla, Samuel recula jusqu’au lit à baldaquin présent prêt de la baie vitrée où il avait retrouvé l’infirmière il y a quelques instants de cela.


LEÏLA : (s’installant sur les genoux de son mari) Tu es vraiment fou, combien tout cela t’a couté ?


SAMUEL : (rectifiant pour la faire réagir) Nous coûté, et peu importe, (tout en basculant avec Leïla sur le lit) le plus important c’est maintenant. (rigolant en retour du rire que Leïla venait d’échapper) Il faut bien faire honneur à ce que signifie une lune de miel n’est-ce-pas ?


LEÏLA : (voulant jouer un peu avec son mari, regardant tout au tour d'elle faisant semblant de chercher) Il n’y a ni lune ni miel pour le moment.


SAMUEL : (souriant) Je vous garantis que la lune sera présente lorsque j’en aurais fini avec vous, madame Chardeau.


Leïla fit semblant d’être choqué par les propos de Samuel tout en déboutonnant la chemise grise de son mari. La vue et endroit paradisiaque où ils se trouvèrent furent vite oubliés par le couple tellement comme à chaque fois qu’il se prouvait leur amour, le reste était qu'obscurité seul comptait le moment présent.


LEÏLA : (tout en baladant ses mains sur le torse du médecin) Cela me plait bien ce nom. Tu peux le redire ?


SAMUEL : (les yeux remplis de désir) Madame Chardeau.


Samuel balada ses lèvres sur la peau douce et chaude de sa femme tout en redisant encore et encore son nom. Comme il lui avait promis, la nuit, était tombé lorsque le couple enlacé dans les draps blancs du lit reprit le court de la réalité. 


SAMUEL : (chuchotant à l’oreille de son épouse, tout en embrassant sa nuque) Tu vois que j’avais raison, il y a la lune maintenant.


LEÏLA : (souriante tout en se collant davantage au corps du médecin, resserrant par la même occasion son étreinte que Samuel avait créé en l’enlaçant de son bras) Il manque plus que le miel.


SAMUEL : A ça, cela sera demain matin au petit déj, (l’embrassant de nouveau dans le cou) gourmande et puis j'en ai toujours pas fini avec toi, jamais...


Le médecin recommença à embrasser la nuque de l'infirmière jusqu'à ce qu'elle se retourne face à lui...


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Plusieurs mois se sont écoulés depuis leur retour de leur lune de miel surprise au Mexique, le quotidien a reprit sa place pour le couple. C’était une grande journée pour Noor, elle allait rentrer pour la première fois au bloc pour assister à une opération! Leïla était fière de sa fille, de tout le chemin qu’elle avait parcouru ici à l’hôpital, mais aussi concernant Samuel et tout le reste. L’infirmière prit quelques instants afin de rejoindre Noor pour ce grand moment dont elle-même en avait un beau souvenir quelque peu stressant de sa première fois au bloc. De plus elle avait un cadeau de sa fille qui lui tenait à cœur, l’un de ses calots de chirurgien qu’elle portait lors de ses interventions au bloc. Leïla traversa donc le hall de l’hôpital Saint-Clair avec son cadeau en main tout sourire quand soudain une patiente lui barra la route.


PATIENTE : (arrêta net la marche de l’infirmière) Docteur Chardeau ?


LEÏLA : (surprise) Excusez-moi ?


PATIENTE : (regardant son calot puis son badge) Vous êtes bien le docteur Chardeau, le gynécologue ?


LEÏLA : (regardant son badge tout en souriant) Non, C’est mon mari, le gynécologue. Je suis qu’une simple infirmière. (montrant la précision de son badge qui indiquait qu’elle était infirmière) Mais je vous invite à (lui montrant du bras le hall qui se trouvait à leur droite) vous renseigner à l’accueil si vous avez rendez-vous avec lui.


PATIENTE : (totalement confuse) Oh je suis désolé, On me l’a conseillé et vous voyant avec votre bonnet de chirurgien et votre nom j’ai supposé que…


LEÏLA : Il n’y a pas de mal, ne vous inquiétez pas. Je suis désolé, mais je dois…


PATIENTE : Bien entendu, je ne vous importune pas plus longtemps, bonne journée.


LEÏLA : (reprenant sa marche) Merci à vous également.


Sur le chemin du bloc, Leïla repensant à ce moment cocasse qu’elle venait d’avoir, cela faisait des mois qu’elle était maintenant mariée à Samuel, mais elle n’avait pas encore le temps de s’habituer au fait qu’elle portait le même nom que lui désormais. Et c’était bien la première fois qu’on la confondait avec Samuel. Leïla arriva juste à temps avant que Noor n’entre dans le vestibule stérile pour se préparer.


LEÏLA : Noor !


NOOR : (se retournant, surprise) Maman ? Tu assistes aussi à l’opération du docteur Daunier ?


LEÏLA : (souriante) Non, je suis en consultation aujourd'hui mais je voulais juste d’offrir mon calot pour te porter chance lors de ta première intervention en tant qu’infirmière. (tendant le calot) C’est le tien maintenant.


NOOR : (baissant les yeux sur ce que sa mère lui tendit) Awnnn il fallait pas ! (prenant le calot et enlaça sa mère) Je t’aime !


LEÏLA : (reculant de l’étreinte de sa fille) Moi aussi je t’aime ma chérie, allez file, tu ne voudrais pas retarder ta première opération.


Leïla ne resta pas plus longtemps laissant sa fille, se préparait pour son grand moment. Elle repartit vers le hall d’accueil où elle vit la patiente qui l’avait confondu avec Samuel qui faisait la queue. Au même moment de l’autre côté de la pièce, Samuel apparu. Voyant l’infirmière arrivait vers lui, un sourire énorme apparu sur son visage. D’habitude très professionnelle sur son lieu de travail comme elle n’avait jamais cesser de le répéter au médecin, cette fois-ci, elle était tellement de bonne humeur et heureuse qu’elle sauta au cou de Samuel et l’embrassa.


SAMUEL : (l’enlaçant automatique tout en souriant de ce que venait de faire sa femme) Oula que me vaut cette démonstration au beau milieu du hall de l’hôpital ?


LEÏLA : Rien en particulier, j’avais juste envie d’embrasser mon cher mari.


SAMUEL : (faisant une tête surprise) Ton mari ?


LEÏLA : (secoua sa main gauche ainsi que sa bague qui prouvait leur engagement au nez de Samuel) Oui mon cher mari !


SAMUEL : (rigolant) Effectivement, tu m’appartiens maintenant.


LEÏLA : (prenant la main de Samuel, montrant à son tour son alliance) Toi aussi tu m’appartiens.


SAMUEL : (tout en l’embrassant de nouveau) Totalement.


LEÏLA : (se décollant des lèvres de son mari) Bon allez, c’est beau tout ça, mais j’ai du boulot.


SAMUEL : (rigolant de nouveau) Ça tombe bien moi aussi. A ce soir.


Repartant Leïla, se rappela de la patiente et appela de nouveau Samuel.


LEÏLA : (se retournant) Samuel ?


SAMUEL : (étonné, se retournant à son tour) Oui, mon amour ?


LEÏLA : (le rejoignant tout en rigolant) tellement galant, ce mari !


SAMUEL : Mais qu’est-ce-que tu crois ?


LEÏLA : Trêve de plaisanterie, tu vois la femme là-bas (montrant la femme toujours présente dans la queue du hall commençant à perdre un peu sa patience)


SAMUEL : (voulant jouer, prenant un air apeuré) Je te jure, je ne la connais pas !


LEÏLA : Puff, n’importe quoi ! Sérieusement, elle te cherche pour certainement une consult. Elle m’a confondu avec toi avec le badge.


SAMUEL : (rigolant) Ah oui ?


LEÏLA : Longue histoire, je te raconte ça ce soir. Je dois y aller là. Mais va la voir ça avait l’air d’être important.


SAMUEL : C’est toujours important et grave avec les patients, tu le sais bien.


LEÏLA : (embrassant d’un léger baiser le médecin) Sois sympa ! Allez à ce soir.


Oubliant totalement qu’il était au beau milieu de l’hôpital, Samuel mis une petite claque sur l’un des fesses de l’infirmière.


SAMUEL : à vos ordres, Madame Chardeau.


Surprise de son geste, Leïla se retourna et sourit tout en indiquant de la tête qu’il devait aller voir la patiente au lieu de rester planté comme il l’était actuellement au milieu du passage. Comme ils se l’avaient promis lors de leur mariage sur la plage, pour le moment, leur mariage était sans nuage et cela faisait un grand bien à l’infirmière, elle découvrait enfin ce que signifiait le mot BONHEUR…

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