Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué

Chapitre 63 : Ep 03 - 767

3643 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 03/10/2020 16:03

La nuit fut assez difficile pour Leïla, même si elle ne voulait pas l'admettre, voir Samuel avec une autre femme lui faisait beaucoup de mal même si de façade elle prétendait le contraire. En revenant de Bruxelles, elle ne pensait pas voir un Samuel autant heureux et pensait vraiment qu'avec ses habitudes passées, Samuel se serait remis à fréquenter des escorts ainsi que tout ce qui tourner autour de ses mauvaises habitudes. Elle savait que c'était elle qui avait rompue avec lui, mais elle n'avait pas rompu, car elle n'avait plus de sentiments envers le médecin, mais bien au contraire, leurs sentiments l'un envers l'autre étaient si forts et intenses qu'ils devenaient néfastes pour son bien-être. Elle avait tout de même des doutes sur la nature de la relation entre cette femme et Samuel, est-ce que cela était juste pour le sexe lui qui ne pouvait pas s'en passer ou bien est-ce plus sérieux que cela ? Ou pire encore est-ce que Samuel faisait semblant que cela soit sérieux avec Alma juste pour lui faire mal ? Il en était aussi capable...


Sa nuit agitée terminée, il était temps de reprendre sa routine au sein de l'hôpital, une autre journée s'annonçait. Depuis l'entrée de l'hôpital, Leïla fit le chemin jusqu'à son casier afin de ranger ses affaires en compagnie de Rémy. Ce dernier n'était pas non plus d'humeur joyeuse depuis sa rupture avec Soraya. Le trajet fut fait dans un silence presque religieux. Ce calme apparent fut brisé par l'arrivée de Samuel dans la pièce, déterminé à savoir à quoi jouer Leïla, depuis qu'il l'avait vu à l'hôtel la veille au soir. 


SAMUEL : (arrivant soudainement, quelque peu énervé, s'adressant à Leïla sans faire attention à la présence de Rémy) Tu peux me dire à quoi, tu joues ? 


LEÏLA : (surprise) Bonjour ! 


SAMUEL : Je te répète, tu joues à quoi ? 


LEÏLA : (voyant qu'il était énervé) Comment ça ? Excuse-moi, mais j'ai un poste à prendre, on discutera quand tu seras plus calme, (refermant son casier) je ne suis pas ici pour me faire agresser comme tu le fais. 


SAMUEL : (restant statique dans l'embrasure de la porte) Non, non je ne crois pas ! Qu'est-ce-que tu faisais à l'hôtel hier soir ? 


LEÏLA : (regardant Rémy puis Samuel, prenant de l'appoint face à la détermination de Samuel) Ce que l'on est sensé faire dans un hôtel c'est à dire dormir, même si toi tu en as d'autres utilités ! 


SAMUEL : (sentant une pointe de jalousie) A non tu ne vas pas me faire une crise de jalousie ! C'est quoi qui m'a quitter et qui est partie ! Tu n'as plus le droit de faire ça avec moi plus maintenant en tout cas ! 


LEÏLA : (levant les yeux au ciel) N'importe quoi ! Rassure-toi, ce n'est que provisoire. Tu pourras continuer à t'amuser tranquillement, très bientôt. 


Voyant qu'il n'avait pas sa place dans cette conversation, Rémy resta planté sans dire un mot ni bouger de peur que l'un entre eux s'en prennent à lui sans raison surtout qu'aujourd'hui, il devait travailler toute la journée avec Samuel. 


SAMUEL : (pas du tout convaincu par les dires de l'infirmière) Je doute que ta jalousie va s'évaporer comme par magie ! 


LEÏLA : (faisant semblant d'être étonnée) Tu te rends racontes que tu dis n'importe quoi là ? La seule raison pour laquelle j'ai pris une chambre dans cet hôtel, c'est que la chambre au Spoon n'était pas libre rien de plus. 


SAMUEL : Ah oui c'est vrai, il n'y a qu'un hôtel dans toute la ville ! 


LEÏLA : Bien sûr que non mais c'est le seul qui est potable et tu le sais sinon tu ne vivrais pas là-bas. Donc maintenant que tout est clair, je peux prendre mon poste ou bien, tu vas aussi dire que je te suis ici aussi ? 


SAMUEL : (légèrement calmé, se décalant de l'embrasure afin que Leïla puisse quitter la pièce) Tu peux y aller. 


LEÏLA : (tout en sortant en le bousculant légèrement lorsqu'elle passa l'embrasure) Bien ! 


Leïla quitta la salle de pause, Samuel avait mis le doigt sur l'une des raisons du mal-être que ressentait Leïla lorsqu'elle le voyait avec cette Alma même si elle ne voulait pas là non plus se l'avouer, elle était bien jalouse et ne supportait pas de voir Samuel au bras d'une autre femme. Mais pour le moment le plus important, c'était son travail et cette dernière se recentra là-dessus tout comme Samuel qui après s'être calmé sans s'en prendre à Rémy, commença ses consultations avec ce dernier. En repensant à ce qu'il s'était passé dans la salle de pause, Samuel se rendit compte qu'il y avait était peut être un peu loin avec elle, s'étant peut-être fait des films pour rien. Mais le fait de l'avoir vu dans ce couloir de l'hôtel lui avait paru tellement étrange qu'il fallait qu'il en est le cœur net même s'il n'avait mis aucune forme comme à son habitude pour savoir le pourquoi du comment. 


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De toute la matinée, Leïla avait évité bien soigneusement de croiser de nouveau Samuel, mais ce dernier prit de remords qu'en à son attitude quelque peu explosif du matin chercha à s'excuser auprès d'elle. Ils n'allaient pas pouvoir travailler au même endroit en supportant des tensions comme celle-ci bien longtemps et le médecin en avait conscience. Voyant que Leïla déjeuné dans la même salle ou plutôt ce matin, il l'avait quelque peu agressé verbalement, il alla chercher un café dans le bureau de son père qui disposait d'une cafetière digne de ce nom avec un café qui n'avait pas le goût de chaussette que le reste des machines de l'hôpital avaient et retourna dans la salle de pause, heureusement pour lui, Leïla n'était pas encore partie, débarrassant la table de ses couverts avant de reprendre son poste. 


SAMUEL : (le café en main, tapota à la porte avant de rentrer) Un café pour me faire pardonner, ça te dit ?


LEÏLA : (se retournant tout en posant la vaisselle sale dans l'évier) Non c'est bon tu peux le garder ton café. 


SAMUEL : C'est un café du bureau de mon père ! (essayant de détendre l'atmosphère) Je sais que tu l'apprécies. 


LEÏLA : (toujours énervée pour ce qu'il s'était passé plutôt) Peu importe ! Je n'en veux pas, je t'ai dit. 


SAMUEL : (empêchant Leïla de sortir de la salle) S'il te plaît, je sais que j'y suis allé un peu fort ce matin, je suis désolé mais comprends moi que ce n'est pas simple. 


LEÏLA : (restant planté devant lui voulant toujours sortir de la pièce) Et pour moi tu crois que c'est simple ?! Tu avais promis de faire des efforts et à peine deux jours après tu m'hurles dessus sans raison.


SAMUEL : (lui tendant le café une nouvelle fois) On fait la paix ? Tu sais, te voir dans le couloir de l'hôtel hier soir m'a tellement surpris que je ne savais plus quoi en penser.


LEÏLA : Et ça ne t'es pas venu à l'esprit de demander sans m'agresser ? Je t'aurais dit la raison de ma présence là-bas. 


SAMUEL : Je sais, j'ai eu tort. Donc si tu veux bien prendre ce café qui me brûle les doigts qu'on puisse passer à autre chose une bonne fois pour toute. 


LEÏLA : (rigolant tout en prenant le café des mains de Samuel) Il me semble que tu as bien réussi à passer à autre chose. 


SAMUEL : (rabaissant son bras qui était entendu depuis quelques minutes, tout en baissant le regard quelque peu gêné) C'est vrai que j'aurais dû te dire pour Alma et moi mais...


LEÏLA : (prenant une première gorgée de café) Mais quoi ?


SAMUEL : (relevant le regard) Je ne savais pas comment te l'annoncer et puis entre Alma et moi on veut vivre quelque chose de léger tu vois sans vraiment rendre tout cela sérieux, compliqué. 


LEÏLA : (prenant une seconde gorgée de café) Tu veux dire tout le contraire de nous. 


SAMUEL : (évitant le regard de Leïla) Oui.


LEÏLA : Ok ! (voulant vraiment ranger les armes mais aussi ne pas approfondir le sujet) Je te remercie pour le café. 


SAMUEL : De rien. Tu crois que l'on va réussir à se comporter normalement toi et moi ? 


LEÏLA : (en allant mettre la tasse au lavage dans l'évier) C'est-à-dire ? 


SAMUEL : Se comporter comme des gens normaux après une rupture. 


LEÏLA : (tout en rigolant, se dirigeant vers Samuel avant de quitter la pièce) C'est pas à défaut d'essayer. 


Samuel rigola de cette remarque. Son café ainsi que sa sincérité avaient eu le mérite de désamorcer la situation avec l'infirmière, il le fallait bien puisque demain, l'ex couple travaillait ensemble, mais ça Leïla ne le savait pas encore...


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Le soir venu, Leïla regagna sa chambre d'hôtel après avoir mangé en compagnie de ses filles au Spoon. Elle n'avait pas revu Samuel depuis qu'il lui avait offert le café de la paix plus tôt dans la journée. Et encore moins Alma ce qui lui convenait très bien. Elle ne pensait pas que son retour à Sète aurait été si dur, elle qui à Bruxelles avait vraiment pensé passer le cap et avoir oublié Samuel, à la seconde où elle l'avait revue toutes ses certitudes s'étaient évanouies. Epuisée par toutes ses histoires, Leïla ne mit pas longtemps à s'endormir dans ce grand lit vide et froid.


Après avoir passé sa soirée avec Alma, Samuel rentra à l'hôtel sans la professeure d'anglais cette fois-ci, arrivé au abord de l'hôtel, il constata que les pompiers étaient présents en grand nombre ainsi qu'une évacuation de l'hôtel avait eu lieu, les gens s'étaient regroupés sur le trottoir d'en face. Se demandant, ce qu'il se passait, Samuel questionna le gérant qui l'informa que l'alerte incendie de l'hôtel s'était déclenché et que par mesure de sécurité, ils avaient évacués l'hôtel. Instantanément, il pensa à Leïla et balaya du regard tous les clients de l'hôtel présent sur le trottoir pour croiser le regard de Leïla, mais malheureusement, il ne la vit pas. 


SAMUEL : (sentant la panique le gagner) Tout le monde à était évacué ? 


GERANT : Bien sûr, pourquoi cette question ?


SAMUEL : Vous êtes sûr ? 


GERANT : Oui, je vous dis, seuls les pompiers sont à l'intérieur pour vérifier s'il n'y a plus de danger pourquoi cette question ? 


SAMUEL : Vous savez si avant que l'alarme ne se déclenche, madame Beddiar était rentrée ? 


GERANT : (prit de doute, réfléchissant rapidement) Euhh...


SAMUEL : (agacé, paniqué, d'une voix forte) Euh quoi ? Oui ou non ? 


GERANT : (revoyant dans sa tête, l'infirmière passée devant lui) Oui, je l'ai vu rentrer. 


SAMUEL : (balayant de nouveau du regard les gens de l'hôtel frigorifiés) Elle est où alors ? 


GERANT : (regardant lui aussi ses clients qui avaient hâte de rentrer au chaud, ne trouvant aucune autre réponse) Je ne sais pas ! 


SAMUEL : (énervé, poussant le gérant) C'est pas possible ! 


Samuel traversa le trottoir et se précipita auprès d'un pompier qui était à l'entrée du bâtiment. 


SAMUEL : (ne cherchant pas à être poli) Tout le monde a était évacué ? 


POMPIER : (légèrement surpris, pris au dépourvu) Oui, monsieur. 


SAMUEL : Vous en êtes sûr même au premier étage ? 


POMPIER : (mettant le doute dans la tête du pompier) Et bien, il me semble oui. 


Sans réfléchir, Samuel dépassa le pompier et essaya d'entrer dans le bâtiment potentiellement pris par les flammes. 


POMPIER : (rattrapant le médecin par son épaule) Monsieur ! Attendez !! Vous ne pouvez pas rentrer comme cela, nous n'avons pas fini de vérifier s'il n'y pas plus de danger. 


SAMUEL : (faisant un geste brusque de recul, énervé) Je m'en fous, il y a encore une femme dans l'hôtel ! 


POMPIER : (étonné, rabaissant son bras) Comment ça ? 


SAMUEL : (remettant bien sa veste) Il manque une personne, je vous dis, elle doit probablement dormir. 


POMPIER : (posant ses mains sur les épaules de Samuel) Calmez-vous ! Je vais en informer mes collègues. 


Au moment où, le pompier pris son talkie-walkie, un pompier sorti en compagnie d'une femme qui ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passer et qui n'était autre que Leïla. Toujours sans réfléchir, Samuel se précipita au côté de Leïla. Cette dernière était en pyjama en satin et fut étonnée de voir Samuel surgir comme cela à ses côtés. 


SAMUEL : (s'adressant au pompier qui accompagné Leïla) Je m'en charge. 


Le médecin recouvrit de son bras droit l'infirmière, l'a serrant contre son flan. 


LEÏLA : (encore un peu secouer, se laissant guider par Samuel) Il se passe quoi là ? 


SAMUEL : Tu n'as pas entendu l'alarme à incendie ? 


LEÏLA : (relevant la tête pour regarder Samuel, en toussant légèrement) Non pas du tout. Je dormais. J'ai entendu crier, je suis sortie de la chambre et là un pompier m'a dit de le suivre. 


SAMUEL : Et bien tu dormais bien profondément pour ne pas entendre l'alarme. 


Samuel s'arrêta au côté des autres résidents de l'hôtel en ayant toujours Leïla collée contre son flan afin d'attendre que les pompiers finissent leur travail. Il se rendit compte que Leïla commençait à trembler étant en simple pyjama de satin léger dehors en ce fin de mois d'octobre. 


SAMUEL : (baissant le regard sur Leïla) Tu as froid ? 


LEÏLA : (se frictionnant les bras) Un peu oui. 


SAMUEL : (lâchant Leïla) Attend ici, je vais te chercher une couverture. 


LEÏLA : (rattrapant la main de Samuel, tous deux sentirent une décharge électrique parcourir leurs doigts qui étaient en contact, se rendant compte de la décharge, elle regarda tour à tour leurs doigts et Samuel) Reste.


SAMUEL : (se rendant compte lui aussi de cette décharge électrique, mais l'ignorant) J'en ai pour deux secondes. 


 Leïla encore quelque peu endormie, ne comprenant pas trop ce qu'il se passait, ne quitta pas du regard Samuel qui prit quelques instants à échanger avec le pompier qui lui donna en échange une couverture présente dans le camion de pompier. Le médecin revint auprès de l'infirmière quelques secondes après avec la couverture qui ressemblait plus à une moquette qu'à autre chose, mais qui avait le mérite de tenir bien chaud et enroula l'infirmière dedans.


SAMUEL : (revenant, ouvrant les bras avec la couverture dans les mains afin que l'infirmière se mette dedans) Tiens ça te réchauffera. Il n'y en a plus pour longtemps, le pompier m'a dit qu'ils n'avaient rien trouver de suspect. 


De nouveau, lorsque les doigts du médecin et de l'infirmière furent en contact une mini décharge électrique se fit sentir de ce fait, Samuel lâcha la couverture. 


SAMUEL : (ne trouvant pas d'autre raison quant a cette seconde décharge) Et bien, il y en a de l'électricité dans l'air. 


LEÏLA : (pensant comme lui) On dirait bien. 


Après quelques minutes quelque peu gênant pour les ex amants, l'un des pompiers informa officiellement à tout le monde, qu'ils pouvaient regagner leur chambre, que tout danger avait été écarté et que c'était au final une fausse alerte. Soulager tout le monde se précipita pour rentrer au chaud. Samuel n'avait plus osé toucher Leïla depuis qu'il y avait eu la seconde tension électrique entre eux, mais il ne put s'empêcher de poser sa main dans le bas du dos de l'infirmière afin qu'elle rentre elle aussi au chaud l'a suivant de près. Samuel raccompagna l'infirmière devant sa porte de chambre. Arrivés devant, Samuel ouvrit la porte de la chambre de Leïla voyant bien qu'elle était quelque peu perdue des événements de cette nuit afin qu'elle y rentre. 


LEÏLA : (regardant Samuel ouvrir la porte) Merci. 


SAMUEL : (étonné) Pour ? 


LEÏLA : (voulant pourtant parler du fait qu'il s'était préoccupé d'elle) Pour la couverture. 


SAMUEL : (reculant dans le couloir après avoir vérifié qu'il n'y est pas de danger dans la chambre afin de laisser entrer Leïla) Tu n'as pas à me remercier, c'est normal. 


LEÏLA : (s'avançant pour rentrer, mais s'arrêta au niveau de Samuel, le regardant face à face dans les yeux) Merci quand même. 


SAMUEL : (regardant Leïla dans les yeux) Tu devrais... Aller te recoucher. 


LEÏLA : (voyant ce que les yeux de Samuel exprimés préférant baisser les siens) S'il te plaît ne me regarde pas comme ça. 


SAMUEL : (toujours avec son regard intense rempli de désir ne quittant pas du regard Leïla) Te regarder comment ? 


LEÏLA : (relevant la tête) Tu le sais très bien.


SAMUEL : (faisant l'innocent) Non... Là je sèche. 


LEÏLA : (voyant qu'il ne serait pas franc avec elle) Laisse tomber. (faisant un pas dans la chambre) Bonne nuit, Samuel. 


SAMUEL : (lui attrapant le bras, ne voulant pas la quitter sur ce stupide jeu) Ok, ok. 


LEÏLA : (regardant la main de Samuel qui l'a tenait) Ok quoi ? 


SAMUEL : Je sais que je ne devrais pas mais je... 


Pris d'une pulsion, Leïla recula son bras afin qu'il la lâche pour pouvoir poser sa main sur son torse, se mettant par la même occasion sur la pointe des pieds afin d'être à la même hauteur que lui, elle colla ses lèvres avec tellement de force que son autre main qui tenait encore la couverture sur ses épaules se serra fortement également. Pris au dépourvu, Samuel ne continua pas sa phrase et se laissa guider par Leïla. Ne voulant pas que ce baiser se termine si rapidement de peur de la réaction de Leïla même si c'était elle qui l'avait embrassé en premier, Samuel agrippa délicatement le visage de Leïla afin que leur baiser dure plus longtemps... 


Prient dans ce désir fort et réciproque qu'ils retenaient depuis trop longtemps maintenant, Samuel s'avança doucement afin que l'infirmière recule afin d'entrer dans la chambre et de pouvoir fermer la porter derrière eux. Du pied, il la claqua sans délicatesse. Leïla reprit son souffle entre deux baisers du médecin et lâcha la couverture tellement la température de son corps avait augmenté au simple contact de ses lèvres contre celles de Samuel. Ce dernier en profita pour se débarrasser de sa veste tandis que Leïla reposa ses lèvres contre les siennes baladant par la même occasion ses mains sur ce torse qui lui avait tant manqué...


A SUIVRE...

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