Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué
- EPILOGUE -
Nous voilà arrivés à l'épilogue de cette seconde fiction sur le même modèle que la première fiction avec quelques différences...
Quelques mois se sont écoulés depuis la naissance du bébé. Pas mal de chose, on changeait dans la vie de l'infirmière et du médecin. Pour commencer, la petite famille a enfin déménagé dans leur nouveau cocoon quelques semaines après la naissance de Lyas au grand dam de Noor qui comme elle l'avait dit à sœur lors de l'accouchement de sa mère avait prit la décision de rester dans la maison familiale en compagnie de Bilel, inversant par la même occasion le mode de garde de ses parents. Cela ne l'empêchait pas de venir passer quelques nuits par mois dans la nouvelle maison de sa mère et de Samuel afin de voir sa mère et sa petite sœur. Même si elle avait eu du mal à accepter le choix de Noor, Leïla ne s'y était pas opposée afin d'apaiser enfin les tensions qui subsistaient depuis trop longtemps entre elle, Samuel et sa fille.
De son côté aussi, Leïla avait dû s'habituer à son nouvel environnement mais également a retrouver tous les gestes de maman d'un nouveau-né qu'elle avait oublié depuis la naissance de Noor même si elle avait eu des craintes les premiers jours, les automatismes de l'instinct de mère avaient prit vite le dessus. Concernant Samuel, après avoir nagé quelques jours sur un petit nuage de bonheur, ses angoisses étaient réapparues sans crier garde lorsque Leïla & Lyas étaient rentrés à la maison après la maternité, mais rien que le fait de voir le sourire de sa petite fille était assez efficace pour que ses angoisses se volatilisent aussi vite qu'elles étaient apparues...
- 5 mois après la naissance de Lyas - C'est l'heure du petit-déjeuner pour tout le monde, depuis quelques jours, la petite Lyas est en pleine diversification des goûts à travers les petits pots et compotes que Leïla prépare avec amour.
Pendant que Leïla vérifie si la température de la purée de carottes destinée à sa fille est à la bonne température, Samuel est allongé sur le sol du salon en compagnie de sa fille à la chatouiller afin de la faire rire. Ne se lassant pas de l'entendre rire à plein poumons.
LEÏLA : (prenant tout ce qu'elle avait besoin dans ses mains pour se diriger vers la table à manger) Samuel, tu veux bien arrêter de la faire rire, s'il te plaît ?
SAMUEL : (rigolant du rire de sa fille) Pourquoi ça ? J'adore l'entendre rire. Tu m'as dit de l'occuper en attendant que ce soit prêt, c'est ce que je fais.
LEÏLA : Je ne t'ai pas dit de lui faire attraper le hoquet à force de la faire rire, non plus. Et puis les repas sont prêts.
SAMUEL : Elle a tellement un rire communicatif, je m'en lasse pas !
LEÏLA : (souriant en regardant Samuel et Lyas rigoler ensemble) Moi non plus mais c'est l'heure de manger, tu rejoueras avec elle plus tard.
SAMUEL : (se relevant tout en attrapant sa fille dans ses bras) Je suis de garde tout à l'heure.
Samuel arriva avec sa fille dans ses bras auprès de Leïla qui était déjà assise autour de la table attendant sa fille pour lui donner à manger. Après avoir embrassé sa fille sur l'une de ses joues rondes, Samuel l'installa délicatement dans sa chaise haute afin que Leïla puisse enfin la nourrir. Après avoir était chercher le repas pour lui et Leïla, Samuel s'installa de l'autre côté de sa fille.
SAMUEL : (ayant la cuillère en main, parlant à Leïla) Je te sers ?
LEÏLA : (donnant la première cuillère de purée de carottes à sa fille) Non, non sers-toi et mange t'occupes pas de moi, je mangerai après avoir fini avec la miss.
SAMUEL : (se servant) Ok ! (tout en mangeant) Tu sais que depuis qu'on est ici, on n'a pas encore était une seule fois dans la piscine ?
LEÏLA : Tu sais qu'on est en hiver ?
SAMUEL : Je sais mais elle est semi à l'intérieur et chauffée ?!
LEÏLA : (tout en essuyant la bouche de Lyas) peut-être, mais tant qu'il ne fera pas au moins 25°C dehors, il est hors de question que je mets un pied dans l'eau !
SAMUEL : Frileuse !
En réponse à Samuel, Leïla lui tira la langue, ce qui donna des idées à la petite essayant de mimer sa maman, Lyas passa sa petite langue faisant ressortir toute le reste de purée qu'elle avait en bouche, ce qui fit rire tout le monde !
LEÏLA : (tout en rigolant) Lyas !
Samuel se leva afin de débarrasser son assiette finie et prendre un fruit en guise de dessert.
LEÏLA : Tu peux me donner la compote sur le comptoir en même temps, mon amour ?
SAMUEL : Bien sûr, mon amour !
Quelques instants plus tard, Samuel revint avec sa pomme et la compote que Leïla lui avait demandé ainsi qu'un citron, ce qui intrigua l'infirmière.
LEÏLA : (prenant la compote que lui tendit Samuel dans sa main) Qu'est-ce que tu vas faire avec ton citron ?
SAMUEL : (d'un ton intriguant) Une expérience.
LEÏLA : (donnant le biberon d'eau à Lyas afin qu'elle s'hydrate) C'est-à-dire ?
SAMUEL : Et bien, en ce moment Lyas est en pleine découverte de nouveaux goûts.
LEÏLA : Jusque-là je te suis.
SAMUEL : Je m'étais dit qu'elle pourrait goûter quelque chose de plus acide pour voir si elle aime.
LEÏLA : Pour la voir grimacer plutôt ?
SAMUEL : Elle peut aimer aussi ? Si on n'essaye pas, on ne peut pas savoir.
LEÏLA : Si tu veux mais si elle crache partout, c'est toi qui nettoiera !
SAMUEL : (tout en souriant) Marché conclu ! Va te servir pour manger, je m'occupe de lui donner sa compote.
LEÏLA : (se levant) Ok !
SAMUEL : J'ai remis le plat dans le four pour qu'il reste chaud.
LEÏLA : (se dirigeant vers la cuisine) Mais tu es un amour, aujourd'hui !
Sur ses mots, Samuel sourit et commença à donner la compote à sa fille.
SAMUEL : (souriant, tout en commençant à donner la compote à sa fille) Tous les jours tu veux dire !
Après avoir fini de donner le dessert à sa fille, Samuel attendit que Leïla finisse de manger pour couper le citron qu'il avait pris afin de faire son expérience comme il l'a nommé. Il tendit le quartier de citron qu'il venait de couper à sa fille qui d'instinct attrapa le quartier et le mena à sa bouche comme tout ce qu'on lui mettait dans les mains. Comment ils s'y attendaient, Lyas fit la grimace tout en recrachant et bavant afin de ne plus avoir le goût acide du citron dans sa bouche, ce qui fit rire ses parents ! Tout en rigolant, Samuel comme promis nettoya les crachas de sa fille qui avait atterrit partout sur la chaise haute ainsi que sur son bavoir.
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Profitant que sa garde se commence en fin de journée, Samuel s'installa dans le canapé au côté de Leïla, regardant tout deux leur fille jouait avec son tapis d'éveil. Le bras autour du cou de l'infirmière, Samuel sourit sans s'en rendre compte.
LEÏLA : (tout en regardant sa fille) En fin de compte, la paternité ce n'est pas si terrible que ce que tu avais imaginé n'est-ce pas ?
SAMUEL : (tournant la tête vers Leïla) C'est vrai, il y a des moments sympas quand ils sont petits.
LEÏLA : Comme le fait de ne plus avoir de nuit complète ?
SAMUEL : (rigolant) Non, mais toutes les premières fois comme ce midi ça vaut largement le manque de sommeil !
LEÏLA : (collant sa tête dans le creux du cou de Samuel, tout en regardant sa fille) C'est vrai !
Quelques instants, à contempler leur petite merveille, on sonna au portail de la résidence.
SAMUEL : (se redressant, anticipant les mouvements de Leïla) Laisse, je vais aller voir.
Ne sachant pas qui avait sonné, Leïla décida de prendre sa fille dans ses bras afin d'aller la mettre dans son lit pour qu'elle puisse faire une petite sieste, lorsqu'elle se redressa, Samuel entra dans le salon, suivi par Soraya qui passant dans le quartier avait voulu faire un arrêt chez sa mère avant de reprendre le travail après sa pause déjeuner.
LEÏLA : (tournant la tête pour voir qui avait sonner) Soraya !
SORAYA : (se dirigeant directement vers sa petite sœur) Coucou, maman !
LEÏLA : (s'attendant à avoir un baiser de sa fille) Euh ok !
Soraya embrassa à la place la joue de sa petite sœur, entendant le ton de la voix de sa mère, elle regarda vers sa mère.
SORAYA : (enlaçant sa mère) Désolé maman, mais elle est trop mignonne, (tout en chatouillant la petite qui rigola) on ne peut pas résister à lui faire des papouilles !
SAMUEL : Tout son père !
SORAYA : (regardant tour à tour Leïla & Samuel) Euh... On va dire ça !
LEÏLA : Je vais mettre la petite dans son lit, on pourra discuter tranquillement comme ça.
SORAYA : Ce n'est pas que je veux pas mais ma pause déjeuner est bientôt terminer, je passais dans le quartier pour me rendre au tribunal donc j'en ai profité pour m'arrêter vous faire un petit coucou !
LEÏLA : Oh c'est gentil de ta part !
SORAYA : Il faut dire qu'on ne se voit pas trop en ce moment.
LEÏLA : (repositionnant bien sa fille dans ses bras) C'est vrai, on pourrait organiser un dîner tous ensemble pour remédier à ce problème, cela fait longtemps que l'on n'en a pas fait, hein Samuel ?
SAMUEL : Pourquoi pas !
SORAYA : C'est une bonne idée, (regardant sa montre)
LEÏLA : tu n'es pas si pressé que cela tout de même ?
SORAYA : Non, mais bon je ne peux pas me permettre d'arriver en retard au tribunal.
SAMUEL : (tendant ses bras vers sa fille) Tu viens avec papa ?
Lyas tendit à son tour ses bras vers son père avec un grand sourire, Leïla tendit donc sa fille vers son père.
SAMUEL : Je vais aller la coucher comme cela vous pouvez planifier ce dîner.
LEÏLA : (lâchant sa fille) Merci, mon amour.
La petite dans ses bras, Samuel la pencha vers sa mère afin qu'elle lui fasse un baiser ainsi que vers Soraya avant de se diriger vers la chambre de la petite.
LEÏLA : (tout en lui faisant un baiser sur le front) Bonne nuit, ma chérie.
SORAYA : (déposant délicatement un baiser sur la main de Lyas) Fait de beaux rêves, ma puce. (profitant d'être seule avec sa mère quelques instants) Noor sera aussi au repas ?
LEÏLA : (surprise de sa question) Bien sûr, pourquoi cette question ?
SORAYA : Pour rien.
LEÏLA : Ce n'est pas parce qu'elle a décidé de vivre avec son père que je ne l'inclus pas dans la réunion de famille.
SORAYA : Je sais mais la dernière fois que tu avais organisé ce genre de dîner, elle n'avait pas voulu venir si je me souviens bien.
LEÏLA : C'est vrai, mais il faut dire que l'on venait juste d'emménager ici, qu'il y avait eu des tensions vis-à-vis de son choix etc... Maintenant tout cela est derrière nous maintenant, et puis elle vient de plus en plus à la maison voir Lyas, ce qui me fait extrêmement plaisir.
SORAYA : Et avec... Samuel ?
LEÏLA : Ils se tolèrent, c'est déjà ça !
SORAYA : Tant mieux. Alors on peut planifier ce repas de famille l'esprit tranquille alors.
LEÏLA : Exactement, disons ce week-end si pour toi cela ne pose pas de problème. Samuel et moi nous sommes off ce week-end.
SORAYA : Je vois avec Rémy et je te dis quoi.
LEÏLA : Pas de problème.
Soraya regarda de nouveau sa montre qui lui indiqua que l'heure où elle devait être au tribunal s'approcher grandement.
SORAYA : Il est déjà cette heure ! Je dois partir maintenant sinon je vais être en retard au tribunal.
LEÏLA : (un peu déçue qu'elle s'en aille déjà) Ok, ma chérie. Ta visite spontanée m'a fait beaucoup plaisir.
SORAYA : (se dirigeant vers la porte d'entrée) J'espère bien, Tu diras en revoir à Samuel de ma part.
LEÏLA : ça marche, bye.
SORAYA : Bye.
Après avoir attendu que la porte d'entrée se ferme, Leïla se dirigea vers la chambre de sa fille, intriguée par le fait que Samuel n'était toujours pas revenu d'avoir était couché sa fille pour sa sieste. A peine avait-elle commencé à marcher dans le couloir qui desservé les chambres, Samuel sortit de la chambre de sa fille en essayant de faire le moins de bruit possible en fermant la porte. En se retournant, il aperçut Leïla.
SAMUEL : (surpris) Qu'est-ce que tu fais là ?
LEÏLA : Cela fait un moment que tu es parti la mettre au lit, je me demandais quoi.
SAMUEL : Soraya est partie ?
LEÏLA : Oui, elle devait être tôt au tribunal.
SAMUEL : Ok, alors (d'un air coquin tout en se rapprochant dangereusement de sa compagne) on est seul !
LEÏLA : (comprenant rapidement les sous-entendus de Samuel, tout en souriant) Oui !
SAMUEL : (susurrant dans l'oreille de l'infirmière) ça te dit... une petite sieste ?
LEÏLA : (étonnée) Une sieste ?
SAMUEL : (étonné à son tour comprenant que Leïla avait compris autre chose) Et plus si affinité !
LEÏLA : Pourquoi pas !
Étant juste à côté de la porte de leur chambre, Samuel n'eut qu'à tendre le bras afin d'ouvrir la porte, laissant paraître un grand lit.
SAMUEL : (attirant Leïla dans la chambre) Si j'ai bien compris, l'appétit de madame est revenu ?
LEÏLA : (quelque peu vexée) Très marrant !
SAMUEL : Ba quoi ? On ne peut pas dire que depuis la naissance de Lyas, ça a était passionnel entre nous.
LEÏLA : (désolé) C'est vrai...
SAMUEL : (s'amusant avec la ceinture de Leïla) Je ne dis pas ça pour te faire culpabiliser ou quoi.
LEÏLA : Je sais, (avec un regard qui en disait long sur ses intentions) on va remédier à cela alors.
SAMUEL : (desserrant la ceinture de Leïla) Exactement !
La passion qui s'était quelque peu éteindre depuis la naissance de leur petite fille, à cause du manque de temps, d'énergie et non pas de désirs se ralluma instantanément lorsque Samuel effleura du bout des doigts la peau où se trouvait l'élastique de sa culotte apparent après avoir ouvert le jean de Leïla. Il ne fut pas longtemps avant que tout s'emballa entre les deux amants oubliant entièrement la sieste dont ils avaient pourtant cruellement besoin...
- 14 mois après la naissance de Lyas - Depuis la naissance de Lyas, une petite routine s'est installé au fur et à mesure chez Samuel et Leïla. Concilier travail et enfant n'avait été simple, mais maintenant, ils pouvaient dire que cela marché bien. Depuis quelques mois, Lyas faisait enfin ses nuits complète ce qui avait grandement facilité leur quotidien et surtout leur nuit, permettant au couple de dormir assez afin d'être en forme pour le travail toujours aussi prenant même si Leïla avait demandé un aménagement de planning auprès du Docteur Dumaze qui avait accepté.
Depuis que la petite Lyas commençait à essayer de répéter les mots de ses parents, Samuel et Leïla se prient au jeu de savoir si la petite qui ressemblait de plus en plus à sa maman hormis la couleur de ses yeux qui étaient d'un bleu profond allait être son premier mot "maman" ou "papa". Bien entendu, Samuel était persuadé que cela serait papa et Leïla que ce serait Maman. Étant Off pour la journée, tout en jetant un oeil sur sa fille qui jouait dans son parc, Samuel se rendit compte qu'il n'avait les derniers résultats d'une patiente ce qui l'empêchait de bien préparer son rendez-vous avec cette dernière pour le lendemain. Il décida donc d'emmener Lyas à L'hôpital avec lui afin qu'il puisse récupérer ses résultats dont il avait besoin et par la même occasion Leïla verra sa fille, elle qui ne l'avait pas vu depuis quelques heures maintenant. Ce que Samuel n'avait pas prévu, c'est que le voir avec une poussette au sein de son lieu de travail attirait ses collègues de travail.
SAMUEL : (positionnant la poussette en travers avant de s'accouder au comptoir du hall d'accueil de l'hôpital) Amanda ?
AMANDA : (relevant la tête de son ordinateur) Docteur Chardeau ? Vous n'êtes pas off aujourd'hui ?
SAMUEL : Si, mais j'ai besoin du dernier résultat sanguin de Madame Moraux pour moi demain, les résultats doivent être dans son dossier vous pouvez vérifier s'ils sont disponibles ?
AMANDA : Oui, bien sûr ! (plongeant sa tête dans son ordinateur pour avoir l'information sans prêter attention au bruit que commencer à faire Lyas dans sa poussette, relevant la tête vers Samuel) Effectivement, les résultats ont bien était mis dans son dossier numérique. Par contre, je ne sais pas s'ils sont présents dans le dossier papier, ce n'est pas noté. Mais je peux aller voir si vous voulez ?
SAMUEL : Ce n'est pas la peine, je vais aller voir moi-même. Merci, Amanda.
AMANDA : Il n'y a pas de quoi. Je vais quand même faire un bout de chemin avec vous, je dois aller voir une patiente.
Amanda fit le tour du comptoir et fut surprise de tomber sur la poussette où Lyas commençait à s'agiter n'ayant plus de mouvement de la poussette depuis trop longtemps à son goût.
AMANDA : Oh, (s'abaissant à la hauteur de Lyas tout en empêchant Samuel d'avancer avec la poussette) Vous m'aviez caché que vous étiez accompagné ! (caressant la main de Lyas) Bonjour princesse ! Que tu es jolie. (relevant la tête pour parler à Samuel) Qu'est-ce-qu'elle ressemble à Leïla, c'est fou !
SAMUEL : (levant les yeux au ciel) Justement, Je compte sur vous pour ne pas que ma présence avec la petite attises la curiosité de tout le monde, je voudrai juste récupérer les résultats et rentrer pas passer ma journée ici !
AMANDA : (se relevant) Bien entendu, motus et bouche cousue !
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Content de n'avoir rencontré personne qu'il connaissait durant le trajet vers son bureau pour avoir les résultats en format papier qui avait été posé sur son bureau en son absence, Samuel sorti de son bureau en ayant les résultats en tête, réfléchissant au cas de sa patiente, il ne fit pas attention que son père se dirigea dans sa direction. Lyas s'amusant avec un hochet, le lança par terre. Samuel s'arrêta donc pour ramasser le jouet quand son père, la tête dans sa tablette remarqua quelque chose au sol (le jouet de Lyas).
RENAUD : (ramassant le jouet sans faire attention qui il avait en face de lui) Tenez.
SAMUEL : (faisant le tour de la poussette pour aller ramasser le jouet, prenant le jouet) Merci, papa.
RENAUD : (reconnaissant la voix de son fils, étonné) Samuel ? Mais qu'est-ce que tu fais ici ? (baissant les yeux vers la poussette, voyant sa petite fille qui tendait les mains afin de récupérer son hochet) Avec Lyas ? Elle va bien ?
SAMUEL : Oui, Oui elle va bien, j'étais juste venu voir un résultat sanguin pour une patiente mais difficile d'être discret avec cette miss (donnant le jouet à sa fille).
RENAUD : Tant mieux, si tu veux voir Leïla, elle est partie prendre sa pause déjeuner dehors.
SAMUEL : Dehors ?
RENAUD : Oui, enfin je veux dire ici à l'hôpital mais dans l'espace extérieur.
SAMUEL : Ah d'accord. (tout en regardant sa fille) Et bien, on va aller faire la surprise à maman alors si elle est en pause et puis ensuite, on dira manger à notre tour.
RENAUD : (mettant sa tablette sous le bras) Et bien je te laisse y aller.
SAMUEL : Ok.
La rencontre avec son père avait été plus bénéfique qu'il ne l'aurait pensé, cela lui éviter de chercher après Leïla dans tout l'hôpital, il fît donc demi-tour afin de diriger vers les espaces extérieurs réservés aux personnels hospitaliers du Saint Clair. Arrivé à destination, Samuel chercha Leïla parmi le personnel présent et la trouva en compagnie de Rémy. Samuel s'approcha ignorant les regards étonnés de ses collègues, surpris de le voir pousser une poussette pour arriver au niveau de la table où se trouvait Leïla.
LEÏLA : (complètement surprise) Samuel ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
LYAS : (contente de voir sa maman) Ma...ma...maman !
LEÏLA : (complètement prise au dépourvu, baissant le regard vers sa fille tout en descendant de son tabouret haut) Qu'est-ce que tu as dit ?
LYAS : (en tendant ses bras vers sa mère) Mamamamama. (rigolant) Maman,maman,maman.
LEÏLA : (heureuse d'entendre le premier mot de sa fille, elle l'a pris dans ses bras après l'avoir détaché de sa poussette) Tu m'as manqué toi aussi, ma chérie.
REMY : (se sentant un peu de trop, se levant de son tabouret laissant la place à Samuel) Bon je vous laisse, je dois reprendre mon service.
LEÏLA : (ne faisant pas attention, trop absorbée par le premier mot de sa fille) Ok.
SAMUEL : (prenant la place de Rémy après avoir bien mis la poussette contre la table haute) Bon ba on dirait bien que j'ai perdu mon pari !
LEÏLA : (retournant s'asseoir sur son tabouret tout en mettant Lyas debout sur ses genoux) Je crois bien ! (tout en souriant à sa fille) C'était quoi déjà le gage ?
SAMUEL : (sur le ton de l'ironie) Impossible de m'en souvenir !
LEÏLA : (tournant la tête face à Samuel) Mais si, le perdant devait changer toutes les couches de Lyas pendant une semaine.
SAMUEL : Tu préfères pas que je te paye un resto en tête-à-tête plutôt ?
LEÏLA : pourquoi pas, mais un pari est un pari mon amour.
SAMUEL : (souriant) ça m'apprendra à vouloir parier avec toi !
LEÏLA : A chaque fois tu perds mais je ne sais pas pourquoi tu t'entêtes toujours a vouloir parier avec moi.
SAMUEL : Je me le demande.
LEÏLA : Pas trop déçu que ce ne soit pas "papa" qu'elle est dit en premier ?
SAMUEL : Je te mentirais si je te disais non mais je suis content qu'elle t'es appelé toi et pas quelqu'un d'autre.
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Après être rentré de l'hôpital et avoir passé l'après-midi avec sa fille qui n'arrêtait pas de répéter encore et encore maman en le désignant, malgré qu'il lui répéter à chaque fois que lui, c'était papa, la petite en avait décidé autrement au désarroi du médecin. En fin de journée, laissant jouer sa fille dans son parc, Samuel en profita pour préparer le dîner en attendant le retour de Leïla à la maison. Lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir.
LEÏLA : (refermant la porte d'entrée) C'est moi !
A peine avait-elle vu sa mère, Lyas recommença a répéter et répéter "maman" de son parc.
SAMUEL : (toujours en train de préparer à manger) C'est pas possible, tu es sûr qu'il n'y a pas un bouton pour l'arrêter ?
LEÏLA : (prenant sa fille dans les bras) Papa est méchant, lui qui était le plus impatient de t'entendre parler maintenant il râle.
SAMUEL : Je ne pensais pas qu'elle répéterait 100 000 fois le même mot après.
LEÏLA : Tu dis ça car ce n'est pas toi qu'elle appelle. Tu verras quand elle dira papa, tu ne t'en lasseras pas.
SAMUEL : Jusqu'au moment ou elle réclamera des choses c'est ça ?
LEÏLA : (tout en faisant des papouilles à sa fille qui éclata de rire) Je te rassures, on a le temps de voir venir pour ça.
SAMUEL : (mettant le plat dans le four) J'espère bien, car les crises d'ados j'ai déjà donné avec Noor.
Le dîner du couple ainsi que le souper de la petite fini, Leïla alla s'occuper de coucher Lyas tendit que Samuel s'occupa à nettoyé la cuisine. Après avoir raconté une histoire à sa petite fille afin qu'elle s'endort, Leïla quitta la chambre de sa fille tout en prenant le babyphone dans sa main puis poussa la porte de la chambre. Lorsqu'elle redescendit les escaliers, après avoir passé par sa chambre pour prendre quelque chose, elle rechercha Samuel qui n'était ni dans la cuisine, ni dans le salon, mais fut surprise de le trouver dans la piscine à travers la baie vitrée grande ouverte du salon.
LEÏLA : (s'avançant vers le bord de la piscine avec toujours le babyphone dans les mains, surprise) Qu'est-ce que tu fais là ?
SAMUEL : (s'amusant à faire du surplace) Tu le vois bien, Je t'attends.
LEÏLA : Tu m'attends ? Nu dans la piscine ?
SAMUEL : Oui. (d'un air coquin) Rejoins-moi !
LEÏLA : L'eau doit être froide et ... Je n'ai pas de mon maillot.
SAMUEL : C'est tes meilleurs arguments ? Tu n'as pas besoin de maillot, j'en ai pas moi et l'eau est à 28°C. Allez viens !
LEÏLA : Non !
SAMUEL : Il faut que je vienne te chercher alors ? Si je viens te chercher, je te préviens, je te balance tout habillé dans l'eau. (Samuel nagea jusqu'au bord de la piscine faisant semblant de sortir de la piscine)
LEÏLA : (posant le babyphone sur la table basse du salon de jardin qui était à côté de la piscine) Ok, ok j'arrive.
Samuel replongea dans l'eau tout en regagnant le milieu de la piscine qui était au même niveau que le sol, impatient que l'infirmière le rejoigne.
LEÏLA : (tout en déboutonnant son chemisier) Retourne-toi !
SAMUEL : (levant les yeux au ciel) C'est ridicule, je connais chaque centimètre de ton corps !
LEÏLA : (arrêtant de défaire les boutons de son chemisier blanc) Retourne toi sinon je rentre dans la maison.
SAMUEL : (se retournant) C'est pas joli, ce chantage.
Après s'être entièrement dévêtue, Leïla nagea jusqu'à Samuel, ce dernier entendit qu'elle était dans l'eau se retourna et nagea à sa rencontre tout sourire, l'attrapant par la taille tout en commençant à l'embrasser sur le bras jusqu'à remontée jusqu'à son cou tout en la collant contre son corps. Après avoir planqué ses cheveux mouillés, Leïla embrassa Samuel tout en enroulant ses bras autour du cou de son compagnon.
SAMUEL : (voyant que Leïla apprécié le fait d'être dans la piscine chaude) Alors tu regrettes d'avoir cédé ?
LEÏLA : (plongeant l'arrière de sa tête dans l'eau pour ensuite se redresser) Absolument pas.
Leïla embrassa de nouveau Samuel tout en mettant l'une de ses mains sur le visage du médecin. Un scintillement au coin de l'œil eu toute l'attention de Samuel, se demandant ce que cela pouvait être, il se décolla légèrement de Leïla cassant le baiser ainsi que l'étreinte.
SAMUEL : (intrigué) C'est quoi qui brille ?
LEÏLA : (faisant l'innocente tout en faisant du surplace dans l'eau) Certainement le reflet d'une lumière du salon.
SAMUEL : Non, ce n'est pas ça ? Tu portes des bagues ?
LEÏLA : Euh... non ou bien c'est peut-être (sortant sa main gauche de l'eau) Cette bague qui brille plus que les autres ! (montrant sa bague de fiançailles présente à son annuaire)
SAMUEL : (décontenancé, se rapprochant de Leïla pour mieux voir, surpris) Tu as ressorti la bague ?
LEÏLA : (souriante, tout en se raccrochant au cou de Samuel) Tu le vois bien. (embrassant le bout du nez de Samuel)
SAMUEL : (reculant la tête pour regarder Leïla dans les yeux) Je dois en conclure quoi ?
LEÏLA : A ton avis ?
SAMUEL : Franchement, je suis perdu là ! (prenant la main gauche de Leïla dans ses mains afin de regarder la bague) Cette bague cela fait des mois que je ne l'avais pas vu, je pensais que tu l'avais jeté ou je ne sais quoi.
LEÏLA : (regardant la bague elle aussi) Tu es fou, Je t'avais dit que lorsque tu la reverrais cela voudrait dire que je suis prête, tu te souviens ?
SAMUEL : (ne pouvant s'arrêter de sourire) Tu es sérieuse, vraiment ?
LEÏLA : (voyant le bonheur dans les yeux de Samuel) Vraiment, je suis prête maintenant à porter ton nom ainsi que celui de notre fille.
De bonheur, Samuel colla encore plus fort le corps de Leïla contre le sien tout en lui attrapant la nuque et l'embrassa aussi fort qu'il pouvait tout en la soulevant de l'eau. Pris dans leur moment, du bruit se fit entendre du babyphone posait sur la table basse en osier noir de la pergola. Intrigués, les deux amants arrêtèrent de s'embrasser et écoutèrent le bruit. Après quelques chouinements de la part de leur fille, Lyas prononça le mot tant espéré pour Samuel "Papa".
SAMUEL : (les yeux grands ouvert n'étant pas sûr d'avoir entendu ce qu'il croyait avoir entendu) Je rêve ou, Lyas a dit...
LEÏLA : (les bras toujours autour du cou de Samuel, heureuse, souriante) Oui, elle a bien dit Papa !
Ne pensant pas être plus heureux que depuis que Leïla lui avait montré sa bague de fiançailles à son doigt, Samuel de bonheur embrassa de nouveau Leïla avant de nager jusqu'au bord afin d'entendre mieux le son du babyphone qui faisait entendre la petite voix de Lyas qui répété encore et encore le mot papa tout en commençant à pleurer.
LEÏLA : (faisant du surplace depuis que Samuel l'avait lâché) Qu'est-ce que tu attends, sort et va la voir.
SAMUEL : (se retournant) Tu as raison.
Il ne fallu que quelques secondes avant que Samuel ne sorte de la piscine s'enroulant dans son peignoir et se dirigea vers la chambre de sa fille mettant de l'eau un peu partout sur son passage. Arrivé devant la chambre de sa fille, Samuel entendit clairement sa fille pleurait. Il entra afin de la rassurer.
SAMUEL : (prenant sa fille dans ses bras) chut... Je suis là, ma chérie.
Lyas s'arrêta net de pleurer au moment où son père l'attrapa.
LYAS : pa...pa...papapapapapa !
SAMUEL : Oui, mon amour, c'est papa.
Pendant ce temps Leïla sorti à son tour de la piscine, attrapa son peignoir que Samuel avait préalablement mis sur le dossier du salon de jardin, elle entendit à travers le babyphone la conversation entre sa fille et son père, elle se décida à aller les rejoindre malheureusement, Samuel avait été plus vite qu'elle est se retrouvait déjà à l'entrée du salon lorsque Leïla arriva.
LYAS : (répétant encore et encore) Papapapa...papapa!
LEÏLA : (heureuse de l'entendre elle aussi, attrapant la main de sa fille pour lui déposer un baiser) Oui, c'est papa ! (regardant Samuel qui avait les larmes aux yeux) Heureux !
SAMUEL : (la voix pleine d'émotions) Plus que ça !
Le couple rempli de bonheur se dirigea vers la cuisine afin de préparer le biberon que Lyas réclamait...
END