Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué
Profitant de sa journée de repos, Samuel voulait profiter au maximum de l'infirmière et de son futur enfant. Malgré la fatigue de sa garde à l'hôpital, il se leva assez de bonnes heures, ce qui étonna beaucoup Leïla. Samuel n'avait jamais été pas un grand dormeur, comme tout le monde, il profitait de ses jours de repos pour récupérer une partie des heures de sommeil qu'il n'avait pas eu à cause de l'hôpital. Lorsqu'il apparut dans la cuisine, Leïla referma le livre dans lequel elle était plongée depuis que tout le monde était parti soit pour le travail ou le lycée. Essayant de ne pas faire trop de bruit pour laisser dormir Samuel. Durant sa garde, une idée avait germé dans la tête de Samuel, il espérait que l'infirmière soit d'accord, mais il savait aussi que Leïla désirait plus que tout que Samuel accepte enfin de venir avec elle faire du shopping pour le bébé. Il avait donc bien l'intention de jouer sur cette carte-là, même si ce n'était pas du tout son truc de faire les boutiques. William lui avait bien fait comprendre que c'était une chose qu'il fallait qu'il fasse avec Leïla comme tous les futurs papas même s'il n'aimait pas cela.
LEÏLA : Tu es déjà levé mon amour ? Je ne t'ai pas réveillé, j'espère ?
SAMUEL : (passant la main dans ses cheveux tout en s'étirant) Non, ne t'inquiète pas tu ne m'as pas réveillé.
LEÏLA : (se levant pour le rejoindre dans la cuisine) Alors qu'est-ce que tu fais debout si tôt ?
SAMUEL : (attrapant Leïla par la taille) Tu me manquais dans ce lit vide !
LEÏLA : (se laissant guider par Samuel) Abon ?
SAMUEL : (souriant tout en baissant la tête afin de l'embrasser) C'est la stricte vérité !
LEÏLA : (s'approchant des lèvres de Samuel pour répondre à sa demande) J'espère bien. (après avoir échangé un baiser, elle se détacha du corps de Samuel) Tu veux un café ?
SAMUEL : (rabaissant son bras qui la tenait) Je veux bien !
Leïla fit le tour du comptoir pour verser du café dans une tasse déjà présente sur le comptoir, tandis que Samuel alla s'installer à la table de la cuisine où se trouvait tout le nécessaire pour un bon petit-déjeuner, qu'elle n'avait pas rangé. Sachant que lorsqu'il se levait après ses gardes, Samuel préféra manger un bon un petit-déjeuner sucré plutôt qu'un repas salé.
SAMUEL : (regardant ce qu'il y avait sur la table) Tu as vu gros aujourd'hui pour le petit-dej non ?
LEÏLA : (posant son café devant lui avant de s'asseoir à côté de lui) Comment ça j'ai vu gros ? Il n'y a que de la brioche et des viennoiseries avec de la confiture, pâte à tartiner, beurre et jus d'orange. Un petit-déjeuner classique quoi !
SAMUEL : Oui mais pour 5 personnes au moins !
LEÏLA : (levant les yeux au ciel) Personne t'oblige à tout manger non plus.
SAMUEL : Heureusement sinon, je ne pourrais pas faire ce que j'ai prévu aujourd'hui !
LEÏLA : (intriguée) Ah, et puis-je savoir ce que tu as prévu de faire ?
SAMUEL : (avalant une gorgée de café) Et bien...
LEÏLA : (avec un regard coquin) Je t'écoute !
SAMUEL : (voyant bien le regard qu'elle lui lançait) Non, pas ce que tu penses même si j'adorerai aussi mais comme tu me l'as fait remarqué le week-end dernier. On est (en faisant le signe avec ses doigts) un petit peu en retard sur la préparation de l'arrivée de ce petit bout (en se penchant afin de poser sa main sur le ventre de Leïla) dans notre vie. (se redressant) Donc j'avais pensé, si tu te sentais d'attaque d'aller faire un peu de shopping en ville, on pourrait y aller cette après-midi par exemple. Tu en penses quoi ? Mais si tu préfères, on reste ici et on fait ce que tu avais en tête ! Les deux idées me conviennent.
LEÏLA : (contente) C'est vrai ? Tu veux vraiment venir avec moi pour faire les boutiques de bébé ? Pourtant, tu m'avais dit que ce n'était pas ton truc.
SAMUEL : C'est vrai, mais pendant ma garde j'y ai réfléchi et j'ai vraiment envie de faire cela avec toi !
LEÏLA : (toujours super contente) Oui, Je veux faire cela avec toi aussi. (se levant et embrassa au dépourvu Samuel) Je vais aller me préparer pendant que tu déjeunes.
SAMUEL : Ça c'est de l'enthousiasme !
Extrêmement contente, qu'enfin Samuel veuilles faire les achats nécessaires pour leur future petite fille avec elle, Leïla se dirigea dans la salle de bain, laissant Samuel déjeunait seul. Mais ce que l'infirmière ne savait pas, c'est que le médecin avait une autre petite idée dernière la tête, mais elle ne le serait qu'au moment venu. Samuel craignait que s'il ne lui disait maintenant cela gâcherait tout et surtout qu'elle ne veuille plus sortir.
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Arrivés au centre-ville de Séte, après avoir mangé quelque chose avant de partir faire du shopping, Leïla indiqua à Samuel la boutique où elle avait déjà fait quelques repérages quelques mois plus tôt sans le dire à personne.
LEÏLA : (montrant la place de parking disponible) Tu peux te garer ici.
SAMUEL : Tu es sûr que cela ne fait trop loin pour toi ? Je ne voudrais pas que tu forces tout de même.
LEÏLA : Non, c'est bon, la boutique se trouve au coin de la rue.
SAMUEL : (intrigué) Mais dit moi tu as déjà fait du repérage à ce que je vois.
LEÏLA : (se sentant un peu coupable) Je l'avoue oui, il y a quelques mois de ça. En rejoignant, Soraya, je suis passé devant la boutique est la vitrine m'a donné envie d'entrer. Donc je suis entré, mais je n'ai fait que regarder, car c'était encore trop tôt pour acheter quoi que ce soit.
SAMUEL : (se garant) Et bien, on va aller voir ce que tu avais vu.
LEÏLA : S'ils n'ont pas changé de collection depuis le temps.
SAMUEL : (dubitatif, coupant le contact de la voiture) Car il y a aussi une mode à suivre pour la venue d'un bébé !
LEÏLA : (se détachant) Pas une mode a proprement parlé mais il y a des tendances oui comme dans tout !
SAMUEL : (se détachant à son tour) Si tu le dis !
Arrivés devant la boutique spécialisée dans les meubles pour les chambres de bébés et enfants en bas âges, Samuel ouvrit la porte et laissa entrer en première, Leïla. Le couple fut accueilli par une jeune femme.
VENDEUSE : (derrière son comptoir, accueillante) Bonjour, Si je peux vous aider, faites moi signe.
LEÏLA : Bonjour, on va simplement regarder mais merci quand même.
SAMUEL : (parlant à voix basse dans l'oreille de Leïla) À peine rentrer, elle nous saute dessus celle-là. On lui a rien demander à ce que je sache !
LEÏLA : (pas du tout étonné par la remarque de Samuel) Elle fait simplement son travail, Samuel.
SAMUEL : Elle agresse le client, tu veux dire ! Ça donne envie surtout de quitter sa boutique. Si elle se met à nous suivre, je te préviens, je me casse.
LEÏLA : (commençant à regarder les premiers meubles que la boutique disposait) Samuel, s'il te plaît fait un effort. Oublie-la et regarde avec moi, le mobilier.
SAMUEL : (regardant derrière lui pour voir si la vendeuse venait vers eux) D'accord, je vais essayer.
Samuel imita Leïla en regardant les meubles que proposer la boutique de style différent, souvent présenté dans des tons unisexe afin que les futurs parents puissent se projeter que ce soit une fille ou un garçon avec par moment des petites touches de bleu ou de rose dans les accessoires. Quelque peu mal à l'aise et ni connaissant rien. Il se contenta de suivre Leïla qui se dirigea droit vers des meubles qui semble t-il lui est taper dans l'œil regardant à droite à gauche tellement il y avait de chose à voir. L'infirmière s'arrêta face à une mise en scène de chambre de bébé dans les tons blancs qui disposait d'un lit ovale en bois blanc surmonté d'un mobile musicale blanc où des petits nuages et des étoiles dans les tons blanc et gris clair surplombé au dessus du lit accompagné d'un voilage accroché au fond plafond qui entoura la moitié du lit dans les tons rose pastel avec un linge de lit blanc. La reconstitution de la chambre disposait également d'un petit cheval à bascule en bois de couleur blanc lui aussi et d'une commode dans les mêmes tons que le reste, blanche. Perdu dans toutes ses choses, Samuel n'avait pas vraiment remarqué que Leïla était complètement en admiration devant cet ensemble en la suivant.
SAMUEL : (désignant un ensemble à l'esprit cabane) Regarde celui-ci ! Il est chouette, tu ne trouves pas ?
LEÏLA : (décrochant son regard de l'ensemble qu'elle avait vu) C'est joli mais pour un petit garçon plutôt tu trouves pas ?
SAMUEL : (regardant de nouveau l'ensemble cabane) Tu dis ça parce que c'est dans les tons vert foncé ?
LEÏLA : (regardant de nouveau l'ensemble qui lui avait taper dans l'œil, le désignant à Samuel) Et celui-ci ? Tu en penses quoi ?
SAMUEL : (s'approchant de Leïla en lui passant une main dans le bas du dos) C'est mignon !
LEÏLA : (voyant que cela n'emballait pas Samuel plus que ça) En clair, tu n'aimes pas !
SAMUEL : Non pas du tout, c'est joli. C'est juste que je n'y connais rien.
LEÏLA : Il y a pas besoin de s'y connaître pour savoir si tu aimes ou pas ? (s'en allant plus loin) Mais c'est pas grave, on va regarder la suite. Il y aura bien quelque chose qui nous plaise tous les deux.
SAMUEL : Attends, mon amour ! Si ça te plaît vraiment, ça me plaît aussi.
LEÏLA : C'est la réponse facile ça ! Je veux que ça nous plaise tous les deux pas que tu te plies à mes goûts.
SAMUEL : C'est joli, ça me plaît aussi, je t'assure. (jouant avec les petits nuages que disposait le mobile) Mais ce lit ovale, tu crois que c'est bien adapté ?
LEÏLA : Bien sûr que oui, sinon ça ne serait pas présent en boutique. C'est l'espacement des barreaux qui compte dans un lit pour bébé et pas la forme.
SAMUEL : (impressionné) C'est toi l'experte sur ce terrain-là. Alors on appelle l'horrible vendeuse pour que lui dire que c'est vendu où bien, tu préfères voir toute la boutique avant de faire ton choix ?
LEÏLA : On va quand même faire le tour quand même, on sait jamais s'il y a d'autres choses qui nous plaisent.
SAMUEL : (rattrapant sa compagne) Je te suis.
Leur exploration de la boutique continua, mais Samuel avait bien vu que cet ensemble avec le lit ovale avait vraiment taper dans l'œil de l'infirmière.
LEÏLA : On est revenu au début de la boutique.
SAMUEL : Alors on fait quoi ? J'ai bien vu que la chambre avec le lit ovale, te plaisait. Si tu le veux, on le prend, il n'y a pas de soucis.
LEÏLA : (admettant son coup de cœur) C'est vrai que je la trouve magnifique comme chambre, c'est jolie, cosy. Mais...
SAMUEL : Mais quoi ? Tu penses que je n'aime pas, c'est ça ? Et bien ce n'est pas le cas.
LEÏLA : Tu es sûr de toi ?
SAMUEL : (relevant le menton de Leïla pour qu'elle le regarde dans les yeux) Absolument ! (prenant sa main) Allez vient, on va informer la commerciale !
LEÏLA : Par pitié sois sympa, Samuel.
SAMUEL : (parlant à la vendeuse) Excusez-vous, on voudrait...
VENDEUSE : Un renseignement ?
SAMUEL : (exaspéré, tout en soupirant) Non, si vous m'aviez laissé finir ma phrase au lieu de me couper vous aurez su ce que je voulais.
LEÏLA : (rattrapant le coup) Excusez mon compagnon, le shopping et lui, cela fait deux.
VENDEUSE : (sur le ton de la plaisanterie) Comme la plupart des hommes !
LEÏLA : (rigolant) Exactement. On voudrait commander (désignant du doigt, la chambre avec le lit ovale) l'ensemble qui se trouve là-bas.
VENDEUSE : Il y a pas de soucis, on va aller voir la référence de plus près dans ce cas.
Leïla laissa passer la vendeuse devant elle avant de faire des gros yeux à Samuel pour rejoindre la jeune femme ensuite.
VENDEUSE : (arrivée devant la chambre en question) Vous voulez commander tout l'ensemble ou simplement un meuble en particulier ?
Leïla n'étant pas sûr, préférant jeté un oeil à Samuel pour savoir ce qu'il voulait faire.
SAMUEL : (voyant que Leïla hésité) Tout l'ensemble.
LEÏLA : (pensant à tout l'argent que cela représenté) Tu es sûr ?
SAMUEL : Certain, pourquoi ce n'est pas ce que tu veux ?
LEÏLA : Et bien cela fait une somme tout de même tout l'ensemble.
VENDEUSE : (regardant l'étiquette présente sur la commode) 1306 euros et 35 centimes pour l'ensemble.
LEÏLA : (avala sa salive, hallucinée par le prix que cela coûtait) Quand même ?!
VENDEUSE : (voyant que le prix avait refroidi sa cliente) Oui, ce n'est pas fait du mobilier bas de gamme. C'est en pur bois et non en contre-plaqué d'ou le prix qui est élevé je le conçois.
SAMUEL : (coupant court au discours commercial de la vendeuse) Peu importe, le prix ! On prend l'ensemble. (s'adressant à Leïla) Je suis certain que c'est ça que tu avais repéré la dernière fois.
LEÏLA : Oui mais...
SAMUEL : Il y a pas de mais, ça te plaît, ça me plaît donc on prend, c'est aussi simple que ça.
VENDEUSE : (voyant que l'un était décidé et pas l'autre) Je vous commande l'ensemble alors ?
SAMUEL : Je viens de vous le dire !
VENDEUSE : Pas de soucis.
Pendant que la vendeuse notait tout ce qui se trouvait sur l'étiquette afin de faire une facture et un bon de commande, Leïla gênée par le prix voulut en discuter avec Samuel.
LEÏLA : (à voix basse, dans l'oreille de Samuel) 1300 euros quand même ! Tu ne te rends pas compte qu'il y a pas que ça a acheter pour la petite !
SAMUEL : Je ne suis stupide non plus, je sais bien qu'il n'y pas qu'un lit et un cheval à bascule à acheter. Il faut que je te le dise en quelle langue que l'argent n'a pas d'importance !
LEÏLA : Je le sais mais j'y peux rien ça me gêne !
SAMUEL : (posant sa main sur le ventre de Leïla) Dis-toi que je l'achète pour elle et non pour toi.
Suite à ses mots, Leïla lâcha l'affaire. Elle savait qu'elle ne gagnerait pas sur ce terrain-là. Le couple suivit la vendeuse jusqu'au comptoir afin de finaliser la commande. Profitant que Samuel regarde les peluches un peu plus loin du comptoir, la vendeuse glissa à un mot à Leïla.
VENDEUSE : Vous savez vous en avez de la chance d'avoir un homme qui ne regarde pas aux prix des choses, vous serez étonné le nombre de femmes qui n'achète pas les meubles qu'elles veulent vraiment juste parce que leurs maris sont radins !
LEÏLA : (souriante, regardant Samuel perdu dans les peluches) C'est vrai, on n'a pas du tout le même rapport à l'argent non, c'est pour ça !
Samuel rejoignit les femmes avec en mains plusieurs peluches, l'une en forme de nuage de couleur rose qui disposait un mignon petit visage, ainsi qu'un deuxième identique sauf la couleur qui était blanche et l'autre en forme d'étoile dans les tons gris.
VENDEUSE : (voyant Samuel revenir vers eux) Et qui a du goût également.
Leïla, surprise de la remarque de la vendeuse, constata que Samuel était déjà à côté d'elle.
SAMUEL : (s'adressant à Leïla) Tu en penses quoi de ces peluches ? Elles sont dans les mêmes couleurs que le truc au-dessus du lit pourtant.
LEÏLA : (agréablement surprise que Samuel s'investisse autant dans du shopping et surtout pour le bébé) Et bien..
VENDEUSE : Cela s'appelle un mobile musical, le truc au-dessus du lit.
SAMUEL : (ignorant la remarque de la vendeuse) Too much, c'est ça ?
LEÏLA : Non pas du tout, (les touchant) elles sont mignonnes et douces.
SAMUEL : (posant sur le comptoir les trois peluches) Adjugé vendu alors ! (s'adressant à la vendeuse) Vous rajouterez ses peluches à la facture.
VENDEUSE : Il y a pas de soucis.
SAMUEL : (parlant toujours à la vendeuse) Par contre on va les prendre maintenant.
VENDEUSE : (souriante) Bien entendu.
La vendeuse ayant fini d'enregistrer tous les articles, annonça le prix au couple. Sans rien dire, Samuel présenta sa carte bleue afin de régler la facture. Avant de partir avec les peluches sous le bras, la vendeuse indiqua à Samuel la date de livraison des meubles qui surviendrait la semaine suivante. Le couple quitta la boutique afin de mettre dans le coffre les peluches que Samuel avait choisies.
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Installés à une table du spoon, Samuel commanda auprès de Tristan, une bière et un jus d'orange pour Leïla. En attendant leur commande, Samuel commença la conversation.
SAMUEL : La boutique suivante sera pour des vêtements je suppose.
LEÏLA : Tu suppose bien, mon chéri.
SAMUEL : Tu ne préfères pas faire les boutiques de vêtements avec tes filles plutôt ?
LEÏLA : Pourquoi ?
SAMUEL : Tu as bien vu ce que ça a donner rien que pour le fait de choisir un lit ça nous a pris 1 heure ! Alors là des vêtements dont je n'y connais strictement rien non plus, je vais encore te faire voir des choses horrible, tu vas me dire que tu aimes et au final ça ne sera pas le cas et on achètera des choses que la petite ne mettra probablement jamais, car c'est trop horrible !
LEÏLA : (rigolant) N'importe quoi ! Si c'est moche, je te le dirai et on n'achètera pas, c'est tout. Mais si tu en as marre du shopping je comprendrai aussi.
SAMUEL : Ce n'est pas ça, j'adore vider mon compte avec toi.
LEÏLA : (voyant pas que Samuel plaisanté) On peut aller annuler. Je te l'avais dit que je n'en voulais plus vu le prix.
SAMUEL : Relax, je plaisante ! Et bien elle te plaît trop cette chambre, je l'ai vu dans tes yeux.
LEÏLA : Peut-être mais ce n'est pas une raison pour dépenser une somme astronomique juste parce que ça plaît.
Tristan arriva avec leurs boissons et les posa face à chacun.
SAMUEL : Si tu veux vraiment payer quelque chose, je te laisse payer les consommations.
LEÏLA : (souriante) Si tu veux, ça mets égale.
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Sur le chemin de retour vers la nouvelle voiture de Samuel qu'il s'était racheté après l'accident qui avait presque coûté la vie de sa future fille. Le couple passa devant une agence immobilière. Samuel s'arrêta face à la vitre. Voyant l'annonce qu'il avait repéré lors de sa garde la nuit dernière, il interpella l'infirmière.
SAMUEL : (désignant une annonce en particulier) Tiens, regarde, tu en penses quoi de cette maison ?
LEÏLA : (regardant à son tour l'annonce) Elle a l'air bien.
SAMUEL : 3 chambres, jardin sans vis-à-vis, piscine, tout ce qu'il nous faut.
LEÏLA : (sachant pertinemment où voulait en venir Samuel) On en a déjà parlé Samuel.
SAMUEL : C'est quoi qui te plaît pas ? Car il n'y a pas de vue sur l'étang, c'est ça ?
LEÏLA : Je m'en fiche de la vue.
SAMUEL : C'est quoi alors ? Le fait d'acheter ensemble ?
LEÏLA : Samuel, je ne vais pas discuter de ça avec toi ici au milieu de la rue.
SAMUEL : Mais tu ne veux pas non en parler à la maison donc comme ça s'est réglé. Tu préfères qu'on loue, c'est ça ? Si c'est simplement ça et bien (montrant avec son doigt) il y en a plein de location aussi, la preuve.
LEÏLA : Tu ne me lâcheras pas avec ça ?
SAMUEL : Non ! Ok, ta maison ça fait 30 ans que tu vis dedans et tout mais on est en train de construire quelque chose ensemble de nouveau, de beau alors pourquoi ne pas tourner la page une bonne fois pour toute et construire notre vie à deux sur de bonnes bases pour une fois.
LEÏLA : Tu oublies Noor.
SAMUEL : (levant les yeux au ciel) Je ne peux pas l'oublier, je t'assure. C'est pour cela que la maison que je te montre possède 3 chambres, une pour nous, une pour le bébé et une pour Noor.
LEÏLA : Je ne sais pas, Samuel.
SAMUEL : Allons demander de la visiter et on verra si elle nous plaît vraiment déjà, tu en penses quoi ?
LEÏLA : Là, tout de suite ?
SAMUEL : Oui, là tout de suite ! S'il te plaît, cela nous engage à rien de visiter !
LEÏLA : (soupirant) Simplement visiter, tu as bien compris. Et puis je suis sûr qu'elles auront autre chose à faire que de nous faire visiter une maison au moment où toi, tu veux la voir.
SAMUEL : Pour vendre un bien, je suis certain que les agents immobiliers sont prêts à abandonné leur paperasse.
LEÏLA : Visiter un bien pas l'acheter, Samuel, je suis sérieuse.
SAMUEL : C'est pareil !
LEÏLA : Non justement, il y a une grande différence entre les deux.
Avant de l'infirmière, ne change pas d'avis, Samuel l'entraîna à l'intérieur de l'agence immobilière. Après quelques instants à discuter avec l'une des agentes immobilières, présente. Le couple ressortit avec l'adresse exacte de la maison en poche. Ils n'avaient plus qu'à s'y rendre et attendre l'agente. Arrivés sur les lieux, Leïla toujours aussi réfractaire à l'idée, resta à l'intérieur de l'habitacle du véhicule tandis que Samuel était déjà sorti afin de voir les extérieurs et les environs. Voyant que Leïla n'était pas sorti de la voiture, il tapa sur la vitre de la voiture...
A SUIVRE...