Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué

Chapitre 15 : Episode 15 - 363

3735 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 08/04/2020 15:06

Voyant Samuel enfin réveillé, Leïla fût soulagée d'un énorme poids tout comme Renaud. Des sourires de soulagement purent se lire sur leurs visages. Maintenant que son fils était réveillé, Renaud savait que tout ce que voulait pour le moment Samuel, ce fût la présence de Leïla, il décida donc de ne pas rester trop longtemps à son chevet.


RENAUD : Alors tu nous as fait une belle frayeur !


SAMUEL : (en regardant Leïla) J'en suis désolé, je pensais pas qu'il aurait eu le cran de tirer... C'est quoi les dégâts ?


RENAUD : Marianne a dû arrêter le saignement et t’enlever la rate, mais cela aurait pu être pire !


SAMUEL : Je sais... Ça m'apprendra à jouer les héros ! 


RENAUD : Bon je vais vous laisser seuls, je reviendrai te voir dans la nuit.


SAMUEL : Ok ! 


Renaud sortit de la chambre pour laisser Leïla seule avec lui, il savait qu'elle en avait besoin pour être rassuré. À peine la porte fut fermée que Leïla embrassa Samuel. Un baiser qui lui permit de lâcher prise la peur et l'angoisse qui l'habiter depuis que cet inconnu l'est menacé avec son arme ! Une larme coula sur sa joue sans qu'elle ne puisse la retenir. Samuel la lui essaya délicatement avec son pouce tout en caressant sa joue, il savait qu'il lui avait fait peur mais ne pensait pas à ce point-là en voyant avec quelle ferveur elle l'embrassait. 


SAMUEL : Tout va bien. Ne pleure pas s'il te plaît ! 


LEÏLA : (en reniflant) Désolé.


SAMUEL : Ne sois pas désolé, ce qui s'est passé est entièrement de ma faute.


LEÏLA : C'est quand même moi qui l'ai amené vers toi !


SAMUEL : Tu as fait ce qu'il fallait, je t'assure ! Les gens désespérés font des choses stupides, il aurait fallu que je m'en rappelle avant qu'il me tire dessus c'est tout ! 


LEÏLA : (se forçant à sourire) Tu n'as pas trop mal ? Sinon je peux augmenter ta dose de morphine. 


SAMUEL : Non ça va, c'est supportable. Et toi ça va ? 


LEÏLA : Ça va mieux depuis que tu es réveillé !


SAMUEL : Tu es sûr ? Ce n'était pas rien quand même ce qu'il s'est passé !


LEÏLA : Je t'assure. Comme tu l'as dit, c'était un homme désespéré d'avoir perdu sa femme et son enfant et par désespoir on peut faire des choses stupides. Le principal c'est que tu sois vivant ! 


SAMUEL : D'accord ! Mais si tu veux en parler je suis là, Je te connais tu vas tout enfouir au lieu d'en parler et quand ça ressortira ça sera encore pire que si tu en parles maintenant. 


LEÏLA : Je viens de t'en parler là non? 


SAMUEL :(levant les yeux au ciel) Ok, J'insiste pas. Je n'ai pas la force de me battre avec toi. 


Voyant que Samuel ferma les yeux sans qu'il s'en rende compte. Leïla comprit qu'il fallait qu'elle le laisse se reposer de son opération et se leva pour s'en aller. Voyant que Leïla se leva, Samuel rattrapa sa main.


LEÏLA : Il faut que tu te reposes Samuel, tu viens juste d'être opéré, tes yeux se ferment tout seuls ! 


SAMUEL : (grimaçant de son mouvement) Non, restes s'il te plaît !


LEÏLA : Si je reste, tu vas pas te reposer ni dormir.


SAMUEL : Bon ok, je capitule madame l'infirmière, pas que je veux que tu partes mais parce que je sens que je m'endors en te parlant. 


LEÏLA : Tu vois que tu as besoin de repos ! Je reviendrai te voir demain durant mon service d'accord ?


SAMUEL : (en souriant) Tu as intérêt ! 


Leïla déposa un léger baiser sur les lèvres de Samuel avant de partir pour le laisser se reposer de son opération. Même si elle aurait voulu rester pour être sûr qu'il n'y est pas de complications, elle était épuisée par sa nuit mouvementée, elle avait besoin d'une bonne douche ainsi que d'essayer de dormir un peu et puis s'il y avait quoique se soit, elle savait que Renaud l'informerait aussitôt.


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Leïla rentra de l'hôpital et découvrit Rémy endormi sur le canapé. Sans faire de bruit, elle alla dans sa chambre pour essayer de dormir un peu. Elle en avait bien besoin vu la nuit qu'elle venait de passer. Avant arrivé à s'endormir, la prise d'otages lui revint en tête. Elle n'avait pas réfléchi lorsqu'elle a couru vers Samuel après que l'inconnu lui est tiré dessus mais en y repensant elle aurait pu elle aussi recevoir une balle. Et puis elle savait aussi qu'elle aurait des questions de la part de Rémy quant à son attitude envers Samuel. À ce moment-là elle s'en fichait que l'on sache qu'ils s'étaient remis ensemble depuis peu mais maintenant que l'adrénaline était redescendue l'angoisse de tout révélé à ses filles remontait de plus belle. 


Après une courte nuit où elle avait peu dormi, Leïla se leva. C'était samedi, Noor était donc à la maison et ce fût également le jour de repos de Soraya. Quand elle entra dans la cuisine, Leïla entendit Rémy racontait ce qui s'était passé la nuit dernière avec l'inconnu. Noor et Soraya tournèrent la tête quand elles virent leur mère entré dans la pièce et allèrent se jeter dans les bras de leur mère !


LEILA : (prenant dans ses bras ses filles) Oh ça c'est un câlin comme je les aime ! 


NOOR : Tu es sûr que ça va ?


LEÏLA : Oui ma chérie, ça va ! Un peu fatiguée mais ça va !


SORAYA : Rémy vient de nous racontait ce qui s'est passé hier soir ! Encore à cause de Chardeau tous ses malheurs qui nous tombe dessus ! Je ne sais pas comment j'aurai fait si vous aviez était touchés par ce fou !


Ne sachant pas vraiment ce que Rémy avait raconté aux filles, Leïla n'osa trop en dire.


LEÏLA : Pourquoi tu dis ça ? C'est quand même lui qui s'est pris une balle et est blessé actuellement !


REMY : Oui mais s'il avait discuté avec le mari de sa patiente après ce qui s'est passé lors de l'accouchement peut-être qu'il n'aurait pas fait ce qu'il a fait ! Étant donné qu'il s'en fout royalement de ses patients et bien il se passe ce qui se passe ! 


LEÏLA : Rémy, tu exagères un peu ! Même s'il avait discuté avec cet homme rien ne nous dit qu'il n'aurait pas fait ce qu'il a fait tout de même ! Le désespoir fait faire des choses complètement dingue on le sait bien mieux que quiconque ! 


SORAYA : (se détachant des bras de sa mère) Le principal c'est que vous n'aviez rien ! 


REMY : Tu as raison chérie, et de toute façon on ne le sera jamais ! 


NOOR : (en allant reprendre sa place à la table de la cuisine) Ne vous disputez pas surtout à propos de lui, il en vaut pas la peine !


LEÏLA : Changeons de sujet, vous voulez bien ? Il y a quoi de bon au petit déjeuner? Je meurs de faim.


NOOR : Soraya a fait des crêpes hier, il en reste si tu veux !


LEÏLA :(en souriant à sa fille) Des crêpes ? Ça me va.


SORAYA : (en s'adressant à sa mère) Tu vas aller à l'hôpital aujourd'hui ?


LEÏLA : Bien sûr ! On est déjà en manque d'infirmière avec la formation...


NOOR : (inquiète) Peut-être mais si ça recommence ! 


LEÏLA : Rassures-toi c'est très rare ce qui s'est passé hier ! Et puis le docteur Dumaze m'a dit qu'il y aurait une présence policière pendant quelques jours pour rassurer tout le monde.


NOOR : D'accord ! Et toi Rémy tu vas y aller ?


REMY : Oui bien sûr et puis l'hôpital sans infirmier je vous dis pas le bordel aux urgences, aux blocs et j'en passe ! 


SORAYA : Je veux bien mais bon vous n'êtes pas les seuls infirmiers de cet hôpital quand même ! 


LEÏLA : Non mais il faut bien avancer et le meilleur moyen c'est de reprendre le travail et non s'enfermer à la maison à cause de la peur.


Depuis qu'elle avait quitté Samuel dans la nuit, Leïla n'avait pas eu de nouvelles de la part de Renaud. Elle regarda son portable pour voir s'il lui avait laissé un message mais rien. Ce qui la rassura un peu car si l'état de Samuel s'était dégradé, Renaud l'aurait immédiatement prévenu comme il lui avait promis en partant de l'hôpital hier.


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Leïla & Rémy montèrent dans la voiture pour pouvoir prendre leur service à l'hôpital malgré ce qui s'était passé même pas 24 heures avant. Mais tout le monde s'était accordé pour dire qu'il fallait avancer et reprendre le court de leur vie. Depuis la prise d'otages, Rémy était obsédé par l'attitude de Leïla envers Samuel, il voulait des réponses même s'il savait que cela ne le regarder pas, il avait fait l'erreur de garder ce qu'il savait à propos de leur baiser dans la chambre la première fois et il ne comptait pas reproduire la même erreur ni en parler à Soraya avant d'en avoir parlé avec Leïla ! Il profita de ce que Leïla soit arrêtée à un feu rouge pour engager la conversation.


REMY : Je peux te demander quelque chose ?


LEÏLA : Oui bien sûr, à propos de quoi ? 


REMY : Je ne sais pas comment te le dire...


LEÏLA : Ne sois pas si mystérieux. C'est à propos de Soraya ? Ou de la prise d'otages ? Car si tu besoin d'en parler, je t'écoute.


REMY : Oui c'est à propos de la prise d'otages.


LEÏLA : Tu as peur que cela se reproduise, c'est ça ?


REMY : Non pas vraiment, je voulais plutôt te parler de ce qu'il s'est passé quand le docteur Chardeau s'est fait tirer dessus. 


À peine avait-il fini sa phrase que les craintes de Leïla remontaient à la surface. Elle savait très bien que Rémy avait bien remarqué son attitude envers Samuel hier et elle était prête à lui dire la vérité. Même si cela serait difficile c'était ce qu'il y avait à faire, ne plus mentir à personne ! Mais avant de se jeter dans la gueule du loup, elle voulait savoir ce que Rémy pensait réellement. Le feu rouge passa par la même occasion au vert, Leïla redémarra.


LEÏLA : (quelque peu inquiète) Eh bien je t'écoute...


REMY : Ne te braque pas surtout mais je trouve ton attitude d'hier envers Chardeau et plus généralement ton attitude depuis quelque temps un peu bizarre. J'en ai parlé avec Victoire, elle m'a dit que je me faisais des films mais je voulais quand même tant parler. Il y a quelque chose entre toi et Chardeau? Je sais tu n'es pas obligé de me répondre mais comme on s'était promis tous de ne plus faire de secrets...


Avant de lui répondre, Leïla se gara sur le bas-côté pour paraît à toutes les éventualités des suites de ce qu'elle allait lui dire.


REMY : (surpris que Leïla se gare) Pourquoi tu te gares ? 


LEÏLA : (regardant Rémy) Tu as raison, on avait dit plus de secrets ! Et... (hésitante à se lancer) Oui, je sors de nouveau avec Samuel. Je sais que ce n'était pas la réponse que tu voulais entendre Rémy mais avant de faire quoique se soit... Bilel est déjà informé et pour les filles je vais leur parler aussi, je t'assure. Je veux juste trouver le bon moment pour leur dire c'est tout. 


REMY : (décontenancé par l'aveu de Leïla) Euh... Je ne sais pas quoi te dire ! Je pensais vraiment que tu avais tourné la page avec lui mais tu viens de me dire le contraire donc... Tu sais je n'ai pas envie d'être encore une fois pris entre deux feux Leïla ! Ta relation avec lui ne me regarde pas mais les filles ont le droit de savoir !


LEÏLA : Je sais ! Je leur parlerai ce soir promis... Mais s'il te plaît laisse-moi leur annoncé cette fois !


Soulagée d'avoir enfin dit la vérité à Rémy, Leïla redémarra et s'engagea de nouveau dans la circulation pour aller à l'hôpital.


REMY : Promis !


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Arrivée enfin à l'hôpital, et quelque peu soulagée d'avoir parler à Rémy, Leïla commença sa garde. Elle avait bien remarqué la présence de la police par-ci par-là pour rassurer le personnel médical et les patients. Après avoir fini de préparer son chariot pour les soins de ses patients, elle se dirigea dans la chambre de Samuel son pansement devait être changé comme n'importe quel patient après une opération. Elle ouvrit la porte de la chambre, Samuel entendant la porte s'ouvrit tourna la tête en direction de la porte.


LEÏLA : (souriante) Bonjour, je te réveilles pas au moins ?



SAMUEL : (tout aussi souriant) Madame l'infirmière ! Non pas du tout.


Leïla s'avança avec son chariot vers le lit de Samuel et commença à mettre ses gants stériles pour pouvoir lui changer son pansement.


SAMUEL : Tu es tellement concentré dans ton travail que je n'ai même pas le droit à un baiser de ta part avant que tu commences ? Personne ne nous verra tu sais.


Leïla était toujours très professionnelle vis-à-vis de ses patients et même si c'était Samuel elle essayait tout de même de rester professionnelle. Mais mourrait d'envie de l'embrasser ça c'était sûr. Voyant que Samuel avait meilleure mine qu'hier elle décida de jouer avec lui.


LEÏLA : Je sais mais vous êtes mon patient et figurez-vous que je n'embrasse pas mes patients ! 


SAMUEL : (rigolant tout en rentrant dans son petit jeu) Et Ba heureusement ! Mais vous pouvez faire une exception peut-être ? 


Samuel agrippa le gilet de Leïla pour qu'elle se rapproche de lui. Leïla ne mit pas de résistance et se rapprocha du lit puis se pencha pour déposer un baiser furtif sur les lèvres de Samuel. 


SAMUEL : C'est tout ? Et moi qui croyais que les infirmières bichonnaient leur patient ! 


LEÏLA : (préparant la compresse ainsi que le désinfectant) Samuel, sois sérieux deux minutes !


Voulant enlever la chemise d'hôpital comme elle le fait pour tous ses patients qui sont blessés à l'abdomen, Leïla remarqua seulement là que Samuel était torse nu et ne portait donc pas la chemise réglementaire du milieu hospitalier.


LEÏLA : (continuant dans son petit jeu) Vous savez que le nudisme est interdit au sein de l'hôpital ?


SAMUEL : Qui vous dit que je suis totalement nu ? Vous voulez vérifier ? 


LEÏLA : (rigolant) Non ça va aller !


Leïla commenca a enlevé l'ancien pansement. Samuel mis sa main en dehors du lit pour faciliter l'accès à son pansement et en profita pour balader sa main de bas en haut de la cuisse de Leïla. Elle réagit immédiatement à son contact comme à chaque fois qu'il l'a touché d'ailleurs ! Son corps ne pouvait pas ne pas réagir à ses caresses. Elle arrêta immédiatement d'enlever le sparadrap du pansement. 


LEÏLA : S'il te plaît Samuel, j'ai encore d'autres patients après toi ! 


SAMUEL : (faisant retomber sa main qui était posée sur ses fesses) Je peux pas m'en empêcher désolé ! Ce n'est pas de ma faute si tu es aussi sexy dans ta tenue.


LEÏLA : Mais bien sûr ! Laisse-moi finir, sinon j'appelle Rémy et c'est lui qui viendra finir de changer ton pansement !


SAMUEL : T'oserais pas ?


Leïla fit semblant de vouloir retirer ses gants. Ne voulant pas qu'elle s'en aille, Samuel fît un mouvement brusque pour la retenir ce qui le fît grimacer de douleur. Son petit jeu avec Leïla l'avait fait oublier la douleur de cette blessure par balle un court instant.


LEÏLA : (inquiète) Ça va ? Désolé je ne voulais pas que tu te fasses mal !


SAMUEL : (se forçant à sourire) Oui c'est bon t'inquiètes, mais ne t'en vas pas s'il te plaît ! Je te laisse tranquille pour finir promis ! 


LEÏLA : Je n'avais pas l'intention de partir de toute façon. 


Leïla finit d'enlever le pansement puis nettoya la plaie qui était propre, mais si fraîche que cela fît grimacer Samuel de douleur quoique Leïla soit aussi douce que possible en passant avec sa compresse imbibée de bétadine. L'infirmière fut désolée pour lui. Elle finit de remettre le nouveau pansement en le collant bien à chaque extrémité.


LEÏLA : Ta plaie est jolie et petite c'est bien !


SAMUEL : J'espère bien ! Je voudrais pas gâcher ce corps quand même ! 


Leïla se mit à rire de ce que Samuel venait de dire quand la porte de la chambre s'ouvrit. C'était Renaud qui venait prendre des nouvelles de son fils durant le peu de temps qu'il avait pour lui aujourd'hui dans l'hôpital. Avec tout ce qui s'était passé, il avait beaucoup de choses à faire. Voyant le Dr Dumaze, Leïla arrêta de rire et rangea tout ce qu'elle avait eu besoin pour changer le pansement de Samuel sur son chariot avant d'enlever ses gants et se dirigeait vers la porte de la chambre.


LEÏLA : Je vais vous laisser.


RENAUD : Vous n'êtes pas obligé, Leïla !


LEÏLA : J'ai fini de faire mon travail de toute façon et j'ai d'autres patients qui m'attendent.


RENAUD : Très bien.


LEÏLA : (en parlant à Samuel) Je viendrai te voir durant ma pause.


Samuel lui fit un oui de la tête. Renaud quant à lui, tint la porte ouverte pour laisser passer Leïla et son chariot.


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A cause d'une urgence, Leïla n'a pas eu le temps de passer voir Samuel avant d'avoir fini son service. Après avoir pris ses affaires dans son casier, elle informa Rémy qu'il pouvait aller l'attendre dans la voiture sur le parking car elle avait quelque chose encore a faire avant de partir. 


REMY : (curieux) Tu vas voir Samuel ?


LEÏLA : (baissant les yeux au sol) Oui ! Juste quelques minutes et ensuite on rentrera à la maison et comme je te l'ai promis je parlerai aux filles de Samuel.


REMY : Tu fais comme tu veux Leïla !


LEÏLA : (en lui tendant les clés de voiture) Heureusement, Je voulais juste te prévenir c'est tout !


Leïla sortit de la pièce pour se diriger vers la chambre de Samuel. Elle frappa à la porte avant d'entrer. Sans le vouloir, elle avait réveillé Samuel qui était assommé par son traitement antidouleur !


SAMUEL : (encore endormi) Salut toi ! 


LEÏLA : Désolé, je voulais pas te réveiller mais j'ai pas eu le temps de venir avant. Je voulais passer te dire en revoir avant de partir.


SAMUEL : J'ai tout mon temps pour dormir, je n'ai que ça à faire dans ce lit ! 


Leïla s'approcha du lit de Samuel. Ce dernier remarqua l'expression d'inquiétude présente sur son visage.


SAMUEL : Tout va bien, je t'assure ! Je ne vais pas encore courir un marathon mais mon père m'a informé que tout était parfait dans mes analyses et que je serai sorti d'ici à la fin de la semaine si tout va bien. 


LEÏLA : Je sais, il est venu me le dire. 


SAMUEL : Pourquoi tu m'as l'air inquiète alors ? 


LEÏLA : Ce n'est rien ! Tiens ton père t'a obligé à mettre la chemise de l'hôpital on dirait...


SAMUEL : Ne change pas de sujet Leïla. 


LEÏLA : Ok... C'est juste que Rémy m'a questionné à propos d'hier soir et j'ai dû lui dire pour nous deux.


SAMUEL : Pourquoi tu m'en as pas parler quand tu es venue pour mon pansement?


LEÏLA : J'allais t'en parler mais ton père est arrivé.


Samuel essaya de se redresser sur son lit sans trop grimacer. 


SAMUEL : Ok, et tu as peur qu'il aille le dire à tes filles, c'est ça ?


LEÏLA : Oui et non, J'avais prévu de leur dire de toute façon mais j'attendais juste le bon moment mais je préfère leur dire ce soir avant que Rémy ne le fasse sans faire exprès !


SAMUEL : Il n'a jamais été doué pour garder des secrets celui là !


LEÏLA : Il ne devrait pas avoir de secrets à garder non plus ...


Samuel tendit la main vers celle de Leïla, il savait qu'elle appréhendait ce moment depuis qu'ils s'étaient remis ensemble et étaient même la raison principale à la résistance de Leïla à se remettre avec lui depuis des mois. La belle infirmière entrelaça ses doigts dans les doigts de Samuel. Ce dernier lui fit signe d'approcher son visage du sien. Sachant d'avance ce qu'il voulait, Leïla se pencha pour l'embrasser d'un baiser plus insistant que celui qu'il avait eu plus tôt dans la journée. 


SAMUEL : Ça va bien se passer, t'inquiète pas ...


LEÏLA : J'aimerai bien te croire ! 


SAMUEL : Mon père m'a rapporté mon portable, si tu veux me parler, envoie un SMS et je te répondrai et puis si vraiment cela se passe super mal (en lui souriant) eh bien je bouge pas de ce lit ! 


LEÏLA : (lui souriant en retour) D'accord, je dois te laisser, Rémy m'attend et puis tu dois toujours te reposer ! 


Après avoir de nouveau embrassé Samuel, Leïla quitta sa chambre pour retrouver Rémy qui l'attendait dans sa voiture. Prête a affronter ses filles...


A SUIVRE

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