Bart et Hugo, une histoire d'amour

Chapitre 22

1016 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 24/12/2018 15:56

Chapitre 22

 

 

Hugo jette un oeil sur le côté et aperçoit Anna et Flore qui trépignent d’impatience de voir leur fils.

 

Hugo : Je crois qu’il y a du monde qui veut te voir. Dit-il en direction des deux femmes.

 

Bart hoche la tête et les deux amoureux descendent les marches, main dans la main. A peine est-il arrivé près de ses mamans qu’elles lui sautent dessus et le serrent fort dans leurs bras, l’étouffant presque.

 

Bart : Doucement, doucement. Je vais bien.

 

Flore : Mon chéri, on a eu si peur ! Ça a dû être horrible. Dit-elle en lui prenant le visage de façon protectrice.

 

Anna : Je suis tellement heureuse que tu n’aies rien, mon grand.

 

Flore : On a vu Sara... Qu’est-ce qui lui a pris de faire ça ? Qu’est-ce qu’elle voulait ?

 

Bart : Elle a craqué... Répond-il en soupirant. J’ai pas envie d’en parler là.

 

Son attention est attirée par des bruits de voix à quelques mètres de lui. Chloé retrouve son fils, qui vient de sortir lui aussi du lycée. Il se dirige vers lui et le serre dans ses bras.

 

Bart : T’es un héros, mec !

 

Maxime : Mais non, j’ai pas fait grand-chose.

 

Bart : Tu rigoles ou quoi ? Tu nous a tous sauvé. Sara était en train de péter un plomb, je n’arrivais pas à lui faire entendre raison. Voyant que tout le monde attend des explications, le jeune homme se lance. Maxime a maîtrisé Sara et il a réussi à la désarmer.

 

Chloé, Flore et Anna sont stupéfaites d’entendre le geste du jeune Delcourt. Hugo, lui, est extrêmement reconnaissant. Il lui serre fortement la main, un grand sourire sur le visage.

 

Chloé : C’était ça le coup de feu qu’on a entendu ? Mais enfin chéri, tu aurais pu être blessé.

 

Maxime : On aurait tous pu y passer si j’avais attendu sans rien faire. Tu n’étais pas là maman. Tu n’as pas vu le regard de Sara, elle était complètement ailleurs. Elle pointait son arme sur Bart toutes les cinq secondes, elle lui agitait sous le nez. Qui sait combien de temps elle aurait tenu avant de tirer à tout va.

 

Anna : On a tous bien mérité de souffler. Si on allait prendre un bon chocolat chaud ?

 

Mais avant que quiconque puisse répondre, Lucie les interrompt.

 

Lucie : Maxime, Bart il va falloir que vous veniez avec moi.

 

Flore : Mais enfin pourquoi ? Ils ont besoin de se reposer là.

 

Lucie : Il me faut leurs témoignages.

 

Chloé : Cela ne peut pas attendre demain ?

 

Maxime : C’est bon maman, je ne suis pas en sucre, je vais y aller.

 

Bart : Oui moi aussi. Je préfère en être débarrassé.

 

Flore : Tu es sûr ?

 

Bart : Absolument.

 

Hugo : Tu veux que je t’accompagne ?

 

Bart : Non ça va aller.

 

Hugo : Ça ne me dérange pas, tu sais. Ajoute-t-il en lui prenant tendrement la main.

 

Bart : Je sais. Répond-il avec un doux sourire tout en jouant avec les bouclettes de ses cheveux. Mais ne t’en fais pas, ça va aller. Je préfère que tu rentres et que tu t’occupes de Kite. C’est sa première journée entière à la maison, il ne faut pas le laisser seul trop longtemps.

 

Hugo : D’accord. Tu m’appelles si besoin ?

 

Bart : Promis.

 

Les deux amoureux se font un petit bisou qui claque puis Bart et Maxime suivent Lucie tandis que Hugo rentre chez eux.

 

Le temps semble long au jeune surfeur alors il essaie de s’occuper. Il joue avec Kite. Il fait un peu de ménage. En fin d’après-midi, Bart rentre enfin. Dès qu’il ouvre la porte, la petite boule de poils court vers lui. Il se baisse et le prend dans ses bras.

 

Bart : Salut toi. Ça va mon petit bonhomme ? Dit-il affectueusement en faisant plein de caresses à son chiot, qui lui lèche le visage et jappe de joie. Hugo s’est bien occupé de toi ? Oui je suis sûr que tu t’es bien amusé avec lui, hein.

 

Il repose le chiot par terre et aussitôt il repart jouer avec une petite balle que Hugo lui a acheté dans la journée. Il s’assoit sur un des tabourets dans la cuisine, devant l’îlot central. Le jeune surfeur s’approche de lui. Bart enroule ses bras autour de la taille de son amoureux et le serre, la tête sur son coeur qui bat calmement. Hugo lui caresse tendrement sa chevelure d’or.

 

Hugo : Ça va ?

 

Bart : J’ai crû que je ne pourrai plus jamais faire ça. Te serrer dans mes bras. Répond-il d’une voix fébrile. Et que Sara allait gagner et réussir à nous séparer.

 

Hugo : Jamais. Personne ne pourra jamais se mettre entre nous, Bart. Répond-il en prenant le visage de son amoureux dans ses mains et plongeant son regard dans le sien.Il voit à quel point il est fragilisé et bouleversé par l’épreuve qu’il vient de vivre. Il fait de tendres arcs de cercle avec ses pouces sur les joues rosées de son chéri. Je te promets que je ne laisserai plus rien de mal t’arriver. Je vais te protéger.

 

Bart : Tu n’aurais rien pu faire contre ça.

 

Hugo : Le premier qui essaiera à nouveau de toucher à un de tes cheveux...

 

Bart : Tu es mon chevalier servant. Répond le jeune homme avec un tendre sourire sur le visage.

 

Hugo : Je te promets... Ajoute-t-il en insistant sur «promets»... que je serai toujours là pour toi.

 

Bart : Je sais... J’ai besoin de toi... Murmure-t-il plein d’émotions. 

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