Life note
Chapitre : La traque de l’ange déchu
Dans une salle faiblement éclairée, les agents de la police secrète japonaise étaient rassemblés autour d’une table massive. Shuichi Aizawa, à la tête de l’enquête, se tenait debout devant une carte murale, indiquant plusieurs points rouges marqués comme des lieux d’intérêt.
— Messieurs, ouvrit Aizawa avec gravité, nous avons maintenant des preuves irréfutables : une jeune femme, qui ressemble fortement à Misa Amane, a été vue à l’hôpital. Elle aurait écrit le nom d’un vigile dans un carnet noir, et cet homme, après avoir été déclaré mort, est revenu à la vie.
Un jeune enquêteur, visiblement troublé, intervint en consultant ses notes :
— Les témoins affirment qu’elle parlait avec une grande assurance. Ils disent aussi qu’elle a été vue montant dans une voiture avec un homme non identifié. Nous avons des images des caméras de sécurité.
Aizawa hocha la tête.
— Cet homme s’appelle Arlet, un individu ayant des antécédents criminels. Il a déjà été impliqué dans l’affaire de Sakura TV, où il aurait kidnappé cette même jeune femme, pensant qu’elle était la vraie Misa Amane.
Un autre agent, sceptique, prit la parole :
— Vous pensez qu’elle est en possession d’un Death Note ?
Aizawa posa une main sur la table, son regard sombre et pénétrant.
— Si ce carnet peut non seulement tuer, mais aussi ressusciter des gens, c’est peut-être une variante encore plus dangereuse que celui de Kira. Nous ne pouvons pas ignorer cette possibilité.
Il désigna un point sur la carte.
— La dernière trace du véhicule d’Arlet indique qu’ils se dirigent vers une chapelle en rénovation, appartenant à un homme nommé Kollet. Nous devons les intercepter avant qu’ils n’atteignent cet endroit.
Tous les agents acquiescèrent, et Aizawa conclut :
— Équipe Alpha, suivez la route principale. Équipe Beta, surveillez les alentours de la chapelle. On les attrape ce soir.
Scène 2 : La fuite de Lucie et Arlet
Dans une voiture sombre qui fendait les routes de campagne, Lucie, assise à l’arrière, fixait l’horizon avec un mélange de colère et de détermination. Arlet, au volant, semblait plus nerveux, jetant régulièrement des regards dans le rétroviseur.
— On sera à la chapelle dans dix minutes, annonça Arlet d’une voix tendue.
Lucie, serrant le Life Note contre elle, répondit calmement :
— Parfait. Kollet saura quoi faire.
Arlet éclata de rire, un rire amer.
— Tu comptes vraiment te cacher là-bas ? La police te cherche partout, Lucie. T’es devenue leur nouvelle obsession.
Lucie tourna lentement la tête vers lui, un sourire glacial étirant ses lèvres.
— Laisse-les venir. Ils ne comprennent pas ce qu’ils affrontent.
— Écoute, Lucie, reprit Arlet, hésitant. Ce carnet… je sais que tu peux tuer, mais ressusciter les morts ? C’est quoi, ton plan ?
Elle resta silencieuse quelques secondes avant de murmurer :
— Ce carnet est un miracle, Arlet. Une bénédiction pour certains, une malédiction pour d’autres.
Arlet serra les mains sur le volant, visiblement mal à l’aise.
— T’es pas un dieu, Lucie.
Elle ricana doucement.
— Peut-être pas encore.
Scène 3 : La police sur leurs traces
Dans un hélicoptère, Aizawa observait les écrans de contrôle montrant la route empruntée par la voiture d’Arlet.
— Équipe Beta à Centrale, la cible est en mouvement, direction ouest vers la chapelle.
— Maintenez une distance sécurisée, répondit Aizawa dans son casque. Nous ne savons pas de quoi cette femme est capable.
Un agent à ses côtés demanda :
— Monsieur, pensez-vous qu’elle soit liée à Kira ?
Aizawa hésita avant de répondre.
— Nous n’avons aucune preuve, mais tout porte à croire qu’elle utilise un objet similaire au Death Note. Ce qui m’inquiète le plus, c’est qu’elle semble avoir une stratégie, tout comme Kira en son temps.
Scène 4 : Arrivée à la chapelle
La voiture d’Arlet ralentit et s’arrêta devant la chapelle. Lucie descendit sans attendre, le Life Note fermement tenu contre elle.
— On est là, dit Arlet en coupant le moteur.
Lucie observa l’édifice en rénovation, ses échafaudages et ses murs décrépis contrastant avec les efforts visibles pour le restaurer.
Elle se tourna vers Arlet.
— Tu viens ?
Il hésita.
— Non. Je vais rester ici. Si la police arrive, je te couvrirai.
Lucie ne répondit pas, se dirigeant vers l’entrée de la chapelle. À l’intérieur, un vieil homme aveugle se tenait près de l’autel improvisé.
— Kollet, dit-elle simplement, ses yeux brillants d’une lueur étrange.
Le vieil homme leva la tête, un sourire chaleureux se dessinant sur son visage ridé.
— Lucie, ma fille… Bienvenue chez toi.
Pendant ce temps, au loin, les hélicoptères de la police commençaient à encercler la zone. Aizawa observait, le cœur lourd mais déterminé.
— Préparez-vous à intervenir, ordonna-t-il. C’est peut-être notre seule chance.
Scène 5 : La descente des Shinigami et le chaos à la chapelle
L’arrivée des Shinigami
Dans la pénombre de la chapelle, les murs de pierre délabrés semblaient transpirer une étrange aura, comme si l’air lui-même s’était épaissi. Les échafaudages grinçaient sous une brise inexpliquée, et les chandeliers suspendus, couverts de poussière, oscillaient légèrement.
Un vortex sombre, presque imperceptible pour les yeux humains, se forma au centre de la pièce. Les Shinigami apparurent un à un, leurs formes grotesques et menaçantes se matérialisant dans le néant.
— Alors, c’est ici que se cache cette soi-disant détentrice du Life Note, grogna Kargh, les griffes frottant contre le mur comme pour tester sa texture.
Nysyr, ses yeux lumineux perçant la pénombre, tourna son crâne ossifié vers Kargh.
— Oui. Si ce carnet a vraiment la capacité de ressusciter les morts, nous ne pouvons pas laisser une humaine le conserver.
Greiz, assis en équilibre précaire sur une poutre du plafond, observa en silence avant de parler d’une voix lente :
— Ce carnet n’est pas qu’un problème. C’est une abomination. Sidoh avait raison… Si le Roi des Shinigami découvre que nous avons laissé une telle chose nous échapper, il nous enverra tous dans l’oubli.
Larcus, le plus imposant d’entre eux, ricana sourdement, croisant ses bras immenses.
— Et pourtant, Ryuk n’est pas là pour défendre son bien. Il n’est même plus un Shinigami. Peut-être est-ce notre chance d’obtenir quelque chose de plus puissant que le Death Note lui-même.
Kargh secoua la tête, ses yeux reptiliens fixant la pièce avec avidité.
— Nous nous en emparerons. Ensemble. Mais ces humains… ils ne doivent pas nous voir.
— Ne t’inquiète pas, répondit Nysyr avec un sourire sinistre. Ils ne verront rien, mais ils sentiront tout.
La police entre en scène
À l’extérieur, les véhicules de police encerclaient la chapelle. Aizawa descendit d’un SUV, son visage crispé par la tension.
— Équipe Alpha, en position à l’arrière. Équipe Beta, couvrez l’entrée principale. Personne ne bouge avant mon signal.
Les agents, armés jusqu’aux dents, se déployèrent silencieusement. Les lampes torches perçaient la nuit, illuminant la façade délabrée de la chapelle.
À l’intérieur, Lucie tenait le Life Note contre elle, le souffle court. Elle sentait quelque chose d’anormal, un frisson glacial qui semblait émaner des murs. Kollet, à ses côtés, murmura :
— Ils sont là, Lucie. Je ne sais pas qui ils sont, mais leur présence est… ancienne.
Avant qu’elle ne puisse répondre, un bruit sourd résonna. Les portes principales furent enfoncées, et les policiers pénétrèrent dans la chapelle, leurs lampes torches balayant l’espace.
— Police japonaise ! Personne ne bouge ! cria un officier.
Le murmure des Shinigami, imperceptible pour les humains, résonnait pourtant dans l’air comme un courant électrique. Les policiers s’immobilisèrent, certains échangeant des regards inquiets.
— Vous entendez ça ? murmura un jeune agent, serrant son arme.
— Des voix… et des rires, répondit un autre, tremblant.
Aizawa, à l’arrière, donna un ordre ferme :
— Restez concentrés. Ce lieu est vide. Il n’y a personne d’autre que nos cibles.
Le chaos éclate
Un policier, visiblement plus nerveux que les autres, pointa son arme vers l’ombre mouvante d’une poutre.
— Des démons… c’est une chapelle hantée ! Ils nous regardent !
Avant qu’Aizawa ne puisse intervenir, l’homme perdit son sang-froid.
— Je vais les faire taire !
Le policier vida le chargeur de son mitraillette automatique dans les murs, les éclats de pierre et de poussière volant dans toutes les directions. Les échos des tirs amplifièrent l’atmosphère de panique.
— Cessez le feu ! hurla Aizawa, furieux.
Mais les chuchotements des Shinigami redoublèrent, leurs rires se mêlant aux éclats de voix des policiers.
Kargh, observant la scène depuis les hauteurs, ricana.
— Regarde-les, ces misérables humains. Même sans nous voir, ils sont en train de s’effondrer.
— Pathétiques, ajouta Greiz, ses ailes membraneuses frémissant. Leur peur est notre force.
Lucie, cachée derrière l’autel, serra les dents. Elle savait que le Life Note était la clé de toute cette folie. Elle murmura :
— Ils sont là… Je ne les vois pas, mais je sais qu’ils m’observent.
Kollet posa une main tremblante sur son épaule.
— Lucie… Tu dois te préparer.
Clôture de la scène : L’affrontement imminent
Aizawa, reprenant le contrôle de ses hommes, ordonna de sécuriser la zone.
— Les cibles sont ici, quelque part. Ignorez les bruits et concentrez-vous sur votre mission.
Pendant ce temps, les Shinigami continuaient d’observer, attendant le moment opportun pour s’emparer du Life Note.
Nysyr conclut, un sourire cruel déformant son visage squelettique :
— Qu’ils se battent entre eux. Et quand ils seront à genoux, nous prendrons ce qui nous revient de droit.
Scène 6 : L’Enlèvement par les Shinigami
La chapelle, plongée dans une ambiance de tension oppressante, vibrait sous les murmures invisibles des Shinigami. Les policiers, figés dans l’incompréhension, observaient la scène. Soudain, un vent glacial parcourut la pièce, faisant trembler les vitraux colorés.
Au centre de la nef, Lucie et Kollet se retrouvaient pris dans une lumière sinistre, comme enveloppés par une force invisible.
Les Shinigami interviennent
Kargh, en suspension au-dessus de la scène, éclata d’un rire rauque.
— Assez joué. Ces humains n’ont pas leur place ici. Prenons-les.
— Elle… la fille… murmura Nysyr en pointant un doigt vers Lucie. Elle doit répondre de ce qu’elle a entre les mains. Quant au vieil homme… il est un témoin encombrant.
— Peu importe. Débarrassons-nous de ce problème avant que le Roi des Shinigami ne nous tombe dessus, grogna Greiz.
L’Enlèvement
Les policiers n’eurent pas le temps de réagir. Une force invisible saisit Lucie et Kollet, les soulevant doucement du sol. Lucie se débattit, criant d’effroi.
— Non ! Laissez-moi ! Qu’est-ce qui se passe ?!
Kollet, la tête penchée, murmurait :
— Lucie… reste calme…
Leurs pieds flottèrent au-dessus du sol. Lentement, puis plus rapidement, ils s’élevèrent dans les airs, les vitraux colorés projetant des éclats de lumière alors qu’ils traversaient la nef.
Un Shinigami, Larcus, ricana en observant les silhouettes humaines suspendues.
— Ils sont si fragiles. Une simple chute, et ce serait fini pour eux.
— Pas encore, répliqua Nysyr d’un ton glacial. La fille a encore un rôle à jouer. Le carnet qu’elle possède est trop dangereux pour qu’elle le garde.
Greiz ajouta, ses ailes s’étendant pour couper les rayons de lumière :
— Le carnet sera à nous. Mais elle… Que fait-on d’elle une fois qu’elle ne sera plus utile ?
— Pourquoi s’embêter ? On la laisse chuter. Cela mettra fin à son histoire, répondit Kargh avec un sourire sinistre.
Les Fenêtres Brisées
Les Shinigami, invisibles aux yeux humains, traversèrent les vitraux colorés en emportant Lucie et Kollet. Le verre se brisa en une pluie scintillante, projetant des fragments sur le sol de la chapelle. Les éclats illuminaient brièvement la scène avant de retomber dans l’ombre.
Aizawa, abasourdi, fixa la trajectoire des deux corps flottants.
— Qu’est-ce que… qu’est-ce qu’il se passe ici ?!
Un policier cria en pointant son arme vers le ciel :
— Ils volent ! Ce sont des démons !
À l’extérieur, Arlet, caché dans une voiture stationnée à bonne distance, regarda Lucie et Kollet s’élever dans le ciel nocturne. Son visage devint livide.
— C’est… impossible.
Le Tireur d’Élite
Un sniper, positionné à l’extérieur de la chapelle, observait la scène à travers son viseur. Il repéra Kollet, flottant dans les airs, la tête penchée. Une goutte de sueur roula le long de sa tempe.
— Cible verrouillée, murmura-t-il.
Aizawa hurla à travers son talkie-walkie :
— Ne tirez pas ! Je répète, NE TIREZ PAS !
Mais il était trop tard. Le tireur pressa la détente. Une détonation retentit, résonnant dans la nuit.
Kollet, touché en plein cœur, émit un râle avant de s’effondrer dans l’ombre des Shinigami, son corps flottant brièvement avant de retomber, inerte, vers le sol.
Réactions et Délibérations
Lucie hurla en voyant Kollet abattu.
— Non ! Vous êtes des monstres !
Kargh observa le corps du vieillard tomber, indifférent.
— Ils s’entretuent sans notre intervention. Fascinant.
Nysyr, les yeux fixés sur Lucie, reprit d’un ton ferme :
— Laissons-les s’épuiser à se battre entre eux. Pour l’instant, concentrons-nous sur le carnet.
— Et elle ? demanda Greiz en désignant Lucie.
— Nous verrons, répondit Nysyr avec un sourire glacial. Elle est liée au Life Note. Peut-être que son sort est aussi inscrit dans ces pages.
Clôture de la Scène : Un Mystère dans la Nuit
Arlet sortit finalement de sa voiture, fixant les silhouettes flottantes disparaissant à l’horizon. Il murmura pour lui-même :
— Lucie… qu’est-ce qu’ils t’ont fait ?
Aizawa, debout à l’entrée de la chapelle, regarda les débris de verre et le chaos laissé derrière. Les chuchotements des Shinigami avaient disparu, mais il savait que ce n’était que le début.