Life note

Chapitre 18 : Flash info : Le come-back de Misa Amane. ( part : 1)

620 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour il y a 11 mois


Le lendemain matin, Arlet se retrouva confortablement installé dans un café, attendant nerveusement son rendez-vous avec Mitoshi Demegawa, directeur de la célèbre chaîne japonaise Sakura TV. L'atmosphère sereine du lieu contrastait avec son excitation intérieure. Une voiture noire de luxe attira soudain son attention lorsqu'elle s'arrêta devant le café. Deux hommes en costumes impeccables en sortirent pour ouvrir la portière arrière, d'où émergea M. Demegawa. Son allure imposante, renforcée par son chapeau Fedora, dégageait une autorité incontestable.


Demegawa s'avança vers Arlet, un sourire énigmatique aux lèvres, prêt pour leur rencontre. Arlet, déjà sur ses gardes, retira ses lunettes noires et plongea son regard dans celui du directeur.


J'ai retrouvé Misa Amane, déclara Arlet, la voix pleine de conviction.


Un rire tonitruant secoua M. Demegawa, incapable de prendre au sérieux l'affirmation d'Arlet.


Misa Amane est morte, mon cher Arlet. As-tu changé de métier pour devenir médium ?


Malgré l'humiliation implicite, Arlet resta impassible.


Misa Amane est vivante, répliqua-t-il avec assurance. Et je peux vous le prouver.


Demegawa, visiblement ébranlé, ne perdit cependant pas son air sarcastique.


Prouve-le, lança-t-il. Éclaire-moi de ton savoir mystérieux, mais je doute que tu aies quoi que ce soit de concret. Cette femme a fait la gloire de Sakura TV, elle a propulsé notre chaîne au sommet avant... avant de disparaître.


L'information a un prix, murmura Arlet avec un sourire subtil.


Demegawa le dévisagea, son regard devenant plus dur. Il détestait être manipulé.


Combien ?


Nous discuterons de cela plus tard. Pour l'instant, il y a plus important : retrouver Misa Amane.


L’heure était grave, et bien que réticent, Demegawa savait qu’il n’avait pas le choix. Ils se rendirent devant une église abandonnée, un endroit sinistre où, selon Arlet, la clé de cette énigme se trouvait. Le directeur était entouré de ses hommes, prêts à toute éventualité. L’atmosphère était lourde, et l’imposante bâtisse de pierre ajoutait une touche de malaise à cette rencontre nocturne.


Tu es sûr que c’est ici ?, demanda Demegawa, sa voix grave résonnant dans l'air.


Certain, répondit Arlet, imperturbable.


Malgré ses doutes, le directeur fit signe à ses gardes du corps d’entrer dans l’église. L’endroit était en ruine, mais à l’intérieur, un contraste saisissant les attendait. Une grande pièce illuminée, richement décorée, les accueillit. Le feu dans la cheminée ajoutait une chaleur inattendue, et deux jeunes femmes, Lucie et Sarah, étaient assises calmement sur un canapé, comme si elles attendaient cette rencontre.


Le choc foudroya Demegawa lorsqu’il aperçut Lucie.


Misa ?, murmura-t-il, sa voix pleine d’incrédulité.


Monsieur le directeur, déclara Arlet avec un sourire triomphant, je vous présente la copie parfaite de Misa Amane.


Le directeur, abasourdi, ne pouvait détacher son regard de la jeune blonde. Elle était l’incarnation vivante de la défunte star, comme sortie d'un cauchemar ou d'un rêve oublié.


Emmenez la blonde, ordonna soudain Arlet aux hommes de main.


Lucie, prise de panique, se débattit violemment.


Non ! Lâchez-moi ! cria-t-elle, frappant de toutes ses forces les gardes. Elle aperçut soudain un cahier blanc posé sur une table. D'un geste désespéré, elle le saisit et frappa l'un des gardes, le déséquilibrant suffisamment pour qu'il la lâche un instant. Mais il la récupéra aussitôt, la plaçant sur son épaule. Sarah, témoin impuissant de la scène, éclata en sanglots.


Papy Gey, où es-tu ?! hurla-t-elle dans le vide, alors que la silhouette de Lucie disparaissait dans l'obscurité oppressante de l’église.

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