La voix des morts
Chapitre 21
Il nous a fallu un peu moins de dix minutes pour rejoindre Ryôma. Je n’ai jamais été aussi rapide pour prendre une douche, faut dire aussi que l’eau froide n’est pas ce que je préfère.
En chemin nous avons croisé un Kaito affolé qui s’acharnait sur la sonnette de dortoir du Détective Ultime. En nous voyant il déclara juste :
-« Fuyez ! Il arrive ! »
Est-ce ce qui inquiétait Ryôma aussi ?
Sans plus tardé nous nous empressions de le rejoindre à l’extérieur. Le Tennisman nous attendait nerveusement, aux aguets, dans une position suggérant qu’il était prêt à détalé à tout moment.
-« Ryôma ? Que se passe-t-il ? »
-« Nous avons croisé Kaito, il ne semblait pas bien du tout… »
-« C’est-à-dire que… »
-« Chut ! » Je les fis taire d’un coup. Je sens un danger. C’est bizarre, ce n’est pas la même sensation que les fois précédente, mais le rendu est presque pareil.
-« Ca se rapproche. Ne restons pas là. »
-« C’est lui, il arrive ! Vite suivez-moi ! »
Ryôma nous guida dans les brousses en face des dortoirs, un abri temporaire, ou il pourrait enfin nous expliquer dans quel genre de situation nous nous trouvons.
-« Bon explique-nous à la fin de quoi devrait-on avoir peur. » S’impatienta Rantarô.
-« De lui. » Fit Ryoma en nous montrant Gonta passant par là et qui entre dans le bâtiment qu’on venait de quitté. Celui-ci semblait étrange, une mystérieuse aura l’entourait.
-Mais pourquoi ? Que s’est-il passé ? » M’empressais-je de demandé.
-« C’est de la faute à Kokichi. Il a voulu se servir de Gonta pour faire une diversion, tandis qu’on irait dans les chambres chercher toutes les tablettes et les cachés. Gonta est trop gentil et facilement manipulable. Mais c’est allé beaucoup trop loin. Il a complètement pété les plombs !»
A peine eu-t-il fini que Kaede, Shûichi et Kaito sortirent du bâtiment a pas de loup et une expression de peur sur le visage. Nous sortions de notre cachette pour les rejoindre. Kaito, en nous voyant, poussa un soupir de soulagement.
-« Dieu merci, vous n’avez rien. » Fit l’Astronaute.
-« Vous aussi vous fuyez Gonta ? » Demanda la Pianiste.
-« Quelqu’un sais ce qui se passe au juste ? » Interrogea le Détective.
-« Pour une certaine raison, il essaie de nous capturer. Il m’a déjà sauté dessus, mais j’ai été plus rapide, je me suis enfui.» Répondis Ryoma.
-« Et moi j’ai vu Korekiyo se faire kidnapper alors qu’il marchait dans un couloir, je suis parti direct après ça. » Répondis Kaito.
-« Ah. »
A cet instant précis, Ryôma, Rantarô et moi reculions d’un pas en se mettant en garde. Les trois autres ne l’avaient pas encore vu, ayant le dos tourné. Kaede, Shûichi et Kaito interpellés face à notre réaction, se sont doucement retourné pour voir que Gonta était sorti des dortoirs.
-« Gonta vous retrouve enfin… Pourquoi vous fuyez Gonta ? »
-« Ahah Gonta ? De quoi tu parles ? » Demandais-je nerveusement.
-« Ce n’est pas comme si on t’évitait… » Répondit tout doucement Ryôma. Je ne pense pas que quelqu’un était censé l’entendre.
-« Gonta agi pour votre bien. Gonta ne vous laissera pas partir. »
Gonta se précipita alors d’un seul coup sur nous tel un camion fou. Le premier attraper fut Shûichi. Gonta est trop rapide, je n’avais même pas vu que j’allais me faire attraper également. Au dernière instant, Ran c’est interposé entre nous, et c’est fait prendre à ma place.
-« Rantarô ! Noooon ! »
-« Shûichi ! »
-« Ne bougez pas. Gonta revient vous chercher. »
Les deux garçons assommés par la puissance de Gonta furent emmené loin de nous.
-« Il croit vraiment qu’on a resté là à attendre sagement ? Désolé mais non. » Kaito commença à partir.
-« Attend Kaito ! On ne peut pas laisser Shûichi comme ça. Qui sait ce que Gonta va lui faire ? »
L’Astronaute était tiraillé entre l’envi de sauver son ami et s’enfuir. On ne peut pas vraiment lui en vouloir, voir Gonta aussi fou aurait fait peur à plus d’un. Mais comme Kaede, je ne peux pas pensé laisser Rantarô aux mains de son ravisseur sans vraiment savoir ce qu’il se passe.
Je propose donc à Kaede de l’accompagné chercher les garçons tandis que Ryôma et Kaito partent ensemble de leurs côtés si ils savent prévenir d’autres personnes et se mettre en sécurité tant mieux. Ils ont bien su se débrouillé jusqu’à présent, en espérant que cela continue.
Avec Kaede nous nous somme dirigé vers le laboratoire de l’Entomologiste Ultime. Nous avons guetté la sortie de Gonta, avant de s’introduire nous même dans la pièce.
Là, se trouvait déjà Korekiyo et Miu installé autour de Shûichi et Rantarô qui reprenait doucement leurs esprits.
-« Les gars… Vous me décevez vraiment… » Fit l’Inventrice.
-« Ou somme… » Commença le détective.
-« Le Laboratoire de Gokuhara. » Répondis calmement l’Anthropologue.
Kaede ne put se retenir de courir jusqu’à Shûichi. Et je me dirigeai plus calmement, mais toujours avec empressement vers mon petit-ami qui venait de se réveillé. En me voyant, celui-ci commença à paniqué.
-« (T/P) ? Que… Tu ne devrais pas être là ! »
-« Génial… Vous aussi. » Ironisa Miu.
-« On est venu vous cherchez. Partons tant que la voie est libre. »
-« Je ne ferais pas ça, si j’étais vous. »
Kokichi entra dans la pièce, chargé d’une Himiko emmêlé dans des banderoles de festivités, sûrement celle utilisé pour décorer le gymnase.
-« Regardez ! J’ai trouvé une petite sorcière ! » Commença fièrement le Despote.
-« Trouver ? Tu m’as traqué toute la journée ! »
-« Oh, mais je n’y peux rien ma belle Himiko, tu m’attire comme un aimant ~ »
-« Que..Quoi ?! » Rougie la petite Sorcière.
-« Mais oui. Après tout je t’aime HI-MI-KO-CHAN~ » Répondis Kokichi remmenant son visage plus en plus proche de celui d’Himiko, il était sur le point de l’embrassé. « Mais… je mens peut-être… Nishishi~ »
Décevant… Tellement décevant que j’en suis tombé à la renverse, Rantarô m’avait rattrapé d’une main, l’autre tenant son visage d’exaspération. Miu se frappait la tête au mur, murmurant sans cesse « puceau stupide ». Korekiyo et Shûichi s’étaient caché les yeux sous leurs couvres chefs respectif. Et Kaede qui avaient des étoiles dans les yeux depuis leurs entrer dans la pièce, s’évanouie de désespoir…
Suite à la dernière déclaration de Kokichi, le visage de la rousse se vida de couleur et d’expression. Et puis la colère monta en elle, et assena à son ravisseur un violent coup de tête, qui l’a fit tomber des bras de Kokichi.
Rantarô et moi venions à sa rescousse, la démêlé des guirlandes. Une fois libéré, elle se jeta dans mes bras, les larmes aux yeux.
-« Je te déteste Kokichi. » Fini-t-elle en pleurs.
Pour la calmer, je l’emmenai de l’autre côté de la pièce accompagné de Miu et Kaede. Pendant que Kokichi ramassait un savon de la part de Ran et Korekiyo, Shûichi entre eux essayant de les calmer.
Lorsque la tension fût descendue, j’allai voir Kokichi pour savoir la suite de son plan et pourquoi nous étions pris pour cible également.
. -« En fait, ce n’était pas prévu ainsi. J’ai été obligé d’improvisé. J’espère juste que Kirumi et Ryôma pourront retenir les personnes non-capturer. » A cet instant Gonta rentra portant Kirumi et Tenko comme des sacs à patates. « Rectification… Tous reposent désormais sur Ryôma. »
-« Ah ! (T/P) ! Kaede ! Gonta est tellement content de vous voir ici. »
-« LACHE-MOI. LACHE-MOI ! LACHE-MOI ! » Se débattis une Tenko hystérique.
Gonta reposa doucement Tenko et Kirumi. Cette dernière épousseta sa robe et se retourna pour nous voir.
-« Je suis désolé. J’ai failli à mon devoir. »
-« Ne t’inquiète pas. Ce n’est pas de ta faute. » La rassurais-je.
-« Himiko ?! Que s’est-il passé ? Pourquoi pleures-tu ? On t’a fait du mal ? »
-« Ce.. Ce n’est rien… »
-« Comment ?!... » Tenko allait commencer une crise mais Gonta l’interrompis avant.
-« Très bien, nous pouvoir commencer ! » Déclara gaiement Gonta.
-« Et les autres ? Tu ne vas pas les chercher ? » Demanda Shûichi en essayant de gagner du temps.
-« Gonta a vu Angie au Gymnase, elle a dit qu’elle n’avait pas le temps. » Dit-il tristement. « D’ailleurs elle a dit à Gonta de dire à Himiko qu’elle s’occupait de tout. »
-« Mmmh… »
-« Et Gonta n’a pas revu les autres… Donc Gonta à décider de commencé maintenant ! »
-« Gonta, je te laisse un instant, je reviens juste après. » Fit Kokichi.
-« D’accord. Si tu n’es pas de retour dans une heure, Gonta viendra te chercher. »
-« O..OK… » Dit le Despote pas trop sûr de lui. Et il partit, nous laissant face à notre destin.
-« Hahaha… Je crois qu’on s’est bien fait avoir… » Fit Korekiyo.
-« Dis-nous Gonta, pourquoi sommes-nous ici exactement ? » Demanda Ran.
-« Pour la Réunion de nos amis les insectes biens sur. »
Quelque chose me dis que je ne vais pas trop aimé…
Effectivement, Gonta avait libéré tous les insectes enfermé dans ses vivariums. Les papillons et les chenilles ne me gênent pas, mais le reste, ce n’est pas pareille. Himiko s’est retrouvé entièrement enseveli sous une montagne de bêtes noires. Tenko essaie du mieux qu’elle peut de la sauver sans se faire engloutir elle-même. Miu gesticulait dans tous les sens déclarant qu’elle en avait dans ses vêtements. Pour ma part, j’étais pétrifié, d’abord j’avais un mille pattes dégouttant enroulé à une de mes jambes, mais lorsque je vis des araignées approché, je n’ai pas pu m’empêcher d’hurler et de courir partout pour m’en éloigné. Dans toute cette pagaille, je n’ai pas pu retrouver Rantarô, j’espère sincèrement qu’il ne s’est pas fait dévoré…
Lorsque tout fût enfin fini, j’avais l’impression d’avoir survécu à une guerre. Tout le monde était retourné à leurs dortoirs exténuer et marqué à vie. Rantarô avait même perdu sa santé mental et était recouvert de morsure d’insectes que je dû traité avant d’aller dormir. Le pauvre risque de cauchemarder cette nuit.
Que demain sois un jour meilleur.
Il fait sombre, je ne vois rien.
Je tends ma main et sens une surface lisse, comme un mur. Je continue à passer ma main autour de moi. Je suis entre quatre murs. Le casier de premier jour ? Non. La texture ressemble plus à du bois. De temps en temps je sens comme une petite fente, une sorte d’encoche, c’est plutôt régulier, mais je ne saurais dire si c’est par l’usure ou fait exprès.
Donc je suis dans une sorte de boîte avec des trous, mais qui ne laisse pas passé la lumière. Puis soudain je ressens comme une douleur, d’abord une coupure sur un bras, puis une jambe, la joue… L’estomac, il vient de se faire transpercer, j’essaie d’atteindre de zone blessé, mais mes mouvement son réduit par des objets coupants.
Plusieurs autres lames me transpercent. Je veux crier, mais aucun son ne sort. Et enfin ce qui est supposé être la dernière lames de mon supplice devint visible… Sa cible ? Ma tête.
Je me réveille en sursaut.
Est-ce que je viens de vivre ma propre mort ?
Je regarde Ran, qui n’a pas bougé ou réagi depuis que j’ai soigné ses blessure. Il a besoin de repos, je ne vais pas le dérangé avec ça maintenant. J’espère pouvoir lui en faire part demain.
C’est tant bien que mal que j’essaie de me rendormir, serrant mon amant pour le réconfort.
Je n’ai pas réussi à me rendormir, toutes les dix minutes j’ouvrais les yeux pour regarder le réveil, mais le temps n’avançait pas plus vite pour autant.
A son réveil, Ran était très pâle, je pense que lui et les insectes ne pourront plus jamais être amis. Nous avons déjeuné calmement, puis certain d’entre nous sont allé au gymnase pour les derniers préparatifs avant le spectacle d’Himiko, comme Kirumi, Miu, Kaede, Tenko, Angie et Gonta. Tous les autres dont Rantarô et moi avons attendu au réfectoire, nous avons parlé de tout et n’importe quoi, surtout de la réunion de nos amis les insectes, ce qui fit grincé Rantarô et Kokichi, qui c’était lui aussi fait avoir à son retour. Nous passion un bon moment.
Jusqu’à ce que je vis Kiibo la mine déconfite. Et d’un seul coup Miu sortie de nulle part et lui sauta dessus. Comme une fille malade d’amour n’ayant pas vu son compagnon depuis dix ans.
Ceci est tout à fait…
… PAS NORMAL !
-« MIU ?! » Hurlais-je claquant mes mains sur la table sous le regard surpris de tous. Sans une parole ou un regard je me précipitai dans les couloirs menant au gymnase.
Dites-moi que ce n’est pas vrai… Ce n’ai pas possible !
Et juste avant que je n’ouvre la porte…
UN CORPS A ÉTÉ DECOUVERT !
… C’était réel…
Et encore une fois…
…Je n’ai rien su faire.
-« Je suis désolé (T/P). »
Son corps pendait aux câblages de la scène.