La voix des morts

Chapitre 22 : Chapitre 20

1922 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 16/02/2020 23:52

Cette nuit, j’ai fait un rêve.


Rêve ? Cauchemars ? Vision ?


Je ne sais pas encore.


C’était très court, je n’ai pas compris grand-chose.


Je me trouvais sous l’eau. C’était bizarre. En plus je portais encore mes vêtements.


Quelqu’un aurait-il essayé de me noyé ? Ou étais-je dans la peau de quelqu’un d’autre ?


Bref, je n’ai pas eu beaucoup d’information ce coup-ci.


Revenons plus tôt à la conclusion d’hier.


Juste à la fin de notre petite réunion, Monokuma c’était montrer, se plaignant que les caméras et écran de certaines pièces ne fonctionnait plus. Une fois le courant revenu, il est parti, comme si de rien était.


Ce fût un coup dure pour Miu, son invention n’était pas encore tout à fait au point, cela lui à value les railleries de Kokichi pour un bon moment.


Pour l’enlèvement des tablettes, c’est Kokichi, Ryoma et Kirumi qui s’en chargerons. Kirumi inspectera discrètement les chambres en reconnaissance lorsqu’elle ira faire le ménage. Kokichi et Ryoma s’occuperont du reste. Je n’ai pas trop d’informations, le Despote ne voulant pas tout dévoilé de son plan.


Miu, Rantarô et moi, les couvrirons en agissant le plus normalement possible, tout en éloignant les gens indésirables des dortoirs.


Concernant Rantarô, il a également pu récupérer ses souvenirs. J’avais peur qu’il soit déçu de mes décisions, surtout après son avertissement un peu plus tôt. Il ne m’en a pas voulu, cela ne m’a pas empêchée de l’enlacer étroitement, tout en m’excusant un nombre incalculable de fois. Cela m’a valu des caresses dans les cheveux et des paroles rassurantes, ainsi que « J’ai foi en ton jugement et tes décisions, j’ai juste peur que tu te blesse en cours de route. »


Ce mec est juste trop parfait.


Tellement, que cela semble irréelle.


Et c’est sur ses dernières paroles que nous nous somme endormis, se câlinant.


Mais ça c’était hier.


Aujourd’hui est un autre jour.


En ce moment nous nous promenons dans les jardins, Ran et moi, en amoureux, main dans la main. Au début, c’était juste une couverture pour pouvoir guetter les aller et venue de tout le monde. Mais vu qu’il n’y a personne. Nous avons commencé à flirté plus ouvertement. Des taquineries, des étreintes, des baisés. Tout ce petit mélange devient dangereux.


Je repense aux paroles d’une certaine personne…

« Cessés de tourner autour du pot et sautez-vous dessus tel des bêtes sauvages ! »

 Pourquoi, j’ai dû repenser à ça ?


La simple pensé de le pousser dans un buisson et de lui sauter dessus, devient de plus en plus tentante…


Non Non Stop ! Va-t’en, pensés obscène !


Depuis quand je pense comme ça, moi ?


J’ai trop fréquenté Miu.

A force de fréquenter des idiots, ont fini par le devenir… Dans mon cas, c’est plus une perverse…


Pendant que j’étais perdue dans ma propre petite tête, mes mains c’étaient retrouvé dans ses cheveux. Tandis que nos langues se battaient pour la domination, elles descendirent lentement, dans son cou, sur ses épaules, son torse, laissant derrière elles une caresse presque sensuelle.


Et l’idée du buisson revint…


Mais heureusement… ou malheureusement…


Quelqu’un nous interpella. Ce qui eut pour effet de nous séparer rapidement.


     -« (T/P) ! RANTARÔ ! » Appela ladite personne en courant vers nous.


Elle me sauta dans les bras, étant plus petite et plus légère, je n’eus pas trop de mal à la rattraper sans tomber.


     -« Hey les gars vous savez… Pourquoi vous êtes rouge ? »


Effectivement j’ai encore une fois le feu aux joues. En échangeant un regard avec mon complice, je remarque que lui aussi est légèrement coloré.


     -« Ne… Ne t’inquiète pas ce n’est rien. » Répondis-je un peu nerveusement.

     -«Mmmh… J’espère que vous n’êtes pas malade. »

     -« Mais non, mais non. Dis-nous plutôt ce qui t’amène à nous, Himiko. Il est rare de te voir aussi excité. » Fit Ran en changeant de sujet.

     -« Ah oui ! Avec Angie, on a eu une idée géniale ! Je vais vous présenter un spectacle de magie ! »

     -« Mais cela est formidable ! Quand as-tu prévue de le faire ? »

     -« Demain matin, après le déjeuner. Vous serez là, hein ? N’est-ce pas (T/P) ? » M’interrogea la petite sorcière avec des petits yeux de chien battu.

     -« Bien sûr, on ne voudrais pas manqué ça. » Lui répondis-je.

     -« Super ! Je compte sur vous les gars ! »

     -« YOUHOU ! HIMIKO-CHAN ! » La voix de Kokichi retentissant au loin.

     -« Oh non ! Il m’a trouvé. S’il vous demande, vous ne m’avez pas vu. » Et la sorcière fuia.

     -« HIMIKO-CHAN~ ATTEND MOI~ NE PART PAS~ »


Tenko qui passait par là. Vit Kokichi poursuivre Himiko et se mit elle-même à poursuivre Kokichi.


     -« JE NE TE LAISSERAI PAS L’APPROCHER SALE DEPRAVER !!! »

     -« AAAAAAH ! »


Et les trois partirent aux loin. Laissant Rantarô et moi, dans un moment semi- gênant.


Quand j’y repense, je rougie de plus bel. Cela semble quand même amusé quelqu’un. Et d’un coup, je me suis retrouvé coincée contre un arbre. Je sens le souffle de Ran près de mon visage remontant jusqu’à mon oreille, il la mordille et souffle encore un peu dessus.


     -« Il me semble que nos rôles se soit inversé. » Dit-il dans un ton de voix que je n’entends que rarement, ce qui ne manqua pas de me faire frissonner.

     -« Je ne vois pas de quoi tu parles~ » Dis-je en mettant mes bras lâchement autour de son cou.

     -« Mmmh~ Devrais-je te rafraîchir la mémoire ? Ou juste précisé que tu es comme un livre ouvert ? »

     -« Je le suis ? »

     -« Pour moi, oui. Et évite de trop traîner avec Miu. La cours n’est pas le meilleur endroit pour ça, surtout quand il y a des gens. »


Effectivement, Himiko, Kokichi et Tenko se poursuivaient encore et Kaito était là aussi, le teint blafard, il semblait sur ses gardes, son regard allant de gauche à droite et je vis même un frisson le traversé entièrement. Pas étonnant, il était suivi de près par Maki, le pauvre est très réceptif aux présences spectrales et ne le supporte pas. Mais c’est le cadet de mes soucis pour l’instant.


Rantarô m’emmène au dortoir, Kirumi vient justement d’en sortir, elle a fini. Quel timing.


Personne en vue, pas le temps d’arrivé à sa chambre, que Ran m’avait rapproché de lui, nous engageant dans un baisé fiévreux. Ses mains sur mes cuisses me portaient tandis que mes jambes s’étaient enroulées sur ses hanches. Il nous guida à destination, referma la porte en s’appuyant dessus et termina le trajet en nous laissant tombé sur le lit. En chemin, j’avais laissé tomber ma veste encombrante.


Rantarô commença à doucement défaire ma cravate ainsi que les boutons de ma chemise, pendant que sa bouche déposa quelque baisés dans mon cou, passant par ma clavicule jusqu’à la naissance de mes seins, se découvrant peu à peu laissant entre voir mon soutient gorges (C/F). Mes mains s’attardait dans son dos, sous son haut, attendant qu’il finisse avec ma chemise pour je puisse le lui enlevé. Ce qui ne tarda pas.


Une fois allégé de nos hauts respectifs, il continua ses baisés sur mon ventre en mes jambes, enlevant au passage ma jupe et mes hautes chaussures, me laissant juste en sous-vêtement.


Me redressant, je pris son visage dans les mains le ramenant vers moi, l’embrassant tendrement au début, mordillant sur sa lèvre inférieur. Une main dans sa nuque le maintenant proche de moi, l’autre dans son dos le caressant du bout des doigts, le long de sa colonne vertébrale, laissant une touche cas-y fantomatique qui le fit frissonner. De même pour lui, dont la main remontait de ma cheville, s’attarda un peu sur mes hanche où il traça quelque cercle avec son pouce avant de continué son ascension vers ma poitrine, passant presque timidement sous la barrière de tissus, malaxant un de mes seins qui me fit lâcher un gémissement.


Je trouvai un peu de force en moi pour nous faire basculer, me mettant à califourchon sur lui voulant lui rendre la pareil. Mes lèvres et mes mains vagabondant un peu partout sur son corps, s’attardant en peu plus sur son torse et ses abdominaux, les retraçant avidement. Je me dirigeais enfin vers l’ouverture de son pantalon, la bosse qui s’y était formé demandant libération depuis des lustres. Mais lorsque je défie le bouton… Quelqu’un sonna à la porte.


Rantarô me fis comprendre de l’ignorer, que le visiteur partirait pensant que nous somme absent.


Mais pourtant l’intrus insista sur la sonnette et pas seulement.


     -« Rantarô ! (T/P) ! Ouvrez cette fichu porte, je sais que vous êtes là. » Fit la voix de Ryoma de l’autre côté.

     -« Merde. » Avons-nous juré sous notre souffle.


Rantarô remis son T-shirt vite fait et attendis que j’aie repris mes affaires et partie à la salle de bain avant d’ouvrir la porte.


     -« Bonjour Ryoma… Que puis-je pour toi ? »

     -« Nous avons un léger problème… »

     -« Ah ? »

     -« Le plan de Kokichi à un peu déraper. Préparez-vous vite fais, on n’a pas beaucoup de temps. » Et il partit certainement devant le bâtiment.


Pendant ce temps j’avais déjà préparé pour prendre une douche. Ran rentra.


     -« Prête pour une bonne douche froide ? »

     -« Hn. »


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