Mondes des contes
A l’intérieur du palais, Ren fut déguisé afin que personne ne puisse le reconnaitre. Sarah en souriant arrangea sa tenue avant de se mettre à rougir et de s’éloigner de lui. Ils détournèrent leur regard pendant quelques secondes…
-Tu sais Ren…Tu m’avais vraiment manqué. Dit-elle en rougissant. Je pensais ne plus jamais te revoir.
-Je suis désolé…je suis parti sans te dire un mot. Tu as du t’inquiéter pour moi.
-Oui…Puis-je te poser une question ?
-Bien entendu. Répondit-il en la regardant.
-Si…Si c’était avec moi que tu t’étais fiancé. Est-ce que tu aurais…rencontré d’autres femmes ?
-Non ! Je n’aurais jamais fait ça ! Pas avec toi ! Répondit-il avant de mettre sa main dans ses cheveux. Tu avais un fiancé et je voulais t’oublier…Quand j’ai trouvé cette lampe, je voulais t’oublier, grâce à l’argent. Et après j’ai rencontré la princesse…mais toutes mes pensées allaient vers toi, encore aujourd’hui.
-Ren…Dit-elle en mettant ses mains sur ses lèvres. Tu es en train de me dire que tu m’aimes ?
Ayant prit conscient de ce qu’il vint de dire, il détourna son regard du sien.
-Oublie. Tu as un fiancé…Dit-il en accélérant le pas.
Elle s’agrippa à son bras…
-Je t’aime aussi. Ce sont mes parents qui m’ont présenté cet homme mais j’ai rompu nos fiançailles dés que je l’ai rencontré. Et j’ai aussi menti à mes parents…j’ai dit que j’étais fiancée a-a-avec toi.
Il fut surprit…
-Je ne voulais pas me marier avec un homme, si cet homme n’était pas toi. Quand je t’ai revu…je croyais que c’était un rêve…mais…je…
Ren l’embrassa amoureusement sur ses lèvres.
-Redit-le encore une fois…
-Je t’aime. Dit-elle en souriant et en passant ses bras derrière sa nuque pour l’embrasser tendrement sur ses lèvres.
-Excusez-moi de vous déranger mais…ne devrions-nous pas continuer notre chemin ? Demanda Eliz.
-Si bien sûr. Répondit Ren en embrassant une dernière fois Sarah. Allons-y.
Un peu plus tard, nous fûmes séparés en deux groupes. Oscar, Ren et Zen furent partis en direction de la chambre de la princesse afin de se présenter à elle tandis nous autres, Sarah nous amena vers sa majesté. Alors que nous fûmes en train d’arriver, Eliz me susurra à l’oreille…
-Catlin et moi ferions diversion et nous essayerons de savoir si sa majesté à quelconque information concernant H. Pendant ce temps, toi tu restes à l’écart et tu ne nous mets pas des bâtons dans les roues. Dit-elle. Tu sauras faire ?
Au moment où je m’apprêtai à dire quelque chose, Sarah nous fit signe d’attendre dehors avant de rentrer dans une salle. Quelques minutes à peine, la porte s’ouvrit et Sarah nous fit rentrer.
A l’intérieur, nous vîmes un homme d’âge mûr, entouré de femmes de notre âge. Celles-ci lui donnèrent à manger, lui caresser ses cheveux ou encore elles dansèrent. Surprise par cela, je me mis à reculer en ayant un air dégoûté. « Comment peuvent-elles faire ça ? » Me demandai-je. « Elles peuvent être ses filles, voir ses petites-filles…Horribles ! »
Ne pouvant supporter d’avantage, je mis ma main sur mes lèvres tout en reculant. « C’est répugnant ! » Me dis-je… « Je veux sortir d’ici ! Non…il faut que je me reprenne ! C’est juste pour quelques heures, je peux le faire ! Il le faut ! »
-Votre majesté. Dit Sarah en s’inclinant devant lui. Je vous présente vos nouvelles danseuses. Catlin, Eliz et Ruby.
-Elles sont magnifiques. Je vois que tu connais parfaitement mes goûts. Dit-il en souriant tout en me regardant fixement. Particulièrement une. Tu peux disposer, Sarah.
Elle s’inclina une dernière fois devant lui avant de partir de la salle tout en nous faisant signe du regard. « Oh mon dieu ! Pourquoi il me regarde ?! » Me demandai-je. « Je sais ! Il va dire que je suis une enfant et que je n’ai rien à faire ici…comme me le dit souvent Zen d’ailleurs. Oui…c’est sûrement ça. »
-Toi ! S’écria-t-il en me montrant du doigt.
Je regardai autour de moi avant de me pointer du doigt…
-Moi ? Lui demandai-je confirmation.
-Oui. Accompagne-moi dans ma chambre. Dit-il en souriant.
Entendant cela, je fus devenue pâle…
-Dans la chambre ? Répétai-je.
-Qu’attends-tu ? Suis-moi. Dit-il en se relevant avant de passer une porte.
Pendant quelques secondes, je fus figée sur place puis je tournai les talons afin de partir rapidement d’ici…
-Où est ce que tu vas ? Me demanda Eliz en posant une main sur mon épaule. Nous sommes ici pour une raison et tu le sais pertinemment, tu ne peux pas partir maintenant.
-Mais…Mais je ne veux pas aller dans sa chambre !
-Tu ne sais même pas ce qu’il va te demander. Il pourrait simplement…discuter avec toi. Dit-elle.
-Vraiment ?
-Bien sûr. Dit Eliz en souriant.
-Alors j’y vais ? Dis-je en m’avançant vers la porte.
Entrant dans la chambre, je refermai la porte à la demande du roi…
-Tu lui as menti. Dit Catlin. Tu sais très bien que ce n’est pas une simple discussion.
-Ce n’est pas ma faute si elle est si naïve. Rétorqua Eliz en soupirant. Si elle voulait avoir des informations sur cet assassin, elle devait y aller. Viens avec moi.
-Où est ce qu’on va ? Demanda Catlin en s’avança vers elle.
-Nous allons prévenir, Ren et les autres pour qu’un d’entre eux viennent l’aider. Répondit-elle. Elle ne pourra pas le repousser éternellement.
-Sous tes grands airs, tu apprécies énormément Ruby, n’est ce pas ? Lui demanda Catlin.
-Evidemment. Répondit-elle en souriant. Sinon, je ne serais pas partie. C’est sa détermination que j’apprécie chez elle.
Devant la porte, j’eue des sueurs froides. « Je n’aurais jamais du écouter, Eliz…Et pourquoi je suis rentrée dans cette chambre ?! » Me demandai-je… « Qu’elle idiote je fais ! Maman !! ».
-Que fais-tu devant la porte ? Me demanda-t-il. Viens vers moi.
Assit au bord du lit, il me tendit sa main…
-Je suis navrée. Lui dis-je en m’inclinant devant lui. Je ne peux pas !
Il se mit à sourire…
-C’est ta première fois ? Me demanda-t-il.
Entendant cela, je me mis à rougir…
-Je suis sincèrement navrée mais je dois partir. Répondis-je en mettant ma main sur la poignée.
Sans que j’eus compris ce qui m’arrivai, sa majesté, me prit la main afin de m’allonger sur le lit. Sur moi, je vis son visage près du mien ainsi que ses lèvres qui s’avancèrent vers les miennes.
-Non ! M’écriai-je en le repoussant.
« Dégoutant… » Pensai-je… « Il pourrait être mon grand-père. Rien que d’imaginer ça me donne des frissons ! »
Il se mit à rire…
-J’aime quand les femmes me résistent. Dit-il en m’embrassant dans la nuque. La mère de ma fille avait résisté aussi puis elle s’est ouvert à moi et est devenue ma femme. Tu lui ressemble.
Il m’allongea de nouveau sur le lit. Ne me laissant pas faire, je me débattus avant de lui mettre un coup de genoux entre les jambes. Ayant terriblement mal, il se recroquevilla sur lui-même.
-Vous ne comprenez pas quand une femme ne veut pas ?! Espèce de pervers ! M’écriai-je en me relevant.
Devant la porte, je me rhabillai afin d’être rentable et au moment où je m’apprêtai à ouvrir la porte. Sa majesté, me prit le poignet et m’attira vers lui…
-Tu crois vraiment que je vais te laisser sortir ?!
-Je n’ai pas frappé assez fort ?! Je vous ai dit non ! Répondis-je en essayant de m’extraire de son étreinte.
Soudainement, la fenêtre s’ouvrit et une rafale de vent nous enveloppâmes. Un homme vêtu d’une cape se tint alors devant celle-ci.
*