Le destin de l'Avatar Noir : livre I

          Ce 6 Juin 4000 était une journée bien ordinaire pour Pendragon, la capitale birtannienne.Devant les grilles du palais royale les gardes, vêtus de blanc et d'un chapeau digne de l'empereur Bonaparte, s'exécutaient pour la relève de la garde avec un tel automatisme et une telle monotonie qu'ils semblaient être des automates.Dans le jardin du palais les jardiniers faisaient comme à leur habitude,  les blagues fusaient comme pour ôter l'ennui d'arracher les mêmes mauvaises herbes, d'arroser les mêmes fleurs. Et comme toujours le jardin à l'anglaise et son petit kiosque reculé étaient en parfait état, toutes les haies étaient taillés au millimètre, les buissons formés des sphères si parfaites que même le meilleur des mathématiciens ne pouvait les avoir observés dans ses études.La sale du trône, une immense salle de cinq cent mètres carrés avec un immense piédestal rouge où se trouvait un magnifique trône en marbre rouge orné de liserés d’or, n’échappait pas à la routine dans laquelle était installé le palais. L’empereur  Charles assis sur le trône était encadré par deux gardes  richement habillé et équipés d’une lance cérémoniale. Comme tout les jours Charles restait assis pendant des heures à écouter son peuple lors d’interminables séance de doléance qui se ressemblaient jour après jour. Seul signe de la lassitude impériale, les doigts qui tapotaient de façon insistante sur l’accoudoir lorsque que la doléance était trop longue.

          C’est dans cette sinistrose qu’arrivât avec son jet privé un homme tout vêtu de blanc avec pour seuls éléments de contraste des bottes et des gants noirs et les motifs de la chevalerie britanienne en or floqués sur sa cape blanche.Sur ses pas les gens s’inclinaient pour le saluer alors que ce dernier avançait d’un pas décidé, le regard, que montrait son seul œil non suturé, dénotait à la fois panique et détermination. Il portait un message du frère de l’empereur et ce dernier semblait surprenant.Dès son entrée dans la salle du trône l’empereur demandât aux gardes de quitter la salle alors que le chevalier posât un genou à terre pour saluer l’empereur:

« -Que veux-tu Bismark ?

- Le frère de votre Majesté me fait venir à vous pour vous informer que l’Avatar est mort et il souhaite que vous appliquiez l’analyse B66 sur les nouveaux né du 4 Juin dernier de Britannia. Il vous rappelle que l’Avatar représente un obstacle à votre projet et qu’il impératif de profiter de mettre un terme à sa lignée

-Intéressant ! Je vais faire le nécessaire tu peux disposer je te convoquerai pour te donner les résultats à communiquer à V.V.

-Yes your highness ! »

Sur ces mots le chevalier Bismark quittât la salle et Charles lançât une vidéo-conférence avec tous les gouverneurs généraux pour leur indiquer que tous les enfants nés le 4 Juin 2000 devait subir l’analyse B66 et que les résultats devaient être envoyés au palais de Pendragon dans les quatre heures. Il précisât également que tout contrevenant à cet ordre serait considéré comme traite de Britannia et punis comme tel. Les gouverneurs généraux firent passer l’ordre aux maternités de leur zones, ordre que tous classât comme priorité absolue si bien que tous les hôpitaux britanniens arrêtèrent leurs activités, les infirmiers et les biologistes étant tous réquisitionnés pour cette mission. En seulement trois petites heures l’ensemble des résultats de l’Empire avait convergeaient vers le palais. Le chevalier Bismark fut donc rappeler à la salle du trône et reçût la mission de partir pour l’île de Ka pour y transmettre les comptes rendus d’analyses

          Au bout d’une semaine l’empereur fût convié à une vidéo-conférence confidentielle. De l’autre côté de l’écran se trouvait une personne que Charles n’avait plus vue depuis plus de cinq ans : son frère V.V. Bien que tout deux étaient unis par leur projet commun il ne communiquaient que  par l’intermédiaire de Bismarck. Le fait que V.V lui parlait directement rendait Charles heureux mais l’angoissait également, l’annonce devait être importante, ce qui lui donnât une tête étrange que son jeune frère ne se gênât pas de faire remarquer.Le message était effectivement de priorité absolue, les résultats biologiques avaient donné leur verdict : négatif pour tous les prélèvements. Cependant le chef de l’ordre du Geass demandât à son confrère britannien de faire en sorte qu’il n’y ait pas d’Avatar britannien. Il motivât sa demande par le fait que des erreurs avaient pu biaiser les résultats et qu’il ne fallait prendre aucun risque et que de toute façon les analyses n’étaient là que pour éliminer qu’une seule personne si les analyses étaient positives. Le monarque britannien restât stupéfié quelques secondes du fait des conséquences d’un tel souhait puis reprît ses esprits pour annoncer que le nécessaire sera fait. De plus il annonçât au résident de l’île de Ka qu’il aller pouvoir fournir les résultats d’analyse aux représentants de « L’équipe officielle de recherche de l’Avatar » dans le but d’attester de sa bonne foi. Ce qui n’offusquât aucunement V.V.

Une fois la conversation terminée, Charles s’empressât de convoquer tous les gouverneurs généraux de Britannia tout en indiquant un ordre impérial de mise en quarantaine des hôpitaux du pays. Dans la journée les neufs gouverneurs retrouvèrent le palais, prostrés et paniqués de cette convocation exceptionnelle,  et allèrent dans l’angoisse dans la salle du trône. Une fois la salutation faite l’empereur se levât et s’approchât de ses représentants exécutifs pour leur parler :

« Chers gouverneurs généraux j’ai le regret de vous annoncer que les craintes de nos épidémiologistes ont été validées par les analyses que je vous ai demander de faire. Le virus de l'encéphalo-néphromatose est présent dans près de soixante pourcents des nouveau-nés du 4 Juin dernier. Pour éviter une pandémie j’ai mis en quarantaine tous les hôpitaux du pays et je vais ordonner aux mères de plus accoucher en hôpital durant les deux prochains mois. Je vous demande d’informer la population que cette épidémie touche l’intégralité des bébés et qu’elle est fatale pour ces derniers tout en étant inoffensif pour les plus de 1 an, si des parents viennent pour vérifier l’état de leur enfant faites passer l’ordre de prescrire une fausse analyse disant qu’il est saint. Euthanasiez les enfants qui se trouvent actuellement dans les pouponnières en faisant passez cela pour la conséquence d'une infection généralisée !  Le moindre contrevenant sera sur le champ exécuté pour trahison et verra sa famille commandée aux travaux forcés. Vous pouvez disposer ! »

A ces mots les neufs personnes posèrent un genou à terre et crièrent à l’unisson « Yes your Magesty ! » avant de quitter la salle. Le retour vers les avions était très confus chacun s’interrogeant de la volonté de l’Empereur, certains s’inquiétait de l’impact qu’aura cette annonce sur les populations alors que d’autres se posaient des questions d’ordre éthique sur le fait de tuer des enfants.Finalement tous les gouverneurs généraux s’exécutèrent et la menace de pandémie fut évidemment totalement écartée au bout d’une semaine. Tous les directeurs d’hôpitaux déclaraient avec peine que tout avait été fait pour sauver les enfants mais que le virus était trop puissant et que tous les enfants ont succombés de l’infection. Après une courte phase d’affolement dans la population les campagnes de pseudo-prévention proche de la propagande avaient fait leur effet à tel point que de nombreux britanniens trouvaient la gestion de la crise parfaite. C’est ainsi que l’Empereur Charles réussis à se faire complimenter pour avoir tué plus d’un million d'enfants au nom de l'odre du Geass.

          Le 5 Décembre 4001 fût un grand jour pour le Saint Empire de Britannia, en effet l’Impératrice Marianne venait de donner naissance au onzième prince de Britannia : Lelouch Vi Britania. L’Empereur, alors en visite dans un centre médical de Chicago, pour annoncer officiellement l’éradication de l’épidémie d'encéphalo-néphromatose, retournât alors pour la capitale. Pendant les deux semaines qui suivaient été consacrée à l’accueil des diverses délégations pour féliciter les parent et offrir un cadeau au nouveau prince.

Dans ce défilé de dignitaires et diplomates de tous poils ce trouvait une personne particulière qui connaissait très bien le palais vu qu’elle y passât son enfance : V.V. Présenté comme le dirigeant de l’île de Ka le frère de l’Empereur était venu voir en personne sn nouveau neveu pour lui offrir un hochet d’ornement d’ivoire et d’émeraude. Charles fut surpris mais n’en montrât rien et remarquât que le cadeau était associé à un papier lui donnant rendez-vous au sommet du grand escalier du palais dans la nuit qui suivit. Présent à l’endroit et à l’heure indiquée Charles retrouvât son frère et les deux hommes s’enlacèrent sous la seul lumière de la Lune. Très rapidement l’ambiance ce fit grave  et le chef de l’Ordre du Geass reprît son sérieux, soufflât et se lançât la conversation :

« -Mon cher frère tu te doutes bien que si je suis venu à Pendragon ce n’est pas pour babiller avec mon jeune neveu. Non je suis ici pour te faire part d’une nouvelle capitale pour notre projet. Nous avons un ennemi, cet ennemi est puissant, il cherche l’Avatar tout comme nous : il s’agit du monde Alchimique. Le monde Alchimique est une dimension parallèle  la nôtre, c’est  ce monde qui est à l’origine de la maitrise des éléments et de l’Avatar, il est actuellement dirigé par le pope Zuko qui est à la tête de la recherche du nouvel Avatar et de sa formation. Ce monde est un véritable problème car l’Avatar peut s’y trouver mais ne t’en fais j’y ai déjà envoyé mes hommes et il est surtout possible que le pope fasse tout pour trouver l’Avatar même sur Terre.

-Je vois ce monde cherche à sauver et aider l’envoyé des Dieux et nous on essaye  de le tuer. Je n’ai qu’à y envoyé mon armée et le problème se résoudra de lui-même.

- Ne sous-estime pas le monde Alchimique une armée de maitres est très puissant et la technologie alchimique est très développée également. De plus depuis que la Terre a décidé de couper le contact avec le monde Alchimique seul le portail de l’île de Ka  permet de s’y rendre physique les autres portails n’étant pas en territoire britannien. Le schisme se doit de rester effectif, du moins pour le moment, si on agit chez eux les Alchimiques seront que Britannia cherche l’Avatar ce qui nous empêcherait de travailler sereinement.

-Donc tu m’annonce que nous avons out un monde qui peut contrarier nos plans et moi je dois rester au palais à faire le gentil Empereur sans rien faire !!!!!!

- Calme-toi Charly ! Je n’ai pas dis ça bien sûr que tu peux agir contre eux mais de façon indirecte pour faire croire que tu ne sais rien de ce monde. Le pope possède deux alliés dans ce monde : l’Euro Universe et le Japon. Ces deux pays vont aider le monde alchimique dans sa recherche de l’Avatar il est nécessaire de faire en sorte que ces pays ne puissent communiquer toutes les informations au pope.

-Je comprends bien ton point de vue. Ces deux pays seront des colonies britanniennes dans les dix-sept ans qui viennent. Cependant si je déclare la guerre à ces pays demain cela reviendrait au même que mon idée initiale je dois donc démarrer par coloniser un pays neutre pour faire croire que Britannia lance une politique d’extension et justifier mes futures conquêtes du Japon et de l’Europe. Je pense que l’Australie est une bonne cible, c’est visiblement un pays neutre et son absence  de réaction à la naissance de Lelouch est une raison de guerre.

-Oui l’Australie semble être une cible idéale pour ta diversion. Envoie Bismarck chez les Aborigènes, ces derniers sont connus pour leur maitres de l’eau avec un peu de chance l’Avatar si trouve. »

Sur ces mots V.V descendit les escaliers principaux du palais avec un sourire de contentement sans se retourner vers son frère.

C’est ainsi que le 10 décembre les douze chevaliers de la table ronde furent convoqué au palais. Cette nouvelle bouleversât tout le palais où résonnaient alors les murmures et les discussions de personnes inquiètes et stressées et cela était bien naturelle la dernière fois qu’une telle convocation fût publiée c’était lors de la guerre d’invasion du Brésil, cent ans auparavant. Les douze chevaliers de la table  arrivèrent tous en même temps d’un air déterminé à la salle du trône où se trouvait un empereur debout et très détendu. L’entrevue n’aura duré que trente minutes, à la suite de cela les chevaliers furent agrippés à leur holophone pour avoir des conversations tendues avec leur chef de troupe personnelles et  passèrent la nuit dans l’aile du palais qui leur est consacré. Pour le personnel du palais c’est sûr il se tramait quelque chose, quelque chose de grave et d’important.

Au grand étonnement de tous rien ne se produisît avant le jour de Noël avec la traditionnelle intervention télévisée de l’Empereur, cette dernière se fit devant toute la cour du palais, tout la famille impériale placée derrière le trône et Charles était placé derrière un pupitre comme pour déclamer un discours : une mise en scène bien étrange pour une cérémonie de vœux. C’est à vingt heures tapantes que l’hymne britannien résonna dans toutes les télévisions de l’empire et que l’Empereur fût son apparition :

« Chers amis,Ce soir comme le veut la tradition je vous souhaite un très heureux et joyeux Noël. Je vous adresse tous mes vœux de bonheur, de réussite et prospérité pour la nouvelle année qui vient. Je profite de cette allocution pour vous remercier de toutes les félicitations que vous m’avez adressées ainsi qu’à l’Impératrice pour la naissance du onzième prince de Britannia.

Cependant la naissance toute récente  de mon fils a permis de voir qui sont les amis et qui sont les ennemis de notre Saint Empire. C’est vexé pour mon fils mais surtout pour Britannia que j’ai décidé de répondre à l’attaque diplomatique de l’Etat australien qui n’est pas venue nous féliciter et dont le premier ministre déclarât comme anecdotique et  la naissance de votre prince. C’est donc pour défendre l’honneur de notre Empire et pour monter ce qu’il en coute de s’attaquer à la famille Vi Britannia  que j’ai décidé d’envoyer les troupes britaniennes ainsi que l’intégralité des chevaliers de la table ronde en Australie. Peut-être que les interventions armées sont des événements suffisamment important pour que ces sauvages d’aborigènes de les considères pas comme des anecdotes ? Peuple britannien ! Votre prince a été insulté et je sais bien que vous considérez déjà cette guerre comme légitime ! Si l’Australie ne veut pas reconnaitre la famille impériale de son plein gré nous forcerons l’Australie à la reconnaitre !

ALL HAIL  BRITANNIA !!!! »

Sur ces mots l’image basculât sur les jardins où se trouvait des milliers de soldats brandissant leur arme et répétant en criant sur une musique belliqueuse  ces trois mêmes mots : « All Hail Britannia ! »