Chasseurs de dragons : Saison 2.
Chasseurs de dragons : saison 2 :
Chapitre 18 :
Hector :
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Quatorze ans plus tôt : Raconté par Lian-chu :
La lumière du soleil sur mon visage me réveilla presque instantanément. J'avais un peu oublié que je venais de dormir dehors, dans la forêt. J'essayer de me rappeler ce qui c'était passer la veille, et tout me revint d'un coup. La disparition de Gwizdo, mes retrouvailles avec Hector, et la rencontre de plusieurs autres personnes, comme Alistair, Roger ou encore Mimi, que j'avais rencontré deux ans plus tôt. Je me leva donc en enlèvent la couverture qui reposer sur moi, et m'aperçu que je n'étais pas le seul réveiller. La couchette d'Alistair, ainsi que celle d'Hector, étaient vides. Mais Mimi et Roger dormaient toujours, avec une expression triste sur le visage. Depuis hier, on était tous très inquiet pour la situation de Gwizdo, qui d'abord s'était fait enlevé, puis avait remonter le temps pour arrêter une bonne fois pour toute Granoff. J'aurai aimé pouvoir l'aidé, mais si j'avais rencontré mon moi du passé, je pense qu'il se serait vite rendu compte que quelque chose cloché. Je me dirigea donc vers l'endroit où nous avions fait du feu, qui s'était sans doute éteint depuis plusieurs heures. Mais comme je ne savais pas quel heure il était, et qu'il fessait quand même froid, je le ralluma grâce à des bouts de bois en les frottent entre eux. La fumée commença à apparaître, et une étincelle jaillit des morceaux de bois. Je souris en sentent la chaleur réchauffer le bout de mes doigts, lorsque j'entendis un craquement juste derrière moi. Je me retourna en sursautent, et découvrit la silhouette d'Alistair.
- Vous m'avez fait peur. lui dis je.
- Je suis navré, mais j'étais partis en éclaireur pendant la nuit pour vérifier que tout allé bien.
- Vous voulez dire que vous n'avez pas dormis de la nuit ?!
- Si. Mais j'ai fait deux rondes, juste au cas où.
Moi même, je ne pense pas que j'aurai pu faire deux rondes alors que j'étais épuisé par la journée d'hier. Cette homme doit être sacrément résistent à la fatigue. Il s'installa à coté de moi, et je me rendis compte de quelque chose qui me tourmenter :
- Es que Hector était avec vous ?
Il me regarda bizarrement, puis se tourna vers la couchette d'Hector, se rendent compte qu'il n'y était pas :
- Non, j'étais partis seul. Je pensais qu'il était rester dormir avec les autres.
- A mon réveil, il n'était plus là.
- Il est sans doute partit quelque temps, pour chercher de la nourriture.
L'idée me semblait plausible, puisque l'on avait déjà presque plus rien à manger. Comme nous n'avions pu manger que du pain la veille, je pense vraiment que Hector est simplement partit chercher quelque chose. Nous discutâmes pendant plusieurs minutes, avant d'entendre un gémissement venant des deux autres qui dormaient. C'était Roger qui se réveilla en premier, sans expression particulière sur le visage. Je pense que, depuis que je l'ai rencontré, que je ne l'ai jamais vu comme ça. On aurait dis qu'il était malade, mais sans l’être. Il nous regarda un par un, puis Alistair pris la parole :
- As tu bien dormis ?
- ... Je pense, oui.
Il enleva la couverture qui était sur lui, puis se rapprocha du feu pour se réchauffer. Je ne sais pas pourquoi il a enlever sa couverture s'il à froid, mais autant ne pas lui poser la question.
- Où est passé Hector ? demanda t'il.
- Il est sans doute partis chercher quelque chose à manger. lui dit Alistair.
Mais plus les minutes passé, plus j'avais le sentiment que Hector n'était pas partit faire ce que l'on pense. Alistair s'en était bien rendu compte, et il se leva en observent les environs. Roger se leva aussi, et commença à se diriger vers la forêt en essayent de trouver Hector. Je fis alors de même, et me dirigea vers le coté juste derrière moi. Comme Mimi dormait encore, Alistair resta près d'elle en surveillant en même temps les environs. Je m'enfonça donc entre les arbres, en essayent de distinguer du mieux que je pouvais une silhouette, ou une ombre ou quelque chose qui me dirait où se trouve Hector. Je ne distinguer déjà plus le campement, et je pouvais entendre les bruits de pas de Roger près de moi. Il est sans doute partit dans la même direction que moi. Je commença à être de plus en plus inquiet en ne trouvent aucun signe d'Hector, lorsque j'entendis Roger m'appeler. Je partis en courant dans sa direction, et je le découvris agenouillé prés d'un arbre,regardent quelque chose :
- Regarde ! me dit il.
Je regarda donc par dessus son épaule, et je découvris une écriture sur le tronc de l'arbre.
- Je ne sais pas lire.
- Il est écrit... "aidez moi" ... et c'est l'écriture d'Hector.
C'est à ce moment là que je me rendit compte de la vrai situation où nous étions. Hector était en danger... et je me doutais de qui était derrière tout ça...
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Quatorze ans plus tôt : Raconter par Gwizdo :
Je... je ne savais tout simplement pas quoi dire. Il... il se trouvait juste en face de moi... c'était bien lui. Mais... je n'arrivai pas à y croire... Granoff... l'a emmené jusqu'ici ?!
Depuis... depuis combien de temps il est là ?!
Depuis combien de temps cette ordure le tient en otage ?!!
- ... Hector...
J'arrive à peine à prononcer son nom. Le choque de le voir en face de moi me perturbe beaucoup, et je me sens totalement vulnérable...
- Je savais que ton compagnon était ton point faible, mais à ce point là ! dit Granoff.
Je regarde Hector droit dans les yeux... et je sens qu'il semble mal à l'aise. Il n'ose pas me regarder directement, et se tient le bras gauche comme s'il avait honte. Il doit avoir honte... honte de s’être fait attraper aussi facilement... mais je ne lui en veut pas du tout... pas du tout...
- Gwizdo, je... commença Hector.
- Je ne t'ai pas donné la parole. lui dit Granoff.
Je sens en moi l'envie de l'étrangler, mais je m'abstiens. Hector semble vraiment être désolé, car il pense que c'est de sa faute. Mais ce n'est pas de sa faute ! C'est de la mienne. Je déteste le voir s'en vouloir, alors qu'il n'y est absolument en rien dans toute cette histoire ! Granoff lui bloque le passage, au cas où il aurait envie de se rebeller, et Hector se tient loin derrière car je sais à quel point il a peur de lui. Il a peur... et je n'aime pas le voir terrifié :
- Relâche le, Granoff... RELÂCHE LE !! criai je.
- Et pourquoi donc ? J'ai, en ce moment même, l'opportunité de te battre ! Ta seule faiblesse te rend vulnérable, et je tient bien en profité.
Même si ce qu'il dit est vrai, je ne vois pas en quoi cela va lui permettre de me battre. Je sens alors mes compagnons derrière moi inquiet, et en particulier le double d'Hector. Il s'est recroquevillé sur lui même, avec Zoé. Mon double n'ose pas faire un geste, et Lian-chu regarde d'un air énervé Granoff. Je sais qu'il pourra m'aidai, mais en croisent sont regard, je sais que essayer de foncer dans le tas n'est pas la bonne solution.
- En vérité, Gwizdo... j'ai fait venir ton coéquipier pour faire un échange.
Je me retourne d'un coup vers Granoff, perplexe. Qu'est ce qu'il veut dire par... échange ?
- C'est à dire ? lui dis je.
- Et bien, je te rend ton partenaire... si en échange, tu me livre ton double.
Il pointa du doigt mon double du passé, qui celui ci poussa un petit cri de surprise.Il recula de plusieurs pas, et je sentis en lui la peur qui le consumer. Je me tourna vers lui, puis vers Granoff :
- Il en est hors de question !
- Bien, comme tu voudra.
Il pris alors Hector par le bras, le forcent à venir vers lui et... il lui mit son épée sous la gorge !
- Non ! criai je.
Il s’arrêta dans son mouvement, juste avant qu'il ne fasse l'erreur de sa vie. Hector semble encore plus effrayé qu'avant, et les larmes commencent à lui monté aux yeux.
- Tu dois choisir. Ton compagnon... ou ton double.
Je panique, encore une fois, de l'intérieur. Le chois est difficile... si mon double ne mettait pas en péril ma propre vie, j'aurai surement choisis Hector ! Mais... je ne peux pas choisir. C'est un choix que je ne peux pas faire ! Mon double commence à respirer très fortement, et je me tourna vers lui en le regardent droit dans les yeux :
- Ne panique pas... je ne te livrerai pas à cette ordure... tu m'a compris ? lui dis je à voix basse.
Il me fis un hochement de tète, et recula un peu plus. Puis, soudainement, une idée me vint en tète. Pour moi, c'était le seul moyen de sauver Hector et mon double en même temps. Granoff commença à s'impatienter, et je ne perdis pas une seconde à exécuter mon plan. J'attrapa alors le bras de mon double, qui celui ci ne compris pas bien se qui lui arrivait :
- Mais qu'est ce que...
Il me regarda sans comprendre, et je lui fit un clin d’œil pour qu'il comprenne que je jouer la comédie. Il me fit alors un sourire très discret, et fis semblent de trembler de la tète au pied (même si je pense qu'il ne fait pas semblent).
- C'est d'acore... je te livre mon double, et tu relâche Hector.
Granoff me fit un sourire malsain, et je m'avança vers lui en tenant fermement mon double. Il se débattit violemment, mais je le tenait très bien près de moi. Granoff se rapprocha aussi avec Hector, jusqu’à ce que l'on se retrouve face à face. On se regarda droit dans les yeux, ne sachant pas qui devait relâcher l'otage en premier. Au final, c'est lui qui commença :
- Je relâche ton compagnon... et juste après, tu me livre ton double. Et je ne veux pas d'embuscade !
- C'est promis, Granoff. Je te livre mon double... sans rebellions.
Il enleva alors l'épée de sous la gorge d'Hector et le tenait fermement à la nuque. Il fit un pas en avant, et relâcha mon frère d'un coup, alors qu'il manqua de s’étaler par terre. Il me rejoignit en courant, et puisque Granoff commença à douter de mes intentions, je relâcha mon double aussi violemment que Hector précédemment. Granoff l'attrapa au passage par le bras et mon double poussa un cri de frayeur, puis il me regarda en me supplient de venir à son aide. Mais je resta là, sans bouger, en sachant que mon plan n'était pas encore terminé. Granoff se retourna alors en emportent mon double plus loin, et celui ci de débattit aussi fort que possible en jetant des regard en arrière vers moi, le regard supplient. Je savais que c'était le moment de passer à l'action, et je perdis pas une seconde. Je me précipita sur Granoff, qui n'eu pas le temps de se retourner, et je lui mis un coup de poings en plein visage, si fort que j'avais bien cru l'avoir tué. Il s'étala par terre, entraînent mon double, que je rattrapa de justesse.
- Espèce de sale... !
Je partis en vitesse en tenant mon double près de moi, puis j'attrapa au passage Hector qui ne comprenait pas vraiment ce qui se passe. On se précipita vers Lian-chu et les autres, alors que Granoff se relevait en se tenant le nez. Celui ci était en sang, et je me doute bien l'avoir cassé. Je souris alors, content de moi, mais mon sourire s’effaça presque lorsque je vis Granoff s'avancer vers nous, épée à la main et avec un regard plein de haine dans les yeux :
- Toi... toi, j'aurai du te tuer pendant qu'il en était encore temps !!
Il se précipita vers nous, et je pris mon épée dans mes mains pour me défendre, mais quelque chose arriva. La terre... la terre commença à trembler ! Je perdis un peu l’équilibre, mais Hector me rattrapa juste à temps. Granoff, lui, s'étala par terre de tout son long, une drôle d'expression sur le visage.
- Mais... qu'est ce qui se passe, encore ?!! cria t'il.
On entendit alors tous le son d'une cloche qui se fracassait par terre, suivi de quelque chose que je n'aurai jamais voulu entendre. Je croisa alors le regard de mon frère et de Lian-chu, et on savait tout les trois ce que cela signifiait. Le son d'une cloche... suivi par le grognement d'une bête gigantesque qui dormait sous terre depuis dix ans... je ne voulais pas que cela soit vrai, mais ça l'était. A ce moment là, je me rendit compte que la menace de Granoff sur nous n'était pas le seul... et que la deuxième était encore plus grande... beaucoup, beaucoup, beaucoup plus grande...
- C'est... c'est... commença Hector.
- Malheureusement, oui.... c'est lui... il est réveillé...
...
...
...
Le Bouffe monde était enfin réveillé...