Recueil

2. Parle plus bas… Dalida

(Note de l’auteur : Dans cette histoire comme vous le verrez bien, il s’agira d’une tragédie, mais je tiens à vous dire que les paroles normales sont dites par notre jeune femme et les paroles en gras « celle de la chanson » sont dites en pensées par le jeune amour de cette dernière… Merci à tous)

La lumière était éteinte… Les cartes avaient été joué mais n’avait pas prises la même tournure que nous l’avions espéré.

Je me doutais bien qu’avec le conflit de nos deux pays, notre amour n’allait point être célébré comme nous le souhaitons.

Nous étions cachés dans une cave, notre seul objet à notre porter était un simple matelas souillé de sang et un peu de nourriture pour permettre notre survie…

Comme chaque soirs depuis maintenant trois mois, je tremblais dans les bras de mon tendre amour, les larmes perlant sans cessent le long de mes joues sales… Je sanglotais et même parfois il m’arrivait de murmurer des mots telles une jeune fille ayant perdue le sens de la réalité.

Parle plus bas
Car on pourrait bien nous entendre
Le monde n'est pas prêt pour tes paroles tendres
Le monde n'est pas prêt pour nous
Il dirait tout simplement que nous sommes fous

Comme chaque soirs depuis notre fuite, je ne voulais qu’une chose… Qu’il me prenne dans ses bras et me fasse l’amour comme la première fois…

Je voulais simplement prouvée que j’étais aimée. Mais une chose me rendait encore plus malheureuse que je ne l’étais… Son refus…

Il ne voulait me toucher, il ne voulait voir ne serait ce qu’une parcelle de ma peau dénudée. Il m’aimait, je le savais mais si seulement il savait que son simple geste pour m’éloigner, lorsque je veux me montrer plus affective avec lui, me rendait comme une jeune enfant impuissante…

Parle plus bas mais parle encore
De l'amour fou de l'amour fort
Parle plus bas
Car on pourrait bien nous surprendre
Tu sais très bien
Qu'il ne voudrait jamais comprendre
Que dans nos cœurs moi, j'ai trouvé
Ce que le monde refusait de nous donner

Je pleurais, mais son mouvement plus que brusque m’avait étonné ce soir là… J’ignorais quel jour nous étions et ni quel heure. Mais ce moment restera à graver à jamais de ma mémoire qui je sais maintenant est maudite…

Il m’avait serré dans ses bras plus vivement que d’habitude, je le voyais pleurer. Il m’a embrassé et nous avions fait l’amour.

Lorsque le soleil s’est levé, nous étions côte à côte, enlacer tel deux jeunes amants damnés… J’ai souris et je lui ais caresser son visage qui au toucher était bizarrement froid…

Je me suis inquiété et je l’ai secoué mais il restait toujours dans la même position.

Parle plus bas mais parle encore
De l'amour fou de l'amour fort
Parle plus bas
Car on pourrait bien nous entendre
Tu sais très bien que nous ne pouvons rien attendre
De ceux qui ont fait des chansons
Sans un "je t'aime" où l'amour rime avec raison

La porte s’est ouverte avec fracas et un groupe d’hommes vêtu de l’uniforme royal s’est approché de nous… Je me suis couché sur mon amour et c’est avec un cri que ce fut la fin…

Parle plus bas mais parle encore
De l'amour fou de l'amour fort
Parle plus bas
Car on pourrait bien nous entendre
Tu sais très bien que nous ne pouvons rien attendre