Kokoro's Card
Disclaimer : Les personnages sont simplement le fruit de mon imagination (à part quelques exceptions) mais les lieux et le contexte appartiennent aux auteurs de la série. Autrement dit c’est à CLAMP.
Mot de l'auteur : Voici le deuxième chapitre de cette histoire qui je le crains pour ceux d’entre vous qui ne sont pas assez motivé, sera bien longue. Je vous invite à le dévorer sans attendre.
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Elle m’observa placide et quand elle ouvrit la bouche mon corps se raidit.
-Ne devrais-tu pas toujours assumer tes actes ?
J’ai déglutit et j’ai hoché la tête gênée. Elle a ensuite tourné sa tête vers Keroberos.
-C’est une brave enfant et quelqu’un m’a dit qu’un jour je vous la confierais alors prenez en soin.
A son tour il a déglutit puis hocha de la tête et ma grand-mère a commencé à faire demi tour.
-Vous devriez rentrer vite il est tard.
Je me suis levée sans trop réfléchir et j’ai récupéré le livre contenant les cartes. Je suis remontée dans ma chambre suivie par Keroberos et je me suis assise sur mon lit, complètement vidée.
-Il faut que tu écrives ton nom sur les cartes afin qu’elles t’obéissent.
Je lui ai jeté un regard en coin puis j’ai pris un stylo sur mon bureau pour écrire mon prénom sur les deux cartes en ma possession. Je me suis jetée sur mon lit après avoir éteint la lumière et je me suis couchée sans arriver à m’endormir.
Le lendemain matin, mon réveil a sonné et ce que j’avais espéré être un mauvais rêve n’en était toujours pas un. J’ai jeté un coup d’œil au livre sur mon bureau puis j’ai soupiré en entendant les ronflements de la peluche qui s’était installée sur le coussin de ma chaise. J’allais sortir pour me laver les dents quand en touchant ma porte je me suis retrouvé deux mètres en arrière sur les fesses à gémir de douleur. Une force invisible venait de me projeter en arrière. Un bâillement m’informa que je n’étais plus la seule réveillée.
-Qu’es ce qui se passe ? Tu es bien bruyante dès le matin…
Il marqua une petite pose puis ouvrit les yeux en grand. Et de nouveau il prit un air plus calme en s’étirant.
-Je ne peux pas sortir qu’es qu’il se passe ?
Il continua à s’étirer innocent et lança un regard dans ma direction.
-Il semblerait qu’une carte vienne déjà nous rendre visite mais comme tu ne souhaites pas devenir une chasseuse de carte je crois bien que tu vas rester ici pour l’éternité.
Je me suis exclamée en écarquillant les yeux.
-Hors de question que je reste ici, je dois aller à l’école !
Il s’est assit et m’a regardé comme s’il ne se sentait pas concerné par les événements.
-Moi je ne peux rien faire. Mais si tu décides de devenir chasseuse de carte alors…
Un instant de silence est passé puis je me suis dis que de toute façon dès le début je n’avais pas vraiment eu le choix.
-J’accepte.
Il a sourit et s’est redressé en me tendant une petite clé sertie d’une étoile que j’ai prise.
-Répète après moi. Oh clé qui recèle les pouvoirs de l’étoile, je te somme de révéler ta vraie nature. Au nom du pacte je te l’ordonne !
Après l’avoir fait répéter une seconde fois, j’ai à mon tour dis ces paroles. Dans ma main la clé s’est allongée pour former un long sceptre rose terminé par un cercle avec deux petites ailes blanches de chaque côté contenant une étoile doré. Je l’ai regardé ne sachant pas trop quoi faire avec et j’ai poussé un long soupir.
-Et maintenant ?
-Je pense que la carte qui nous enferme ici est Lock. Il faut que tu la battes avec l’une de tes deux cartes. Il te suffit de lancer en l’air celle que tu veux utiliser et de pointer ce truc dans sa direction tout en disant son nom d’une voix claire. Facile, non ?
J’ai haussé un sourcil, l’eau ne me servirait à rien alors je suis allée sur mon bureau pour prendre la carte de l’épée. Je l’ai lancée en l’air comme indiqué et j’ai prononcé son nom à voix haute. Le sceptre s’est transformé en épée instantanément et alors même que je ne savais pas me servir d’une épée je me sentais plutôt à l’aise avec elle en main. J’ai lancé un regard interrogateur à Keroberos.
-Keroberos qu’es ce que je dois faire maintenant ?
-Approche toi de la porte et essayes de sentir la carte. Il te suffira de la trancher pour lui faire reprendre sa forme originelle.
Je me suis approchée de la porte avec précaution puis j’ai regardé attentivement mais comme rien ne se passais j’ai légèrement approché la pointe de l’épée vers la porte et là, j’ai vu un cadenas. Il brillait autour de ma poignée comme s’il cherchait à la protéger. J’ai tendu l’épée vers le haut et en un coup vertical j’ai tranché le cadenas en deux. La carte s’est transformée en fumée et est venue se recomposer devant moi alors je l’ai prise. Un cadenas orné de deux petites ailes s’était dessiné sur celle-ci et sur le bas on pouvait lire son nom Lock.
-Bravo Mizuno ! Tu viens de capturer ta première carte. Maintenant comme pour les autres il faut que tu écrives ton nom dessus.
Je me suis exécutée sur le champ et avec application j’ai écris mon nom sur cette nouvelle carte. Je l’ai contemplé jusqu’à ce que Keroberos brise ce moment en me rappelant une évidence.
-Tu ne devais pas te préparer toi ?
J’ai couru jusqu’à mon réveil et je me suis empressée d’aller dans la salle de bain.
-Tu ne pouvais pas me le dire avant Keroberos ?!
-Eh c’est pas ma faute ! C’est toi qui rêvassais !
Je me suis lavée, habillée en quatrième vitesse et j’ai pris un rapide petit déjeuné avant de me rendre en cour pour mon deuxième jour. Avant de partir j’ai jeté un coup d’œil sur mon bureau et en voyant les cartes et la clé, mieux valait que je reste prudente. J’ai mit les cartes dans mon sac et j’ai passé la clé autour de mon cou puis cette fois je suis partie. Le temps était couvert et ma matinée avait été orageuse. Mon ennemie d’enfance si je puis dire m’avait harcelé toute la matinée à cause de mon léger retard pour le deuxième jour consécutif. Au moment du repas le midi elle était venue me voir arrogante comme à son habitude.
-Encore en retard ? On va finir par croire que tu tombes dans la délinquance. Deux retards en deux jours alors qu’il n’y en avait pas eu en plusieurs années… C’est à se poser des questions.
J’étais de mauvaise humeur et elle n’arrangeait rien cependant il valait mieux couper court à la discutions avant que ça ne dégénère.
-Namie merci de ta sollicitude mais je n’ai aucun problème de délinquance et que la personne qui arrive en retard huit jour sur sept me dise ça c’est l’hôpital qui se fout de la charité.
J’ai rangé mes affaires dans mon sac et alors qu’elle allait surement répondre pour ne pas perdre la face quelque chose dans mon sac m’a poussé à me presser d’avantage. Keroberos était dans mon sac et je n’avais pas envie que qui que ce soit, surtout pas Namie, le voit. Je me suis levée de ma table et j’ai foncé en direction de l’arrière cour. Le ciel était devenu noir ce n’était pas le moment de trainer dehors, c’était justement pour ça que j’y étais allée personne ne sortirait avec ce temps. Keroberos a sortit sa tête du sac en s’ébrouant et il a eut un long soupir.
-J’ai bien cru que je sortirais jamais de ce sac !
-Comment tu t’es retrouvé dans mon sac d’ailleurs ?!
-J’y suis depuis ce matin pardi. D’ailleurs ce n’est pas le moment de parler ! Je sens une carte de Sakura.
-Une carte ? Laquelle ?
Il a haussé les épaules après avoir réfléchit un instant.
-Aucune idée. Je ne le saurais que quand elle aura décidé de se manifester, c’est à ce moment là que tu devras la capturer !