Bakugan Révolution
Chapitre 2 : épisode 2 partie 1: Le fantôme de l'A6
8776 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 09/11/2016 02:21
Prélue par: Reimusha, que je remercie de sa patience (car il lui en a fallu ^^), ainsi que je lui dois les conseils m'ayant permi d'adopter une présentation plus convenable, une amélioration de la conjugaison ainsi que l'idée de couper le chapitre en deux (15 000 mots environs, ça fait long...). Grrrraaannnnnd merci à toi !
Sorry pour le "self insert" mais cet fic est ma première à la première personne, donc je le limites comme je le peux (d'autant plus que Kazura n'était pas prévu innitialement pour une fanfic mais pour une fic originale à la troisième personne (mais il gardera son Taek Won Do) dont je travailles le scénario)
épisode 2: Le fantôme de la 6 partie 1
Il était tard le soir, et les derniers joueurs restants se dirigeaient à présent vers les tubes de déconnexion. Marucho avait les yeux rivés sur le plan de la zone. Un détecteur thermique passait au crible chaque pièces et chaques arènes de l'espace numérique. La nuit était tombée sur l'Hyper Espace aussi, comme si c'était un endroit réel.
— Alors, toujours pas de retardataires ?
C'était Dan. Ce dernier venait de finir son inspection dans la zone des arènes A à C. Drago, qui s'occupait avec Skyress, Ingram, Preyas et Elfin de toute la zone des arènes D, n'était pas encore revenu. Hawktor, Aqwimos, Taylean et Trister s'occupaient de la zone E, Radizen et Jaakor faisaient la zone F, et Shun, qui était de loin le plus rapide et polyvalent, s'occupait de ratisser toutes les zones par sûreté.
— Il semblerait que non, répondit Marucho sans se déconcentrer.
La zone était tellement immense que les signaux thermiques des joueurs étaient très petits et induisaient d'avoir une très bonne vue pour les localiser. Un des points semblait voler au dessus de la forme numérique des bâtiments. Shun sautait de toit en toit, ratissait l'intérieur, et repartait. Dan et Marucho virent son point disparaître alors dans le hangard de l'arène D1.
— Bah, après tout, on viens de les faires. Rapelles-le, qu'il n'aille pas s'épuiser à courir dans tout l'Hyper Espace pour un tour de garde. Il n'y a rien à craindre, lança Dan en voyant à nouveau le point de Shun rentrer dans un bâtiment après un saut inhumain.
Marucho, plus prudent, lui répondit:
— Tu sais, avec tout ce qu'on a déjà eu dans l'Hyper espace, je veux dire, les Gundaliens, les bakugans Chaos, puis Wiseman dans la vie réelle...
— Je comprends... fit Dan, les mains dans les poches.
Ils restèrent silencieux une minute. La porte s'ouvrit derrière eux. Tous deux se retournèrent.
Drago, accompagné de ses camarades de garde, venait de pénétrer dans la pièce. Déplié, il ne mesurait que quatre ou cinq centimètres de haut et était rouge vif. L'accompagnant, Skyress et Ingram, couleur vert pomme et Preyas avec Elfin, tous deux bleu saphir.
— Tout est en règle, les gars, on peut remballer ! fit Preyas, apparement épuisé de tant d'heures de vol.
— Pas un bruit à l'horizon, compléta Ingram.
Drago vola vers l'épaule de son maître.
— J'ai croisé Shun, tout à l'heure, il m'avait l'air essouflé.
Dan regarda à nouveau Marucho
— Bon, d'accord, concéda-il tandis que Aqwimos, Hawktor, Trister et Taylean faisaient irruption.
— Tout baigne, là dedans, ça roule, lança Aqwimos.
Les trois autres se posèrent sur la table, Taylean se logant sur l'autre épaule de Dan en attendant le retour de son partenaire.
Marucho appuya sur son oreillette et envoya son message:
— C'est bon, Shun, tu peux revenir. Le terrain est clean.
— Attends, répondit la voix du ninja déformée par les interférences, on ne sais pas encore si tout est sous contrôle.
Dan prit l'antenne:
— Allez, vieux, tu ne vas pas tourner en rond toute la nuit, reviens, tu as fait ton job.
— C'est sérieux cette fois-ci.
Dan et Marucho se regardèrent. Il était de monnaie courante que Shun était taciturne et grincheux lorsque l'on insistait, mais là, sa voix était de plus en plus timbrée, comme lorsqu'il était sous pression. Tous deux le virent sur l'écran se diriger vers l'arène A6, une de celles qui sont réservées aux amateurs.
— Mais, tu es déjà passé par là ! Remarqua Marucho.
— Regarde ! Alerta Drago le guerrier Pyrus.
Un second point était apparût au dessus d'un des bâtiments.
— Shun, Il y a quelqu'un dans les gradins de l'arène A6, indiqua Marucho.
— Ok, je fonce !
— Attends un peu...
Dan regardait le point attentivement, de très près.
— Qu'y a il, l'ami ? lui demanda drago.
Skyress regardait aussi ce point, accompagnée de ses camarades de combat. Le point se déplacait, mais il bougeait étrangement. Il stagnait au dessus de la même position, tantôt dérivant à droite, tantôt à gauche. Shun sautait de toit en toit, et n'était plus qu'à cent mètres.
— Shun, est-ce que tu vois quelques-chose ? Tu as besoin d'aide ?
C'était Skyress. Comme d'habitude, elle s'inquiétait toujours à son sujet à la manière d'une mère attentive. Le ton de Shun s'adoucit malgré sa respiration saccadée :
— Ne t'inquiète pas. Tout ira bien. Reste avec Dan et Marucho, je reviendrais quand ça sera terminé.
— Il m'énerve à toujours vouloir tout faire tout seul ! Ragea Dan, je vais lui prêter main forte !
—Je viens avec toi, Dan !
C'était Jaakor, le ninja lourd Bakugan.
— Bon d'accord, concéda Dan et Jaakor remplaça Taylean sur la deuxième épaule de celui-ci.
— On ne sera jamais trop de deux, fit remarquer Drago.
— Soyez prudent, les gars... recommanda Marucho.
Dan ne répondit pas et s'éclipsa.
La voix de Shun transperça à nouveau le micro.
— Attendez, je le voix. On dirais que... mince alors, mais...
Sur le radar, Shun n'était plus qu'à cent mètre du point sur la cathédrale virtuelle. Il avait une vue dégagée sur les environs. Le point s'éloignait du sol. D'après le signal, il était de format et de masse humaine, mais il volait.
—Je vais le rattraper !
Le point de Shun sauta de la cathédrale et attérit sur un autre toit. Skyress avait baissé nerveusement la tête. À chaque fois qu'il entamait ce genre de manœuvre, elle avait peur qu'il ne rate son coup et se casse quelques-chose.
— Je le vois aussi ! Cria Dan dans le micro, et... Putain ! Il se passe quoi, là ?
Le point avait brutalement accéléré. Il épousait les reliefs des toits. Shun dévia de sa trajectoire pour tenter de le poursuivre. Dan, dans les rues, suivait la cible sans la quitter des yeux.
La chose les traînait dans tous l'hyper espace, évitant néamoins les arènes. Alors que Shun et Dan se séparèrent pour lui tendre un piège, il disparût des écrans radars. Silence radio.
— Shun, tu le suis toujours ? Il est où ? Marucho, tu vois quelques chose ?
— Je ne sais pas, Dan, il n'est pas sur toi, par hasard ?
— Vous n'y êtes plus, les gars. Il a disparût, répondit Marucho, prit par surprise.
— Comment ça, disparût ? s'énerva Dan. Il n'est pas quelques part d'autre, plutôt ?
— Non, il s'est... Il s'est...
Preyas remarqua le bégaiment de son partenaire.
— Qu'y a il, bonhome ?
Marucho regardait la pièce isolée à l'éxtrêmité droite, celle dans laquelle il se trouvait. Il vit son point, quelques part à côté du centre où se trouvait l'écran de contrôle, mais aussi... Un autre point blanc, qui ondulait, et remontait le long du couloir qui y amenait. Soudain, il y eut un bruit sourd et puis, ce fut le silence complet. Les lumières s'étaient éteintes. Panne de courant. Panne de courant Virtuelle ? Comment est-ce possible ?
Le plan continuait de fonctionner grâce à sa batterie. Ingram fut le premier à réagir :
— Marucho... Les gars... Et les filles, lança-il précipitament lorsque Elfin se tourna vers lui, condamnez l'entrée et prévenez Dan et Shun !
— Je m'occupe de les prévenir, fit Trister tandis que tout le monde, humain et bakugans, s'activaient autour. Allô, Dan ? Shun ? Jaaky et Dragy ? Il est dans le couloir de la salle de contrôle, on condamne l'entrée, car on ne sais pas de quoi elle est capable.
— Quoi !? exulta Dan en prenant immédiatement le chemin de l'entrée du couloir.
— Ne bougez pas, on arrive ! lança Shun.
Dan arriva le premier à l'extrémité du couloir, aussitôt suivit de son ami le ninja.
— Jaakor, scan thermique ! demanda Drago.
Il y eut un temps de silence. Marucho regardait alternativement la porte, et le plan. La chose était juste derrière et faisait les cents pas. Taylean avait l'oreille collée à celle-ci mais il leur fit signe qu'il n'entendait rien.
Le couloir tournait à angle droit. Dan et Shun étaient côte à côte, et le ratissaient. Plus qu'un virage et ils seraient face à face.
— Marucho, il est toujours là ?
— Juste... Derrière... répondit Marucho d'une petite voix.
Les bakugans avaient peurs eux aussi. Personne ne savait de quoi cette chose était capable. Le point de Shun accéléra, puis Dan fit de même, un mètre derrière.
Ils étaient en face de la chose, séparés par six mètres de couloir vide.
— Jaakor... Scan...
Drago avait parlé tout bas.
Le signal s'éloigna de la porte, vers...
— Les amis, il vient vers vous...
— Il n'y a pas de traces ! fit Jaakor, alarmé.
— Il est juste devant vous, attention! couina Marucho.
Shun décocha un coup de pied qui sembla attérir dans le vide. Derrière la porte, dans le couloir, on entendit un cris. Un cris de terreur et de Rage indescriptible.
Marucho oublia sa peur. Ses amis sont en danger. Il déverrouilla la porte, saisit une torche et se précipita dans le couloir, suivit des onze bakugans qui étaient restés au bercail. Il braqua la lumière sur ses amis.
Shun était tombé dos au murs. Il était en sueur et sa respiration était saccadée. C'était lui qui avait crié. Dan transpirait aussi, mais ne semblait pas avoir subit le même choc. Il n'y avait pas traces de la bête.
— Mais... Que s'est-il... haletait Marucho en se penchant vers Shun.
— J'ai vu... J'ai vu... Au moment où... j'ai vu...
Dan et Marucho le prirent chacun par un bras et l'aidèrent à se relever. Shun marchait en biais et à cloche pied. Son pied droit avec lequel il avait frappé, était brûlé. Sa chaussure et l'ourlet de son pantalon étaient partis en fumée.Ils l'assirent à une chaise et celui-ci grogna de douleur.
— Shun... Shun... Dis moi, qu'est-ce qui ne vas pas... Parles moi...
Skyress tournait autour de lui sans arrêt en tentant de comprendre. Ingram, Hawktor, Taylean et Jaakor voletaient devant la porte, regardant les deux côtés du couloir tandis que Preyas et Elfin guettaient le plan numérique.
— Il semble qu'il a disparût.
Dan s'accroupit devant son ami, une main sur son épaule, le fixant droit dans les yeux
— Shun, vieux... Dis-moi, qu'est-ce qui s'est passé ?
— Quand je l'ai... Aïe... frappé... J'ai revu... J'ai revu... Ma mère sur son lit de mort.
Il respirait profondément. Ainsi donc, ce souvenir le hantait toujours, même huit ans après les faits. Mais Shun ne s'arrêta pas là.
— J'ai vu aussi... vous deux... (Il désigna Marucho et Dan du doigt)...
Tous deux se regardaient.
— Mort.
Shun avait achevé d'une traite. Son pied à vif de plus en plus brûlant.
— Ce n'était qu'un rêve, Shun. Tu en as vu d'autres, tenta Hawktor mais il s'énerva :
— Mais... C'était bien pire que ça... C'est moi qui vous... Envoyait votre cadavre... Je ne sais où, comme pour éffacer les traces du crime avec... Du feu, même Drago... Preyas... Tout le monde. Même ma... Maman...
— Tu dois te reposer, vieux, fit-Dan en se relevant, pensif. On tirera ça au clair demain.
— Dan à quoi ce truc pouvait bien ressembler?
Dan commença alors la description détaillée. De taille humaine, sans bras sans jambes et sans tête, entouré d'un voile miteux. Il semblerait que tout ce qui entre en contact avec elle soit carbonisé.
— Comme le pied de Shun, rajouta Dan, tout bas.
Ce dernier s'était endormi sur la chaise, mort d'épuisement. Il était toujours en sueur et sa tête, tournée sur le côté, ballotait lentement en rythme avec sa respiration.
— Heu... Comment on vas faire pour...
— Le transporter jusque chez lui? Bah, on peut très bien rester ici, répondit Dan.
— Avec ce truc dans les parages? s'énerva Radizen, je ne dormirais même pas d'un œil!
— Tu ne serais pas une poule mouillée? railla Skyress, jouant sur les mots et Radizen commença avec une réplique cinglante.
— Calmez vous les gars, tonna drago, et Shun bougea légèrement dans son sommeil. Un membre de l'équipe est en difficulté, on reste avec lui, c'est tout ! Quelqu'un a quelques chose à rajouter ?
—Bien envoyé, Dragy, confirma Preyas.
— D'accord avec le lézard, plaisanta Hawktor, appuyé par un léger rire de Aqwimos, mais qui recula de quelques centimètres dans les airs lorsque Drago
se tourna vers lui :
— C'est moi que tu traîte de lézard ?
— hé, les gars ! appela Marucho.
D'un signe de tête, il montra Shun qui dormait.
Dan s'assit près de la porte, désirant "se tenir prêt en cas de besoin". Marucho tenta de dormir aussi mais la nuit était lourde, dans cette atmosphère. Les bakugans se posèrent sur les jambes les épaules ou les poches de leur combattant.
J'ai soudain une pensée... murmura Marucho.
— Laisse-moi deviner, tu compte fermer l'Hyper Espace par mesure de sécurité ? devina instantanément Dan. Si ce truc se repointe, il va attirer tous les regards et on pourra intervenir plus vite et lui régler son compte.
— Tu as sans doute raison...
Tous s'endormaient au fur et à mesure. Le seul bruit ambiant était un léger chant, doux, mélodieux, qui émanait du fond de la pièce. C'était Skyress, posée sur l'épaule de Shun, et qui berçait tout le monde par la même occasion.
*
Ce soir-là, tout ne s'était pas passé comme prévu. Tout d'abbord, il a dit qu'il me surveillerait de si près qu'il me sera impossible de me rendre à nouveau dans l'hyper espace, et le connaîssant, j'aime autant dire ça va être dur de se défiler. De plus, j'ai eut droit à un de ses longs sermons sur moi, mes notes catastrophiques (bah, tant qu'il y a le jeu, qu'est-ce qui est catastrophique? Aurais-je du m'abstenir de répondre), mon comportement insolent et par la suite le manque d'intêret que recèle le jeux Bakugan pour mon avenir. Ensuite, car ce n'est pas tout, Tritarion a faillit se trahir pendant qu'il se défoulait sur moi et je dois dire que la seule chose qui s'est bien passée ce soir-là, c'est qu'il ne se soit pas fait repérer quand même car ce dernier était trop occupé à me secouer par le col. Bon, ça aurait put être pire mais je m'en serais aussi bien passé!
Il était neuf heure seulement, on avait finit de manger. Ma sœur ne s'était pas présentée au repas, et mon père trouva le moyen de m'en faire porter la faute. Je montais à l'étage, celui qui se situait sous le toit. C'était là où il y avait les deux chambres, et la salle de bain, qui se trouvait en haut de l'escalier entre celle d'Amos, à gauche et celle de ma sœur et moi, à droite. Le couloir du premier étage était juste une sorte de pallier. Toute la maison était en bois et traversée de courant d'air!
J'allais tout de suite à droite, et ouvrais la porte.
— Ha ! Te revoilà ! fit une une voix aussitôt que je fut entré. Toujours dans l'Hyper Espace, j'imagine ?
— Très juste, répondis-je simplement. Lìa est ici ?
— Dans la salle de bain, elle n'en aura pas pour très longtemps.
Il n'y avait personne d'autre dans la pièce, en dehors de d'une petite boule verte qui flottait en l'air, au dessus du lit tout de suite à gauche de la porte et se nommait Nemus Ventus, étant le bakugan de ma soeur. C'était une Nemus sans evolution, petite et non pas tout en hauteur comme celle de l'Haos du combattant Baron. Il avait une grosse voix inquisitrice.
— Lìa ne m'en a pas trop voulu, d'y être allé sans elle?
— Tu sais bien qu'elle n'y a le droit que le week-end. Evidement qu'elle t'en veut. J'ai horreur de la voir comme ça, Kaz. Tu le sais en plus.
Aussitôt, la porte se réouvrit et la dénomée Lìa entra dans la pièce, déjà en pyjama, l'air boudeur.
— Mais ne serais-ce pas monsieur le stratège, de retour à la maison, ironisa elle, le ton acerbe.
— Salut petite sœur, fis-je d'une petite voix.
Elle me regarda longuement. Je savais depuis toujours qu'elle détestait que je désobéisse pour aller au terrain sans elle, et elle était un peu jalouse. Je la comprenait. Elle, en plus, avait son bakugan pour combattre, elle avait donc plus que moi sa place dans l'arène.
— Tu as joué contre qui, cette fois-ci ? Lança elle en allant s'allonger sur son lit tandis que Nemus se logea dans le creux de sa main.
— Tu sais bien que la plupart du temps je ne joue pas.
Je pensait alors à Tritarion, dans ma poche. J'y mis la main et le sortit. Celui-ci resta fermé.
— Tu peux te rouvrir, l'ami.
— Haaaa Enfin ! exulta-il. Je commençais à en avoir assez de me retenir ! Mais... Ho, fit-il en regardant enfin Lìa, Qui est cette charmante demoiselle, Kazy?
La sphère Tritarion s'éleva dans les airs après s'être ouverte. La partie haute se suréleva par rapport à la partie basse. Son bras gauche, se dépliant le long de l'équateur de la sphère était allongé et le bras droit, plus petit et articulé se repliant sous l'autre. La tête se dépliait de la même façon qu'un vieux Siege, ou jaakor, et de chaque côté la carapace se levait pour symboliser ses murènes. Celles-ci se repliaient autour de la partie basse lorsque Tritarion était replié. Il avait deux grands pieds gris argents, de la couleur du socle. Toute la partie située sous l'équateur était argentée.
— Tritarion, je te présente Lìa, ma soeur, et Nemus. Lìa, Nemus, voici Tritarion.
— C'est ton Bakugan? Fit Lìa, soudain exitée, oubliant sa rancune, Tu en as enfin retrouvé un !
Je préféra ne pas relever.
— Hééé, t'emballes pas, ma belle ! Je ne jouerais avec lui que mon prochain matche, fit brusquement le bakugan Aquos et nous le fusillâmes du regard, ma sœur et moi.
Lìa, intriguée, m'interrogea du regard.
— C'est Martino, mon meilleur ami, qui veut que je joue avec lui. En faite, il veut... Comment a-il dit ça déjà? Avoir des idées en nous voyant jouer. Il a encore perdu face à Rachelle, précisais-je.
Lìa comprit. Elle avait déjà perdu contre Rachelle aussi, et ma sœur ne se faisait toujours pas à l'idée que je traînait dans l'Hyper Espace avec Elle.
— Hé, là ! Pas la peine de nous déscendre ! C'est déjà suffisement dur de garder ça pour soi, pas la peine de nous humilier encore plus !
— Tu joue quand ? demanda Nemus.
— Ce week-end, peut être. En attendant, je vais étudier les cartes de Tritarion, comme je connais déjà celles de Pliterus, je devrais pouvoir construire quelques chose.
— Je pourrais venir te voir ? fit Lìa, pleine d'espoir. A chaque fois que tu joue, je ne peux pas à cause de l'école.
Je lui sourit :
— Si tu veux bien venir, rien ne pourra me faire plus plaisir.
— Ho ! Arrêtez tous les deux, je vais pleurer ! On dirait deux amoureux.
Nemus s'enflamma aussitôt :
— Mais laisse-les tranquille, triaq... Tritu... Bref, Tri-machin!
Une voix nous calma d'en bas de l'escalier:
— Il est temps de dormir, demain, vous avez du travail. Surtout toi, Kaz.
Lìa alla dans son lit. À contrecœur, je me dirigeais vers le mien. J'éteignis au passage la lumière, ne laissant qu'une veilleuse pour me permettre de voir les cartes de Tritarion.
— Bonne nuit, nous sommes-nous lancé chacun de notre lit.
Je passais deux heures entières devant le jeu à étudier, tandis que, avec Tritarion, on emettait nos hypothèses sur les réactions possibles de Rachelle, et le comportement spétial de certaines capacités de Pliterus. L'indien d'Amérique me parraîssait plus redoutable sachant que j'allais l'affronter d'ici quelques jours. Il était minuit lorsque Tritarion et moi arrêtions notre réflexion. J'entendais parfois Lìa murmurer dans le noir, et une autre voix lui répondait.
Dès que j'eu l'œil ouvert le lendemain, je me suis levé. Comme d'hab, j'avais dormi habillé de la veille, quite à sentir le renfermé, ce que Tritarion me reprocha en guise de bonjour ce matin-là.
Il était six heure et demi, mon père était déjà levé et parti au travail. Je partis à pied au lycée, Lìa commençant plus tard que moi, je ne voulais pas la réveiller alors je m'en allait le plus tôt possible. Je vis Martino et Rachelle, et Tritarion put se plaindre à nouveau de mon odeur matinale. J'ai la chance d'être dans leur classe car en général, je me retrouve souvent avec des inconnus. En vrais, Martino et moi, on a bossé notre année de seconde uniquement pour pouvoir aller en filière ES et être avec Rachelle. Le reste, l'avenir, tout ces trucs-là, ça n'a pas d'importance!La journée passa très vite. Mais mon vrais travail, celui dont voulait parler mon père, c'est celui de ce soir: L'entraînement de Taekwondo.
Mon père avait été un ceinture noir troisième dan de ce sport. Avant d'être flic, pendant une année, il en avait fait son métier et sa passion. Mais il s'est blessé à la cheville, perdant l'usage plein de sa jambe et ne pouvant plus tenir la compétition à cause de ce membre irréparable. Aujourd'hui, il conduisait de jour tous ses collègues de la 16 d'un point A à un point B, même si ce point B était une voiture allant à toute allure.
Je n'ai que dix-sept ans. J'aime ce sport, et il ne me manque plus que d'avoir dix huit ans pour obtenir enfin cette foutue ceinture noire. Je ne foutais peut être rien en classe car j'y allais seulement pour voir mes amis, ce que mon père n'appréciait guère, mais je ne pouvais me résoudre à le décevoir au sport, et ça, ce serais pour lui un coup de grâce à son moral.
Lorsque je quittait Rachelle et Martino devant la grille (il était venu me chercher, et Tritarion, soupirant, se résigna à se fermer pour ne pas qu'il le remarque), mon amie me demanda, songeuse:
— N'as-tu pas l'impression que ton père essai de se reconnaître en toi?
Je haussait les épaules. Bien sûr que c'est ce qu'il voulait. Et il voulait revivre son ancienne gloire sportive à travers la mienne qu'il essai d'instaurer, mais je ne lui en voulait pas. En faite, je n'avais toujours pas de bakugan, mais j'étais un peu un combattant à ma façon, où plutôt, j'avais le rôle du bakugan qu'on lance sur le terrain de jeu...
Lorsqu'on arriva au dojo de maître Kaï, je changeait de personnalité. J'étais soudain sérieux, et Tritarion me lança : — Et bien dis-donc, vieux, qu'est-ce qui t'arrive ? T'as avalé un truc qui ne passe pas ? T'en tires, une tronche !
Il était grillé car mon père eut un regard en coins.
— Depuis quand tu l'as, celui-là?
— Il n'est pas à moi mais à un copain qui veut que je joue avec, ce week-end.
— Je n'appartient à personne, compris !?
— Tu sais que je ne veut pas que tu y ailles jusqu'à nouvel ordre ?
Je restais silencieux et baissais. Il parût se calmer légèrement.
— Si tout se passe bien, tu pourras même y rester tout le week-end, si tu veux. Sauf samedi soir, bien entendu, et j'espère te voir à la maison avant minuit, ce serais bien.
Je me dévissais le cou en me tournant vers lui tellement je n'en croyait pas mes oreilles.
— Tu es sérieux?
— Puisque je te le dis.
— Tu en fais trop, garçon ! Railla Tritarion qui était passé par la fenêtre ouverte du véhicule.
Il se tourna vers le dojo, le regard mélancolique. Il accepta de garder Tritarion avant même que je ne demande à ce dernier où il préférait se mêttre en attendant la fin de l'entraînement. Etonnament, l'épaule de mon père ne le dérangeait pas trop.Lorsque je sortit des vestiaires, en kimono, ceinture marron à la taille et pénétrait sur le tatami, je vis que les gradins (minuscules, à côté de ceux de l'hyper espace), étaient vides. Il était adossé à l'un des murs, Tritarion voletant pas loins.
J'étais le seul élève de ce dojo. Maître Kaï, depuis six semaines déjà, m'entraînait tous les lundis, mardis et jeudis soirs pour le tournoi de ce samedi. Demain, j'aurais dix huit ans, donc demain, je pourrais passer ceinture noir.
Après que nous eûmes échangés brèves paroles, nous commençâmes après l'échauffement par l'entraînement défensif, Maître Kaï enchaînaient les coups, et je m'entraînait à frapper le plastron, tout en parant au mieux car il était vraiment très rapide, et bien plus fort que mes adversaires de samedi soir. Ensuite, ce fut à moi d'attaquer et passer outre sa garde. Ensuite, nous jouâmes un match en trois rounds. Je n'en gagnais aucun, mais chaque séance me raprochait un peu plus du score, et resérrait l'écart entre mon maître et moi. Aujourd'hui, j'ai perdu le premier round six-quatre, le second sept-deux, mais le troisième six-cinq. Un bon score, souligna maître Kaï. C'était l'un des moments où je voyait mon père avec la mine la plus heureuse possible.
*
Depuis la nuit de mercredi à jeudi, la chose ne s'était pas re-présentée. Assi en tailleurs sur les lattes de bois, Shun méditait. Il en avait d'autant plus besoin qu'il voulait à tout pris chasser ces images. De chaque côté de ses genoux, Skyress, Ingram, Hawktor, Taylean et Jaakor étaient eux aussi sur le sol, ne prononçant guère mots.
— Ton cœur bat vite, tu n'a pas réussi à faire le vide. prononça une voix grave et rauque.
— Ne t'en fais pas, Jaakor.
— Tu repenses sans cesse à ces vues, nous le savons, trancha Ingram.
Shun ouvrit enfin les yeux. Il ne leur avait pas tout dit à propos de ce que la chose lui avait fait ressentir. Il regardait Skyress, face à lui sur le sol. Bien sûr qu'il n'avait toujours pas fait le vide. Comment l'oublier ?
— Et si on allait voir Dan et Marucho dans l'arène ? En plus, il paraît qu'on aura des invités surprises, lança Taylean en montant légèrement dans les airs.
— Tu as raison, Taylean, se contenta de répondre le ninja humain. Nous partons maintenant, les amis.
— Allons-y ! Se réjouirent ensemble Hawktor et Ingram.
Shun se dirigea vers sa chambre, ses chaussettes ne produisant guère bruit sur les lattes de bois. Il avait toujours mal à son pied droit mais il ne boîtait déjà plus. Lorsqu'il ressortit par la porte coulissante, vêtu de son jean blanc, sa chemise blanche aux contours verts et ses bottes à ourlays aux bouts pointus, Skyress ne put s'empêcher de remarquer :
— Est-ce pour une occasion particulière?
— Il paraît que des amis nous rendent visite, autant bien les accueillir.
Shun ignora ensuite le rire d'Ingram, accompagné par Hawktor. Il remarqua que ses cheveux étaient plus longs que d'habitude, lui déscendant jusqu'à la taille comme une cascade, comme lorsqu'il avait encore treize ans et il avait trop laissé pousser ses favoris qui commençaient à se voir un peu trop.
Il sortit du dojo et se dirigea vers la ville en sautant d'arbre en arbre, puis de toiture en toiture.
Il arriva à la sphère Hyper Espace en dix minutes, accompagné de ses bakugans essouflés. Une légère brise l'avait suivi, le portant où il voulait aller. Il n'avait pas transpiré, habitué à de tels efforts. Il entra directement, ne s'attardant pas, et n'eut besoin que de quelques secondes de plus pour rejoindre le tube de connexion. À peine eut-il le temps d'entrevoir la salle qu'il apparût dans l'espace numérique et rouvrit les yeux.
— Salut Shun ! salua alors Fabia, contente de te revoirs.
— Ca pour une surprise, lança-il tout bas. Ca fait plaisir.
Fabia était une grande fille brune aux yeux verts. Elle était normalement Reine de Néathia, sa planète d'origine mais depuis que la paix règne entre les Néathiens et leur ancien ennemi, Fabia pouvait se permettre de passer sur terre à l'occasion, accordant sa confiance au sage Nurzac, le nouveau roi Gundalien, d'assurer la relève, ce qu'il faisait généralement avec grand plaisir.
Ren, le grand noir aux cheveux gris et au visage pointut était là aussi et il parlait avec Marucho, ses yeux jaunes étincelants sous la lumière numérique, la pupille semblable à celle d'un chat contractée au maximum. Dan n'était pas encore là. Après les embrassades, tous se réunirent à une terrasse autour d'un Vodka Rhum raisin. Dan arriva enfin, essouflé. Lui aussi semblait avoir eut la nouvelle au dernier moment.
— Salut... tout le monde...
Le pauv'vieux était essouflé comme jamais. Tous le monde rit avant de se lever pour aller l'accueillir. Alors que tout le monde commençait à discuter, Shun, qui avait observé Marucho et l'avait soudain trouvé sérieux, demanda à Ren :
— Marucho vous a demandé de venir, n'est-ce pas ?
— C'est vrais. Il paraît que vous avez besoin de renfort, et puis ça fait du bien d'être de retour au bercail.
— C'est bien ce que je me disais.
Shun était à la fois content de voir ses partenaires de la guerre contre Barodius mais en même temps, il répugnait à l'idée qu'ils se mêlent à l'histoire. De plus, Shun s'était juré d'en faire une affaire personnelle.
— Il nous avais prévenu que tu réagirait mal. Dois-je en conclure que tu te retiens?
Soudain, il l'entendit. La voix, dans sa tête.
"Une affaire personnelle, dis-tu? Comment vas tu réagir à cela, Kazami?"
Shun sentit alors cette impulsion. La même que l'autre soir. Il regardait Dan, et il fut soudain prit d'une envie de l'attaquer, à la manière d'un serpent. Ren aussi. Tout le monde, il voulait les frapper. Il serra le poing sur la table. Il ne put s'empêcher de fermer les yeux et sa tête s'écroula sur la table.
— hey, vieux, qu'est-ce qui t'arrive ?
C'était Dan qui, en passant, avait été le premier à se lever lorsque son ami s'était sentit mal. Tous les yeux se tournèrent vers lui, et la pulsion se fit plus violente. Il allait craquer.
Shun se leva tellement brusquement qu'il envoya la chaise s'étaler derrière lui, et se mit à courir vers le bâtiment le plus proche. Il s'auta, prit appui sur une fenêtre, et grimpa jusqu'au toit.
— Mais qu'est-ce que... S'étonnèrent Dan, Ren, Fabia et Marucho.
— Venez, fit Jaakor, on le suit!
Et les cinq boules vertes le suivirent. En une minute, Shun avait grimpé toute la cathédrale, sous le regard ébahit des passants et de ses amis. Certains, ceux qui ne comprennaient pas, applaudirent avant de reprendre leur route. Shun, au sommet de la bâtisse, s'était caché en haut du clocher, sous la grande cloche.
Il se frappait la tête contre la cloche, la vue brouillée. Il avait mal, et de plus en plus envie d'attaquer.
— Mais... Shun ! Mais qu'est-ce qui lui prends ?? Tonna Taylean.
— Peu importe, il faut le raisonner ! Ordonna Ingram.
Soudain, d'en bas de la cathédrale, Dan et ses amis entendirent Shun hurler. Comme le soir où La Chose est apparue. De la rage et de la Terreur.
Dan fut de loins le plus rapide à réagir. Il fonça à l'intérieur de la cathédrale et suivit les escaliers de granites jusqu'en haut d'un des deux clochers, se laissant guider par les appels à l'aide de Skyress, Ingram, Hawktor, Taylean et Jaakor.Lorsqu'il fut en haut, il trouva Shun étendu en dessous de la grosse cloche en or, inconscient, insensible aux tentatives de ses bakugans pour le réanimer.
N'écoutant que son instinct, Dan arriva à soulever son ami et le porta jusqu'en bas de la cathédrale. Celui-ci ne se réveilla pas. Il tomba sur Ren et Fabia, qui haletaient dans l'escalier, puis Marucho, plié en deux quelques mètres plus bas.
— Il y a un médecin dans l'Hyper Espace? Demanda Dan au garçon blond, le souffe court.
— Non, je n'avais pas prévu qu'on en aurait usage...
— Rhhaaaa...
Dan, malgré son épuisement, continua sa course. Il déboula dans la place sous l'œil intrigué des passants. Certains les eut reconnus. Il continua ainsi dans le but d'atteindre un tube de déconnexion.
Marucho, Ren et Fabia le suivaient. Fabia, la plus directe de la bande, ouvrait le passage dans la foule devant Dan.
— Circulez, il n'y a rien à voir! Allez dégagez!
Ren et Marucho se regardèrent. Eux aussi pensaient qu'elle allait un peu loins mais ils ne s'en embarrassèrent pas, au contraire vu la circonstance. Ils atteignirent les tubes. Ren passa le premier, avec fabia, pour le réceptionner ensuite.
Une fois de l'autre côté de la barrière, Dan remarqua la mine horrifiée de Fabia, et Ren avait pâlit.
— Son... Son poul... Il...
Tétanisé, Dan tâta le poul de son ami à son tour. Il avait méchament ralentit, et Shun était glacial.
Ce dernier, dans son état mitoyen entre l'intérieur et le néant, entendit alors:
« Ton cœur bat faiblement... Mais pourquoi ne s'est-il toujours pas arrêté ? Tu es plus coriace que tu en as l'air. J'aime ça. J'aime que la proie se débatte avant de mourir. Combien de temps pourras-tu me résister ? Plus longtemps tu tiendras, plus vite je prendrais vie. »
Ils avaient atteint l'hôpital qui, par miracle, était juste au bout de la rue. Une civière venait de l'emporter. Il se tenait immobile, respirant à peine.
« Tu mourras comme tes amis, tu mourras de la main du maître absolu, pour tous ce que tu as commi aux côté du Déscendant! Tu periras le premier pour qu'il souffre de te voir mourir. »
Dan, Ren, Marucho et Fabia regardaient la civière s'éloigner, Shun ne bougeait toujours pas.
« Regarde son air triste. Affaiblir ses défenses pour l'éliminer à son tour. »
— Vas... Vas... T'en...
L'infirmière alerta ses collègue.
— Il parle! Il parle... Ca y est, il revient à lui!
— Non, tu... ne l'auras... pas... Dan...
Tous les quatre firent irruption dans la salle. La civière était en plein milieu de la pièce, et les perfusions allaient lui être administrées.
Shun essaya de se lever, la démarche saccadée, la rage à l'œil, et la pupille contractée par la peur.
— Calmez vous, tous vas bien, tenta la dame du personnel.
Dan tentait en vain de le faire revenir définitivement:
— Shun, je suis là, tout vas bien... begarde-moi, bon sang... c'est moi, ton ami !
Pour toute réponse, il se remit à hurler et se débattit comme un fou furieux.
— PAS ENCORE ! SORS D'ICI ! PARS !
— Je suis là, vieux. Ne t'en fais pas !
— Puisque vous êtes là, aidez nous à le maintenir avec ces sangles.
— LAISSE-LE ! LAISSE-LE !
Ren et Fabia essayaient à grands peine de maintenir ses jambes. Avec Dan, Marucho et les médecins, ils étaient huit à le maintenir, plus deux qui s'occupaient des sangles.
— NE LUI FAITES PAS DE MAL !
Après ce dernier rugissement, Shun redevint inerte et froid.
*
"Très bien, continue de lutter. Ta vie me procure l'énergie necessaire. Mais je suis perplexe de voir à quel point tu te débats, tellement que je n'arrive pas à m'emparer complètement de ton âme. Tu étais la seule personne suffisement forte dont je puisse m'emparer pour le détruire lui, le Déscendant, celui qui, accompagné de toute sa racaille, nous a tant fait perdre. Mais une bonne nouvelle, même accompagnée d'une déception, n'arrive jamais seule. Je vais enfin pouvoir quitter le fin fond de cette dimention pour vous rejoindres, humains, et trouver le combattant qui pourra m'ammener à Lui.
L'heure de la Séléction approche. Shun est le seul qui puisse accomplir cette mission mais il se trouve qu'il résiste trop à mon emprise. Je dois le posséder coûte que coûte, même si je dois causer d'autres dommages parmis ces vermines.Je sais. J'ai le plan idéal. J'ai suffisement de force pour... oui... voilà...
— Maître.
Tu es mon serviteur, mais en même temps mon alter égo humain. Vas sur terre, fonds-toi parmis ces vermines et trouve ceux qui pourrons mener la tâche à bien. Assure-toi de me fournir les meilleurs combattants. Tiens, tu auras besoin de ces quelques outils.
— Maître, pourquoi aurais-je besoin de ces balles ?
Il s'agit de tes arme. Mon emprise démoniaque agit à travers eux. Je les ais trouvé au fin fond de la Dimention Néant, et ces créatures, Reaper, Draganir et Miharu-Altaïarus ont une dette envers moi. Fais-en bon usage.
— Maître, qu'allez vous faire, en attendant?
Trouver les forces pour me refaire et te rendre indépendant de ma volonté. Ta création m'a coûté beaucoup de mon énergie vitale. J'aurais encore plus de mal à maintenir Kazami en état de stase mais il est encore plein de ressources qui me permettront d'en finir avec notre Ennemi juré.
— Vous voulez parler de...
Exactement. Vas, maintenant, et ne me déçoit pas.
— Vous ne m'avez pas engendré pour rien. Je pars à l'instant, maître."