Orihime a un stalker

Chapitre 3 : Désillusion

3631 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour il y a plus de 8 ans

Les alentours semblaient calme et Ichigo allait proposer à la jeune fille de rentrer s’abriter du vent glacial quand soudain un objet attisa sa curiosité. C’était une petite boîte en carton rose parsemés de nœuds blancs dont l’emballage fait de tissu était encore parfaitement conservé. Le visage d'Orihime se décomposa et elle accourut vers l’objet en l’ouvrant les mains tremblantes. Des cupcake surmonter d’un glaçage au sourire morbide et en dessous des photographies de sous-vêtements parfaitement familier à la jeune fille meublaient l’espace. Une main douce et rassurante se fit sentir dans le bas du dos de la meilleure amie de Tatsuki.

-Hé susurra ,t-il au creux de ses oreilles enflammées au souffle chaud du son de sa voix sur sa peau. Il lui prit délicatement la boîte abjecte des mains. Ichigo était révulsé. Son cœur était meurtri de voir Orihime exposée de la sorte, il fallait véritablement être un être inqualifiable pour oser s’en prendre à elle alors qu’elle était d’une gentillesse sans pareil. Non tout compte fait, il fallait être simplement dérangé pour s’amuser de ces petits jeux,nul ne méritait une humiliation de ce genre.

-Je te protégerai fit-il avec la même détermination déconcertante qu’il lui avait faite après l’attaque de Yammy et d’Ulquiorra. Je te protégerai sans faillir...tu m’entends ? Interrogea-t-il en l’enlaçant par l’arrière. L’euphorie de la belle était telle qu’elle en en resta muette elle imita à son tour afin de lui montrer son approbation et l’entoura de ses bras frêles, comparativement à celles de son amant dont les muscles saillaient vaillamment. Ils rentrèrent silencieusement dans l’appartement constatant le vacarme qu’ils avaient fait alors que leur esprit était obturé par les différentes sensations que l’un éveillait en l’autre. Ils se mirent en tête de ranger,la pression était retombée et ils étaient tous deux en cet instant intimidés et ne savaient point comment réagir envers l’autre après cet effusion d’amour sensationnel. Orihime observait Ichigo du coin de l’œil, qui passait le balais près du canapé ou quelques minutes plutôt ils auraient pu s’unir dans les jouissances de l’amour,et pourtant il était resté à ses côtés percevant ses craintes et ne lui réclamant point de récompense comme beaucoup aurait dores et déjà revendiqué. Elle l’aimait si profondément et d’une façon si pure qu’il aurait très bien pu la manipuler afin d’arriver à ses fin,mais non. Voilà qu’il replaçait les coussins. Orihime se frappa le front. Kurosaki-kun était dans son appartement à une heure tardive sans-soutient et tout ce qu’elle trouvait de mieux à faire c’était de le charger de tâches inutiles. Elle soupira tant sa bêtise l’agaçait.

-Ano Kurosaki-kun ! Dit elle avec enchantement. Il était accroupi et cherchait désespérément un quatrième coussin qu’il pensait avoir vu plutôt,mais il avait beau questionner son esprit tout ce qui lui revenait était la poitrine opulente de sa belle sur son visage. Les joues légèrement brûlantes il se releva et inspecta minutieusement la pièce. Où diable était ce coussin ? Était il réelle au moins,en avait-il bien vu quatre placés sur ce canapé ? Il n’en était point sur ,en tout honnêteté dans le feux de l’action ce maudit coussin fut le cadet de ses soucis.

-Kurosaki-kun répéta t-elle soucieuse lorsqu’elle vit le jeune homme visiblement intrigué.

-Gomen Inoue s’excusa t-il dans la confusion en se maudissant intérieurement d’ignorer sa belle.

- Pas de problème ! Sourit-elle ses petites mains s’agitant et brassant maladroitement l’air.«Kurosaki-kun veut-il quelques chose à boire ou à manger » poursuivit-elle brusquement dans un long bâillement,aussitôt qu’elle eut fini elle se mit vivement la main sur la bouche honteuse de ce geste des plus grossiers.

Ichigo ne put s’empêcher de sourire devant la mine déconfite de la jeune fille. Elle était adorable et ses mimiques lui faisait fondre le cœur.

-Non ça ira Inoue...je pense que tu devrais aller te coucher proposa t-il,une émotion vive et fugace apparue aussitôt sur le visage de l’auburn durant une fraction de seconde.« Ne t’inquiète pas Inoue je vais veiller toute la nuit » continua t-il afin de la rassurer.

-Non ! Il est hors de question que Kurosaki-kun veille toute la nuit s’exclama t-elle offusquée.

-Je ne te laisserai certainement pas dormir toute seule alors qu’il y à un pervers qui rôde près de chez toi rétorqua t-il. « Comme si ceux du lycée n’était pas suffisant » murmura t-il agacé. Orihime n’entendit rien.

-Dans ce cas je veillerai avec toi !

-Non.

-Hé ?

-Non répéta t-il.

-Kurosaki-kun s’il te plaît,je ne veux pas être une gêne...tu as ta famille qui t’attends à la maison,ça serait égoïste de ma part que de te demander de rester.

-J’enverrai au vieux un texto. Crois-moi rien ne lui ferait plus plaisir déclara-t-il en levant les yeux au ciel en pensant à toutes les blagues salaces que son misérable père lui réserverait certainement ,tant son esprit était un abysse de perversion ,quand il rentrera.

-Tu es sur ? Questionna t-elle en jouant timidement avec ses doigts sans oser le regarder.

-Sur et certain ,précisa t-il en lui relevant le montant afin que leur regard se croise.Les joues colorées elle lui sourit en guise de réponse.

-Je dormirai sur la canapé indiqua subitement Ichigo craintif de rallumer les feux d’un désir qu’il avait eu du mal à éteindre.

-Kurosaki-kun sera inconfortable ! se plaignit-elle.

-Où devrais-je dormir selon toi Inoue ? S’enquit-il avec une naïveté feinte.

-Ano...tu pourrais dormir dans mon lit,il y à de la place et puis les lutins finissent tout le temps par m’y faire tomber donc tu auras toute la place pour toi ! J’espère quand même qu’il ne s’attaqueront pas à Kurosaki-kun digressa t-elle la mine soucieuse en se remémorant les nombreuses fois où elle s’était retrouvée brusquement hors de son lit sans véritable raison,cela devait forcément être les lutins qui s’adonnait à leurs petits jeux sournois,dit-elle intérieurement.

-Vraiment ? Demanda t-il en se rapprochant de son visage.

- Hai… répondit-elle le visage excessivement rougit par ce soudain renouement de proximité.

-Inoue,chuchota t-il cherchant à approfondir ce jeu de séduction qui se déroulait entre eux,puis se remémorant soudainement sa résolution de plus tôt concernant des feux difficiles à éteindre,il se fit violence pour se rétracter. « Non je vais dormir sur la canapé comme ça je pourrais surveiller l’entrée » prétexta t-il.

- D’accord Kurosaki-kun ! Merci beaucoup pour tout ce que tu fais ! Tu es vraiment gentil avoua t-elle alors que son cœur retrouvait une cadence normal.

-Ce n’est pas un problème si c’est pour toi Inoue confessa-t-il tendrement.

-Arigato, dit elle avant de s’enfuir dans sa chambre tel une voleuse ayant commis un méfait irréparable. Elle redescendit tout de même pour lui apporter des couvertures neuves. Elle ne remonta seulement que lorsqu’elle se fut assurée que le jeune ne manquait de rien. Orihime était désormais couchée sur son lit l’air hébété ainsi que les yeux fixées sur un point inexistant mais des plus captivant. Elle avait embrassé Kurosaki-kun. Non mieux encore, Kurosaki-kun l’avait embrassée avec fougue et passion de surcroît. Il lui avait avoué qu’il pensait à elle. Lui qui accaparait égoïstement chacune de ses pensées. Elle lui avait confessé son amour. Il lui avait répondu qu’il aimait. Étrange. Après mûres réflexions. Avait-il ? Le fait est que non ce n’était point le cas,constata brutalement Orihime ce qui eu pour effet de l’extirper de sa torpeur. Ils s’étaient embrassés elle allait se donner à lui et lui s’offrir à elle mais il n’a jamais abordée la question de ses sentiments envers elle. Orihime était déchiré entre le doute et les faits qui se présentaient devant elle. Les faits étaient que Kurosaki-kun n’était pas du genre à embrasser la première venue, et il n’était certainement pas le genre de garçon à aller aussi loin avec n’importe qui. L’était-il ? Semblait lui souffler le doute l’air narquois. Elle ne savait pas quoi penser. Ils étaient amis depuis quelques années maintenant,mais jamais il n’avait abordé ce sujet avec elle.L’esprit torturées par toutes ces questions elle ne cessait de s’agiter sur sa couche. Finalement, comme effleurée par une feuille de pavot elle sombra délicatement dans les songes entourés des bras de Morphée. Le réveil comme toujours se fit dans le calme. La jeune fille répondant au nom d’Inoue affectionnait particulièrement le levé aux aurores ainsi l’esprit léger et tout en chanson elle fit un passage furtif à la douche et descendit prête à prendre son petit-déjeuner avant de quitter son domicile. Étant le repas le plus important de la journée Orihime lui accordait une attention particulière. Alors qu’elle passait près du canapé ou des couvertures étaient soigneusement pliées,elle se dirigea vers la cuisine la tête bougeant au rythme des sons qui sortaient joyeusement de sa bouche,une fois arrivée près du réfrigérateur elle essaya de se remémorer une recette de cuisine qui lui ferait gagner du temps. Lorsque la jeune fille réalisa que peu de choix s’offraient à elle,elle entreprit de consulter des recettes en ligne à l’aide de son téléphone. Il était huit et demie du matin et elle avait deux messages, le premier était de Tatsuki, la jeune brune lui demandait de lui rapporter un manga qu’elle avait apparemment oubliée en début de semaine chez elle. Elle sourit et répondit par une réponse affirmative à sa demande. Le second quant à lui était de Kurosaki Ichigo,son cœur manqua un battement et elle sentit ses genoux lutter pour ne pas s’affaisser. Les souvenirs de la veille la submergèrent subitement. Elle se dirigea avec peine vers le salon et se laissa tomber sur le canapé. La main sur le cœur elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Orihime était dépitée, esclave de ses sentiments elle s’était déclarée à lui, esclave de ses désirs elle lui avait montrée une face d’elle,qu’elle-même ne soupçonnait point jusqu’alors. Pourquoi ces souvenirs qui la veille lorsqu’elle les vivaient pleinement la rendait si euphorique,lui faisaient alors tant souffrir aujourd’hui ? La réponse était simple.Le rejet . La douleur de ce sentiment était si insoutenable que la belle en suffoquait au point d’en chercher désespérément son souffle. Les lettres du message qui semblaient gravées sur l’écran de son téléphone ne cessaient de lui hanter l’esprit : «Désolé». Elle s’étaient mise à nue et ses sentiments avait violemment été recouverts d’un tissu trop étroit pour elle tant elle s’était dévoilée. Elle n’en voulait pas au jeune Kurosaki de son attitude bien qu’elle ait été rude mais elle se haïssait d’avoir après toutes ses années à le lorgner voulu s’approcher du soleil,voilà que la réalité comme on pouvait s’y attendre était bien douloureuse. Elle s’était brûlée,son cœur était parti en feu et ses sentiments avait été réduits en cendre. Orihime resta quelques minutes le regard sans vie puis se fit violence pour se lever et se préparer afin de partir au lycée.L’amour est un sentiment noble et éblouissant lorsqu’il y à une réciprocité mais si ce n’est point le cas nous sommes étourdis par son éclat au point d’en être projeté dans une léthargie. Cela va de soi que le plus dur était de se ressaisir. Orihime Inoue avait vécue de graves événements depuis son plus jeune âge, des parents abusifs,la mort de son frère et son enlèvement au Hueco Mundo. Aussi longtemps que ceux qu’elle aimait était heureux et souriant elle apprenait à intérioriser tous ses sentiments négatifs. Kurosaki-Kun ne l’aimait pas et c’était un fait elle ne pouvait le blâmer pour cela. La belle constata avec horreur qu’elle était en retard, elle décida de se passer du petit-déjeuner,car après tout elle n’avait envie de rien. Sur le chemin du lycée elle rencontra le jeune homme originaire du Mexique.

-Oyaho Chad-kun !fit elle de façon faussement joyeuse.

-Inoue,salua t-il sobrement.

Le chemin se fit en silence,Chad lui apprit qu’Ichigo allait avoir du retard à cause de son père. A l’évocation de son prénom Orihime se sentit défaillir sous le regard inquisiteur de son camarade à la musculature imposante.

-Est ce que ça va Inoue ? S’enquit-il en voyant le visage de sa camarade pâlir un peu plus à chaque seconde. Elle acquiesça et prétexta que son repas trop copieux d’hier semblait vouloir refaire surface et s’enfuit à toute allure. Chad qui voyait la silhouette de sa camarade disparaître à l’horizon savait pertinemment que quelque chose n’allait pas,mais si elle n’avait pas ressentie le besoin de se confier il n’allait pas la brusquer. Alors qu’il poursuivit son chemin,Orihime qui était arrivée en avance dans la classe culpabilisait terriblement d’avoir délaissée aussi sèchement son ami,lui qui était si avisé. Quelques minutes plus tard les élèves de sa classe commençaient à affluer. Elle inspira profondément le moment fatidique de sa rencontre avec Ichigo allait bientôt arriver. Elle ne savait pas comment réagir et avait excessivement peur.

-Oi ! Inoue l’appela-t-on. Elle se crispa. C’était sa meilleure amie qui la fixait étrangement.Celle-ci s’approchait doucement de son bureau,mais le regard d’Orihime était fixé sur le dos de la tête d’une chevelure à la couleur bien trop familière. Finalement. Il était arrivé discrètement et s’était dirigé vers son bureau sans un regard envers elle. Quelle supplice,pensa t-elle le regard assombrit. Le rejet puis l’ignorance. Son calvaire aurait-il donc une fin ? Elle était épuisée et n’avait plus la force de pleurer. Elle n’avait envie de rien et voulait être laissée en paix, tous ces rires et sourires insouciants à son égard aiguisés par la joie ne faisaient qu’élargir la plaie de sa souffrance.

-On en parlera plus tard,ordonna Tatsuki à voix basse en décelant la détresse de son ami. Elle retourna à sa place en frôlant le bureau du jeune shinigami. Le concerné avait des cernes sous les yeux et était d’une humeur exécrable à tel point que même Keigo le fougueux ne tenta point de l’intercepter comme à son habitude. Son humeur était palpable, il avait ce sentiment désagréable lui collant à la peau telle de la suie. Il se sentait affreusement coupable. Il ne savait plus comment se comporter envers Inoue. Ce matin en se réveillant chez la belle, toutes les images de la nuit dernière envahirent son esprit. Il s’était comporté comme un goujat, il avait profité d’elle alors qu’elle était clairement dévastée par les nombreuses émotions causées par son harceleur. Il n’en revenait pas. Il avait juré de la protéger mais c’était bien de lui qu’elle devait être protégée, abêtit par ses besoins il avait failli franchir une ligne dangereuse et cela était inexcusable. Il état vrai que la jeune fille s’était déclarée à lui,mais cela n’excusait en rien son geste. Il n’avait même pas pris le temps de répondre à ses sentiments avant de répondre à ses désirs. Cependant quelle aurait été la réponse ? Il l’ignorait. Il était conscient que la belle aux cheveux auburn exerçait une attraction tout particulière sur sa personne mais était-ce de l’amour ou simplement du désir lié à ses hormones en plein croissance ? Une autre question qui demeurerait sans réponse pensait-il agacé. Il ne savait pas ce qu’était l’amour du moins il n’en était pas sur. Il lui fallait s’éloigner de sa camarade afin de faire le point sur ses sentiments. Il lui jeta un regard furtif,et lorsqu’il vit la mélancolie dans ses yeux d’ordinaire pétillants de gaieté son estomac se noua brusquement au moment même ou une gêne se manifesta à l’intérieur de sa gorge. La rancœur. C’était de sa faute si elle souffrait tant Ichigo n’avait qu’une seule envie et c’était de s’excuser de son comportement misérable. Néanmoins,il ne pouvait s’y résoudre tant qu’il n’avait pas déterminé ses sentiments envers elle. Il lui devait une réponse sans équivoque, il ne pouvait pas lui donner de faux espoirs alors que ses sentiments étaient encore confus. Une fois l’heure de cours écoulée Ichigo fut l’un des premiers à sortir il ne voulait pas infliger plus longtemps la douleur de sa présence à sa camarade. Cette dernière accompagnée de Tatsuki ne put que regarder impuissante le jeune se précipiter hors de la salle. Elle aurait voulu avoir la force de le retenir, de s’excuser de l’avoir accablé de ses sentiments dont il ne voulaient manifestement pas mais dès lors qu’il s’agissait de lui elle était tétanisée. Elle l’aimait tant qu’elle n’irait jamais lui imposer une discussion qui ne l’intéressait visiblement point.

-Orihime commença doucement Tatsuki faisant ainsi émerger la belle de ses pensées négatifs.

-Oui fit-elle en lui souriant le regard toujours imprégné de tristesse.

-Je sais très bien que quelque chose ne va pas. Je n’aime pas te voir aussi triste j’ai l’impression d’être impuissante laisse moi au moins partager un centième de ta peine Orihime ! s’exclama-t-elle affectée par l’état d’un être qui lui était cher.

-Tatsuki-chan…

-Je serai toujours là pour toi,tu es ma meilleure amie alors confie toi à moi s’il te plaît rien qu’un peu afin de te soulager. Orihime était émue par les propos de la jeune fille. Tatsuki avait été la première personne à la défendre quand elle se faisait harceler à l’école,et n’avait jamais cessée depuis. Leur amitié était certainement la plus belle chose qui lui soit arrivée après la mort de son frère. Un regard entre elle signifiait mille mots,une parole d’encouragement de l’une pouvait soudainement motivé l’autre,elles avaient ries et pleurées ensemble un nombre incalculable de fois. Orihime se mit à confier ce qu’elle avait sur le cœur à sa meilleure amie,elle lui devait au moins cela. Alors qu’elle lui racontait tout de sa déclaration en prenant soin de passer sous silence au fur et à mesure qu’elle allait plus loin dans l’histoire certains moments suggestifs ,en allant de la découverte de la boîte ignoble au message d’Ichigo datant du matin même, le visage de Tatsuki s’assombrit tout à coup. La brune fulminait de colère envers celui qu’elle considérait comme son meilleure ami.Elle lui avait demandée une seule et unique chose et l’idiot avait échoué lamentablement. Elle se leva en hâte sous les protestations de son amie qui comprit ce qu’elle avait en tête.

-Tatsuki-chan ! Je t’en supplie s’écria-t-elle peinant à tenir la cadence avec la passionnée d’art martial. Aucune réponse. Orihime se résigna tant bien que mal elle savait pertinemment que cela ne servirait à rien et qu’elle ne ferait pas changer son amie d’idée. Elle se sentait misérable de ne cesser d’importuner celui qu’elle aimait,si elle ne s’était pas déclarée en premier lieu rien de tout cela ne serait arrivé pensa-t-elle tristement. Ichigo en cet instant ,était assis tranquillement sur les marches d’escalier et peinait à ingurgiter le goûter préparer avec soin par sa petite sœur lassée que ce dernier ne quitte sans cesse le domicile sans petit-déjeuner.

-Ichigo ! L’apostropha t-on violemment. Il leva les yeux et vit Tatsuki le visage contracté par la rage. Ichigo se leva lentement conscient de ce qui allait suivre. Une fois debout se fut sans attendre que la jeune fille lui enfonça sans merci son poing dans l’estomac,son corps se courba aussitôt sous la douleur lancinante infligée par sa camarade.


Laisser un commentaire ?