Hate, Sex and Passion - The War of sexes
Chapitre 35 : Il va me falloir une nouvelle robe
1245 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour 09/11/2016 17:54
Le vent.
C'est tout ce que j'entends.
Le vent.
Un vent léger et lointain.
Il s'arrête, puis reprend son bruit de fond calme.
Non, ça n'est pas le vent.
Ce son paraît soudain si proche.
Comme un souffle. Oui, c'est ça. C'est un souffle.
Est-ce le mien ?
Non, impossible, il est trop épais, trop masculin.
Et mes yeux sont trop lourds, pour voir qui respire ainsi dans ma chambre.
Et merde !
Edeen !
Prise de panique, j'ouvre en grand mes yeux et me tourne à l'endroit d'où provient le bruit.
Je protège de ma main, mes pauvres rétines épuisées.
Mais il est là.
Couché sur mon sofa, baigné par les rayons du soleil, qui éclairent ma chambre.
Sa chemise déboutonnée, laisse voir sa peau mâte et lisse.
Il est paisible. Ses cheveux lui tombant sur le visage, il ressemble à un petit garçon.
Je sors du lit, pour l'admirer de plus près, et sens un tissus peu familier effleurer ma peau.
Je porte un long t-shirt blanc, et ne porte que mes sous-vêtements en dessous.
Nom de dieu !
Edeen m'a changée hier soir quand j'étais malade comme un chien.
Et bien que je sois gênée qu'il m'est vu à moitié nue dans ces circonstances, j'adore l'idée qu'il m'ai dévoré des yeux quand je n'en avais pas conscience.
Je reporte mon attention sur l'homme allongé sur mon sofa.
Je pourrais l'observer dormir des heures entières.
Sa bouche est légèrement ouverte, ses lèvres rebondies me supplient de les mordre.
Je voudrais passer ma main dans sa tignasse cuivrée, et sentir sa fine couche de barbe m'irriter et me titiller entre les cuisses.
Si je lui caresse discrètement le torse, je ne le réveillerai pas. Hein ?
J'effleure sa peau et le sens tressaillir sous mes doigts.
- Salut toi.
Je lève des yeux désolés sur lui. Il est adorable avec son sourire en coin, et ses yeux mi-clots posés sur moi.
- Désolé de t'avoir réveillé, mais je n'ai pas pu résister, dis-je en mordant ma lèvre inférieur et désignant son torse nu.
- J'aimerais être réveillé comme ça plus souvent, dit-il en m'attirant sur ses genoux.
Je glousse et l'embrasse sur le menton.
- Toujours malade Princesse ?
- Non, j'ai eu droit à des soins bien particuliers hier soir.
- Ah oui ? Qui est le chanceux qui t'as vu et soigné dans cette tenue ? dit-il en jouant avec ma nuque du bout de la langue.
- Oh, sûrement un poivrot désespérément fou de moi.
- Un poivrot , hein ?
J'acquiesce.
Il me soulève brusquement et me jete sur le lit.
Il retire sa chemise et presse son torse nu sur ma poitrine.
Je tente de caresser sa peau, mais il saisit au vole mes poignets, et les relève au dessus de ma tête.
J'ai subitement très chaud, et ce n'est pas la fièvre.
- Un poivrot tu disais, dit-il en mordillant mon lobe.
- Tout est relatif, soufflés-je.
Il rit, et presse son érection contre mon ventre.
- À quoi pensais-tu en me caressant le torse ?
Avec sa bouche dans mon cou et son envie tout contre moi, il m'est impossible de répondre à sa question.
- Mia !, grogne-t-il impatient.
- Je... Oh Seigneur !
- J'attends !
Insiste-t-il sans arrêter de me titiller.
- Je pensais, à ta barbe entre mes cuisses.
- Vraiment ?
- Oui, couinés-je.
Il rit de nouveau tout contre ma peau.
- C'est ce que tu veux, douce Mia.
- Oui, s'il te plaît.
Il descend en traçant un chemin de baisers sur le t-shirt, dont chacun me brûlent la peau. Comme si le bout de tissu ne faisait pas office de barrière, entre mon corps et sa bouche.
Il relâche mes poignets, mais m'intime silencieusement du regard, de ne pas bouger.
Il retire lentement le t-shirt sur moi.
Je me cambre, tout en plaquant ma cuisse contre la sienne.
- Patience Princesse, murmure-t-il.
Sais-tu comme ça a été dur, d'être si près de toi, de te deshabiller, et de ne pas pouvoir te caresser.
- J'imagine.
- Mia, je bandais si fort que j'en perdais le sommeil.
- Oh s'il plaît...
- Que veux-tu Mia ?
- Toi...
- Où ?
- En bas...
- Comment ?
- Ta langue.
- Tu es sûre ?
- Edeen ! criés-je impatiente.
- Doucement Princesse, sourit-il.
Il écarte mes jambes, embrasse mes hanches.
- Tu es divine, ta peau est parfaite.
Je gémis à chacune de ses paroles, je ne crois pas avoir jamais été aussi mouillée.
Il caresse, embrasse, lèche et mord, l'intérieur de mes cuisses.
Je ne suis plus que chaleur.
Il retire mon tangua, et presse ses lèvres sur mon sexe.
Je pousse un gémissement, presque une supplique. Pour qu'enfin il me dévore.
- Même ici tu es douce. Tu es si mouillée Princesse.
- Edeen...
- Chhhhhh...
Il m'embrasse tout autour de la zone sensible. Et après des minutes qui m'ont semblé des heures, il me lèche le clitoris. Doucement, puis avidement.
Il est parfait.
- Oh Seigneur...
- Tu es délicieuse Princesse. Entre le sucre et l'océan. Que veux-tu mon coeur ?
Mon coeur fait un raté à ce surnom tout nouveau.
- Tes doigts, je parviens à articuler.
Il me pénètre de deux doigts, sans cesser de jouer du bout de sa langue, avec mon clitoris.
- Oui... S'il te plaît... Presque... Edeen !
Et à cet instant, je ne perçois ni son ni couleur.
Mes muscles se contractent, ma peau brûle comme un incendie dans le désert.
Je suis sûr que je hurle, mais impossible de l'entendre.
L'orgasme est si puissant qu'il me trouble la vue.
Il me faut plusieurs minutes avant de sortir de ma transe.
Edeen m'observe, allongé sur le flanc.
- Wouaaah !
- Tout le plaisir était pour moi Princesse.
Je m'apprête à lui répondre quand son téléphone sonne.
Il vérifie l'appel, et grogne.
- Désolé il faut que je réponde.
- Vas-y.
Il se lève, et décroche.
La conversation ne dure pas très longtemps.
Je n'entends que: "Je lui demande tout de suite. La ferme Joy."
Puis il me rejoint sur le lit.
Il semble contrarié, ce qui le rajeunit, et le rend encore plus adorable.
- Qu'est-ce qui ne va pas ?
- J'ai une question à te poser.
- Pose la.
- Mais je ne veux pas que tu te sentes obligée, ou que tu penses que je veuilles allez trop vite.
- Crache le morceau !
- Mon frère aîné va se marier et je...
- C'est d'accord.
- Mais tu...
- Tu veux que je t'accompagne ?
- Euh... Oui. Mais tu es sûre ?
- Oui Edeen, la seule chose dont je ne suis pas sûre, c'est de trouver une robe qui me rendrait encore plus fabuleuse, que je ne le suis déjà.
Il rit et m'embrasse sur la joue.
Il semble... Ravie.
Je devrais paniquer, je sais.
Je vais rencontrer sa famille, c'est pas rien merde.
Au lieu de quoi, je réfléchis à si je porterai ou non, les cheveux attachés ou lâchés.
Foutu orgasme !