Hate, Sex and Passion - The War of sexes
- Edeen ! Je te cherchais partout !
Non non non ! Pas maintenant Kim !
- Oh ... Kim ... Moi aussi !
L'art de tout foutre en l'air.
Mia me contourne en redressant les épaules tandis que Kim se blottit contre moi.
Je la regarde retourner à la réception comme si de rien était.
Non sérieux ?!
Même pas un peu échevelée.
- Alors il paraît que tu me cherchais, me lance la blonde délavée au faux seins contre moi.
- Oui enfin tout est relatif, je lui réponds en essayant de me libérer et d'apercevoir Mia.
- Oh tu es bougon, toi ! Les toilettes sont libres, ma proposition tient toujours je me ferais un plaisir de te détendre.
- Non ca ira pas aujourd'hui.
- Justement si ! Pauvre con ! On est mardi ! Le mardi c'est mon jour ! "Tu dois me baisé jusqu'à ce que je ne puisse plus marcher." Ce sont tes mots, beugle-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine en silicone.
Mia.
- Écoute je t'appelle bébé. Ok ?
- D'accord mon sucre mais n'attends pas trop.
Je ne réponds pas et fonce jusqu'à la salle.
Je balaye la salle du regard pour trouver Mia.
Et je manque de renverser un serveur quand je la vois.
Elle est assise, jambes croisées et sa langue est dans la bouche de Marc.
Ce con à une main sur sa cuisse et bouffe littéralement ses lèvres.
Je me dirige vers eux en cachant ma colère derrière un sourire de contenance.
Elle se retourne et sourit.
C'est une véritable salope.
- Marc, on y va. On a suffisamment joué aux invités exemplaires.
- Bien. Allons-y, Mia.
Je fulmine.
Elle se lève, lisse sa robe et passe entre nous en balançant ses fesses.
- On devrait arrêter ce pari maintenant Edeen. J'ai presque gagné et je ne veux pas bâtir une relation sur un putain de mensonge.
- Sûrement pas ! Portes tes couilles ! On a dit deux mois !
- Bien mais tu vas perdre.
- N'en sois pas si sûr.
Nous la rejoignons à l'entrée et nous nous dirigeons vers la limousine.
Le trajet se fait en silence. Dans une tension palpable. Arrivé devant l'immeuble de Mia, je ne lui décoche pas un regard.
Comme le bon labrador qu'il est, Marc court lui ouvrir la portière et lui dit: " Ca tient toujours, n'est ce pas ? "
- Oui, lundi 19h.
Qu'est ce que s'est ce bordel encore ?
Marc reprend place dans le véhicule et me lance: " On dîne lundi. Tu sais ce que ca veut dire. Plus que trois rendez-vous et je gagne. Le quatrième est toujours le bon. "
Je ne réponds pas.
Ca vaut mieux, sinon je risque de laisser ma colère m'emporter.
Pourquoi d'ailleurs ?
Ca n'est qu'un jeu. Que j'ai déclenché et dont je ne veux pas me défaire.
Attention Edeen, qui joue avec le feu se brûle.
Ma conscience ne croit pas si bien dire.