Hate, Sex and Passion - The War of sexes
Chapitre 9 : Comme si je ne pouvais pas me tenir tranquille
915 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour 10/11/2016 04:44
Arrivée au rez-de-chaussée, je sors à toute vitesse de l'ascenseur en bousculant au passage, un grand type. Je m'excuse rapidement et file.
Qu'est ce que c'était que ça ?
Heureusement que l'interphone à coupé court à ... Ca !
Sinon je crois bien vu toute l'électricité qui émanait de nos deux corps, un seul baisé et j'explosais.
Il fallait que je parte vite. Ma première excuse fut le boulot. Bien que ce n'était qu'un demi mensonge puisque je suis en retard.
Mais ce n'est pas le boulot qui m'a fait fuir, mais plutôt l'envie même de rester.
Il est maintenant 9h23 et je dois être au bureau dans une demi heure.
J'attrape le premier taxi qui passe, en draguant légèrement l'homme qui le convoitait.
Tous les coups sont permis.
Arrivée devant mon immeuble, je n'attends pas l'ascenseur, je grimpe les escaliers de deux en deux. Comme si je n'avais jamais souffert de ma jambe.
Que voulez vous l'adrenaline donne des ailes.
Et c'est devant ma porte que je me rappelle que je l'ai claqué en laissant les clefs a l'intérieur.
Resignée, je prends mon téléphone et appelle directement au cabinet.
- Le Cabinet Baker & McKenzie, chante la voix de Gregory a l'appareil.
- Ouh quel sérieux mon Grégorio, dis je en le taquinant.
- Mia cherie, qu'est ce qu'il t'arrive ?
- Je n'ai pas les clefs de chez moi, je suis enfermée dehors je vais avoir beaucoup de retard, previens Mr Douglas pour moi mon chou.
- C'est comme si c'était fait.
- Bien, à plus tard.
- Bye.
Je raccroche et compose le numero de la gardienne.
- Allo ? Bonjour, c'est Mia Clark, appartement 32D.
- Oui. Que puis je pour vous ?
- Et bien j'ai oublié mes clefs dans mon appart je dois aller bosser serait il possible que vous veniez m'ouvrir avec votre jeu de clefs.
- Oui bien sur j'arrive dans 5 minutes.
- Merci beaucoup.
Cinq minutes plus tard, elle m'ouvre la porte et je cours litteralement jusqu'à la salle de bain, en manquant de tomber a nouveau.
Decidement !
Sous le jet d'eau chaude je tente en vain de ne pas ressasser les évènements précédents .
De ne plus repenser a sa tignasse dont les boucles tombaient sur son visage, a chaque fois qu'il se rapprochait du mien.
Je tente d'oublier son torse musclé, bien mieux encore que dans mes rêves.
Je me retiens de ne pas repenser à ma jambe capturant ses hanches et l'autre capturée par ses mains expertent.
Et sa bouche, si je ferme les yeux je peux presque la sentir frôler ma levre inferieur.
Je peux encore entendre le canapé grincer pendant que chacun de ses bras encadraient mon visage.
MIA !
Oui oui je sais, on ne pense pas. On se frotte, on se rince, on se seche.
On reste concentrée, pour ne pas se rappeler son odeur de café et de gel douche au caramel.
Ni à ses yeux chocolat-noisette qui incendiaient ma peau a chaque regard.
Cet homme pourrait être mon plat preferé.
Huuuum ...
Je sors de la douche, me séche en vitesse et m'habille.
Si je fais vite n'aurai pas le temps de penser.
J'enfile mes escarpins, attrape dans mon dressing ma robe pour le gala, soigneusement emballée dans sa housse.
Je vérifie trois fois si j'ai bien mes clefs dans mon sac, et cours chercher un taxi.
En jetant un coup d'oeil dans le reflet de la vitre du taxi, je me rends compte qu'il faut vraiment que je remette mes cheveux en état.
J'ai la coupe de cheveux qui dit: " Viens à peine de baiser. "
Je passe la main dans ce merdier et grimpe dans le taxi.
Il est 9h46.
Je suis géniale.
J'ai 14 minutes pour arriver à l'heure.
Il en faut dix pour arriver jusqu'au cabinet.
J'entre dans le hall à 9h56, saute dans l'ascenseur déjà ouvert et plein, en ignorant les sifflements de haine feminin, et les regards lubriques masculin.
21 ... 22 ... 23 ... 24 ... Ding !
Je sors en vitesse.
Navré messieurs mais pas le temps pour un dernier spectacle aujourd'hui.
Il est 9h59 quand je passe la porte de mon bureau, allume mon Mac et m'assieds enfin.
Et il est 10h00 lorsque l'on tape à ma porte.
- Entrez.
Marc Douglas se poste dans l'encadrement de la porte, l'air surprit.
- Je ne vous attendais pas de si tôt, Gregory m'a annoncé votre retard. Visiblement erroné pour mon plus grand plaisir, dit il un sourire charmeur au levre.
- Et bien ca devait être le cas, mais j'arrive toujours à mes fins.
- Oui je vois ca, dit il avec un air étrange dans le regard.
Je venais vous dire que nous avions rendez vous à 19h devant l'immeuble avec Edeen, vous vous rappelez de lui ?
- Oui bien sur.
Si tu savais comme je m'en rappelle.
Mais le rendez vous est fixé a 18h30 je crois.
- Quoi ?
Et bien sacrée grimace Marc.
- Oui c'est ce qu'il m'a dit hier.
- Quand ?
Tout doux.
- Pendant qu'il me deposait a la 5eme Avenue.
Je crois l'entendre murmurer " enfoiré ", quand se dessine un sourire diabolique sur son visage.
- Et bien nous y serons à 18h30, comme convenu.
Je lui reponds d'un hochement de tete et le regarde partir.
- Pffff ...
Je souffle lourdement et m'affale sur mon bureau.
Il est 10h08 et j'ai l'impression d'avoir couru un marathon.
Cette journée s'annonce longue, très longue.