Hate, Sex and Passion - The War of sexes
" Sainte Marie Mère de Dieu ! "
C'est tout ce que mon esprit est encore capable d'assimilé après la vue de cet avion de chasse du nom de Mia.
- Franchement respect mec ! , lancais je dès que la charmante paire de miche de Mia a passé la porte.
- Quoi dont ?
- Je ne sais pas comment tu fais pour bosser avec un canon pareil sans bander toute la journée.
- Et bien tout d'abord, elle bosse au secteur assistant au 24eme étage. Ensuite elle est la convoitise de bien des mecs du cabinet. Et enfin, je te rassure je bande toute la journée si j'ai le malheur de penser à elle.
- Célibataire ?
- Il me semble mais pas touche !, dit-il en me pointant du doigt, elle bosse pour moi et je l'ai vu avant !
Finit-il par lancer en croisant les bras sur sa poitrine
Je lève mes mains devant moi comme pour me protéger de son attaque, et prend une mine exagérément outrée.
- Quoi ? Comment peux tu croire que je pourrais venir draguer ouvertement sur ton lieu de travail. Je suis blessé Marc, lui dis-je en posant ma main droite sur mon coeur pour appuyer mes paroles.
- Arrête tes conneries ! J'ai bien vu que tu jouais déjà: "Non ca ne me pose aucun problème, pas le moins du monde Mia."
- Je te propose un deal, et si on jouait vraiment ?
- Ah non ! Elle est à moi !
- Tu ne sais même pas en quoi ca consiste.
- Si et je ne joue pas avec toi ! Je la veux, tu l'oublie.
- Tu as peur de moi, avoue le ! Lui dis je en ricanant pour irriter son ego.
Il n'y a rien de plus facile pour faire naître un duel que de titiller l'ego mal placé d'un homme.
- Surement pas.
- Alors joue !
- Très bien mais tu vas perdre, tu ne travaille même pas ici !
- Oui mais je sais où elle bosse, lui lancais je avec un léger sourire en coin, on a deux mois et pas de délais supplémentaire. Ok ?
- Ok !
Me répond t'il en me tendant sa main, que je serre vigoureusement en plissant légèrement les yeux avec un air de défis.
Je me dirige vers la porte de son bureau et lui lâche sans me retourner.
- Demain, 19h en bas du bâtiment, préviens la et ne sois pas en retard sinon je pars sans toi.
Pendant que je ferme la porte je perçois un " Connard " qui met destiné, ce qui déclenche mon rire.
Je marche jusqu'à l'ascenseur en souriant à la réceptionniste qui bat bien trop des cils à mon goût, et me glisse dans l'appareil quand il arrive.
Arrivé dans le hall, j'aperçois depuis les baies vitrées, la tignasse bouclée de Mia sur le trottoir d'en face.
Je me précipite à l'extérieur et me cale derrière elle.
- Re bonjour, lui dis je sur un ton charmeur.
Elle se retourne. Putain elle est plus belle à la lumière du jour.
Ses yeux semblaient bien plus sombres dans la cabine d'ascenseur.
Maintenant ils sont chocolat caramel. Bref... Ils sont magnique.
- Re bonjour.
- Je peux vous offrir votre café ?
- Non merci. Je suis de ces femmes qui n'accepte pas de se faire entretenir.
Gifle !
On me l'avait encore jamais faite celle là. En faite on ne m'a jamais dis non, la garce.
- Disons que c'est un moyen de me faire pardonner ma moquerie dans l'ascenseur, lui répondis je d'un air contrit.
- On ne se fait pardonner que si l'on blesse ce qui n'a pas été mon cas, retorque t'elle en prenant son café et en faisant demi-tour pour prendre le chemin opposé.
- Je vois. Puis je au moins vous déposez quelque part ?
Arrêtée à un arrêt de taxi, elle hésite en me regardant et en observant la voiture jaune a la porte crasseuse qui s'approche.
- J'ai mon propre chauffeur.
- Très bien, concède t-elle.
Un sourire satisfait se dessine sur mes lèvres et je sens comme une lueur d'excitation en elle.
Je vais gagner ce pari et sans me forcer en plus.
C'est ce que je me suis dis ... Et mon Dieu que j'avais tord !