BATMAN : Les ailes coupées

Chapitre 9 : La main verte

4384 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 10/11/2016 03:35

CHAPITRE 9

 

- « Eurk ! C’est dégoutant ! » Se plaignit Harley Quinn en plongeant ses bottines rouges dans l’ignoble mélasse vaseuse. Tout en avançant dans l’égout, elle essaya tant bien que mal d’happer de courtes bouffées d’air,  écœurée par la puanteur agressive du lieu.

 

Après avoir passée cinq minutes à patauger dans le fluide suffocant et à suivre la direction d’une improbable plante grimpante qui ondoyait sur la paroi,  la jeune femme vit son décor changer. Elle sentit les embruns typiques de l’humus lui caresser agréablement les narines et enfin, le tunnel exigu laissa place à une insoupçonnée serre souterraine, offrant une dense végétation baignée dans une lumière bilieuse.

 

En lisière de l’espace central, le voilage de fleurs rouges qui magnifiait l’entrée donnait une touche singulière d’élégance. La nature fournie, presque tropicale accentuait cette sensation de moiteur qui envahissait l’air.

 

- « Laisse-moi deviner Harley… » S’exclama une femme depuis un lit de végétaux, trônant fièrement en haut d’une estrade de granit « Tu t’es encore faite jeter dehors par ce crétin de clown ? »

 

La voix  était insidieuse et  sensuelle, comme une cuillérée de crème sur le point de devenir aigre.

 

- « Fais au moins semblant d’être désolée pour moi…  »  Répondit tristement l’ancienne psychiatre en regardant la maitresse des lieux se redresser avec la grâce d’une rose qui éclot.

 

Les formes parfaites de cette créature semblaient avoir été sculptées par la nature elle-même, invitant les hommes et les femmes à courber l'échine devant leur servante, à ramper à ses pieds dans l'espoir qu'elle leur accorde juste un regard.

 

Sa peau, aux nervures de lierres, était du vert profond des plus riches bocages et sa longue chevelure avait la couleur des feuilles d’automne. A défaut d’être la déesse du désir, elle en était la parfaite incarnation, rendant son charme irréel. Il émanait de chacun de ses gestes, une irrésistible aura de luxure. Ses lèvres d’un rouge chatoyant étaient la promesse de toxiques baisers  tandis que ses yeux avaient la teinte de la frondaison d’une forêt sous un soleil chaud d’été.

 

- « Je vais te faire une fleur ma chérie et t’épargner le sempiternel : Je te l’avais bien dit ! » Le rire de celle qui était surnommée POISON IVY se fit délicat tandis qu’elle continuait à flatter de gestes doux, une liane qui s’enroulait autour de ses membres.

 

- « Pam… je crois que j’ai fait une bêtise… » Sanglota l’ancienne psychiatre en s’affalant lourdement aux cotés de la plantureuse, le visage plongé dans le matelas de verdure.

 

- « Ah non ! Tu ne vas pas encore te mettre à pleurer ! » Gronda l’écologiste en saisissant son amie par les épaules pour la redresser « L’eau salée n’est pas recommandée pour mes bébés ! »

 

La jeune femme aux couettes colorées essaya de retenir tant bien que mal ses larmes, reniflant deux fois avant de finalement craquer.

 

- « Mon biquet a disparuuuuu ! » 

 

- « Oh… alors ça c’est vraiment dommage… » Un demi-sourire flotta sur les lèvres pulpeuses de la rouquine,  son visage empreint d’une expression d’ignoble satisfaction.

 

- « J’ai besoin d’une amie là, pas d’une hypocrite qui se réjouit de mon malheur ! »

 

- « Je suis navrée, c’est mon cœur qui parle… »

 

Une fois encore le magnifique visage de la plantureuse se gâta d’un insolent rictus, alors que sa main caressait délicatement le tissu diaphane de son bustier vert, comme si elle ne pouvait s’empêcher, même inconsciemment, de se faire outrageusement séductrice.

 

- « Ce n’est pas drôle Pamela… »  Gémit Harley en redoublant ses couinements.

 

- « Et c’est l’Arlequin qui me dit ça… »  Ivy poussa un soupir sonore d’une redoutable sensualité puis considéra Harley avec une certaine pitié.

 

Décidément, cette gamine était vraiment d’une naïveté affligeante, toujours à se faire manipuler par ce bouffon dégingandé.

 

Mais qu’est ce qu’elle pouvait bien trouver au Joker pour accepter de subir cette dégradante situation de femme soumise ? La botaniste imaginait très bien le petit poussin d’amour recroquevillé dans la cosse d’une plante carnivore, luttant inutilement contre la digestion lente de sa petite protégée.

 

Tiens, quelle délicieuse idée...

 

- « Bon, Commence par le début Harley, dis-moi pourquoi ton petit copain psychopathe t’a larguée cette fois ? » encouragea la plantureuse en levant les yeux au ciel.

 

- « Eh bien… » L’ancienne psychiatre marqua quelques secondes de pause, incertaine de vouloir répondre.

 

Poison Ivy en profita pour s’étirer langoureusement sur sa couche, s’arquant de façon à ce que sa poitrine provocante caresse la soie délicate qui la nimbait.

 

- « Hum, laisse-moi deviner… » Susurra la belle « Cet abruti est devenu impuissant et ça l’a foutu en rogne ! »

 

- « … »

 

- « Ou alors, il a découvert qu’il était gai ? »

 

- « MAIS NON VOYONS ! » se renfrogna Harley en fronçant les sourcils.

 

Ivy cessa de caresser la liane pour se fendre d’un petit geste d’agacement, arrachant à sa plante un son que l’on aurait pu traduire comme un hurlement de désespoir. Pour la première fois depuis le début de leur entrevue, le sourire de l’écologiste s’estompa.

 

- « Bon, vas-tu enfin me cracher le morceau oui ou non ? »

 

- « Oh…  je ne peux pas te le dire… Monsieur J ne serait pas content… » Répondit la blonde en parvenant difficilement à bâillonner le trémolo de sa voix.

 

- « Harley… tu peux me faire confiance… » La belle se pencha plus près de l’arlequin, son mouvement d’une théâtralité experte.

 

Mais comment faisait-elle cela ? C’était comme si la nature même de Pamela avait le don de priver les esprits de choix les plus raisonnables.

 

- « Ce n’est pas ma faute ! » lâcha finalement l’assistante du clown en affichant une grimace de petite fille boudeuse « C’est à cause de cet imbécile ! Je ne comprends toujours pas pourquoi mon poussin ne l’a pas achevé, c’était l’occasion ou jamais. Au lieu de cela, il le ramène chez nous… j’adore ses idées d’habitude mais là, ça n’a rien de drôle ! »

 

Trois clignements d’yeux trahirent l’incompréhension de l’empoisonneuse.

 

- « J’ai pourtant rien dit et fait ce qu’il voulait… j’ai aidé aux soins, je lui ai fait la bouffe, je l’ai surveillé… » Poursuivit l’arlequin en essuyant ses yeux qui recommençaient à perler « Si seulement ce Bat-crétin à la noix  était resté bien sagement allongé, je n’aurai pas mis mon clown d’amour en colère et je serai toujours avec lui. Mais maintenant il est parti, et je ne sais pas où il est… »

 

Ivy se raidit si violemment que ses plantes les plus proches se rétractèrent pour se dissimuler dans le sol. Un long moment, ses traits se tordirent  en un rictus de stupéfaction avant de se changer en une expression étrange, difficilement interprétable.

 

 - « Batman ? »  S’exclama-t-elle « Alors comme ça, le Joker l’a sauvé ? »

 

Pour unique réponse, la blonde lui offrit un sourire des plus tristes et un faible hochement de la tête.

 

- « C’est la meilleure ! »

 

Cette fois, le rire de la maitresse des lieux ne fut en aucun cas délicat, et tonna à travers le vaste souterrain en échos assourdissants. Son Jardin s’anima au son de sa voix, semblant presque se joindre à son hilarité.

 

- « Pam, tu dois le garder pour toi, c’est le secret de Monsieur J, tu comprends ? Personne ne doit savoir ! »

 

- « Mais oui, mais oui… ca restera entre nous… »  Répondit la belle en tapotant un doigt à ses lèvres, d’un air sournois « Tu sais quoi Harley ? J’ai bien envie de t’aider à retrouver ton heu… poussin » 

 

- « C’est vrai ? » s’extasia la blonde en papillonnant des yeux « Mais attends une seconde, Pourquoi tu ferais ça ? Tu le détestes ! »

 

- « Voyons quelle amie je serai si je n’aidais pas mon petit arlequin préféré à retrouver le sourire… » Lui répondit la rouquine en saisissant l’une de ses couettes colorées pour l’enrouler sensuellement entre ses doigts. « Ton bien-être prime sur mes rancœurs envers la face de craie… »

 

- « Oh Pamiiiiie je t’adore ! »

 

L’ancienne psychiatre lui sauta au cou, l’étalant sur la couche.

 

Oui… décidément d’une naïveté affligeante…

 

Après une bonne minute de calin, la botaniste écarta subitement l’assistante du clown de sa personne pour se redresser, l’air sérieux.

 

- « Qu’est ce que vous dites mes chéries… ? » S’exclama-t-elle en balayant son regard toxique à travers la salle. « Oh je vois… »

 

- « Ivy ? » Héla Harley, inquiétée par son osmose avec les plantes.

 

- « On dirait bien qu’on va avoir un visiteur… »

 

La rousse souriait à présent d’un sourire jauni par la lumière étrange du lieu. Elle caressa d’une main gracieuse sa chevelure, comme si elle se préparait pour son arrivée.

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- « J’y suis Alfred » Avertit Nightwing en poussant du pied de vieux cartons humides censés dissimuler un passage grillagé « Vous me confirmez bien que Quinn n’est pas ressortie de l’impasse… »

 

- « Aucun mouvement détecté depuis sa dernière apparition à l’écran, Monsieur »

 

Le jeune homme commença à soulever la plaque, se bloquant subitement dans son geste.

 

Ce ne fut ni la peur, ni le doute qui furent à l’origine de son indécision. Non, le Justicier scruta le lierre accroché aux barreaux qu’il vit, l’espace d’une seconde, se rétracter au contact de ses mains sur l’ouverture.

 

- « Vous m’avez bien dit que cet égout passait sous le zoo de Gotham ? »

 

- « C’est exact… » Répondit le flegmatique anglais « Selon les plans de la ville,  le réseau souterrain s’étend tout le long du parc »

 

- « Et traverse donc aussi la section des jardins botaniques… »  Conclut Grayson d’un faible murmure.

 

Les lèvres acérées, il jeta un nouveau coup d’œil à la plante qui se remit à frétiller.

 

- « Monsieur ? »

 

- « Non rien Alfred… » Eluda le jeune homme en s’engageant sans plus attendre dans l’issue « La réception risque d’être limitée là-dessous, Je vous recontacte dés que possible… »

 

- « Je vous en prie mon garçon, surtout faites preuve de la plus grande prudence… »                          

           

L’inquiétude presque paternelle du Majordome n’échappa pas à Nightwing. Quand il s’adressait de la sorte, il n’en paraissait que plus vieux. Pauvre Alfred, cette longue semaine l’avait particulièrement affectée.

 

- « Je ferai attention… » Le rassura Dick avant de couper définitivement son communicateur.

 

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Durant de longues minutes, le justicier progressa dans le sinueux dédale, se fiant à la plante grimpante pour se repérer.

 

C’est ainsi que le justicier se retrouva à s’infiltrer dans les couloirs, descendant toujours plus bas, jusque dans les tréfonds obscurs, humides et froids où la brique luisait à la lumière fluorescente des étranges fleurs qui émergeaient de temps à autre du liquide boueux. Le clapotis constant des gouttes d’eau accompagnait ses pas, lourds et collants.

 

Nightwing longea les parois des galeries qui serpentaient dans les entrailles du Zoo et s’approcha de ce qu’il supposait être un ancien réservoir d’eau. Une impressionnante végétation l’avait en partie envahi.

 

Le justicier s’arrêta près de l’estrade au centre la pièce et leva la tête pour y découvrir à son sommet la propriétaire qui le toisait orgueilleusement.

 

- « Ivy... »

 

- « Te voilà enfin mon petit moineau… »

 

- «  Je ne cherche pas les ennuis »  Tenta de convaincre le jeune homme.

 

- « Dans ce cas, il ne fallait pas  venir ici… »

 

La plantureuse exprima sa désapprobation en haussant légèrement le menton et en retroussant les lèvres. 

 

- « Ecoute, je veux juste poser quelques questions, rien d’autre…  »

 

- « Tiens donc… » Répondit la botaniste, d’une expression de noble capricieuse « Et que veux-tu me demander ? »

 

- « A toi ? Rien du tout ! » Nightwing fit un léger mouvement de la tête en direction d’une branche juste au dessus de lui « C’est ton amie qui m’intéresse… »

 

A cet instant, le frémissement du feuillage annonça l’imminente embuscade de la jeune femme. Cette dernière plongea sur le justicier avec une souplesse étonnante. Ce fut sans compter sur les reflexes de l’acrobate, qui après l’avoir réceptionnée, la fit valdinguer sans ménagement dans un bosquet. L’assistante du clown, se retrouva sur le dos à se plaindre de son fessier douloureux et à user d’un langage injurieux pour qualifier son agresseur.

 

Nightwing s’empressa de la saisir par les bras, la soulevant du sol comme une vulgaire poupée de chiffon.

 

- « Lâche-moi Night-bidule !! » hurla la blonde en se débattant comme un asticot « Mais qu’est ce que tu me veux à la fin ? »

 

- « Tu le sais très bien Quinn ! »  Répondit le justicier d’un ton glacial. « Dis-moi où est le Joker ? »

 

Les pupilles océan de la jeune femme semblaient lancer des éclairs de fureur alors qu’elle redoublait ses tentatives pour se libérer.

 

- «  C’est la chauve-pourrie que tu cherches hein ?  » Cracha-t-elle, amère « J’espère que Monsieur J la crèvera ! Oh oui ! Je sais qu’il le fera… à un moment ou à un autre ! »

 

Bruce serait donc toujours vivant… aux mains du plus grand psychopathe de Gotham mais vivant !

 

- « Où est-il Quinn ? » gronda Grayson, plus déterminé que jamais à obtenir des réponses.

 

- « Je n’en sais rien ! »

 

- « Ma patience a des limites ! »

 

- « JE TE DIS QUE JE N’EN SAIS RIEN ! TU ES DUR DE LA FEUILLE OU QUOI ? »

 

Harley maintint son regard teigneux. Pleine d’aplomb et sure d’elle, la blonde conforta le justicier sur le fait qu’elle semblait dire la vérité. La petite amie du clown a toujours été une piètre menteuse alors il était plutôt évident de savoir quand celle-ci tentait de dissimuler ou non des informations.

 

Mais malheureusement le jeune homme n’eut pas possibilité de poursuivre son interrogatoire.

 

En effet, une fine Liane émergea depuis une fente pour le saisir aux jambes. Obligé de relâcher sa prise, Nightwing se retrouva pendu en l'air comme une vulgaire carcasse de viande tandis que la blonde enfin libre, se hâtait de rejoindre la rouquine.

 

- « Dis donc, tu en as des vilaines manières mon mignon… ce n’est pas une façon de s’adresser à une femme » soupira la botaniste en balançant d’un geste élégant, sa chevelure en arrière.

 

- «  Tu es la meilleure Pam ! »  Applaudit Harley avant d’offrir au justicier une belle langue tirée « On en fait quoi maintenant ? »

 

- « Et si on lui présentait Jenny ? »

 

- « Oh oui, oui, oui !!! Bonne idée ! »

 

- « Dites Mesdemoiselles… » Intervint Dick en laissant deviner derrière son masque, un haussement de sourcil « J’imagine que cette chère Jenny n’est pas un gentil petit caniche ? »

 

- « A toi d’en juger… » Sourit l’empoisonneuse en lui désignant du doigt l’endroit où regarder.

 

Il fallut à Dick de longues secondes d’observation pour tenter de saisir ce qu’il avait devant lui. La chose qui se révéla des denses fourrées, était tout simplement innommable.

 

La plante mutante était énorme, deux fois plus grande que Bane sous l’effet du venin, la créature n’était qu’un amas de bourrelets et de boursoufflures garnis d’excroissances de champignons gluants. Sa tête, si c’était le bon terme pour définir cette forme ovale à l’ouverture béante, reposait sur une souche tout aussi adipeuse que le reste.

 

- « Jenny ! Comme tu as bien grandi ! » S’exclama Harley avec des yeux pétillants de bonheur.

 

Alors que le serpent végétal l’entravait avec plus de pression, Dick tortilla avec difficultés son bras gauche dans l’espoir d’atteindre sa ceinture. Il sentit son corps  entrainé au dessus de l’abomination d’Ivy, ayant un bel aperçu des entrailles de la bête qui libéraient d’affreux gargouillis.

 

- « Je crois que mon bébé a faim… l’heure du repas a sonné ! Miam-miam ! »

 

Le prisonnier se déboita presque l’épaule pour pouvoir atteindre le compartiment des bombes refroidissantes mais enfin, il put laisser choir ces dernières dans l’estomac de la plante carnivore.

 

La détonation qui s'ensuivit ne lui laissa aucune chance. Avant de se retrouver totalement congelée, Jenny émit un son aussi strident que celui d’ongles sur un tableau noir. Quant à L’empoisonneuse, elle tomba à genoux, tiraillée par une douleur atroce. Chaque atome de son corps souffrit comme s’il  était dépecé par dix lames acérées.

 

De ce fait, la torture de la rousse provoqua sa déconcentration, ayant pour conséquence, un desserrement de la liane. Le justicier  en profita pour extraire un kunaï et trancher celle-ci afin de se libérer.

 

A nouveau sur ses pieds, Dick récupéra ses doubles tonfas attachés dans son dos et se mit en garde.

 

« CA TU VAS ME LE PAYER ! » vociféra Ivy d’une voix presque démoniaque.

 

Un tremblement parcourut le sol. Nightwing ondoyait au rythme des palpitations, son visage véhiculant une impression d’inconfort tandis qu’il se tournait dans toutes les directions pour repérer l’imminente menace.

 

Après le mouvement, vint le son : une symphonie de crissements, de cliquetis et de sifflements accompagnèrent le vacarme provoqué par l’explosion des pavés.

 

Des cosses d’une aspérité singulière, sourdaient de façon obscène d’un peu partout dans la salle ; cloques spongieuses dont les replis dentelés ajoutaient à l’horreur.

 

Alors même que le justicier rivait son regard sur les monstruosités, celles-ci commencèrent à s’ouvrir.

 

Les immondes furoncles révélèrent des hommes à la chair rabougrie et la peau d’un blanc cadavérique, comme s’ils étaient morts depuis plusieurs heures. Ces esclaves dépossédés de leur volonté, dégoulinaient d’une étrange substance verte qui laissait sur leurs corps une pellicule luisante.

 

Parfait…

Génial…

J’ai vraiment réussi à la mettre en rogne cette fois…

 

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A SUIVRE

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