Aventures
Théo : « Crame moi ça espèce de trou du cul ! »
Il hurle de sa voix la plus féminine, la douleur est intense, il sent son corps qui commence à vibrer d'une énergie maléfique. Bob bloque devant cette vision répugnante à laquelle un homme de ville n'est pas trop habitué, un nouveau genre de merveille de la nature. Grunlek est le premier à se reprendre de cette attaque, avec la chance d'avoir un bras de métal, il saute par dessus les couchages pour essayer de dégager la créature, il lui assène son point dans le dos et la saisie de toutes ses forces pour la jeter au sol. Théo hurle de plus belle, un morceau de sa chaire s'arrache là où elle avait mordu à cause de la puissance de ses mandibules, une gerbe sang gicle du trou et éclabousse son armure, il tombe, un genou à terre pendant que Grunlek tient toujours la créatures dans ses mains, il hurle à Bob de cautériser.
Théo : « Le con, Espèce de con ! Toi tu cautérises pas ! Je me soignerais ! » Il se tient le dos et lutte contre la gravité, de plus en plus pesante sur son corps.
Grunlek : « T'ai toi t'es mourant ! »
Théo est littéralement en train de pisser le sang, d’ailleurs personne ne pouvait se douter qu'un mortel disposait d'autant de fluides dans le corps. Il commence à se sentir partir pendant que Grunlek est toujours aux prises avec l'araignée qui agite ses pattes dans l'espoir de retourner sur le sol. Comme pour exaucer ses prières, le nain la jette dans la poussière et l'écrase, s'en suivi un bruit de craquement, puis un autre, mais la frénésie de ses pattes indique qu'elle est encore en vie malgré sa communion avec la terre. Grunlek est déstabilisé par sa résistance et l'arachnide en profite pour se glisser hors de la poigne qui l’étreignait il y a une seconde. Elle contourne son attaquant et s’apprête à sauter sur le membre le moins résistant du groupe.
Bob : « Une araignée ! Une araignée ! Haa ! » Sa voix est sur-aiguë, il bondit en arrière et hurle à Shin « Gèle cette saloperie, gèle cette saloperie ! »
Shin, l'arc à la main, attendait le moment où Grunlek allait s'éloigner mais il est quasiment impossible de la suivre lorsqu'elle est en mouvement, attendant précisément le moment où elle s’arrête pour s'appuyer sur ses pattes arrière et sauter. Il génère sa flèche de glace, l'eau cours le long de son bras, de sa main pour aller se nicher dans sa paume, le liquide se cristallise en quelques millisecondes. Se souvenant de la forme du corps de son ami (qui prend une position de flamant rose dans son saut), il décoche sa flèche qui passe au travers de la cape de Bob, le frôlant et trouant ses luxueux habits au passage, pour venir se planter dans l'interstice entre la carapace et la patte de l'araignée, la flèche la clouant au sol. Tout son corps semble entré dans une folie frénétique et s’apprête à attaquer tout ceux qui sont à porté. C'est le cas de Grunlek qui évite le coup de griffe en reculant de justesse. Une lumière jaillit des mains de Théo qui soigne comme il peut sa blessure qui aurait pu être mortel. Il se redresse avec difficulté mais sa rage lui permet de tenir, il se retourne et n'est guère de bonne humeur. Sentant encore son sang brûlant coulé sur sa nuque il se redresse et dégaine son immense épée d'une main, son visage est déformé par la colère, si l'araignée avait pu disparaître elle l'aurait fait.
Grunlek : « Bon elle a essayer de me mordre je vais lui marave la gueule. » Il serre le poing de manière compulsive.
Shin : « Non, non elle voulait faire du Breakdance. »
Avec son bras métallique il s'approche pour la frapper mais malgré la flèche elle esquive et lorsqu’il relève la tête il tombe nez à nez avec elle, littéralement car il n'est pas très grand. Théo regarde la scène sans vraiment la comprendre, il s'approche, se met à porté de l’araignée pour l'embrocher et de toute sa masse musculaire, l'épée à la main il ascèse un coup sur la bête.
Théo : « Fils de pute ! » Il glisse au dernier moment de l'impacte et ne coupe que quatre pattes. Cette fois si c'est le sang de l'araignée qui gicle et malheureusement il a coupé la jambe clouée par la flèche. « Mais Bob qu'est ce que tu fou ? Fini-la ! » Il se tourne vers son ami pour le réveiller à grands coups de gifle s'il le faut.
L'araignée n'est plus en capacité de se défendre correctement et la maîtriser serait un jeu d'enfant. Le mage souhaite demander à Shin de la geler pour l'étudier mais cela prendrait trop de temps, se disant qu'il se contentera des pattes, du bout du bâton il envoie une langue de flamme qui aurait du la toucher. Mais toujours déconcentré et choqué par la mort de glace qui vient de le frôler le trait de flamme dévie sur la droite, se contentant d’effrayer la créature un peu plus. En se concentrant il réussi néanmoins à rediriger son feu. Shin contemple la magie de Bob à sa façon.
Shin : « Moi ça a marché du premier coup, Haha. » Les yeux rivés vers le feu il se vente de son succès qui aurait pu coûter très cher à l'autre.
Bob : « Mais gèle là !» Il est exténué par la monté d'émotion aussi intense que brève.
Shin : « Je sais viser moi monsieur. » Il continue de parler seul avec cet éternel... auto-cirage de pompes.
La créature crie et fond à vue d’œil, offrant une vision d'horreur sur sa peau qui commence à bouillir et dans un dernier soubresaut elle se recroqueville avec les dernières pattes qu'il lui restent.
Shin : « Je reviendrai ! » Imitant une petite voix mourante d'araignée (si tenté qu'elle en ai une).
Théo : « Et bah punaise ! Petit mais costaud. » Il se couche lourdement sur une couchette avant de hurler et de se remettre debout au contacte plaie/tissu.
Grunlek : « En temps normal j'aime beaucoup les araignée mais là... » Il reste à bonne distance du corps brûlant.
Shin : « Mais qui aime les araignées ? c'est dégueulasse les araignées ! Même moi je me sens proche de la nature, je trouve que c'est de la merde. »
Bob : « Ça me dérange que quand elles font la taille d'un enfant. » Il éteint les flammes par sa pensée et s'approche du cadavre.
Théo : « Ha ouai ? bah moi je les aime de moins en moins ! » Il touche sa blessure en retirant sa main à chaque pointe de douleur avant de réitérer son action pour estimer sa profondeur.
Shin : « Il y a pas un risque de poison ? » Sa question pertinente fait tiquer le mage qui s'avance en conséquence.
Bob : « Je veux étudier cette créature, au moins savoir si c'est magique. La question c'est pourquoi a-t-elle attaqué avec autant de hargne. » Il s'étire pour commencer à travailler, vraiment curieux de connaître ses résultats.
Shin : « On a une femme malade au camp, on s'en fou de l'araignée. » Les autres semblent à peine se préoccuper d'elle à présent.
Bob : « Elle sera pas réveillée d'ici des heures. Entre temps je veux savoir si c'est ''safe'' de la manger. »
Théo : « Et puis je pense qu'elle a passée une nuit agitée avec tout le bordel qu'on a fait autour. En plus Bob l'a piétiner en reculant. » Tous admettent ne pas avoir respecté son sommeil, surtout le pyro-mage.
Grunlek : « Si ça se trouve c'était son familier qui essayait de la protéger... » Ces mots installent soudainement un long silence de réflexion percé par le mage.
Bob : « En sautant sur notre paladin ? » Un familier aurait eu l'instinct de savoir ce qui était bon pour elle, sous entend il. « J'aurais quand même voulu qu'on la congèle, c'est plus facile à étudier comme ça. »
Grunlek : « Shin c'est pas le chevalier du signe, il ne peut pas tout gelé autour de lui. »
Shin : « Et je vais pas pleuré ma mère au milieu d'un lac aussi. » Cette blague ciblée fait rire le groupe entier comme à une bonne soirée de camping marshmallow/barbecue.
Théo : « Vous savez quoi vu qu'on n'arrive pas à se mettre d'accord, j'vais la piétiner. » Pour trancher le résultat et emmerder ses amis il avance vers le corps encore chaud.
Bob : « Arrête ! » Les deux mains sur son torse il le pousse de l'araignée mais sans résultat, il est le seul à s'enfoncer dans le sol à cause de la force et masse du paladin.
Grunlek : « Je pourrais peut être la faire en ragoût... » Il fouille dans son sac à la recherche d'assaisonnement sans prêter attention aux querelles habituelles de l'inquisiteur et du demi-diable.
Théo : « Elle a essayer de nous bouffer et vous vous pensez qu'à faire pareil ?! » Il tente de raisonner ses amis en étant atterré de leur comportement.
Shin : « Mais vous êtes tarez arrêtez vos conneries. » La cerise sur le gâteau, deux contre deux.
Grunlek : « On va pas cracher sur de la nourriture, quand on en manque. » Un point pour Grunlek, les autres se ravisent mais campent sur leur positions.
Théo : « J'y touche pas ! Est-ce-que quelqu'un peut me faire un bandage ? S'il vous plaît ?! » Et là encore tout le monde avait oublié la blessure, toujours pas guérie, du tank de plaque.
Bob : « Je vais le faire. »
Grunlek est le premier à bouger, la créature velu entre ses mains, il l'installe près du feu et commence à l'ausculter avant de la cuisiner. Théo s'assied sur le tronc d'arbre, regardant l'araignée avec haine et balançant un :
Théo : « Ça fait chier les voyages. Grunlek un bandage ? » Pour une raison inconnue ou presque il ignore sciemment l'aide du démon.
Grunlek : « Déjà tu vas commencer par dire merci. C'est qui qui te l'as retiré l'araignée ? » Un sourire en coin il s'occupe de fouiller dans ses affaires.
Théo : « Non. » Son ton est agressif et frustré de s’être fait battre par un ''insecte''.
Grunlek : « Bon d'accord. »
Théo : « Quelqu'un veut-il bien me soigner ?! » Il évite le regard de son ami rouge qui ne saisi pas son problème.
Bob : « Je vais m'en charger je te dis ! » Lui mettant la main sur l'épaule pour attirer son attention et l'autre claquant des doigts sous ses yeux.
Théo : « … » Il fixe les doigts mais pas un mot ne sort.
Bob : « Je ne vais pas te mettre le feu, je vais te soigner ! » Il rit face à cette blague cocasse qui fait sourire tout le monde.
Théo : « … » Sauf Théo, qui semble de plus en plus inquiet.
Bob : « Allez ! S'te plaît ! » Son visage exprimant la supplication.
Le paladin finit par céder se disant que ce ne sera pas si terrible. Le demi-diable se met dans le dos de Théo à fin de commencer des soins rudimentaires (et analyser, par pure amour de la science), en observant la blessure il a un moment d'absence, regarde Grunlek en train de fouiller sous la carapace de l'arachnide, de tirer, de l'ouvrir dans des craquements, les doigts dégoulinant de sang. En regardant la chaire, le nain leur crie qu'elle semble bonne. Pendant ce laps de temps les doigts de Bob commencent à chauffer, sans savoir pourquoi, lorsqu'il retourne son attention sur Théo. L'homme de plaque tombe dans les pommes. Le bruits du corps lourd tombant au sol interpelle le reste du groupe qui font les gros yeux au mage.
Grunlek : « Il voulait juste un bandage. » Tellement étonné qu'il lâche son prêt dans le feu avant de le rattraper en se brûlant légèrement.
Théo : « C'est... pour... ça... que je... voulais que... ce soit... Grunlek... Tu fais chier ! » Après cette brève interruption très vivante, il retombe dans les pommes.
Shin : « Pas encore ! » Il repense à ce combat, puis à cet échec cuisant. « C'est vrai qu'on est très mauvais là... » Complètement abattu de cet victoire bien nulle.
Il s'assied au chevet de l'elfe et de Théo, maintenant que Bob l'a mit sur un couchage à coté.
La druidesse : « Il... est où... mon sauveur ? » Sa voix est faible et quasiment inaudible.
Shin : « Bah il est là... » Un peu dépité de l'état du ''sauveur''.
Shin pointe Théo à coté d'elle, il est en train de bavé sur l'oreiller oscillant entre la réalité et le monde des rêves. Elle retombe presque aussitôt dans les vapes devant tant de virilité. Il était inquiet de savoir si tuer une araignée allait l'affecter, mais apparemment non. Bob de son coté le rassure, ce n'est pas l'araignée qui l'a attaqué car elle ne présente aucune lésion externe. Mais que peut être, l'araignée a attaqué quelque chose à laquelle la druide était lié ce qui s'est répercuté sur sa santé. Plus inquiétant encore le mage est tremblant, choqué de ce qui s'est passé et se demande même si ce n'était pas sa part sombre qui a fait ça. Il se gifle réellement pour reprendre ses esprits un maximum. En tout cas lorsque Théo se réveillera il accusera le démon, que ce soit vrai ou pas.
Shin : « Quel masochiste ce mec : Vas'y perse moi avec ta flèche, met moi une claque ! » Se moquant gentiment de son ami aux penchants étranges.
En peu de temps le paladin reprend ses esprits et lorsqu'il se relève, Bob constate que là où l’araignée a mordu, des veinules noires, vertes sont apparentent et semblent palpiter dans son sang pour commencer à s’étendre dans son dos et ses épaules. A ce moment là l'elfe ouvre les yeux et gémit quelque chose d'audible seulement pour ceux qui sont à coté. Shin entend alors ces mots : Il faut prévenir le royaume, tout le monde est en danger, vite, il faut prévenir la vieille tour.